Physiopathologie générale Flashcards
Adaptation cellulaire et tissulaire
- comment ?
- définir chacune de ces moyens d’adaptation
- modifications morphologiques et physiologiques d’une cellule ou d’un tissu
- pour ajuster leur activité à une variation de la demande physiologique ou à des conditions pathologiques.
Ces modifications sont souvent réversibles.
Croissance cellulaire :
-hyperplasie : Il s’agit de l’augmentation du nombre des cellules d’un tissu ou d’un organe dans les tissus capables de se diviser.
→ stimuli hormonaux ou facteurs locaux de prolifération)
-hypoplasie ou aplasie : Il s’agit de la diminution du nombre des cellules dans un tissu ou d’un organe par arrêt ou diminution de la division cellulaire.
→ Stimuli: absence de l’activité fonctionnelle, absence du support hormonal, facteurs nocifs (toxicité, irradiation etc.)
Taille des cellules :
-hypertrophie : Augmentation de la taille des cellules → augmentation de la taille d’un organe.
→ Stimuli: surcharge, stimulation hormonale
-atrophie : Diminution de la taille des cellules. L’atrophie est en rapport avec une diminution des différents constituants structuraux de la cellule
→ Stimuli: absence ou diminution d’activité fonctionnelle (par ex. dénervation),
malnutrition, facteurs nocifs.
Différenciation cellulaire :
- métaplasie : Transformation d’un tissu adulte normal en un autre tissu adulte normal de structure et de fonction différentes.
- dysplasie : transformation en un autre tissu anormal
Mort cellulaire
- types ?
- différences?
- causes ?
- systèmes cellulaires les plus vulnérables ?
- caractéristiques ?
Agression qui a épuisé les capacités adaptatives : point de “non-retour” → mort cellulaire
La nécrose
- La mort accidentelle, habituellement liée à un stimulus exogène.
- Elle déclenche le processus inflammatoire.
→ Stimulus exogènes :
- Insuffisance d’apport en oxygène: l’hypoxie et l’ischémie
- Agents physiques: brûlures, engelures, radiations, choc électrique etc.
- Agents chimiques et médicaments
- Agents infectieux
- Réactions immunologiques
- Déséquilibres nutritionnels
→ 4 systèmes cellulaires les plus vulnérables:
-l’intégrité des membranes cellulaires;
-la respiration en aérobie;
-la synthèse protéique;
-l’intégrité de l’appareil génétique de la
cellule.
→ Les caractéristiques typiques de la mort nécrotique:
- la déplétion en ATP;
- l’excès de radicaux libres dérivés de l’oxygène;
- l’augmentation du calcium intracellulaire;
- l’altération de la perméabilité des membranes cellulaires;
- les lésions mitochondriales irréversibles;
- l’activation des enzymes lysosomiales;
- le gonflement cellulaire.
L’ apoptose
- La mort cellulaire programmée.
- Elle ne déclenche pas le processus inflammatoire.
L’apoptose, destinée à éliminer des cellules indésirables, est indispensable au maintien de l’homéostasie :
- mort des vieilles cellules;
- mort des cellules anormales (cancéreuses);
- mort des cellules infectées par des virus (hépatite, VIH…);
- mort des polynucléaires dans l’inflammation;
- mort des cellules immunitaires dans l’inflammation : lymphocytes T et B.
Trop d'apoptose... - mort neuronale (maladie de Parkinson, d’Alzheimer, sclérose en plaques); - anémie; - immunodépression.
Pas assez d’apoptose
- tumeurs;
- maladies auto-immunes;
- altérations du développement.
1) signaux extra et intracellulaire : balance entre facteurs anti et pro-apoptotiques, inducteurs d’apoptose (TNF α, glucocorticoïdes)
2) condensation de la chromatine, hydrolyse de l’ADN, fragmentation du noyau
+ modification de répartition des phospholidpides membranaire
+ rupture des mitichondries
+ activation des hydrobases cytosoliques
3) macrophage : phagocytose, pas de réaction inflammatoire
Inflammation
La réponse des tissus vivants, ☞ vascularisés, à une agression comprend:
- des phénomènes généraux, le plus souvent de la fièvre, des réactions du système immunitaire et éventuellement une altération de l’état général;
- des phénomènes locaux
Inflammations:
-aiguës. La réponse immédiate à un agent agresseur, de courte durée (quelques jours
ou semaines).
-chroniques. Inflammations n’ayant aucune tendance à la guérison spontanée et qui
évoluent en persistant ou en s’aggravant pendant plusieurs mois ou plusieurs années.
(rougeur, tuméfaction, chaleur, douleur).
Etapes de la réaction inflammatoire :
1. La réaction vasculo-exsudative
→ Libération de médiateurs inflammatoires
(histamine, bradykinine, sérotonine,
prostaglandines…)
→ vasodilatation artériolaire;
-↑ pression hydrostatique et ↑ perméabilité de la paroi des petits vaisseaux → exsudat;
→ migration des globules blancs en dehors de la microcirculation. = diapédèse
- La réaction cellulaire
→ Le foyer inflammatoire s’enrichit rapidement en cellules provenant :
- du sang (polynucléaires, monocytes, lymphocytes)
- du tissu conjonctif local (fibroblastes, mastocytes, macrophages)
→ Transformation des lymphocytes B en plasmocytes sécrétant des
immunoglobulines.
→ Activation des lymphocytes T: sécrétion de nombreux médiateurs ; acquisition de propriétés cytotoxiques
Les macrophages et les lymphocytes des tissus inflammatoires libèrent de substances qui stimulent la production médullaire des globules blancs (réaction générale)
- La détersion (le nettoyage)
Elimination des tissus nécrosés et de certains agents pathogènes (micro-organismes infectieux, corps étrangers) par phagocytose. - La réparation et la cicatrisation
Si le tissu lésé peut régénérer => réparation avec une restitution (parfois intégrale) du
tissu.
Si le tissu lésé ne peut pas régénérer (exemple : neurones ou cellules musculaires
myocardiques) ou lorsque la destruction tissulaire a été très importante et/ou prolongée => cicatrisation
fibrose
Une lésion du tissu conjonctif définie par l’augmentation des constituants fibrillaires de la matrice extracellulaire dans un tissu ou un organe.
Elle est une composante fréquente des processus inflammatoires mais peut aussi
survenir dans d’autres conditions pathologiques (pathologies vasculaires, métaboliques, tumorales…).
Augmentation des processus de synthèse et de dépôt des constituants de la matrice
extracellulaire d’une part et diminution de leur dégradation d’autre part.
La fièvre
Syndrome caractérisé par l’élévation de la température du corps au repos au-dessus de 37,5°
Thermorécepteurs centraux : hypothalamus
Thermorécepteurs périphériques : peau
Une réaction de défense (comme l’inflammation).:
↑production de chaleur
↓ dissipation de chaleur
-bloque la prolifération de nombreux agents pathogènes
(par ex. la température optimale pour les rhinovirus - 33°C);
-active le système immunitaire (motilité des globules blancs, activation des lymphocytes T….)
⚠ Fièvre trop importante = danger
(surtout chez les nourrissons)
Production de chaleur:
- ↑ métabolisme;
- frisson;
Dissipation de chaleur:
- vasodilatation périphérique;
- transpiration.
Régulation de la dissipation de chaleur
vasoconstriction <=> vasodilatation (dissipation)
⚠ Elévation du point d’équilibre hypothalamique par les pyrogènes
Les pyrogènes exogènes proviennent surtout de microorganismes (fragments d’agents
pathogènes, par ex. les lipopolysaccharides de la paroi des bactéries).
Les pyrogènes endogènes – les cytokines (les interleukines, les TNFs etc.)