Mécanismes de l'apprentissage 1 Flashcards
Qu’est-ce que la plasticité du cerveau?
La plasticité du cerveau est la capacité de se transformer selon son activité; fonction adaptative qui permet la survie. Elle permet des effets persistants de l’expérience sur les circuits neuronaux qui donnent lieu à plusieurs types d’apprentissage.
Quels sont les changements cellulaires liés à l’apprentissage?
1) Changement de la quantité de neurotransmetteur libéré par le neurone
2) Changement du nombre de récepteurs sur la membrane du neurone
3) Croissance ou élimination de connexions entre les neurones
1) Qu’est-ce que le conditionnement classique (Pavlovien)?
2) Quels sont les liens avec l’amygdale?
3) Que peuvent provoquer des lésions à l’amygdale?
1) C’est un apprentissage associatif dans lequel un stimulus neutre est temporellement associé à un stimulus émotif et qui devient capable de déclencher une émotion par lui-même de façon anticipée. Il permet d’anticiper.
2) Joseph Ledoux et ses collaborateurs ont montré que l’amygdale est impliquée dans le conditionnement classique et ses réponses affectives.
Les noyaux de l’amygdale sont situés dans les portions antérieures du lobe temporal et jouent un rôle central dans la coordination des réponses émotives. Elle est connectée aux structures sous-corticales impliquées dans les émotions comme l’hypothalamus et les noyaux du tronc cérébral.
Fonctions :
Associe les perceptions provenant des cortex sensoriels aux réponses émotionnelles par des projections sous-corticales (hypothalamus, tronc cérébral)
Quand un stimulus émotionnel active l’amygdale, les représentations sensorielles actives au même moment peuvent être renforcées par des signaux en provenance de l’amygdale.
3) Lésions à l’amygdale = blocage du conditionnement classique des
réponses émotives
Qu’ont démontré James Olds et Peter Milner en lien avec le renforcement?
La stimulation électrique de certaines régions du cerveau a des propriétés renforçantes: elle augmente l’envie de répéter l’action qui a mené à la stimulation. Cette activité cérébrale est sous-jacente à l’effet de récompenses naturelles ou apprises qui sont responsables de nombreux apprentissages.
À quoi est connecté le circuit mésolimbique?
Le circuit mésolimbique relie le mésencéphale au système limbique. Le cicruit mésolimbique relie l’aire tegmentaire ventrale dans le mésencéphale à des régions limbiques comme le noyau accumbens (noyau gris), l’amygdale, les noyaux septaux et le cortex frontal.
L’aire tegmentaire ventrale est reliée aux autres régions par un amas de fibres qui longe l’hypothalamus latéral appelé “faisceau prosencéphalique médian”
Comment fonctionne le circuit mésolimbique?
Les cellules de l’AVT libèrent de la dopamine dans le noyau accumbens et le cortex frontal.
Les renforçateurs naturels (ex: eau et nourriture) stimulent la libération de dopamine dans les noyaux accumbens et le cortex frontal.
Que se passe-t-il si on injecte des antagonistes ou des agonistes de la dopamine?
Lorsqu’on injecte des antagonistes de la dopamine pendant un comportement, on observe une baisse de la fréquence de ce comportement.
Les agonistes de la dopamine injectés dans le noyau accumbens augmentent l’activité des récepteurs dopaminergiques et renforcent les comportements effectués à ces moments-là.
Qu’est-ce que le conditionnement opérant ou instrumental?
Ce conditionnement renforce l’association entre un contexte sensoriel et une réponse par leur association répétée à un stimulus renforçateur. Le système mésolimbique contribue probablement à cette association en communiquant avec plusieurs régions sensorielles et motrices du cortex et avec des régions du système limbique.
Le conditionnement opérant dépend de l’activation simultanée de neurones liés au comportement et de neurones liés au renforcateur.
Quel est le rôle de la dopamine dans le conditionnement opérant?
Plusieurs hypothèse:
La dopamine libérée dans le noyau accumbens et le cortex frontal sert probablement à renforcer des synapses dans les circuits sensoriels, moteurs et motivationnels activés au moment du renforcement.
La dopamine pourrait être à l’origine de l’apprentissage de liens associatifs qui permettent de prédire les actions qui mènent au renforcement.
Cependant, ces 2 hypothèses n’expliquent pas comment la dopamine augmente le niveau de désir ou d’envie qu’on a pour un renforcateur dans un contexte donné.
1) À quoi serviraient les connexions entre l’hypothalamus latéral et l’aire tegmentaire ventrale?
2) À quoi servent les connexions entre l’amygdale et l’AVT?
3) À quoi servent les connexions entre le cortex frontal et l’AVT?
4) Quelles conclusions peut-on en tirer?
1) Elles serviraient à détecter des renforçateurs primaires liés à la satisfaction de besoins innés comme la faim et la soif.
2) Les connexions entre l’amygdale et l’AVT serviraient à signaler l’aspect renforçant des renforçateurs secondaires (argent, compliments) ou de l’arrêt des stimuli aversifs (stress, menaces)
3) Les connexions entre le cortex frontal et l’AVT sont impliquées dans la consolidation de l’association entre un comportement efficace et un renforçateur au détriment des comportements inefficaces qui ne seraient pas associés à un signal renforçateur.
4) DONC: les effets du conditionnement opérant sont distribués dans de nombreuses portions du cerveau.
Dans quel trouble neurologique et psychiatrique le système dopaminergique mésolimbique joue-t-il un rôle important lorsqu’il a des anomalies? Comment se manifeste cette anomalie à travers les symptômes du trouble?
Trouble bipolaire; dans les épisodes de manie, il y a une hypersensibilité du système dopaminergique mésolimbique. Cette hypersensibilité contribuerait à l’hypermotivation et à la formulation hyperactive de projets dans la manie.
