Cours 18 - Les styles cognitifs Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le DIC ?

A

dépendance-indépende à l’égard du champ

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Q

A quoi est associé le DIC ?

A

aux performances de certaines tâches cognitives.

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3
Q

Qui a inventé la notion de styles cognitifs ?

A

Klein et Schlesinger (1951)

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4
Q

Qu’est-ce qu’on a essayé de faire depuis le départ de la psycho différentielle ?

A

on a essayé de mettre en relation intelligence et personnalité mais on a des résultats pas très probants.
Finalement ça a aboutit à des travaux différent sur les traits de personnalité et d’intelligence.

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5
Q

Que constitue la notion de styles cognitifs ?

A

le chainon manquant entre cognitif et conatif

  • distinct des traits de personnalités => cognitif
  • distinct des aptitudes intellectuelles => aspects qualitatifs
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6
Q

Définition des styles cognitifs

A

«Les styles cognitifs sont caractérisés par la forme plutôt que par le contenu de l’activité cognitive. Ils se rapportent aux différences individuelles dans la manièredont nous percevons, pensons, résolvonsles problèmes, apprenons, sommes liés aux autres. La définition des styles cognitifs est donc proposée en termes de processus» (Witkin)

Idée que dès les 1ere étapes du traitement de l’info, y’a des infos qui sont traitées de façons différentes.
Les infos que nous traitons dès les premières étapes vont avoir des répercussion sur les traitements ultérieures et donc déterminer la manière de percevoir, de penser, sur les stratégies cognitives.
On est dans une continuité qui considère des différences qualitatives qui interviennent très précocement.

Comment les infos que nous choisissons vont avoir des répercutions au niveau de notre fonctionnement cognitif et de personnalité.

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7
Q

Comment y-a-t-il de styles cognitifs ?

A

Keefe (1988) = 40 styles

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8
Q

Citer 2 exemple de styles congitifs

A

◦Dépendance -Indépendance à l’égard du Champ (DIC) ◦Réflexivité –Impulsivité (R -I)

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9
Q

Qu’est- ce que la réflexivité - impulsivité ?

A

Ce style cognitif a été mis en perspective avec les pbs de TDA.
Voir comment dans une situation où l’individu doit faire un compromis vitesse exactitude, certains individus vont priorisé l’exactitude plutôt que la vitesse (individus réflexifs) et d’autres vont préférer favoriser la vitesse (individus impulsifs) mais vont être plus imprécis.

Mais il est aussi possible d’avoir des individus lents et imprécis ou rapides et précis.

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10
Q

Que vont chercher à identifier Witkin et Ash ?

A

le fonctionnement des individus au niveau de la perception.

Ils ont développer un test et vont l’administrer.

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11
Q

Comment s’appelle le test de Witkin et Ash (1948) ?

A

Rod-and-Frame test (biais visuel)

Ils vont aussi faire des mesures de la personnalité

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12
Q

En quoi consiste le RFT (Witkin, 1962) ?

A

Long dispositif. On positionne la personne assise face au dispositif, il met la tête dedans. On recouvre la tête pour éliminer toute perception de l’environnement. Au fond du dispositif, il y a une barre, qui est inclinée à droite ou à gauche. On demande à la personne de remettre la barre à la verticale physique.
On va avoir ce dispositif qui va tourner d’un côté et de l’autre.
Au départ, tout le dispositifs et la baguette aussi sont inclinés à 28° sur la gauche ou la droite et il faut la remettre à la verticale.
On enregistre l’erreur angulaire commise dans l’ajustement.

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13
Q

Quelles sont les différences interindividuelles trouvée avec le RFT ?

A

◦Indépendants à l’égard du champ visuel (IC)
Il y a un premier groupe d’individus qui sont capables de retrouver la verticale physique. Malgré l’inclinaison du cadre visuel, ils sont capables de retrouver la verticale.
◦Dépendants à l’égard du champ visuel (DC) Il y a un 2e groupe qui va commettre des erreurs. Qd on présente le cadre incliné, ils vont dire que la baguette est déjà à la verticale.

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14
Q

Que vont-ils faire pour être sûr que les différences interindividuelles sont pas dues à un pb de compréhension ?

A

Pour être sûr que c’est pas un pb de compréhension, on les fait sortir du dispositif et on dit regardez si c’est vraiment à la verticale et là ils disent que non pas du tout.

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15
Q

Où se trouve la majorité pour le RFT ?

A

La majorité est intermédiaire : individus qui ne commettent pas trop d’erreurs, ils peuvent commettre entre 7 et 8° d’erreur angulaire.

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16
Q

Donc comment est la distribution des participants ?

A

Distribution normale

il y a les personnes IC, les personnes DC, et les personnes (la majorité) sont entre deux

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17
Q

Que permettent les relations entre DIC, personnalité et comportements sociaux ?

A

réconcilier les travaux sur l’intelligence et la personnalité

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18
Q

Quelle est la 2e méthode dévelopée après le RFT ?

A

le Rotating Room Test (RRT)

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19
Q

Qu’est-ce que le RRT ?

A

Ils vont assoir le participant sur une chaise. Ils vont le mettre au milieu de la chaise et faire tourner la pièce autour de la personne, mais aussi de faire pencher la pièce.
On demande soit de remettre la pièce à la verticale (avec un dispositif) ou de se remettre elle à la verticale.

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20
Q

A quel biais peut conduire le RRT ?

A

La force centrifuge est perçue à l’oreille interne, et ça conduit à un biais gravitaire. Décorrélation au niveau de l’oreille interne sur la perception de la gravité.
Il y a des individus qui sont capables de remettre la pièce ou eux à la verticale, et d’autres qui ni arrivent pas.

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21
Q

Les personnes qui étaient capables de remettre la baguette à la verticale dans le RFT sont-ils les mêmes qui retrouve la verticale dans le RRT ?

A

Ce ne sont pas les mêmes personnes qui étaient capables de remettre la baguette à la verticale qui retrouve la verticale dans cette situation.

Donc corrélation inverse entre RFT et RRT. Donc c’est pas une aptitude générale.

22
Q

Quel est le biais de la RFT ?

A

biais V = biais du référentiel visuel. Les individus qui n’y arrive pas sont dépendant du champ visuel.

23
Q

Quel est le biais de la RRT ?

A

biais G = biais gravitaire

24
Q

Quels sont les 3 systèmes de perception de la verticale ?

A

visuel, proprioceptif, gravitaire

25
Q

Qu’est-ce que le système visuel ?

A

utiliser les infos visuels de l’environnement pour se retrouver dans l’espace.

26
Q

Qu’est-ce que le système proprioceptif ?

A

axe z, imaginaire, qui nous partagerait en 2 et les individus utiliseraient les infos proprioceptif des tendons et des muscles pour se retrouver dans l’espace

27
Q

Quels systèmes sont présents chez 1 individu ?

A

Ces 3 systèmes sont présents chez tout le monde (sauf si lésion sur un des système). Ils nous donnent en permanence les infos sur la verticale et nous apportent les mêmes infos. Mais l’idée est que les individus privilégieraient un des systèmes, et liraient un des types d’infos plutôt qu’un autre.

28
Q

Quel est le modèle central en psycho différenciel francophone ?

A

Le modèle de vicariances (Reuchlin, 1978)

29
Q

Modèle des vicariances (Reuchlin, 1978)

A

Stimulus
-> P, V, G,
-> Réponse
-> + ou - (La qualité de la réponse donnée n’est pas la même selon le système utilisé.
P.ex. dans le RFT il faut être P ou G.
Dans le RRT, les G n’arriveront pas à retrouver.)

si maurane tu peux mettr le schéma p. 14 ça serait ce serait super parce que mes explications sont incompréhensibles

30
Q

Quels sont les 5 points du modèle de vicariances ?

A
  1. Face à 1 problème, différents processus : V - G- P
  2. 1 personne : ensemble “du catalogue” - > les 3 systèmes sont présents et disponibles chez une personne. Chacun possède l’ensemble des processus.
  3. Hiérarchie d’évocabilité : Chaque personne utilise de manière préférentielle l’un de ces processus. Un des processus va être utilisée de manière spontanée par la personne.
  4. Rotation de la tête du catalogue : En fonction des situations, on peut faire tourner cette hiérarchie, donc même si en temps normal j’utilise la vision, je pourrais utiliser G ou P.
    -> plasticité, on est capable de s’adapter face à la situation.
  5. Processus : efficacité différente :
    Ces processus n’ont pas la même efficacité. Dans divers situations, ça peut être des processus différents qui sont plus adéquats.
31
Q

Vicariance chez le canard

A

Il identifie que face à un pb de déplacement, on a différents processus à disposition.
Les canards ont différents moyens de locomotion : le vol, la marche ou la nage.
Tous les canards possèdent l’ensemble du catalogue.
Sauf qu’il va y avoir une hiérarchie d’évocabilité, canards qui préféreront le vol, d’autres la nage et d’autres la marche.

En fct des situations, des conditions environnementales, on pourrait avoir des changements dans la rotation des processus préférentielles.
Ces variations de la rotation est influencée par les conditions environnementale.

Dans la 1e image, les canards doivent se déplacer sur une longue distance -> ils vont tous voler. La contrainte environnementale amène tous les connard à utiliser le même processus locomoteur -> plus de différence interindividuelle.
Si les canards doivent parcourir une très courte distance, tous les canards vont marcher.
La situation qui va faire ressortir des différences, c’est une situation dans laquelle les contraintes environnementales sont modérées. P.ex. des distances ni trop longue ni trop courte. Les canards vont faire selon leur préférence.

32
Q

Pourquoi le modèle des vicariances est très important ?

A

Ce modèle est très important car il a été aussi utilisé pour expliquer les différences développementales et intra individuelles, pas que les différences interindividuelles.

33
Q

Quelle est l’étape suivante après la perception ?

A

Etape suivante : passer le niveau de la perception et arriver sur les aspects cognitifs

34
Q

Quelle est l’épreuve pour la cognition ?

A

Embedded Figures Test (EFT, Witkin, 1971)

Plusieurs versions. Il y a aussi :
Group Embedded Figures Test (GEFT)
Preschool Embedded Figures Test (PEFT)

35
Q

En quoi consiste le EFT ?

A

On montre une figure complexe pdt 10 secondes, ensuite on enlève et on présente une figure simple, ensuite on remontre la complexe et on demande de retrouver la figure simple dans la complexe.
Les figures simples et complexes ne sont jamais présentées en mêmes temps.
Ensuite on regarde le temps que ça leur prend, et si ils y arrivent.

36
Q

Après administration du RFT, du EFT et d’autres épreuves comme les matrices de Raven, que voit-on ?

A

La corrélation entre RFT et matrices de Raven est nulle. Donc le fait d’être capable de retrouver la verticale n’a aucun lien avec le fait de réussir les matrices de Raven.

EFT corrèle avec les matrices de Raven. (r = .40 / .60)
Donc les performances observées dans EFT sont aussi observées dans les matrices de Raven.
Corrèle aussi avec les tests spatiaux, avec la réussite scolaire et les mathématiques.
Corrélation aussi avec la conjugaison mais c’est plus faible.

37
Q

Donc que voit-on par rapport à la DIC ?

A

DIC +- Gv - Spatial
Ce qu’on a observé est que la DIC est très proche des composantes visuo-spatial. Ça explique les corrélations avec les tests spatiaux, les matrices de Raven et les maths.
Et ça explique pourquoi ça corrèle moins avec la conjugaison.

38
Q

Qu’oppose le RFT ?

A

visuel - postural

Oppose les individus qui utilise la vision aux posturaux

39
Q

Qu’oppose l’EFT ?

A

analytique - holistique

Dans les EFT, il faut être capable de déstructurer le champ visuel complexe et le restructurer pour trouver la figure simple. Donc ça implique plus une capacité de traitement global (holistique) ou analytique (déstructurer et voir partie par partie)

40
Q

Quelle est la différence de corrélation entre RFT et EFT chez les hommes et les femmes ?

A

Le RFT corrèle fortement avec EFT chez les hommes. Ceux qui utilise la posture ont tendance à être plutôt analytique et ceux qui utilisent la vision sont plutôt holistique.
Mais chez les femmes les corrélations entre RFT et EFT sont pratiquement nulles. Ils peut y avoir toutes les combinaisons chez les femmes.

41
Q

Quelle critique a été faite sur les épreuves de EFT?

A

La critique a été de dire que si on donne des épreuves de EFT et qu’on a des résultats qui vont dans le même sens des matrices de Raven, alors c’est pas qu’il s’agit d’un style cognitif mais on a créé une autre épreuve qui évalue des capacités cognitives, comme les matrices de Raven.

42
Q

Après l’étape de la cognition, on peut dire que la DIC est une aptitude ou un style cognitive ?

A

On sait pas, y’a tjrs une incertititude

43
Q

Que va-t-on faire pour trancher entre style congitif ou aptitude cognitive ?

A

Pour trancher cela, on va regarder les travaux qui vont mettre en lien DIC et personnalité.

44
Q

Quelle est la 3e étape après la perception et la cognition ?

A

la conation

45
Q

Quel est le modèle proposé pour la conation ?

A

Le modèle proposé est un modèle de différenciation : ce qu’il y a derrière d’un pdv aussi bien perception, cognition et conation est d’être différencié par rapport au champ, pas seulement visuel mais tout le champ de l’environnement qui nous entoure. Donc les individus aussi font partie de cet environnement.
On peut être plus ou moins différenciés au niveau perceptif, au niveau cognitifs et au niveau conatif. Du coup l’aspect de DIC et de différenciation permet de dire les DC sont dépendants des infos visuelles, en étant dépendants des infos visuels, sont dépendant du contexte et ça les amène à être plus sensibles sur autrui.
-> continuité du perceptif au niveau cognitif et conatif.

46
Q

Quels sont les traits de personnalités des personnes DC (= Dépendantes du champ) ?

A

◦Plus sensibles au comportement d’autrui / orientation interpersonnelle / régulation de conflits
◦Plus suggestible –plus sensible à l’influence sociale
◦Plus de recherche de contacts
◦Intérêt pour interactions sociales
◦Spécialisation moins marquée des mécanismes de défenses (maîtrise des pulsions)

47
Q

La manière dont on traite les infos et la sélection va avoir des répercussions sur quoi ?

A

La manière dont on traite les infos et la sélection va avoir des répercussions dans la manière dont on va penser et ça va avoir une répercussion sur les performances.

48
Q

Après un test sur des étudiants dans différentes facultés, qu’ont-ils constaté ?

A

On trouve de IC dans les facultés de sciences car ils fonctionnent de manière analytique.
En psycho, y’a plus de DC car ils sont plus orientés vers l’interpersonnel.

49
Q

En conclusion, que peut-on dire sur les styles cognitifs et la DIC ?

A
  • Styles cognitifs : ≠ manière percevoir, traiter, organiser les infos
  • Stable (Même si il y a une évolution du DIC au travers de la vie. Les enfants sont plutôt dépendants, les adultes plus indépendants et les personnes âgées dépendants.)
  • Valeur adaptative (situations) : Adaptation de l’individu à son environnement.
  • Nombeux domaines : sociaux, croyances, cognition, app., etc. (Les styles cognitifs vont avoir des répercussions dans différents domaines. )
  • Faiblesse théorique ; peu d’intégration des différents styles
50
Q

Comment sont plutôt les IC ? (indépendants à l’égard du champ)

A

Les IC sont plutôt analytiques. Ils vont être capables d’analyser très vite les parties de la main pour voir ce qu’il manque.
Les individus avec un traitement global vont voir la main comme un tout et ils arriveront moins bien à voir la partie manquante.
(image p.24)

51
Q

Quel est le lien entre mal des transports et DIC ?

A

il y a des personnes très malade p.ex. dans les train pendulaires, les avions, etc. les premières nausées sont la marque d’un changement de référentiel. Si on utilise un des processus pour se repérer dans l’espace, si je suis en voiture je dois contrôler ma posture qd le véhicule tourne. Le pb est le maintien de la verticalité, qui repose sur les systèmes. En