Quiz semaine 4 Flashcards

1
Q

Anaphylaxie: Pierre angulaire du traitement

A
  • Adrénaline
  • L’adrénaline est la pierre angulaire du traitement de l’anaphylaxie; elle peut réduire la symptomatologie et doit être administrée immédiatement.
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2
Q

Adrénaline: Source, rôle

A

L’adrénaline (épinéphrine) est une hormone naturellement sécrétée par les médullosurrénales (catécholamine) en réponse à un état de stress ou un exercice physique.

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3
Q

Adrénaline: Effet sur le corps

A
  • Son activité adrénergique α1, β1 et β2 entraine
    • une accélération du rythme cardiaque (chronotrope +),
    • une augmentation de la contractilité cardiaque (inotrope +),
    • une hausse de la pression artérielle,
    • une dilatation des bronches (bronchodilatateur)
    • ainsi que des pupilles (mydriase).
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4
Q

Adrénaline: Administration - Voies possibles, absorption max

A
  • Elle peut être administrée SC ou IM.
  • L’absorption maximale se produit lorsque le médicament est administré en IM au niveau de la face antérolatérale de la cuisse.
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5
Q

Adrénaline: Comment-elle administrée? (selon si milieu extra établissement de santé ou intra)

A
  • En dehors d’un établissement de santé, l’injection d’adrénaline IM peut se faire à l’aide d’un dispositif d’urgence (ex : ÉpiPen®, Auvi-Q®).
  • À l’urgence, la médication sera poursuivie IM ou encore IV selon l’état clinique du patient.
  • En cas de doute lors d’une réaction allergique, il faut administrer l’adrénaline!
  • La prise inutile d’adrénaline comporte peu de risques, alors qu’un retard dans son administration peut être mortel.
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6
Q

Adrénaline: Risques si prise inutile, risques si pas de prise

A

La prise inutile d’adrénaline comporte peu de risques, alors qu’un retard dans son administration peut être mortel.

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7
Q

Anaphylaxie: Traitement pharmaco (truc mémotechnique)

A
  • A : Adrénaline
  • B : Bronchodilatateur si indiqué (bêta-2 agoniste à action rapide ex. Ventolin®)
  • C* : Corticostéroïde (anti-inflammatoire ex . Solumédrol® )
  • D : Diphénhydramine (anti-histaminique ex. Bénadryl®)
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8
Q

Anaphylaxie: Traitement pharmaco - Rôle / utilité des corticostéroïdes

A

*À cause de leur délai d’action (4 à 6h), les corticostéroïdes n’ont aucun rôle dans la prise en charge aigüe de l’anaphylaxie. Par contre, ils permettraient une diminution des symptômes retardés.

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9
Q

Anaphylaxie: Traitement pharmaco - Pré-hospitalier

A
  • En pré-hospitalier (exemples)
    • ÉpiPen® (adulte) = 0,3 mg d’épinéphrine
    • ÉpiPen junior® (enfant) = 0,15 mg d’épinéphrine
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10
Q

Rx et grossesse: Ce qui doit être pris en considération

A
  • Avant de prescrire ou d’administrer un médicament chez une femme en âge de procréer, il est essentiel de vérifier si la patiente est enceinte ou prévoit le devenir prochainement.
  • Il faut aussi se rappeler que près de la moitié des grossesses sont non planifiées.
  • Si la femme est déjà enceinte, le stade de la grossesse (trimestre) doit aussi être pris en considération : T1, T2, T3.
  • La grossesse et l’allaitement sont des périodes où la femme a besoin d’une prise en charge médicale adaptée à sa situation. Le pharmacien pourrait devenir un précieux allié pour vous guider dans le choix d’alternatives de traitement sécuritaires pour la future ou la nouvelle maman ainsi que pour son nouveau-né.
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11
Q

Principes pour la prescription durant la grossesse: Nommez les phases / périodes

A
  1. La période «tout ou rien»
  2. La période embryonnaire
  3. La phase fœtale
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12
Q

Principes pour la prescription durant la grossesse: La période tout ou rien - Quand? Risques?

A
  • La période «tout ou rien», qui va de la conception à la formation des somites, correspond aux 17 premiers jours après la conception.
  • Toute agression subie par l’embryon au cours de cette phase risque soit d’entrainer sa mort et une fausse couche, soit de donner lieu à un survivant indemne.
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13
Q

Principes pour la prescription durant la grossesse: La période embryonnaire - Quand? Risques?

A
  • La période embryonnaire, qui s’étend du 18e au 60e jour après la conception, pendant laquelle se déroulent les principales étapes de l’organogenèse.
  • C’est pendant cette période que l’embryon est le plus sensible aux agents tératogènes, car les tissus se différencient rapidement et les lésions sont irréparables.
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14
Q

Principes pour la prescription durant la grossesse: La phase foetale - Quand? Risques?

A
  • La phase fœtale, qui commence à la fin du stade embryonnaire (donc à partir du jours 61) et se poursuit jusqu’au terme, pendant laquelle ont lieu la croissance et la maturation fonctionnelle des organes et systèmes formés.
  • Plutôt que d’entrainer des anomalies de structure macroscopiques, l’exposition à un agent tératogène pendant cette période affecte la croissance du fœtus (ex. retard de croissance intra-utérin) ainsi que la taille et la fonction des organes (foetotoxicité).
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15
Q

Rx et allaitement

A

Par ailleurs, il ne faut pas négliger la possibilité d’un allaitement en cours lors de la prescription de médicaments. Dans ce cas, il est alors aussi essentiel de vérifier si la médication passe dans le lait maternel.

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16
Q

Acétaminophène (ex. Tylénol®) et grossesse

A
  • Sécuritaire
    • T1 OUI
    • T2 OUI
    • T2 OUI
    • Allaitement OUI
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17
Q

Warfarine (ex. Coumadin®) et grossesse

A
  • Sécuritaire
    • T1 NON
    • T2 NON
    • T2 NON
    • Allaitement OUI
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18
Q

Héparine non fractionnée ou HFPM et grossesse

A
  • Sécuritaire
    • T1 OUI
    • T2 OUI
    • T2 OUI
    • Allaitement OUI
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19
Q

AINS* (ex. Naproxen) et grossesse

A
  • Sécuritaire
    • T1 ÉVITER
    • T2 OUI?
    • T2 NON
    • Allaitement OUI
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20
Q

Tableau: Rx, grossesse, allaitement

  • Acétaminophène (ex. Tylénol®)
  • Warfarine (ex. Coumadin®)
  • Héparine non fractionnée ou HFPM
  • AINS* (ex. Naproxen)
A
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21
Q

AINS et grossesse: Ce que la science dit

A
  • Les données cliniques humaines actuelles suggèrent un risque de toxicité foetale lors des premier et troisième trimestres.
  • Les risques associés à l’utilisation de cet agent n’ont pas été établis lors du deuxième trimestre.
  • Éviter en début de grossesse chez les femmes ayant des antécédents d’avortements spontanés à répétition (association controversée avec un risque accru).
  • Ne pas utiliser sans surveillance médicale pour une durée supérieure à 72 heures à partir de la deuxième moitié du deuxième trimestre.
  • Contre-indiqué durant le troisième trimestre (ne pas utiliser à partir de 26-28 semaines de grossesse).
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22
Q

Abréviation: 2x par jour

A

BID

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23
Q

Abréviation: 3x par jour

A

TID

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24
Q

Abréviation: 4x par jour

A

QID

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25
Q

Abréviation: Au besoin

A

PRN

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26
Q

Abréviation: Au coucher

A

HS

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27
Q

Abréviation: Avant les repas

A

AC

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28
Q

Abréviation: Immédiatement

A

STAT

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29
Q

Abréviation: Par la bouche

A

PO

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30
Q

Abréviation: Quotidiennement

A

DIE

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31
Q

Prescription: Rigueur de la fréquence de la prise de médication

A
  • Il faut être précis lors de la rédaction de la prescription en ce qui concerne le mode d’administration et le moment désiré de la prise de la médication.
  • Certains médicaments (ex. les antibiotiques) nécessitent une fréquence plus rigoureuse afin de maintenir un taux sérique thérapeutique.
  • Par exemple:
    • TID = trois fois par jour ; l’administration se fait au cours de la journée (ex. 7h, 12h, 18h)
    • q 8h = aux 8 heures ; l’administration se fait de façon stricte chaque 8h (ex. 7h, 15h, 23h)
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32
Q

Importance des pharmaciens

A
  • Le pharmacien est un allié précieux chez les patients ayant une polypharmacie.
  • Son analyse du profil médicamenteux permet d’établir un horaire détaillé, sécuritaire et convivial pour la prise des médicaments.
33
Q

Prescription: Racine des abréviations

A

Les abréviations pharmacologiques utilisées pour rédiger les prescriptions proviennent du latin.

34
Q

Pédiatrie: Morphologie d’un enfant varie selon quoi?

A

Il est bien démontré que la morphologie d’un enfant varie selon plusieurs facteurs, dont l’origine ethnique, le sexe, la génétique, l’état nutritionnel, etc.

35
Q

Pédiatrie: Comment décider la dose?

A
  • Chez la clientèle pédiatrique, la médication doit être prescrite en fonction du poids de l’enfant.
  • En effet, le poids est beaucoup plus fiable que l’âge pour évaluer les besoins en lien avec la pharmacocinétique.
  • Se référer uniquement à l’âge de l’enfant, tel qu’il est suggéré sur plusieurs emballages de médicaments en vente libre, est une grave erreur.
  • Cela peut résulter en un surdosage ou plus souvent une quantité insuffisante de médication administrée.
  • Exemple pour la prescription d’acétaminophène pour un enfant de 10 kg :
    • selon le poids (15 mg/kg /dose): 150 mg
36
Q

Dosage de l’amylase et de la lipase sériques pour le diagnostic de la pancréatite aiguë

A
  • Le dosage de l’amylase sérique totale ne doit pas être prescrit pour le diagnostic de la pancréatite aiguë.
  • La lipase, lorsqu’elle est disponible, est préférée à l’amylase pancréatique pour le diagnostic de la pancréatite aiguë. Lorsque la lipase n’est pas disponible, l’amylase pancréatique doit être le test utilisé.
37
Q

Dosage de ALT et AST pour la détection d’une atteinte hépatique.

A
  • L’AST ne soit pas être prescrite pour la détection d’une atteinte hépatique dans la majorité des cas, l’ALT étant préférable. Le dosage combiné de ces enzymes n’apporte généralement pas d’information supplémentaire.
  • Le ratio AST/ALT est indiqué pour le diagnostic d’une atteinte hépatique d’origine alcoolique.
38
Q

Dosage de la bilirubine directe pour la détection d’une cholestase

A
  • Le dosage de la bilirubine directe ne doit pas être prescrit en première intention pour la détection d’une cholestase.
  • Le dosage de la bilirubine directe est indiqué si la bilirubine totale est élevée.
  • Chez le nouveau-né, le dosage de la bilirubine directe est indiqué pour détecter la présence d’une cholestase si le nouveau-né est ictérique à l’âge de 14 jours ou plus
39
Q

Dosage de la bilirubine directe pour la détection d’une cholestase - Nouveau-né

A

Chez le nouveau-né, le dosage de la bilirubine directe est indiqué pour détecter la présence d’une cholestase si le nouveau-né est ictérique à l’âge de 14 jours ou plus.

40
Q

Dosage de la créatine kinase MB (CK-MB) et troponine pour le diagnostic de l’infarctus du myocarde

A
  • La CK-MB ne doit pas être prescrite pour le diagnostic de l’infarctus du myocarde si la troponine est disponible.
  • La CK-MB peut être prescrite en pratique médicale courante, uniquement dans le cas où la troponine n’est pas disponible.
41
Q

Électrophorèse des protéines sériques

A
  • L’électrophorèse des protéines sériques ne doit pas être prescrite chez les personnes asymptomatiques ou d’emblée pour un bilan inflammatoire.
  • L’électrophorèse des protéines sériques est principalement indiquée en cas de suspicion de myélome multiple pour le diagnostic et le suivi et pour le diagnostic de la maladie de Waldenström
42
Q

Dosage de la lactate déshydrogénase (LDH) dans le diagnostic de l’infarctus du myocarde

A
  • La LDH ne doit pas être utilisée comme un marqueur pour le diagnostic d’infarctus du myocarde.
  • Les indications de la LDH sont très rares étant donné sa très faible spécificité.
43
Q

Diagnostic de la thyroxine libre (T4) pour le diagnostic d’une maladie thyroïdienne

A
  • Le dosage de la T4L ne doit pas être prescrit en tant qu’analyse de première intention pour le diagnostic d’une maladie thyroïdienne.
  • Il est recommandé de doser la TSH sérique d’abord et la T4L seulement si le résultat de la TSH est anormal.
  • La T4L est recommandée si on soupçonne une maladie hypophysaire ou hypothalamique au cours du traitement pour hyperthyroïdie, pour le suivi des patients recevant une thérapie de remplacement avec thyroxine tant que la TSH est augmentée.
44
Q

Dosage de l’urée pour l’évaluation de la fonction rénale

A
  • Le dosage de l’urée ne doit pas être prescrit pour l’évaluation initiale de la fonction rénale.
  • Seul le dosage de la créatinine est utilisé afin d’estimer le DFG
  • Le dosage de l’urée est indiqué :
    • Pour l’évaluation de l’IR causée par la réduction de la perfusion rénale (maladie prérénale) : ratio urée sérique/créatinine
    • En tant qu_’examen complémentaire systématique lors de l’évaluation de la maladie rénale chronique à partir du stade 3_ dans le but d’établir la valeur initiale pour la surveillance ultérieure de la dénutrition ou de la mauvaise observance à la diète
    • Pour l’établissement de l’initiation de la dialyse, la surveillance biologique et l’évaluation de la dose de dialyse
45
Q

Dosage de l’urée pour l’évaluation de la fonction rénale: Indications

A
  • Le dosage de l’urée est indiqué :
    • Pour l’évaluation de l’IR causée par la réduction de la perfusion rénale (maladie prérénale) : ratio urée sérique/créatinine
    • En tant qu’examen complémentaire systématique lors de l’évaluation de la maladie rénale chronique à partir du stade 3 dans le but d’établir la valeur initiale pour la surveillance ultérieure de la dénutrition ou de la mauvaise observance à la diète
    • Pour l’établissement de l’initiation de la dialyse, la surveillance biologique et l’évaluation de la dose de dialyse
46
Q

Dosage de la vitamine D 25-OH

A
  • Le dosage systématique de la vitamine D 25-OH ne doit pas être prescrit dans un bilan de routine : chez les adultes sains ou à risque faible ou modéré de déficit de vitamine D, chez les personnes asymptomatiques recevant des suppléments de vitamine D.
  • Le dosage de la vitamine D 25-OH est recommandé chez les patients :
    • À risque élevé de carence en vitamine D
    • Atteints d’ostéoporose, lorsqu’un traitement spécifique est débuté et après 3 à 4 mois de supplémentation adéquate de vitamine D
    • Qui reçoivent des doses de vitamine D excédant la dose maximale recommandée par Santé Canada
47
Q

Dosage de la vitamine D 25-OH: Indications

A
  • Le dosage de la vitamine D 25-OH est recommandé chez les patients :
    • À risque élevé de carence en vitamine D
    • Atteints d’ostéoporose, lorsqu’un traitement spécifique est débuté et après 3 à 4 mois de supplémentation adéquate de vitamine D
    • Qui reçoivent des doses de vitamine D excédant la dose maximale recommandée par Santé Canada
48
Q

Dosage de l’acide folique

A
  • Le dosage de l’acide folique ne doit pas être prescrit chez des personnes asymptomatiques, avec une FSC normale ou qui reçoivent des suppléments d’acide folique.
  • Le dosage de l’acide folique est indiqué pour :
    • L’évaluation d’une anémie macrocytaire, d’une macrocytose isolée, d’une pancytopénie ou lorsque l’information clinique suggère une carence en acide folique
    • Dans les cas de syndrome de malabsorption (ex : maladie cœliaque, maladie de Crohn), malnutrition grave, alcoolisme et chez les patients sous traitement avec agents médicamenteux (ex : triméthoprime ou salazopyrine)
49
Q

Dosage de l’acide folique: Indications

A
  • Le dosage de l’acide folique est indiqué pour :
    • L’évaluation d’une anémie macrocytaire, d’une macrocytose isolée, d’une pancytopénie ou lorsque l’information clinique suggère une carence en acide folique
    • Dans les cas de syndrome de malabsorption (ex : maladie cœliaque, maladie de Crohn), malnutrition grave, alcoolisme et chez les patients sous traitement avec agents médicamenteux (ex : triméthoprime ou salazopyrine)
50
Q

Dosage du fer sérique: Indications

A
  • Le dosage du fer sérique ne doit pas être prescrit pour la détection d’une carence en fer chez les personnes asymptomatiques. Seul le dosage de la ferritine est indiqué.
  • Aucune indication en première intention en pratique médicale courante.
51
Q

Temps de saignement

A
  • Le temps de saignement ne devrait plus être prescrit en pratique médicale courante.
  • Aucune indication en pratique médicale courante.
52
Q

Dosage de la vitamine B12

A
  • Le dosage de la vitamine B12 ne doit pas être prescrit chez des personnes asymptomatiques, sans facteur de risque de déficience en vitamine B12 ou qui reçoivent des suppléments de vitamine B12.
  • Le dosage de la vitamine B12 est indiqué :
    • En présence d’une anémie macrocytaire, de macrocytose isolée ou de pancytopénie
    • En présence de symptômes neurologiques inexpliqués comme des paresthésies, engourdissements, déficit de coordination motrice, troubles de mémoire ou cognitifs et changements de personnalité
    • Chez les personnes âgées souffrant d’une maladie auto-immune qui reçoivent une supplémentation en acide folique en association avec du méthotrexate
53
Q

Dosage de la vitamine B12: Indications

A
  • Le dosage de la vitamine B12 est indiqué :
    • En présence d’une anémie macrocytaire, de macrocytose isolée ou de pancytopénie
    • En présence de symptômes neurologiques inexpliqués comme des paresthésies, engourdissements, déficit de coordination motrice, troubles de mémoire ou cognitifs et changements de personnalité
    • Chez les personnes âgées souffrant d’une maladie auto-immune qui reçoivent une supplémentation en acide folique en association avec du méthotrexate
54
Q

Vitesse de sédimentation

A
  • La vitesse de sédimentation ne doit pas être prescrite chez les personnes asymptomatiques.
  • La vitesse de sédimentation est indiquée pour le diagnostic et le suivi thérapeutique de l’artérite temporale, de la polymyalgia pheumatica et de l’arthrite inflammatoire.
55
Q

Choc: Définition

A
  • L’hypotension (ou choc) est définie par une TAM < 60 mm Hg, car c’est en dessous de cette pression qu’il y aura une hypoperfusion tissulaire des organes cibles.
  • Insuffisance du système circulatoire à fournir l’oxygénation tissulaire adéquate.
56
Q

Choc: Effets au niveau cellulaire

A
  • Au niveau cellulaire : altération du transfert d’énergie à la mitochondrie, augmentation de production des toxines (acide lactique).
57
Q

Acidose lactitique: Définir avec chiffres (contexte de choc)

A
  • L’acidose lactique est définie par certains auteurs suite à un dosage des lactates > 4 mmol/L, le dosage normal/physiologique étant < 2 mmol/L.
58
Q

Choc: Physiopatho

A
  • Insuffisance du système circulatoire à fournir l’oxygénation tissulaire adéquate.
  • Au niveau cellulaire : altération du transfert d’énergie à la mitochondrie, augmentation de production des toxines (acide lactique).
  • L’acidose lactique est définie par certains auteurs suite à un dosage des lactates > 4 mmol/L, le dosage normal/physiologique étant < 2 mmol/L.
  • Cette production de toxines viendra davantage compromettre la perfusion tissulaire via des changements fonctionnels et structuraux au sein de la microcirculation. De plus, l’efficacité de la contraction myocardique sera diminuée par la présence d’acidose lactique. Tout cela créera un cercle vicieux causant une aggravation de l’état de choc.
59
Q

Choc: Signes physiques d’hypoperfusion

A
  • altération de l’état de conscience, allant de l’anxiété au coma;
  • tachycardie, mais FC peut être normale chez patients avec médication ralentissant le coeur;
  • hypotension artérielle, mais TA peut demeurer normale dans les premiers stades de choc;
  • extrémités froides, parfois marbrées;
  • remplissage capillaire allongé;
  • oligurie (débit urinaire < 0,5 mL/kg/heure pour 2h consécutives)
60
Q

TAM: Équation en théorie

A
  • En théorie, la TAM est déterminée par le débit cardiaque (DC), les résistances vasculaires systémiques (RVS) et la tension veineuse centrale (TVC) selon l’équation suivante : TAM = (DC X RVS) + TVC.
61
Q

TAM: Équation en pratique

A
  • En pratique, pour estimer la TAM, on utilise l’équation suivante :

TAM = TA diastolique + 1/3 (TA systolique – TA diastolique)

62
Q

TVC vs TVJ

A
  • TVC: mesure de la tension veineuse centrale prise dans l’oreillette droite avec un cathéter (invasif): mesure en mmHg.
  • TVJ: mesure de la tension veineuse jugulaire prise au niveau du cou à l’aide d’une règle lors de l’examen physique: mesure en cm.
63
Q

Choc: Progression de la présentation clinique

A
  • Initialement:
    • 1) ↑ de la fréquence cardiaque
    • 2) ↑ de la résistance périphérique (TAd et RC) vers les organes non vitaux (ex. la peau et les muscles)
    • 3) ↑ de la fréquence respiratoire
  • Éventuellement, lorsque les mécanismes d’adaptation sont dépassés, le patient présente des signes d’hypoperfusion des organes vitaux (nobles):
    • 4) ↓ de la diurèse
    • 5) ↓ de l’état de conscience
64
Q
A

Pneumonie à la lingula

65
Q

Lingula: Définir

A

La lingula est une zone pulmonaire située dans la portion inférieur du lobe supérieur gauche (# 4 et 5 sur les images).

66
Q

Lingula et pneumonie

A
  • Sur la radiographie antérieure (image anterior view); l’infiltrat est souvent masqué par la silhouette cardiaque.
  • Sur la radiographie latérale (image left lateral view), l’infiltrat est identifiable dans la zone antérieure.
67
Q

Température buccale: Fiabilité, utilité, ce qui modifie sa valeur

A
  • La mesure de la température buccale est souvent peu fiable.
  • Elle devrait être utilisée comme moyen de dépistage et non comme un fait diagnostique.
  • En effet, elle peut être modifiée par la prise de liquides ou d’aliments (chauds ou froids) précédant la mesure.
  • De plus, une respiration buccale (bouche ouverte) ou encore un rythme respiratoire rapide peut abaisser la mesure; il faut tout simplement considérer le facteur de refroidissement éolien!
68
Q

Température: Endroit idéal pour la prendre

A

Dans le doute concernant le résultat de la lecture de la température (buccale, tympanique ou axillaire), il est préférable d’utiliser la voie rectale.

69
Q

Prise de température et Rx

A

Finalement, l’utilisation récente d’acétaminophène peut avoir normalisé la température corporelle du patient et donner une fausse impression concernant la présence/absence de fièvre.

70
Q

Température rectale normale

  • 0-2 ans
  • 3-10 ans
  • 11-65 ans
  • plus de 65 ans
A
  • 0-2 ans: 36.6-38.0
  • 3-10 ans: 36.1-38.0
  • 11-65 ans: 37.0-38.1
  • plus de 65 ans: 36.2-37.3
71
Q

Spirométrie: De quoi dépendent les valeurs normales

A
  • Les valeurs de référence (prédites) permettent l’interprétation des données recueillies lors du test.
  • Elles tiennent compte des caractéristiques du patient soit:
    • Le sexe
    • L’âge
    • La taille
    • Le poids
    • Le groupe ethnique
72
Q

Interprétation de la spirométrie : syndrome obstructif réversible (asthme le plus probable)

A
  • Indice de Tiffeneau avant bronchodilatateur diminué (< 70%) = syndrome obstructif.
  • Réversible : augmentation du VEMS pré/post supérieure ou égale à 12 % ET supérieure ou égale à 200 ml.
73
Q

VEMS réversible: MPOC vs asthme

A
  • La présence ou l’absence de réversibilité aigüe aux bronchodilatateurs (BD) ne permet habituellement pas de différencier l’asthme de la MPOC.
  • Une grande réversibilité ou la normalisation du VEMS (ex. augmentation du VEMS post-BD de 30-40% de la valeur de base) suggère un diagnostic d’asthme.
  • Il est donc important d’interpréter les résultats en fonction de la condition clinique du patient.
  • Dans le cas d’une patiente de 13 ans, le diagnostic d’asthme est le plus probable
74
Q

Critères de l’anaphylaxie

A
  1. Début rapide d’urticaire ou d’œdème de Quincke et d’au moins un des signes suivants :
  • Détresse respiratoire (bronchospasme, stridor, sibilance, etc.)
  • Hypotension ou symptômes associés (ex. lipothymie, syncope, incontinence)

OU

  1. Début rapide de deux ou plus de ces manifestations cliniques après l’exposition à un allergène connu ou potentiel pour le patient :
  • Urticaire avec ou sans œdème de Quincke
  • Détresse respiratoire
  • Hypotension ou symptômes associés
  • Symptômes gastro-intestinaux persistants

OU

  1. Baisse rapide de la pression artérielle après exposition à un allergène connu pour le patient
    * Baisse de la TA systolique > 30% de la valeur de base chez l’adulte
75
Q

Anaphylaxie: Type de choc

A

Distributif

76
Q
A
  • Voici un bel exemple de pneumonie du lobe inférieur gauche :
    • infiltration alvéolaire avec bronchogramme aérique
    • on peut affirmer qu’il s’agit du lobe inférieur G puisque :
      • l’infiltration est située à la base G sur le cliché PA et postérieurement au coeur sur le cliché LAT (au besoin, revoir les images de la question #4 - zones 7-8-9-10)
      • il y a un signe de silhouette avec la coupole diaphragmatique gauche confirmant la localisation au lobe inférieur gauche
77
Q

Pneumonie: Suivi du patient

A
  • Suite au traitement approprié de la pneumonie, il serait important de s’assurer que le patient consulte un médecin de famille. Voici les interventions qui doivent être faites:
      1. Une radiographie pulmonaire de contrôle dans 8 semaines afin de démontrer la résolution de l’image pneumonique et éliminer une lésion néoplasique sous-jacente.
      1. Un contrôle de la glycémie à jeun pour s’assurer que le patient ne présente pas un diabète ou encore une intolérance au glucose (glycémie capillaire élevée, mais pas à jeun).
      1. Un bilan lipidique pour rechercher la présence d’une dyslipidémie.
      1. Suggérer un arrêt tabagique.
      1. Encourager un style de vie sain.
77
Q

Pneumonie: Suivi du patient

A
  • Suite au traitement approprié de la pneumonie, il serait important de s’assurer que le patient consulte un médecin de famille. Voici les interventions qui doivent être faites:
      1. Une radiographie pulmonaire de contrôle dans 8 semaines afin de démontrer la résolution de l’image pneumonique et éliminer une lésion néoplasique sous-jacente.
      1. Un contrôle de la glycémie à jeun pour s’assurer que le patient ne présente pas un diabète ou encore une intolérance au glucose (glycémie capillaire élevée, mais pas à jeun).
      1. Un bilan lipidique pour rechercher la présence d’une dyslipidémie.
      1. Suggérer un arrêt tabagique.
      1. Encourager un style de vie sain.