Cours 22 - Approche psychobiologique Flashcards

1
Q

Quelle influence peut avoir la génétique ?

A

ça peut conduire à des maladies monogéniques (= un gène à l’origine de la maladie
p.ex. chorée de Huntington (mutation génétique), syndrome de Down (trisomie 21)

->Situations qui montrent que la mutation d’un gène peuvent avoir des caractéristiques biologiques et psychologiques.

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2
Q

La perspective psychobiologique tient compte de quoi dans la personnalité et l’intelligence ?

A

Il faut tenir compte de l’interaction de l’environnement et du patrimoine génétique. Le même génome mais dans des environnements différents peuvent conduire à des personnalité différentes, et un environnement peut influencer différemment 2 génomes différents.

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3
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse initiale d’une causalité linéaire ?

A

À partir de notre patrimoine génétique, on va avoir des synthèses d’hormones et de NT qui vont conduire au dvlpt et à un certain fonctionnement cérébral.
Le fonctionnement cérébral va être à l’origine des comportements.

!!! Ce modèle est incorrect. Un patrimoine alpha peut conduire à un cerveau a ou b, et un cerveau b pourrait conduire à un comportement a ou c. Tous les chemins sont possibles.

SCHEMA P.4

ps : qd j’écris NT ça veut dire neurotransmetteur mais flemme de tout écrire le mot

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4
Q

Quelle problème il y a dans la perspective psychobiologique ?

A

Niveau neuro et psycho ne sont pas égaux qualitativement.

Ils essayent de faire un pont entre le neurologique et le psychologique.
Mais on est pas sur le même niveau de lecture -> il faut faire des théories pour expliquer comment passer des aspects neuro aux aspects psycho.

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5
Q

Quelles théories relient neuro et psycho ?

A
  • Identity theory : variables psychologiques - variables neurologiques = indicateurs d’une même propritété (On aurait une propriété qui interviendraient et qui influencerait les aspects neuro et psycho.)
  • Supervenience theory : variables neurologiques => propriétées psychologiques
    Les variables neuro sont des propriétés psychobiologiques. Ce qui se passe d’un pdv neuro va déterminer ce qui se passe d’un pdv psycho.
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6
Q

Que dit le modèle d’Eysenk ?

A

Hypothèses de Eysenck sur la distinction entre extraversion- introversion , neuroticisme.

Origine cérébrale. Hyp : à l’origine de la distinction extra/intro il y a le niveau d’activation du niveau réticulaire ascendant
Pour le neuroticisme, ce serait des différences dans la niveau d’activation du système limbique.

La formation réticulaire ascendante aurait sont propre niveau d’excitation et les individus différeraient sur le niveau d’excitation. Pour certains, le niveau d’activation seraient très élevés et pour d’autres très bas.
Conséquence : les individus vont chercher des stimulations dans l’extérieur ou pas. Si les individus ont déjà un haut niveau d’excitation du système, ils n’ont pas besoin d’aller le chercher à l’extérieur -> introvertis. C’est l’inverse pour les extravertis : faible niveau d’activation du système alors ils cherchent des stimulations extérieures.

Le système limbique, des émotions, est à l’origine de la stabilité/instabilité émotionnelle. Si le niveau d’activation est haut, ça amène les gens à être instables. A l’inverse, si faible activation, les individus seraient plutôt stables sur le plan émotionnel.

SCHEMA p. 7

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7
Q

Quels sont les problèmes du modèle d’Eysenk ?

A
  • Peu de résultats consistants. Il y a des études qui disent que les hypothèses sont plausibles et d’autres qui disent que ça marche pas. Et si consistants, pas très fort
  • Trop grande simplification des mécanismes biologiques
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8
Q

Approche psychobiologique dans les Big Five

A

On fait l’hyp que les NT ne seraient pas les mêmes dans le domaine de la stabilité et dans le domaine de la plasticité.
Proposition donc de 2 facteurs avec 2 NT distincts.

On est dans une logique de causalité. Ça repose sur un modèle réflectif : structures génétiques -> déterminent le niveau de NT, et ça va déterminer les structures cérébrales et les aspects de personnalité.

Pour le neuroticisme, l’agréabilité et la conscienciosité, le NT c’est la sérotonine. Pour l’extraversion et l’ouverture c’est la dopamine.

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9
Q

Qu’est-ce que le modèle psychobiologique de Cloninger ?

A
  • Dimensionnel : On cherche à opposer les individu et placer les individus. Ça s’oppose à l’approche catégorielle.
  • Synthèse différentes approches
  • > Individus normaux et pathologiques
  • > Hypothèses cliniques, neurobiologiques et génétiques mises ensemble
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10
Q

Sur quoi Cloninger fait il ses premières études ?

A

en 1980 : toubles somatiques vs anxiété généralisée

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11
Q

Comment est le modèle gééral de la personnalité de Cloninger ?

A

Stable - explicatif si déterminé par des facteurs biologiques et génétiques

Il va entrer dans l’idée que ça doit être des facteurs biologiques et génétiques qui sont à l’origine de la stabilité des différences intra- et inter-individuelles.

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12
Q

Quelle critique est faite à Eysenck et aux Big Five par Cloninger ?

A

Il est pas d’accord avec le nombre de facteurs.
Il est pas d’accord avec la composition et le support génétique des facteurs.

Il dit que extraversion et psychotisme sont hétérogènes sur le plan génétique.

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13
Q

Modèle psychobiologique de Cloninger

A

Distinction entre tempérament et caractère. Dans le tempérament on est dans le support génétique et le caractère c’est épigénétique (environnement a une influence sur l’expression des gènes mais sans le changer).

Dans la partie tempérament, il va faire l’hypothèse qu’il y a 4 tempéraments : recherche de nouveauté, évitement du danger, dépendance à la récompense, persistance.
Ces 4 tempéraments sont associés à pourquoi un comportement apparaît, se maintient ou disparaît.
On peut retrouver les tempéraments d’Hippocrate à travers ces tempéraments.

Il y a 3 caractères, qui découlent de l’influence environnementale. Ils sont associés à la conscience de soi et la maturité. Il considère 3 types de maturité : individuelle (facteur de détermination), sociale (coopération) et spirituelle (transcendance).

SCHEMA p. 14

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14
Q

Quels sont les 4 tempéraments ?

A
  • Recherche de la nouveauté
  • Evitement du danger
  • Dépendance à la récompense
  • Persistance
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15
Q

Quels sont les 3 caractères ?

A
  • Détermination
  • Coopération
  • Transcendance
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16
Q

Qu’est-ce que la recherche de la nouveauté (NS) / activation comportementale ?

A
  • Tendance à explorer de nouvelles choses
  • Réponse aux stimuli en cherchant activement une récompense possible en essayant d’éviter la monotonie ou les punitions
  • Relation : alcoolisme, toxicomanie, tabagisme, boulimie, hyperactivité, etc.
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17
Q

Quel neurotransmetteur est associé à la recherche de la nouveauté ?

A

dopamine

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18
Q

Quel est l’émotion de base de la recherche de la nouveauté ?

A

la colère

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19
Q

Quels sont les facettes de la recherche de la nouveauté ?

A
  • NS1 : excitabilité exploratoire vs. rigidité stoïque
  • NS2 - impulsivité vs. réflexion
  • NS3 - Extravagance vs. réserve
  • NS4 - Désordre vs. Discipline excessive
20
Q

Qu’est-ce que l’évitement du danger (HA) / inhibition comportementale ?

A
  • Inhibition des comportements afin d’éviter les punitions, la nouveauté ou des frustrations
  • Tendance d’un individu à repondre +/- intensivement aux signaux de stimuli aversifs
21
Q

Quel est le NT de l’évitement du danger ?

A

la sérotonine

22
Q

Quelle est l’émotion de base de l’évitement du danger ?

A

la peur

23
Q

Quelles sont les facettes de l’évitement du danger ?

A
  • HA1 : Inquiétude anticipatoire vs. optimisme
  • HA2 : peur de l’incertitude vs. confiance
  • HA3 : timidité avec les étrangers vs. grégarisme
  • HA4 : fatigabilité - asthénie vs. energique
24
Q

Qu’est-ce que la dépendance à la récompense (RD) / maintien du comportement ?

A

Tendance à répondre intensivement face aux signaux de récompense (siguaux d’approbation sociale et interpersonnel), maintenir ou résister à l’extinction de comportement qui étaient récompensés ou non punis

25
Q

quel est le NT de la dépendance à la récompense ?

A

norépinéphrine

26
Q

Quel est l’émotion de base de la dépendance à la récompense ?

A

l’amour

27
Q

Quelles sont les facettes de la dépendance à la récompense ?

A
  • RD1 : sentimentalité vs insensibilité
  • RD2 : ouvert aux communications chaleureuse vs. réserve
  • RD3 : attachement affectif vs. détachement
  • RD4 : dépendance vs. indépendance
28
Q

Qu’est-ce que la persistance (P) / maintien du comportement ?

A
  • Tendance d’un indvidu à poursuivre un comportemetn sans prendre ses conséquences en considération
  • Lié à l’engagement professionnel : maintien des comportements en dépit de la frustration et de la fatigue
  • Issu du tempérament “dépendance à la récompense”
29
Q

Quel est le NT de la persistance ?

A

le glutamate

30
Q

quel est l’émotion de base de la persistance ?

A

la tenacité

31
Q

Quelles sont les facettes de la persistance ?

A
  • P1 : ardeur à l’effort vs. paresse
  • P2 : travailleur
  • P3 : ambitieux
  • P4 : perfectionnsite vs. pragmatique
32
Q

Qu’est-ce que les tempéraments ne permettent pas de faire ?

A
  • Pas destinés à évaluer la pathologie
    Le patrimoine génétique est relativement stable donc les tempéraments devraient être stables.
    La pathologie va dépendre de l’interaction entre patrimoine génétique et environnement, donc plutôt à chercher dans les caractères.
  • Ne couvrent pas certains aspects des Big Five (ouverture, altruisme)
33
Q

Qu’est-ce que les caractères ?

A
  • Maturité et adaptation de l’individu.Il a fait une séparation entre maturité de l’individu, maturité sociale et maturité spirituelle.
    Ça ne repose pas sur qqch de biologique. C’est influencé par l’environnement.
  • Différences : attitudes de pensées conscientes, objectifs de vie et valeurs personnelles (Self-concept)
  • > part apprise de la personnalité
  • > évolue avec le temps
  • > évolue en fct de la psychopatho
  • Non bipolaire : on est plus ou moins mature sur chaque plan
34
Q

Qu’est-ce que la détermination (Self-directedness) ?

A
  • Maturité - autonomie individuelle
  • Contrôler, réguler, adapter ses comprotements en accord avec ses buts, ses valeurs
  • Augmente avec l’âge
  • Troubles de la personnalité : maturité individuelle basse
35
Q

Quelles sont les facettes de la détermination ?

A
  • SD1 : sens des responsabilités vs. attribution externe
  • SD2 : détermination vs. absence d’objectifs
  • SD3 : ressources personnelles vs. inefficience
  • SD4 : Acceptation de soi vs. insatisfaction
  • SD5 : Efficacité des réflexes (habitudes) vs. inefficacité des réflexes
36
Q

Qu’est-que la coopération (cooperativeness) ?

A
  • Maturité sociale
  • Prise de conscience sociale de l’individu ; considération et acceptation des autres
  • Coopérant, tolérant, sociable, empathique, ptêt à aider, compatissant
  • Troubles de la personnalité : CO bas -> personnalités antisociales, passives-agressives
37
Q

Quelles sont les facettes de la coopération ?

A
  • CO1 : acceptation social vs. intolérance sociale
  • CO2 : empathie vs. désintérêt social
  • CO3 : obligeance vs. inutilité
  • CO4 : compassion vs. vengeance
  • CO5 : “pure-harted conscience” vs. égoïste
38
Q

Qu’est-ce que la transcendance (Self-Transcendence) ?

A

Maturité spirituelle ; identification transpersonnelle ; capacité à s’oublier

39
Q

Quelles sont les facettes de la transcendance ?

A
  • T1 : oubli de Soi vs. expérience consciente
  • T2 : identification transpersonnelle vs. différenciation de soi
  • T3 : acceptation spirituelle vs. matérialisme rationnel
40
Q

Pour évaluer la personnalité sous l’angle du modèle de Cloninger, qu’est-ce qui est utilisé ?

A

TCI-R : version revisitée (=Temparement and Character Inventory)

  • 250 items
  • Réponses en 5 niveaux (1 à 5) : permet une estimation de notre niveau sur chacun des tempérament et chacun des caractère et aussi sur chacune des facettes.
41
Q

TCI-R corrélations Belge / Française

A

Cloninger conteste les 5 facteurs. Il propose 4 tempéraments et 3 caractères. Mais s’agit-il vraiment de caractères et de tempéraments indépendants ?

La recherche de la nouveauté corrèle négativement avec l’évitement du danger et avec l’âge.
La détermination corrèle avec l’âge positivement. Plus on grandit et plus on a de détermination.

42
Q

En quoi peuvent être réduits les 7 facteurs ?

A

Les 7 facteurs pourraient être réduits en 3 facteurs de groupe.
Et il y a un facteur générale de personnalité.
Donc Cloninger n’échappe pas à la critique.

D’un pdv statistique, on peut réduire sur 3 facteurs qui pourraient être résumés au sein d’un facteur général de personnalité.

43
Q

Que va essayer de faire cloninger par rapport à la psychopatho ?

A

Il veut pouvoir identifier des profils particuliers pour chacun de ces troubles de la personnalité.

44
Q

Quelles sont les limites du modèle de Cloninger ?

A
  • Problème de fidélité, homogénéité, validité
  • variables réflectives
  • supervenience theory (neuro => psycho)
  • Tempéraments - caractères et génétique : Il dit que les tempérament sous l’influence génétique mais pas les caractères mais ça marche pas aussi bien que ce qu’il dit.
  • Tempéraments - caractères et évolution : il dit que les tempéraments ne bougent pas alors que les caractères si mais si on regarde la matrice de corrélation on voit que la recherche de nouveauté corrèle avec l’âge. Donc y’a quand même une influence de l’environnement sur les tempéraments et pas seulement génétique.
  • Interactions tempéraments - caractères
45
Q

Quels sont les porblèmes / limites de la perspective psychobiologique ?

A
  • Les technologies en neurosciences n’en sont qu’au début. Il faut les améliorer.
  • On a une tendance à croire que les résultats neuro sont meilleurs que les résultats psycho masi en fait c’est loin d’être démontré.
  • Cadre conceptuel pour relier scores psycho et neuro : Notamment rediscuter si on est dans une égalité entre neuro ou psycho ou si psycho vient de la neuro.