Etudes 08 - Economie internationale Flashcards
Première évocation du revenu universel :
Une société où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance sans qu’ils soient liés à un quelconque travail
Thomas More, L’Utopie, 1516
Etude évoquant un ralentissement de la mondialisation: la crise des années 2007-2008 a eu un effet négatif sur le commerce mondial et annonce un changement de trajectoire.
Jean, 2015
Depuis les années 1980, alors que les populations et les revenus moyens étaient comparables en Chine et en Inde, l’économie chinoise a fait 800 % de croissance et l’Inde 200 %. Pourtant, en Inde, le 1 % des plus riches captaient alors 6 % du revenu, contre aujourd’hui 22 %. En Chine, on est passé «seulement» de 6,5 % à 14 %. En Chine, les 50 % les plus pauvres ont davantage profité de la croissance.
Piketty, 2018
Les inégalités de revenus dans le monde 1 % de la population mondiale détient 46 % de la richesse du monde.
L’Asie-Pacifique (hors Japon) comprend le plus grand nombre de millionnaires en dollars, devant l’Amérique du Nord.
PNUD, 2016
() Thèse selon laquelle l’amplitude des inégalités dans un pays reflète son niveau de développement : les phases de initiale de développement sont créatrices d’inégalités, puis celles-ci vont se réduire au fur et à mesure que la croissance perdure et que l’économie poursuit sa modernisation. Dans un premier temps vérifiée, puis un retournement s’est produit dans la plupart des pays industrialisés depuis les années 1980.
Kuznets («courbe de»), 1955
Un retour des inégalités s’est produit dans la plupart des pays industrialisés depuis les années 1980. Les pays ont des trajectoires différentes en parti en raison des politiques sociales nationales, des prélèvements fiscaux, du vieillissement démographique. Selon le rapport, si les gouvernements cessent d’essayer de contrebalancer les inégalités, alors les inégalités augmenteront plus rapidement. Certaines catégories sociales sont plutôt protégées (personnes autour de l’âge de la retraite, 55-75 ans), tandis que d’autres sont davantage pénalisées par la pauvreté (les enfants).
OCDE, 2008
Etude du FMI citée dans Alternatives économiques n° 380, jjuin 2018, p. 65
Les échanges de produits manufacturés représentent plus de 50 % du commerce de marchandises.
OMC 2016
“Les chaînes globales de commodité sont des structures qui relient les acteurs dans l’espace – entre eux et avec les marchés mondiaux. Elles constituent l’infrastructure du commerce international. Elles sont constituées par des flux transfrontaliers et des processus de production et d’échange intermédiaires qui sont dissimulés par les statistiques se référant uniquement au commerce des produits finaux.
Elles se caractérisent à travers trois dimensions:
- Une structure entrants-sortants, processus de transformation des matières premières et incorporation des composants dans les produits finaux;
- Une territorialité ou configuration géographique;
- Une structure de gouvernance, processus par lequel certains acteurs de la chaîne s’approprient ou distribuent la valeur créée le long de la chaîne.”
Gereffi, 1994
“Propositions de typologies de chaînes globales de valeur, en fonction dcinq modes de gouvernance en fonction du degré d’intégration des activités :
- Gouvernance par le marché ;
- Gouvernance modulaire: l’acheteur impose ses normes ; faible asymétrie d’information ; les fournisseurs et les clients travaillent avec plusieurs partenaires ;
- Gouvernance relationnelle : dépendance mutuelle, spécificité des actifs, proximité physique ;
- Gouvernance captive: le pouvoir est directement exercé par l’acteur clé, asymétrie importante, le contrôle et la coordination de la chaîne sont entièrement pilotés par la firme leader ;
- Intégration verticale: fournisseur et firme pilote ne font plus qu’un.”
Gereffi, Humphrey et Sturgeon, 2005
Une CGV est un réseau inter-organisationnel construit autour d’activités complémentaires impliqués par la conception, production et commercialisation d’un produit donné et qui relie des ménages, des entreprises et des Etats au sein de l’économie mondiale.
Palpacuer et Balas, 2010
Une chaîne de valeur mondiale englobe l’ensemble des activités, de la conception à l’utilisation finale, menées par les entreprises, localement ou à l’étranger, pour mettre un produit sur le marché. Elle va de la création d’un modèle (design) au support au client final.
OCDE, 2013
Le marché mondial pourrait être le prolongement du marché national: pour des pays aux niveaux de développement semblables, les biens échangés sont comparables et non différenciables.
Linder, 1961
Après une ouverture au libre échange, l’Etat doit créer les conditions nécessaires au développement de ses manufactures en instaurant, par son pouvoir normatif, un «protectionnisme éducateur». Lorsque ses industries se seront développées, il pourra retourner au libre échange.
List, 1841
“Pour Lord Keynes et l’américain Harry White, la monnaie n’est pas neutre mais décisive pour le commerce. Mais ils s’opposent:
- Pour Keynes, une monnaie de réserve doit être créée pour permettre le règlement des soldes extérieurs par les seules banques centrales. Les agents privés quant à eux verraient leurs créances et dettes exprimées dans une unité de compte internationale appelée bancor, à parité fixe avec l’or et à parités fixes mais ajustables avec les monnaies nationales. Une banque internationale de compensation aurait assuré l’intermédiation entre les banques centrales;
- Pour White, il faut créer un Fonds de stabilisation, doté d’un capital constitué d’or, de devises et de titres publics des pays membres, et accordant un rôle spécifique au dollar, qui deviendrait une monnaie internationale des règlements officiels.”
“Pour Lord Keynes et l’américain Harry White, la monnaie n’est pas neutre mais décisive pour le commerce. Mais ils s’opposent:
- Pour Keynes, une monnaie de réserve doit être créée pour permettre le règlement des soldes extérieurs par les seules banques centrales. Les agents privés quant à eux verraient leurs créances et dettes exprimées dans une unité de compte internationale appelée bancor, à parité fixe avec l’or et à parités fixes mais ajustables avec les monnaies nationales. Une banque internationale de compensation aurait assuré l’intermédiation entre les banques centrales;
- Pour White, il faut créer un Fonds de stabilisation, doté d’un capital constitué d’or, de devises et de titres publics des pays membres, et accordant un rôle spécifique au dollar, qui deviendrait une monnaie internationale des règlements officiels.”
Le produit criminel brut mondial représenterait 2 à 5 % du commerce mondial.
Graz, 2008
“Les facteurs favorisant la criminalité organisée:
1° La mondialisation financière (déréglementation et expansion des marchés financiers);
2° Les nouvelles technologies de l’information et de la communication;
3° L’effondrement des Etats communistes.”
Favarel-Garrigues, 2002
«loin d’être pathologique, exercice de la souveraineté et paradis fiscaux vont de pair» → les places offshore offrent aux sociétés et aux particuliers des avantages substantiels en les autorisant à échapper à la fiscalité.
Palan, 2002
“Un paradis fiscal «est une juridiction imposant peu ou pas d’impôt sur les revenus de capitaux et qui présente en plus l’une des trois caractéristiques suivantes: un manque de transparence, un refus de fournir des informations aux autorités étrangères, la possibilité d’établir des entreprises fictives».
L’une des pratiques les plus courantes des firmes multinationales est le prix de transfert pour y localiser leur marge bénéficiaire, qui échappera de fait à l’impôt.”
Chavagneux et Palan, 2007
“Les facteurs limitant les effets de détournement des unions douanières:
1° Les écarts de compétitivité entre les futurs pays membres sont faibles;
2° La protection initiale est élevée;
3° L’intégration initiale des pays membres est forte;
4° Les tarifs extérieurs communs sont baissés.”
Siroën, 2004
“Indicateur du commerce intrabranche développé par Grübel et Lloyd:
GL = 1 – [Σ(Xi-Mi)/Σ(Xi+Mi)]
où Mi = importations du produit i et Xi = exportations du produit i.”
Grübel-Lloyd (indicateur de), 1971
“Théorie des zones monétaires optimales.
Le choix du régime de change se fait en fonction d’une analyse coût bénéfice :
- Le coût d’un taux de change fixe correspond à la perte de l’indépendance monétaire ;
- Le bénéfice d’un taux de change fixe résulte de la moindre volatilité d’échange et, dans le cas d’une union monétaire ou d’une dollarisation, d’une élimination des coûts de conversion.
En d’autres termes, le caractère optimal de la zone monétaire se définit en fonction d’un double objectif:
- macroéconomique interne: équilibre inflation-chômage;
- macroéconomique externe: équilibre des paiements entre les pays de la zone et l’extérieur.
L’UE n’est pas une ZMO, mais même un pays membres ne l’est pas: par exemple, la mobilité d’un cadre urbain et diplômé n’est pas la même que celle d’un ouvrier agricole.”
Mundell, 1961
“Etablissement d’une typologie des différentes étapes du processus d’intégration régionale:
La zone de libre-échange (free trade area) : les partenaires échangent librement leurs marchandises à la suite de la suppression des obstacles tarifaires et non tarifaires. La réglementation des échanges de produits avec le reste du monde reste du ressort des politiques commerciales nationales ;
L’union douanière (customs union) : non seulement les obstacles douaniers, quantitatifs et tarifaires, sont éliminés (zone de libre-échange) mais les États membres fixent également un tarif extérieur commun. Ils adoptent donc une politique commerciale commune ;
Le marché commun (common/single market) résulte de l’ouverture de l’ensemble des marchés, le marché des produits, le marché du travail et celui des capitaux. II repose donc sur la libre circulation des hommes et des capitaux ;
L’union économique et monétaire (economic union) ajoute au marché commun une harmonisation des politiques économiques et la mise en place d’une monnaie commune. Par conséquent, cette forme d’intégration nécessite une régulation économique par le biais d’interventions étatiques.”
Balassa, 1961
«Toute solution sérieuse au problème du réchauffement climatique ne peut être que mondiale»
Tirole, Économie du bien commun, 2016