Cours 14 -Traitement de l'information Flashcards

1
Q

Quel est le but de l’approche du traitement de l’information ?

A

Essayer de renforcer les liens entre psycho cognitive et la psycho différentielle.

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Q

De quels modèles sont tirés les paradigmes utilisés ?

A

de la psycho cognitive -> différences interindividuelles (facteur g).
Pour essayer de trouver le facteur, l’attribut psycho qui sous tendrait le facteur g

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3
Q

Quels processus vise l’approche du traitement de l’info ?

A

Les processus élémentaires

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4
Q

Quels sont les 2 processus élémentaires principaux ?

A

la vitesse de traitement et la mémoire de travail.

On traite ceux là car ce sont les 2 processus élémentaires qu’on va retrouver dans les batteries cognitives.

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5
Q

Quels sont les étapes du traitement de l’info ?

A

encodage, stockage, récupération, …

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6
Q

Quelle est la question, l’objectif de l’approche ?

A

Quelle est la phase qui est à l’origine des diff interindividuelle ?Si on observe des diff interindividuelles dans le facteur g et dans les épreuves cognitives, à quelle étape du traitement de l’inf oseraient associées ces diff ?
L’objectif est d’identifier cette phase.

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7
Q

Quels sont les 2 temps qu’on peut étudier dans la vitesse de traitement ?

A

le temps de réaction (TR) et le temps d’inspection (TI)

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8
Q

De quel idée étaient parties toutes les écoles ? (Galton, Wissler, McKeen Cattel)

A

r = .016 ????

Vitesse de traitement.

Toutes les écoles étaient partie de l’idée que la base de l’intelligence c’est les processus sensorimoteurs alors ils sont parti dans l’administration de tests sensorimoteurs.
Wissler était arrivé à la conclusion que y’a pas de lien entre vitesse de traitement et performances académiques. Il a dit qu’il faut étudier les processus supérieurs.

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9
Q

Qu’a fait Jensen en 1992 ?

A

Jensen va retravailler sur la relation entre TR et performance intellectuelle.

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10
Q

Qu’observe Jensen ?

A

des corrélation entre TR moyne - QI et TR écart-type - Qi négatives

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11
Q

Que nous dit donc Jensen par rapport à l’hyp de Galton et Wissler ?

A

Jensen nous dit que y’a bien des relations et que l’hyp de Galton et Wissler étaient correctes. Galton n’avait pas réussi à montrer cette hypothèse.

Il y a une relation entre la variabilité intraindividuelle et les performances individuelles.

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12
Q

Paradigme de Hitch

A

Plus y’a de cibles potentielles, plus le TR augmente.
Hyp : le TR total dépend de l’incertitude.
La personne doit mettre son doigt sur un bouton de départ et il doit appuyer sur le bouton ou la cible apparaît.

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13
Q

Que confronte Jensen dans sont étude ?

A

Temps de mouvement vs temps de décision

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14
Q

Que remarque Jensen ?

A

On remarque que c’est surtout le temps de décision qui corrèle avec l’intelligence, notamment l’intelligence fluide.

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15
Q

Quelle est l’alternative au TR ?

A

le temps d’inspection

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16
Q

Paradigme utilisé pour mesurer le TI

A

On présente un pt de fixation. Ensuite on présente la figure avec une brache courte.(10 à 500 ms) Ensuite y’a un masque (B) pour éviter la persistance rétinienne.
Le participant doit juger de quel côté se trouve la branche la plus courte le plus rapidement possible.
Ils vont manipuler la durée de présentation de (A) pour que tout le monde réponde à 90% correctement -> identifier combien de temps on a besoin pour avoir un taux correct de 90%. On augmente le temps jusqu’à que la personne parvienne à 90% de réponses correctes. On va avoir une estimation de la durée dont a besoin chaque personne.
Tout le monde fini par réponde avec 90%. La différence entre les individus est liée au temps dont la personne a besoin.

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17
Q

Quelle est la variable clé dans l’expérience sur le temps d’inspection ?

A

la durée de présentation

18
Q

suite à une méta-analyse de 31 études en 1989 sur IT -QIT, quel est le résultat ?

A
r = -.54 adultes
r = -.47 enfants

1er constat : la corrélation est plus élevée qu’avec le TR -> représente une amélioration par rapport aux tâches. Les différences interindividuelles par rapport au QI sont bien associées aux différences du TR. Aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant -> présent tôt dans le dvlpt

19
Q

Quel est le résultats d’une méta-analyses sur 90 études en 2001 (N = 4100) ?

A

r = -.51 adultes
r = -.44 enfants
r TI visuel = -.49
r TI auditif = -.58

Les corrélations sont tjrs présentes 20 ans plus tard. Ça confirme les résultats des études précédentes.
C’est qqch qui est amodal, cette capacité s’observe aussi bien dans un contexte visuel que dans un contexte auditif.

20
Q

Que vont remettre en question ces études ?

A

Toutes ces étues vont remettre en avant que les diff interindividuelles sont associées à des diff précoce de traitement de l’info.
Galton a raison dans son hyp initiale, les 1e étapes du traitement de l’info sont déjà associées à des diff interindividuelles.

21
Q

Qu’est ce que la mémoire de travail ?

A

Ill y a différentes conceptions mais toute partage l’idée que c’est une capacité limité d’un pdv quantitatif et temporal (différence selon les modèles). Cette capacité est soit un système à part soit la composante active de la mémoire à long terme, selon le pdv.

22
Q

Etude de Kyllonen et Christal sur la relation entre MDT et raisonnement (Gf)

A

R c’est du raisonnement. WM ce’est ma la mDT et Ps la vitesse de traitement. Ils cherchent à aborder la question sur les processus élémentaires de la capacité à raisonner.
Il mette d’abord en évidence un lien avec la vitesse de traitement -> confirme les résultats de Jensen, relation entre Vitesse de traitement et raisonnement.
La MDT corrèle avec la vitesse de traitement -> relation
Pt le plus important : relation entre capacité à raisonner Gf et la MDT -> corrélation très forte.
A partir de cette corrélation, ils vont considérer que la capacité à raisonner ce n’est rien de plus que la capacité de la MDT. Avec cette étude, on a imaginer qu’on avait identifier le processus élémentaire de l’intelligence n considérant que le facteur g c’est la MDT.

(cf schéma p.9)

23
Q

Ackerman et co. font une méta-analyse et arrivent à quelle conclusion ?

A

‘idée que la corrélation varie entre les études entre .30 et .60 avec une médiane de .48.
La mémoire de travail c’est pas strictement l’intelligence fluide mais il partage une variance en commun.
On peut pas faire d’équivalence complète entre la capacité à raisonner et la MDT.

24
Q

Que va-t-on introduire dans les batteries de traitement ?

A

Dans les batteries d’intelligence on va introduire une mesure de la vitesse de traitement et une mesure de la MDT qui peuvent être à l’origines des performances et des difficultés.

25
Q

Qu’a fait Sternberg en 1977 ?

A

des études componentielles

Il va chercher à répondre quelles sont les étapes du traitement de l’inf à l’origine des diff interind.

26
Q

Quel est le postulat de Sternberg ?

A
  • TR = somme processus (P1 - P2 - P3 - P4 - etc.) ->Le TR total d’une tâche correspond à une somme de processus. Qd on enregistre un tr on enregistre une cascade de processus et cette somme additionnée va traduire la cascade.
  • Processus ? => différences inter.
    Comment s’y prend on pour résoudre une tâche donnée.
27
Q

Quelle est la méthodologie utilisée par Sternberg ?

A
  1. Identifier les processus en jeu dans la tâche
  2. Identifier la durée de chaque processus
  3. Corréler le temps de chaque processus et la performance cognitive (Pour répondre à la question est-ce qu’il y a un des processus qui serait associé aux performances cognitives.
    )
28
Q

Qu’est-ce que les épreuves d’analogies de Sternberg ?

A

Il demande de déterminer si la relation entre A et B correspond à celle entre C et D.
Si on considère que ça correspond, on répond oui.
Sinon, répondre non.
Il faut répondre le plus rapidement possible.

29
Q

Comment faire pour identifier les processus en jeu avec l’épreuve d’analogie (étape 1) ?

A
  • D’abord, modèle de comment on s’y prend pour répondre à l’analogie : encodage, inférence, homologie, application, réponse (constante)
  • calcul de TR0 (0 indices, condition de base)
  • TR 1 - 1 indice : Il va manipuler le nbre d’infos présente.
    1e situation où il présente juste A. qd on considère avoir encoder les caractéristiques de A, on appuie sur la touche et les autres figure arrivent et le chronométrage commence.
    Le TR1 ne va partir qu’après la présentation du personnage A.
    Est-ce que TR1 est plus court ou plus long que TR0 ou similaires ?
    TR1 est plus court car on a enlevé un des processus. Et donc mtn qd il compare tr0 et tr1 est associé à la durée de l’encodage de A. il va ensuite l’appliquer à chacun des personnages .
  • Tr2 - 2 indices : Ici il donne 2 indices : A et B hors chronométrage. Processus d’inférence de la relation entre les 2. ensuite appuye sur touche de retour et vont apparaître C et D et les touches oui-non -> le chrono part.
    TR2 va être plus court que TR0 et TR1.
    Il reste encodage de C, analogie entre A et C, …
  • TR3 - 3 indices : Ici c’est C qui apparaît après qu’on ait appuyer sur retour.
  • TR4 : Là y’a tout qui sont présents direct, hors chrono.
30
Q

Conclusion des épreuves de Sternberg. Quelle est la corrélation la plus importante ?

A
  • La première corrélation la plus importante est la réponse. C’est inattendu car ça devait n’être que le temps de déplacement du bras.
    Comme c’est inattendu, il a du changer l’hyp et réinjecter l’idée que c’est pas un processus tout bête de mvt mais derrière y’a de la planification, du contrôle.
31
Q

Quelle est la deuxième corrélation la plus importante ?

A

La phase d’encodage est la plus associée aux performances.
Tout se passe comme si les gens qui passent bcp de temps sur la phase d’encodage ont la meilleure capacité à raisonner.

Si on passe plus de temps à l’encodage ont prend moins de temps dans les autres étapes.

Si on veut aider une personne à améliorer ses performances cognitives, il faut travailler et renforcer la phase d’encodage. On constate que l’encodage deveient de plus en plus exhaustif avec l’âge, ce qui explique l’amélioration des performances au travers du temps.

32
Q

Qu’on fait McLeod, Hunt et Mathews en 1978 ?

A

des études procédurales

33
Q

Quel paradigme est utilisé dans les études procédurales ?

A

Paradigme qui consiste à présenter une image avec l’étoile et le +. On demande d’encoder cette configuration spactiale. Qd elle a encodé, il appuie sur une barre d’espace et une phrase apparaît. Le sujet doit déterminer le plus vite possible si la configuration décrite par la phrase correspond à celle de l’image.
Si oui, il répond vrai. Sinon il répond faux.
On enregistre le temps total mis pour répondre.

34
Q

Quelles hypothèses vont-être posées dans les études procédurales ?

A

Il vont considérer que dans cette logique procédural il y a un modèle linguistique utilisé.

Hyp1 : Les phrases affirmatives conduiraient à des TR plus courts que les phrases négatives.
Hyp 2 : plus vite de répondre si les phrases sont vraie-affirmatives que faux-affirmatif.
Hyp 3 : plus rapide si faux-négatif plus rapide que phrases vraies-négatives.

Sur la base d’une modèle linguistique, il devrait y avoir une hiérarchie des temps de réponse.

35
Q

Qu’observe-t-on après avoir administré la tâche aux sujets ?

A

Deux courbes observées.

1. Correspond à un bon ajustement (les personnes sont conformes par rapport au modèle linguistique). Ces individus ont probablement utilisé un modèle linguistique. 
2. Problème : il y a un groupe qui ne suit pas le modèle linquistique. Pour eux, il réponde tout aussi rapidement dans la situation vraie que les phrases soient affirmatives que négatives. Un peu plus long qd il faut juger des phrases fausses. 

Conclusion : s’il y a une partie qui semble utiliser un modèle linguistiqiue, i ly a un grpe qui n’utilise pas cette statégie.
Ils vont tenter d’utiliser de voir quels processus sont utilisés par les individus du 2e groupe.

36
Q

Quels autres tests sont administrées dans les études procédurales ?

A

Ils vont administrer d’autres épreuves à aux sujets qui ont eu la courbe qui n’était pas attendue. Ils font passer 3 épreuves :

- Nerlson-Denny : compréhension verbale
- WPC verbal
    - WPC spatial
37
Q

Que nous montre les résultats des autres tests ?

A

La stratégie utilisée par le 2e grpe d’individu est une stratégie spatiale : stratégie de recodage picturale.

38
Q

Conclusion des études procédurales

A

Avant les différences étaient vu que d’un pdv quantitatives. Mais on remarque que les stratégies utilisées sont pas toutes les mêmes, il faut considérer les différences qualitatives.
Il faut donc raisonner d’un pdv qualitatif et quantitatif.

Ces résultats montrent qu’ils y a des individus qui font un traitement linguistique (recodage de l’image sous forme de phrase) et il compare les 2 phrases.

Les autres garde l’image en tête sans faire de recodage verbal et il vont recoder la phrase sous forme d’image et ensuite confrontent 2 images.

C’est de cette étude que part l’idée que certaiens personnes sont plus visuels et d’autres plus auditifs.

39
Q

Comment devraient être les lois ?

A

Il faudrait ici faire un modèle pour les individus linguistiques et un modèles pour les individus picturaux. Il faut faire des modèles spécifiques et non pas généraux.

40
Q

Conclusion de l’approche du traitement de l’info

A
  • Origines des différences interindividuelles :
  • > différents mécanismes
  • > étapes du traitement de l’information
  • Dépasser le niveau descriptif et aborder la nature des processus
  • Rapprochement psychologie cognitive expérimentale et différentielle (Cronbach, Reuchlin)
41
Q

Problèmes de la méthode du traitement de l’information

A

En réalité cette approche se solde par un échec car les corrélations sont faibles, autour de .30.
La question était quel est Le processus pour expliquer les diff inter-.

Toute la logique des TR, c’est que Sternberg repose sur l’idée que les processus sont additifs. Le TR total c’est la somme de différents processus pour lui. Mais alors pour que ce TR total soit un bon rpz, il faut impérativement que les processus surviennent les uns après les autres. En réalité, l’humain utilise le traitement parallèle et pas que séquentiel. Donc il est possible que P2 commence alors que P1 n’est pas terminé dans chevauchement dans le TR total.

42
Q

Quelle est la critique la plus importante de l’approche du traitement de l’info ?

A

Conception élémentariste, Reuchlin, 1999 :Ce retour à une conception élémentariste en voulant séparer les processus rpz une erreur épistémo car ça change la conception même de l’intelligence, qui pour Reuchlin est un modèle structural. Il faudrait étudier les relations entre les différents processus.

On regarde dans la perspective différentielle de voir la relations entre les VI et les processus plutôt que les processus séparés.