RANDOM Etudes 08 - Economie internationale - Références Flashcards
I. L’empreinte carbone « permet d’apprécier les pressions sur le climat de la demande intérieure française, quelle que soit l’origine géographique des produits consommés ».
II. L’empreinte carbone française :
- Est 70 % plus élevée que les émissions intérieures de GES ;
- Présente une tendance à la baisse depuis 2005, mais un niveau supérieur à celui de 1995.
⚠️ Le bilan apparaît donc plus contrasté qu’à la seule étude des émissions nationales des GES.
Insee, 2020
L’économie collaborative est idéalisée :
Elle repose sur des business models qui précarisent la relation d’emploi.
Fréry, 2010
I. Au contraire de la théorie HOS, les États-Unis participent à l’échange international en vue d’économiser leur capital et d’utiliser leur surplus de main-d’œuvre.
II. Le facteur explicatif pourrait être l’absence de prise en compte du capital humain dans le modèle HOS :
- Les États-Unis exportent non des biens utilisant un facteur moins abondant et moins bon marché qu’ailleurs (le travail) ;
- Mais des biens utilisant un facteur relativement plus abondant que ses partenaires.
📚 On assiste :
- À un essor du commerce intra-branche, plutôt qu’une spécialisation par pays : par exemple, dans l’Union européenne, l’ouverture commerciale a conduit à une similarité du commerce ;
- Toutefois, également à l’essor d’un intra-branche vertical (même produit, qualité différente) plutôt qu’un intra-branche horizontal (même produit, même qualité), ce qui réintroduit un élément de spécialisation des pays.
Leontief (Paradoxe de), 1953
Lors de la Grande récession de 2008 :
- Le taux d’intérêt naturel était à -4 % ;
- Contre un taux directeur à 0,1 % et une inflation à 1,8 % ;
→ Le taux d’intérêt réel était bien supérieur = nécessité de mesures non conventionnelles.
Taux d’intérêt réel : taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation.
Hall, 2013
I. La stagnation séculaire est une hypothèse de politique économique fondée sur un constat empirique.
II. La stagnation séculaire et la baisse tendancielle du taux d’intérêt naturel entraînent également, par construction, celle de la productivité globale des facteurs.
Bernanke, 2015
De 1980 à 2011 :
- Le PIB mondial est passé de 15 000 Md$ constants à 80 000 Md$ ;
- Les émissions de dioxyde de carbone de 17 Md tonnes à 32 Md tonnes ;
- La consommation de mégatonnes équivalent pétrole (Mtep) passait de 6 000 Mtep (soit 6 Md tep) en 1970 à 13 000 Mtep (soit 13 Md tep) en 2011.
Mathieu, 2014
I. Des conditions d’indemnisation favorables peuvent freiner la recherche d’emploi.
II. Étude portant sur 500 000 demandeurs d’emploi français :
- L’effort pour trouver un poste est 50 % plus intense au cours du dernier trimestre d’indemnisation qu’un an auparavant ;
- Cependant, les chômeurs diminueraient leur salaire horaire cible de 0,8 % au cours de l’année précédant l’épuisement des prestations.
⚠️ Toutes les activités de recherche ne peuvent être capturées par le site de Pôle emploi.
Marinescu et Skandalis, 2021
Établissement d’une typologie des différentes étapes du processus d’intégration régionale
I. La zone de libre-échange (free trade area) :
- Les partenaires échangent librement leurs marchandises à la suite de la suppression des obstacles tarifaires et non tarifaires ;
- La réglementation des échanges de produits avec le reste du monde reste du ressort des politiques commerciales nationales.
II. L’union douanière (customs union) :
- Non seulement les obstacles douaniers, quantitatifs et tarifaires, sont éliminés (zone de libre-échange), mais les États membres fixent également un tarif extérieur commun ;
- Ils adoptent donc une politique commerciale commune.
III. Le marché commun (common/single market) :
- Il résulte de l’ouverture de l’ensemble des marchés : le marché des produits, le marché du travail et celui des capitaux ;
- II repose donc sur la libre circulation des hommes et des capitaux.
IV. L’union économique et monétaire (economic union) :
- Elle ajoute au marché commun une harmonisation des politiques économiques et la mise en place d’une monnaie commune ;
- Par conséquent, cette forme d’intégration nécessite une régulation économique par le biais d’interventions étatiques.
Balassa, 1961
I. A. Les montants des aides sociales sont ciblés et relativement généreux.
B. Mais :
- Le système (fonctionnement et démarches) est complexe ;
- Il s’accompagne de contrôles intrusifs ;
- Les minima sociaux sont souvent ressentis comme stigmatisants.
II. Ceci peut expliquer l’ampleur du non-recours au RSA, de l’ordre de 35 %.
Sterdyniak, « Des minima sociaux au revenu universel ? », 2017
Les échanges de produits manufacturés représentent plus de 50 % du commerce de marchandises.
OMC, Rapport sur le commerce mondial, 2016
La logique du qualitative easing est remplacée par celle du quantitative easing :
À propos de la situation de l’économie japonaise et de la politique de la banque centrale du Japon au début des années 1990.
Werner, 1995
I. A. Un retour des inégalités s’est produit dans la plupart des pays industrialisés depuis les années 1980.
B. Les pays ont des trajectoires différentes en parti en raison des politiques sociales nationales, des prélèvements fiscaux, du vieillissement démographique.
II. Certaines catégories sociales sont plutôt protégées (personnes autour de l’âge de la retraite, 55-75 ans), tandis que d’autres sont davantage pénalisées par la pauvreté (les enfants).
III. Si les gouvernements cessent d’essayer de contrebalancer les inégalités, alors les inégalités augmenteront plus rapidement.
OCDE, Growing Unequal, 2008
I. Le coût d’une dévaluation interne est sensiblement plus élevé que celui d’une dévaluation classique.
II. Cette étude empirique montre que l’ajustement interne est plus coûteux et moins rapide que l’ajustement externe, en s’appuyant sur la comparaison entre :
- Les dévaluations internes irlandaise et lettone ;
- Les dévaluations externes pratiquées en Argentine et en Islande, ces dernières ayant connue une solide reprise dans le respect du modèle de courbe en J.
CEPII, Peut-on dévaluer sans dévaluer ?, 2012
Théorisation du rôle de la politique budgétaire comme politique macroéconomique contracyclique :
Elle vise le pilotage du cycle d’activité.
Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
I. A. Le dollar a paradoxalement conservé sa place de valeur refuge, en confiant un rôle de banquier mondial aux États-Unis, en tant que :
- Créancier net en actifs risqués à long terme ;
- Débiteur net à court terme sans risques ;
B. Les États-Unis conservent donc leur « privilège exorbitant ».
II. Celui-ci s’accompagne d’un « devoir exorbitant » :
- Celui de prêteur en dernier ressort ;
- Ce qui renforce le caractère assurantiel des actifs américains.
Gourinchas, Rey et Govillot, 2010
L’attractivité d’un territoire peut se définir comme l’interaction de trois facteurs :
- La mondialisation industrielle : la division internationale des processus productifs ;
- La polarisation de l’économie dans des métropoles ;
- Le mode d’organisation des firmes.
Veltz, 2004
I. A. Pour Lord Keynes et l’américain Harry White, la monnaie n’est pas neutre, mais décisive pour le commerce.
B. Mais ils s’opposent.
II. A. Pour Keynes :
- Une monnaie de réserve doit être créée pour permettre le règlement des soldes extérieurs par les seules banques centrales ;
- Les agents privés quant à eux verraient leurs créances et dettes exprimées dans une unité de compte internationale appelée bancor, à parité fixe avec l’or et à parités fixes mais ajustables avec les monnaies nationales ;
- Une banque internationale de compensation aurait assuré l’intermédiation entre les banques centrales.
B. Pour White :
- Il faut créer un Fonds de stabilisation, doté d’un capital constitué d’or, de devises et de titres publics des pays membres, et accordant un rôle spécifique au dollar ;
- Celui-ci deviendrait une monnaie internationale des règlements officiels.
Plan Keynes, 1941 ; Plan White, 1941
Première évocation du revenu universel :
Une société où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance sans qu’ils soient liés à un quelconque travail.
Thomas More, L’Utopie, 1516
« Le chômage de masse résulte d’un choix fait par notre société et […] il a trait aux institutions et non au marché lui-même ».
Jean Tirole, Économie du bien commun, 2016
(Sur le chômage)
I. Le Pacte de stabilité et de croissance a accru la soutenabilité des dettes souveraines au sein de l’Union économique et monétaire.
II. En effet, la réponse fiscale a été adaptée à l’évolution du niveau de dette :
Les États membres augmentent plus rapidement leur taux d’imposition en cas d’accroissement de la dette publique.
Berti et al., 2016
- Il y a une filiation entre les modes d’internalisation négociée et le système du cap and trade, qui fixe les quantités de droits à polluer pour jouer sur le volet offre du marché.
- L’optimalité des procédures de négociations directes touchant aux externalités peut être contrariée par des défauts d’information ou encore par la présence de coûts de transaction.
- L’hypothèse de (?) de la négociation bilatérale ne fonctionne pas en présence d’un nombre important d’acteurs, ce qui est souvent le cas en matière d’atteintes globales à l’environnement.
Application de Ronald Coase, The Problem of Social Cost (1960) en matière environnementale
I. Le système monétaire international correspond à « un ensemble de règles qui contraignent, ou du moins influencent, les décisions des États en matière de régime de change, de politique monétaire et de réglementation des flux de capitaux ».
II. Il se définit par quatre éléments constitutifs :
- Les régimes de change ;
- Le régime de convertibilité des monnaies et la nature de la liquidité internationale ;
- Les règles et les mécanismes assurant la fourniture de la liquidité en cas de besoin ;
- La surveillance et la coopération monétaire.
McKinnon, 1993
(Définition)
I. Dans une étude menée sur 111 cartels sanctionnés par la Commission entre 1969 et 2009, constat que :
- Le nombre moyen de participants à un cartel est de 7,7 dans l’Union européenne ;
- La part de marché cumulé des firmes d’un cartel est en moyenne de 80 % ;
- La hausse des prix de l’ordre de 34 %.
II. Contrairement aux prévisions de Stigler (1964), la durée de vie d’un cartel est longue puisqu’elle est en moyenne de sept ans.
III. Les sanctions prévues pour les entreprises en cas de cartel paraissent insuffisamment dissuasives. En effet, le taux de récidive moyen identifié ici s’élève :
- En moyenne à 34 % ;
- Et même à 54 % dans le secteur de la fabrication de machine et d’équipements.
📚 Le barème de sanction étant déjà élevé (10 % du chiffre d’affaires mondial), ce sont les pratiques de la Commission qu’il s’agirait de durcir.
Combe et Monnier, 2012
I. L’émergence est « l’acquisition des marques de la puissance économique ensuite converties sur le plan politique et stratégique, d’abord régional, ensuite international ».
II. Une telle conception est dépendante du point de vue de ceux qui la formulent.
Régragui, 2012