Cours 19b - Les zoonoses Flashcards

1
Q

Définition: prévalence

A

tous les cas nouveaux ET anciens d’une maladie.

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2
Q

Définition: incidence

A

seulement les nouveaux cas d’une maladie (risque).

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3
Q

Définition: épidémies (lien avec incidence et prévalence)

A

Les maladies infectieuses à transmission interhumaine peuvent donner lieu à des épidémies si l’incidence de la maladie excède l’incidence normalement observée dans une population.

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4
Q

Définition: épizootie

A

Le pendant animal des épidémies est appelé épizootie.

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5
Q

Définition: endémie

A

L’endémie désigne la présence habituelle d’une maladie humaine dans une région géographique donnée, soit de façon permanente, soit selon des périodes déterminées.

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6
Q

Définition: enzootie

A

Une endémie animale est appelé enzootie.

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7
Q

Définition: zoonoses

A
  • Toute infection naturellement transmissible entre un animal et l’humain.
  • Cette transmission peut se faire directement ou encore via un vecteur comme l’eau, un aliment ou encore un insecte. Une définition plus stricte de zoonoses limite ce type d’infections à celles transmises par des animaux vertébrés.
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8
Q

Définition: anthropozoonose

A

infection transmise à l’humain par les animaux.

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9
Q

Définition: zooantroponose

A

infection transmise aux animaux par l’homme.

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10
Q

Nombre de maladies humaines avec transmission zoonotiques au Canada

A

Il existe plus d’une trentaine de maladies humaines pour lesquelles une transmission zoonotique s’effectue régulièrement au Canada.

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11
Q

Agents infectieux responsables de zoonoses

A
  • bactéries
  • fungi
  • parasites
  • virus
  • agents infectieux non conventionnels (prions)
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12
Q

Trilogie des zoonoses

A
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13
Q

Définition: maladies infectieuses émergentes

A

infections dont l’incidence s’est accrue depuis les derniers 20 ans et qui menacent de continuer à s’accroître.

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14
Q

Maladies infectieuses émergeantes: sont souvent associées à…

A
  1. Évolution des microbes
    1. Virulence
    2. Résistance
    3. Adaptation à un nouvel hôte (franchir la « barrière des espèces »)
  2. Perturbations de l’environnement
    1. Habitat (déforestation, altération hydrographique, pollution, présence humaine, etc.)
    2. Climat (pluies, inondations, sécheresses, réchauffement, etc.)
    3. Agriculture intensive (élevage industriel, antibiotiques, monoculture, pesticides)
  3. Perturbations de l’hôte
    1. Age
    2. Immunosuppression
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15
Q

Évolutions du microbe possibles

A
  • Virulence
  • Résistance
  • Adaptation à un nouvel hôte (franchir la « barrière des espèces »)
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16
Q

Perturbations de l’environnement possibles

A
  • Habitat (déforestation, altération hydrographique, pollution, présence humaine, etc.)
  • Climat (pluies, inondations, sécheresses, réchauffement, etc.)
  • Agriculture intensive (élevage industriel, antibiotiques, monoculture, pesticides)
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17
Q

Perturbations de l’hôte possibles

A
  • Age
  • Immunosuppression
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18
Q

Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • Différentes barrières permettent ou limitent le flux d’agents pathogènes d’une espèce à l’autre. La figure précédente est simplement illustrative, en raison du manque de données suffisantes pour plus d’une ou deux barrières pour un système donné.
  • La largeur des brèches dans les barrières représente la facilité avec laquelle un agent pathogène peut passer à travers les barrières et variera en fonction du contexte.
  • Les points d’interrogation représentent les points où les barrières sont particulièrement mal comprises et mettent en évidence les lacunes de nos connaissances au sujet de certains agents pathogènes qui préoccupent les agences de santé à travers le monde (par exemple, le manque d’informations sur la dynamique de la maladie dans les hôtes réservoirs du virus Ebola).
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19
Q

Ebola: Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • Les points d’interrogation représentent les points où les barrières sont particulièrement mal comprises et mettent en évidence les lacunes de nos connaissances au sujet de certains agents pathogènes qui préoccupent les agences de santé à travers le monde (par exemple, le manque d’informations sur la dynamique de la maladie dans les hôtes réservoirs du virus Ebola).
  • Le virus Ebola n’a pas été isolé chez les chauves-souris et l’espèce de chauve-souris réservoir définitive est inconnue ; par conséquent, les caractéristiques de l’infection chez les chauves-souris sont inconnues.
  • L’agent pathogène est libéré par excrétion ou abattage, puis survit jusqu’à une semaine, selon les conditions environnementales.
  • Les goulots d’étranglement les plus accessibles pour une intervention pourraient être l’exposition zoonotique des humains par le biais d’une interaction avec des chauves-souris, de la viande de brousse ou des carcasses d’autres espèces, car une fois exposés, les barrières intra-hôte au virus Ebola pourraient être extrêmement faibles.
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20
Q

Rage: Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • De nombreux réservoirs du virus de la rage, tels que les chiens domestiques, sont largement répandus.
  • La prévalence de l’infection chez l’hôte réservoir.
  • Le virus de la rage est presque toujours mortel pour les hôtes de débordement.
  • Les interventions visent généralement à réduire la prévalence chez les hôtes réservoirs par la vaccination.
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21
Q

Leptospira interrogans: Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • Leptospira interrogans survit dans l’eau et le sol après avoir été excrété dans l’urine d’un large éventail de rongeurs et d’autres hôtes réservoirs.
  • Les principaux obstacles à la propagation zoonotique de cet agent pathogène sont l‘exposition et les barrières internes à l’hôte.
  • Par exemple, lors des inondations au Brésil, de nombreux humains exposés ne sont pas infectés, probablement parce que la barrière initiale à l’intérieur de l’hôte, la peau, n’est pas franchie.
  • Cependant, une fois que L. interrogans pénètre la peau (par exemple, par des blessures cutanées), 1 à 10 leptospires peuvent être suffisants pour provoquer une infection systémique.
  • Par conséquent, le port de vêtements et de bottes de protection est une mesure de contrôle efficace.
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22
Q

E. coli: Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • Parmi les goulots d’étranglement importants à la propagation d’Escherichia coli O157 figure l’excrétion hétérogène des bovins (bien que l’on ne sache toujours pas si la super excrétion est une caractéristique d’individus particuliers ou s’il s’agit d’une phase transitoire qui se produit chez la plupart des bovins).
  • Dans certains contextes, l’exposition constitue un goulot d’étranglement important ; par exemple, lorsque l’agent pathogène est éliminé des aliments par la cuisson.
  • La dispersion généralisée entraîne des incertitudes quant à la source de nombreuses épidémies, et la faiblesse des barrières intra-humaines permet à de faibles doses d’E. coli de provoquer une infection.
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23
Q

Toxoplasma gondii: Obstacles et goulots d’étranglement à la propagation des zoonoses

A
  • Les humains sont fréquemment exposés à Toxoplasma gondii porté par les chats domestiques et les hôtes intermédiaires, mais le parasite provoque rarement des maladies car la plupart des humains ont de fortes barrières immunologiques intra-hôte.
  • Les chats sont largement et densément répartis, mais la prévalence de T. gondii est faible et les chats n’excrètent des oocystes qu’une seule fois dans leur vie.
  • Cependant, les oocystes sporulés survivent dans l’environnement pendant de longues périodes.
  • Limiter l’exposition aux oocystes peut empêcher la propagation ; cependant, cela est difficile lorsqu’on ne sait pas si les chats ou l’environnement sont les principales sources d’infection chez l’homme.
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24
Q

Adaptation à un nouvel hôte (franchir la « barrière des espèces »), mentionnez le cas des arboviroses

A
  • Par exemple, certains virus ont été facteurs d’émergences virales à ce jour non réussies (ex : virus de la grippe aviaire H5N1).
  • Les arbovirus, notamment transmis par des tiques ou d’autres invertébrés hématophages, s’adaptent très vite aux résistances immunitaires de leurs hôtes, car à la différence des virus à ADN, leurs erreurs de réplication ne sont pas corrigées par une polymérase, ce qui leur offre un taux exceptionnel de mutation (environ 300 fois plus élevé), qui agit à chaque cycle réplicatif en leur permettant d’explorer rapidement de larges possibilités évolutives, tout en permettant à la métapopulation de constamment conserver des génotypes optimaux. Pour cette raison, ils sont également plus aptes à franchir la barrière d’espèces.
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25
Q

La barrière des espèces peut se matérialiser à diverses étapes du cycle de reproduction du virus, donnez des exemples.

A
  • liaison entre le pathogène et les récepteurs de la cellule,
  • internalisation,
  • décapsidation,
  • rétrotranscription
  • entrée dans le noyau
  • intégration
  • transcription
  • traduction
  • formation des protéines virales
  • expulsion de la cellule infectée.
  • À une plus grande échelle, d’autres paramètres peuvent protéger les organismes d’une autre espèce tels que la:
    • différence de température du corps
    • ou du pH de l’estomac
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26
Q

Décalage temporel entre les premiers franchissements de la barrière d’espèces et le développement d’une potentialité épidémique: pourquoi? + exemple

A
  • à cause des barrières des espèces: besoin de temps pour s’adapter à un nouvel hôte
  • Dans le cas du VIH, ce décalage temporel a ainsi été de plusieurs décennies
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27
Q

Maladies infectieuses émergentes: tendance depuis les dernières décennies. Quel type prédomine?

A
  • Les maladies infectieuses émergentes ont pratiquement quadruplées depuis 1960
    • ~20% des infections émergentes sont causées par une résistance au traitement
    • ~60-70% des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses
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28
Q

Nommez quelques maladies émergentes zoonotiques

A
  • Cryptosporidosis
  • SARS
  • E. coli157:H7
  • H5N1 influenza
  • Niaph virus
  • Hendra virus
  • Human monkeypox (variole du singe humaine)
  • Plague
  • Ebola haemorragic fever
  • Marburg haemorragic fever
  • Yellow ever
  • Dengue
  • Hantavirus pulmonary syndrome
  • Whitewater arroyo virus
  • Anthrax bioterrorism
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29
Q

Nombre de morts par les zoonoses les plus prévalentes? Quelle est LA plus mortelle?

A
  • 13 zoonoses tuent 2.2 million de personnes chaque année
  • plus mortelle: gastrointestinal (zoonotic)
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30
Q

Quels sont les types d’hôtes possibles pour les zoonoses?

A
  1. Hôte primaire (ou définitif): un hôte qui permet naturellement à un agent infectieux de se multiplier participant ainsi à la transmission de l’agent infectieux à un autre hôte. L’hôte primaire est un réservoir important pour la
    maladie
  2. Hôte secondaire (ou intermédiaire) : un hôte qui héberge un agent infectieux de manière habituellement transitoire. Certains hôtes secondaires sont requis pour assurer le développement ou la maturation de l’agent
    infectieux et ainsi compléter le cycle infectieux. D’autres hôtes secondaires ne sont pas requis pour assurer le cycle infectieux mais peuvent tout de même servir d’hôtes occasionnels (hôtes incidents) ou encore de réservoir
    (important à connaître pour assurer le contrôle). Des invertébrés comme les insectes peuvent agir comme hôtes intermédiaires ou vecteurs assurant la dissémination de la maladie.
  3. Hôte terminal : se dit d’un hôte secondaire qui ne peut assurer la transmission de l’agent infectieux à un hôte primaire ou définitif, empêchant ainsi la propagation du cycle infectieux. C’est souvent le cas pour l’humain dans les zoonoses émergeantes. Mais malheureusement pas toujours…
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31
Q

Définir: hôte primaire / définitif

A
  • Un hôte qui permet naturellement à un agent infectieux de se multiplier participant ainsi à la transmission de l’agent infectieux à un autre hôte.
  • L’hôte primaire est un réservoir important pour la maladie
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32
Q

Définir: Hôte secondaire (ou intermédiaire)

A
  • Un hôte qui héberge un agent infectieux de manière habituellement transitoire.
  • Certains hôtes secondaires sont requis pour assurer le développement ou la maturation de l’agent infectieux et ainsi compléter le cycle infectieux.
  • D’autres hôtes secondaires ne sont pas requis pour assurer le cycle infectieux mais peuvent tout de même servir d’hôtes occasionnels (hôtes incidents) ou encore de réservoir (important à connaître pour assurer le contrôle).
  • Des invertébrés comme les insectes peuvent agir comme hôtes intermédiaires ou vecteurs assurant la dissémination de la maladie.
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33
Q

Définir: Hôte terminal

A
  • Se dit d’un hôte secondaire qui ne peut assurer la transmission de l’agent infectieux à un hôte primaire ou définitif, empêchant ainsi la propagation du cycle infectieux.
  • C’est souvent le cas pour l’humain dans les zoonoses émergeantes. Mais malheureusement pas toujours
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34
Q

Définir: réservoir (zoonoses)

A
  • Système écologique dans lequel un agent zoonotique survit indéfiniment.
  • Il comprend donc toutes les populations hôtes y compris les:
    hôtes secondaires
    vecteurs
    • ainsi que leur biotope
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35
Q

Définir: biotope

A

En écologie, un biotope est, littéralement en grec ancien, un type de lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement uniformes.

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36
Q

Nommez des infections qui ne sont pas considérées comme des zoonoses bien que des animaux soient impliqués dans le cycle infectieux. Expliquez.

A
  • Des infections comme :
    • la malaria (Plasmodium falciparum)
    • la schistosomiase
    • ou encore l’onchocercose
  • ne sont pas considérées comme des zoonoses car l’humain est un hôte primaire nécessaire au cycle de l’agent infectieux.
  • La «barrière» inter-espèce entre l’animal et l’humain a été franchie il y a longtemps et l’évolution a permis l’apparition d’une nouvelle barrière.
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37
Q

Nommez: Anciennes zoonoses

A
  • Plusieurs maladies infectieuses modernes, y compris des infections épidémiques ont débuté
    comme des zoonoses et d’autres maladies menacent de changer de statut :
  • COVID-19 (on a perdu le contrôle de la pandémie humaine
    • n’est plus zoonotique car transmission interhumaine continue)
  • Diphtérie
  • Ebola (contrôle des épidémies humaines o reste zoonotique)
  • Influenza (réservoirs animaux de variants saisonniers)
  • Certaines formes de rhume commun
  • Rougeole
  • SRAS (contrôle de l’épidémie et cas humains o zoonotique depuis 2003)
  • Variole
  • VIH-SIDA
  • Tuberculose (réservoirs animaux contrôlés au Canada)
  • Zika (le contrôle des vecteurs est actuellement possible au Canada)
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38
Q

Brucellose:

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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39
Q

Campylobactériose

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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40
Q

Fièvre Q

A
  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
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41
Q

Gastro-entérite à Yersinia

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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42
Q

Leptospirose

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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43
Q

Lestériose

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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44
Q

Maladie du hamburger Gastro-entérite à E. coli

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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45
Q

Maladie de Lyme

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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46
Q

Salmonellose

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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47
Q

Tularémie

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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48
Q

Babésiose

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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49
Q

Giardiase

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
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50
Q

Rage

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
51
Q

Syndrome pulmonaire à hantavirus

  • système touché
  • agent infectieux
  • réservoir
  • transmission
A
52
Q

Principales zoonoses à déclaration obligatoire et tendance 2011-2016 au Québec - ZOONOSES ENTÉRIQUES + hausse/diminution/stable

A
  • Campylobactériose
  • Salmonellose
  • Giardiase
  • Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica
  • Cryptosporidiose
  • Infections à E. coli producteur de vérocytotoxine (hamburger)
  • Listériose
53
Q

Principales zoonoses à déclaration obligatoire et tendance 2011-2016 au Québec: ZOONOSES NON ENTÉRIQUES + baisse/hausse/stable

A
54
Q

Principales zoonoses à déclaration obligatoire et tendance 2011-2016 au Québec: ZOONOSES À TRANSMISSION VECTORIELLE + baisse/hausse/stable

A
55
Q

Maladie de Lyme : Étiologie + forme + génome

A
  • Borrelia burgdorferi [Borreliella burgdorferi],
  • 1975-1982, ville de Lyme (Connecticut)
  • Spirochète
  • Génome
    • 1 chromosome linéaire de ~950 Kb
    • ≥ 17 plasmides circulaires (n=9) et linéaires (n=12) totalisant ~533 Kb
56
Q

Maladie de Lyme : réservoir, vecteur, risque, % infectée

A
  • Réservoir principal : souris à pattes blanches (cerf est juste un leurre)
  • Vecteurs : tiques de genre Ixodes qui se nourrissent pendant 3-4 jours
  • Risque de 3% d’infection après toute morsure de tique
  • Croît avec le temps d’attachement de la tique (faible <36h)
  • Au Connecticut 10-50% des tiques nymphes adultes sont infestées
57
Q

Cycle de vie triphasique des tiques dures Ixodes scapularis et Maladie de Lyme (décrire, durée, formes)

A
58
Q

Cycles de vie d’Ixodes scapularis et Borrelia burgdorferi

A
  • Les larves non infectées éclosent et recherchent un hôte pour se nourrir, qui est généralement un petit mammifère ou un oiseau, mais peut inclure des animaux plus grands.
  • Borrelia burgdorferi n’étant pas transmise par voie transovarienne, ce stade de vie est la principale occasion pour les spirochètes d’infecter les tiques qui se nourrissent d’un hôte infecté.
  • Après s’être nourries, les larves à six pattes muent et émergent sous forme de nymphes à huit pattes, qui peuvent être infectées par les spirochètes acquis lors de leur première prise de sang.
  • Les nymphes recherchent un second hôte, généralement un mammifère de taille petite ou moyenne, et ce repas sanguin peut offrir une seconde occasion aux spirochètes d’infecter les tiques.
  • Il est important de noter que les nymphes infectées pendant le repas sanguin des larves peuvent transmettre les spirochètes à leurs hôtes, y compris les humains et les animaux domestiques.
  • Une fois que les nymphes nourries ont mué vers le stade adulte, les tiques Ixodes scapularis adultes nouvellement émergées recherchent un gros animal hôte, généralement un cerf de Virginie, pour s’accoupler et prendre un dernier repas sanguin.
  • Bien que les cerfs soient les hôtes préférés, les tiques femelles adultes se nourrissent également d’humains et d’animaux domestiques, qui peuvent acquérir B. burgdorferi, mais qui sont relativement peu importants pour la perpétuation des infections.
  • Comme les tiques ne peuvent pas acquérir B. burgdorferi à partir des cerfs, ces hôtes ne sont pas des réservoirs efficaces de B. burgdorferi, bien qu’ils soient importants pour la perpétuation des populations de tiques.
  • Après l’accouplement, les femelles engorgées se libèrent des hôtes et finissent par pondre une masse d’œufs, qui peut contenir des centaines à des milliers d’œufs.
  • Les tiques I. scapularis ne produisent qu’une seule ponte et meurent ensuite.
  • Les flèches pleines indiquent les étapes de progression du cycle de vie des tiques et les flèches en pointillés indiquent les préférences des hôtes pour des stades de vie spécifiques des tiques.
59
Q

Nom latin de la tique de la maladie de Lyme

A

Ixodes scapularis

60
Q

Roles des espèces hôtes dans la transmission de la maladie de Lyme dans le Nord Est des États-Unis

A
61
Q

Principales espèce d’hôte dans la transmission de la maladie de Lyme

A

La souris à pattes blanches (Peromyscus leucopus) est la principale espèce hôte dans la transmission de la maladie de Lyme dans le Nord Est des États-Unis

62
Q

Genres de tiques et maladies associées

A
  1. Ixodes (borréliose de Lyme, babésiose, ehrlichiose)
  2. Amblyomma (tularémie, ehrlichiose, borréliose de Lyme, Fièvre pourprée des montagnes rocheuses)
  3. Dermacentor (Fièvre pourprée des montagnes rocheuses, fièvre du Colorado, tularémie, paralysie causée par les tiques)
  4. Rhipicephalus (Fièvre pourprée des montagnes rocheuses, fièvre boutonneuse).
63
Q

Nombre de personnes diagnostiquées avec la maladie de Lyme par année aux USA

A

Chaque année aux USA la maladie de Lyme est diagnostiquée chez 476 000 personnes

64
Q

À quoi ressemble la tique Ixodes scapularis?

A

tique qui transmet la maladie de Lyme

65
Q

Comment retirer une tique?

A
  • Le meilleur moyen de retirer une tique fixée à la peau demeure l’utilisation d’une pince fine, comme une pince à écharde. Il ne faut pas utiliser directement les doigts ou les ongles, qui risqueraient d’écraser la tique. Elle pourrait ainsi contaminer la peau.
  • Saisir la tique par sa partie dure avec la pince le plus près possible de la peau (illustration)
  • Tirer la tique verticalement doucement, mais fermement et de façon continue, sans la tourner ou l’écraser.
  • Après l’extraction, nettoyer la peau avec de l’eau et du savon et bien se laver les mains.
  • Noter la date et l’endroit de la piqûre sur le corps. Ces informations pourraient être utiles pour le médecin, au besoin.
  • Placer la tique prélevée dans un contenant hermétique, comme un contenant à pilules vide, et consulter un médecin. Celui-ci pourra faire analyser la tique. Dans le cas d’un animal domestique, un vétérinaire pourra faire identifier la tique.
  • Surveiller l’apparition de symptômes tels une rougeur à la peau, de la fatigue, des maux de tête, une raideur à la nuque ou des douleurs musculaires durant le mois suivant.
66
Q

Stades de la maladie de Lyme

A
  1. Stade localisé / précoce
  2. Stade disséminé précoce
  3. Stade disséminé tardif
  4. (Forme tardive ou persistante chronique)
67
Q

Décrire: Stade localisé / précoce - maladie de Lyme

A
  • Le stade localisé (parfois nommé stade précoce) correspond au début de l’infection avant la dissémination des bactéries.
  • Un érythème migrant survient chez 60-80% des patients dans les 2-30 jours suivant la morsure de tique.
  • À partir d’une petite papule rouge, l’érythème se répand graduellement sur plusieurs jours ou semaines tout en pâlissant en son centre.
68
Q

Décrire: Stade disséminé précoce - maladie de Lyme

A
  • Le stade disséminé précoce correspond à dissémination des bactéries par la circulation.
  • Il peut survenir entre quelques jours et jusqu’à 6 mois après la piqûre.
  • Peut présenter des lésions cutanées multiples.
  • Il peut être accompagné de symptômes systémiques tels fièvre, raideurs à la nuque, fatigue, adénopathie localisée, atteintes cardiaques ou neurologiques (déficit moteur ou sensitif).
69
Q

Décrire: stade disséminé tardif - maladie de lyme

A
  • Le stade disséminé tardif est une complication du stade précédant qui apparaît des mois plus tard.
  • Les problèmes d’articulations sont les plus fréquents (arthrite souvent aux genoux)
70
Q

Décire: forme tardive / persistante / chronique

A
  • Une forme «tardive ou persistante ou chronique» fait l’objet de débats.
  • Des symptômes persistants post traitement sont rapportés chez 5-20% des adultes.
71
Q

Décrire: Erythème migrant - maladie de Lyme

A
  • Se manifeste de 2 à 30 jours (moyenne: 7-14 jours) après la piqûre de tique (période d’incubation de la maladie).
  • Deux patients sur trois développent ces lésions, généralement asymptomatiques, de forme circulaire, ovale ou triangulaire.
  • La taille des lésions augmente rapidement et atteint habituellement un diamètre de plus de 5 cm.
  • Reste présent au moins 48h
  • Des lésions érythémateuses annulaires de petites dimensions (<5cm), apparaissant dans les 48 heures suivant une piqûre de tique, représentent une réaction d’hypersensibilité et ne doivent pas être considérées comme un érythème migrant…
72
Q

Dx maladie de Lyme

A
  • Le tableau clinique seul est souvent insuffisant pour établir le diagnostic.
  • Il faut confirmer par des tests tels que la sérologie par ELISA ou IFA (suivie d’une confirmation par immunobuvardage), la détection par culture (rarement pratiquée car difficile et peu efficace), la coloration de tissus prélevés par biopsie et la PCR.
  • Il faut aussi connaitre l’épidémiologie.
73
Q

Épidémiologie maladie de Lyme Canada, Ontario, Qc

A
  • Chaque année, quelques centaines de cas sont contractés au Canada dont plus de la moitié dans le sud de l’Ontario.
  • Au Québec, de 2004 à 2011, 96 cas ont été déclarés dont 15 cas indigènes, donc acquis au Québec (10 cas en Montérégie, 2 en Estrie, 2 au Centre du Québec et 1 dans Lanaudière).
74
Q

Épidémiologie maladie de Lyme - régions du Qc

A
  • En 2016, 179 cas ont été déclarés dont 126 (70%) cas ont été acquis au Québec, principalement en Estrie (60%) et en Montérégie (30%).
  • En 2017, 328 cas ont été déclarés et 76 % des cas étaient acquis au Québec, et 85% d’entre eux auraient acquis leur infection en Estrie ou en Montérégie.
  • En 2019, 500 cas de maladie de Lyme ont été déclarés aux autorités de santé publique, dont 381 acquis au Québec (76 % des cas déclarés)
75
Q

Diagnostic au stade localisé: maladie de Lyme

A
  • Éruption caractéristique + épidémiologie = Lyme
  • Le diagnostic clinique est suffisant au stade localisé …
    • « Si les manifestations cliniques laissent croire à un diagnostic de la maladie de Lyme et que la confirmation de laboratoire est manquante, le jugement clinique doit guider la décision quant au traitement »
  • Sérologie peu sensible au début de la maladie
  • Si incertain : Observer et obtenir sérologie en phase aigue et en phase de convalescence ( à 4-6 semaines d’intervalle)
76
Q

Nombre annuel de cas de maladie de Lyme déclarés, selon le lieu d’acquisition (Québec vs hors Québec) et taux d’incidence (pour les cas acquis au Québec), Québec, 2004 – 2020 (Graphique)

A

381/500 (76 %) ont acquis l’infection au Québec en 2019

77
Q

Mode de transmission: maladie de Lyme

A
  • La tique infectée transmet la bactérie par sa salive.
  • Un temps de contact prolongé d’I. scapularis avec la peau est nécessaire à la transmission : le risque de transmission est très faible avant 24 h et plus important au-delà de 48 h
78
Q

Population à risque: maladie de Lyme

A
  • Les personnes qui vivent ou qui font des activités dans les forêts, les boisés et les hautes herbes des zones à risque modéré sont à risque d’être piqués par une tique.
  • Les randonnées à pied ou en vélo, la coupe ou le ramassage du bois, le camping, la chasse et le jardinage sont des exemples d’activités qui peuvent nous exposer aux tiques.
  • Les personnes qui travaillent dans ces environnements doivent faire attention aux tiques
79
Q

Tx: maladie de Lyme

A
  • Dans les stades localisés et disséminés précoces, l’infection se traite avec la doxycycline ou l’amoxiciline pendant 2-3 semaines.
  • Pour le stade disséminé tardif, on peut utiliser la ceftriaxone ou la pénicilline (4 semaines). Cependant, à ce stade, l’éradication complète du pathogène s’avère souvent infructueuse. Les problèmes d’arthrite peuvent alors être mitigés par du méthotrexate ou de l’hydroxychloroquine.
80
Q

Prophylaxie + mesures de sécurité - maladie de Lyme

A
  • Un vaccin recombinant (lipoprotéine OspA) a été utilisé en Amérique du Nord pour les personnes vivant dans les régions infestées.
  • Malheureusement une demande trop faible a mené à sa discontinuation en 2002.
  • Il important de se protéger des tiques en se couvrant avec des vêtements appropriés et en cas de morsure, il faut retirer d’un coup la tique en prenant l’arthropode par la tête avec des pincettes et ensuite nettoyer avec un désinfectant topique.
  • En cas de symptômes, consultez un médecin.
81
Q

Mesures préventives maladie de Lyme

A
  • Éviter les habitats favorables aux tiques (herbes longues, ombre)
  • Porter des vêtements protecteurs (couvrant bras et jambes) •
  • Utiliser un insectifuge (DEET 30% [≥12 ans], Icaridine 20% [≥6 mois])
  • Examen cutané et extraction de la tique (précaution requise pour extraire)
  • Prendre une douche chaude et examiner son corps
  • Laver le linge à l’eau très chaude, puis sécher à chaud pendant au moins une heure
82
Q

Quels médecins peuvent prescrire une antibiothérapie préventive?

A

Un médecin peut prescrire une antibiothérapie préventive seulement en cas de suspicion élevée de piqure par une tique infectée (Montérégie, Estrie, Outaouais, Mauricie/Centre du Québec).

83
Q

Régions Qc à risque de piqûres de tiques

A
  • Montérégie
  • Estrie
  • Outaouais
  • Mauricie/Centre du Québec
84
Q

Que faire avec la tique une fois qu’elle est retirée? (médecin)

A

Envoyer la tique au laboratoire de microbiologie

85
Q

Antibiothérapie prophylactique post exposition - maladie de Lyme

A
  • L’antibioprophylaxie post exposition n’est généralement pas recommandée après une piqûre de tique objectivée survenue au Québec.
  • Elle peut être envisagée chez les patients exposés dans une zone où le risque d’acquisition de la maladie de Lyme est élevé au Québec (Estrie, Montérégie , Outaouais et en Mauricie/Centre-du-Québec) ou encore, dans des zones endémiques aux États-Unis, en Europe ou ailleurs au Canada
86
Q

Critères à considérer pour l’antiobioprophylaxie - maladie de Lyme

A
  • La personne a été piquée dans l’une des zones géographiques identifiées (la proportion de tiques infectées est ≥ 20 % dans le secteur)
  • la tique est identifiée comme Ixodes scapularis; (RAYÉ)
  • la tique est restée attachée à la peau pendant 24 heures ou plus;
  • la prophylaxie est commencée en dedans de 72 heures de l’enlèvement de la tique;
  • il n’y a pas de contre-indication à la doxycycline (ex. : allergie connue, femme enceinte ou enfant < 8 ans)
87
Q

À la demande du MSSS, l’INESSS a élaboré un avis et des outil cliniques qui sont disponibles en ligne et qui ont pour objectif d’informer, de soutenir et de guider les cliniciens en ce qui a trait notamment :

A
  • aux démarches liées au diagnostic (identification des signes et symptômes et analyses biomédicales);
  • aux traitements pharmacologiques utilisés à des fins curatives ou préventives (post-exposition à la piqûre de la tique);
  • à la prise en charge des patients;
  • à l’ambiguïté autour de l’existence de la forme chronique de la maladie de Lyme.
88
Q

Mise en garde de AMMI contre les traitements prolongés: quelle zoonose? Expliquez

A
  • maladie de Lyme
  • « Les patients à qui l’on dit qu’ils ont une infection chronique suivent souvent des traitements prolongés aux antibiotiques et non conventionnels dont l’efficacité n’a jamais été prouvée et qui en fait ont des effets préjudiciables. »
  • Des études bien conçues ont établi que le traitement prolongé aux antibiotiques n’a pas été plus bénéfique pour le patient qu’un placebo et qu’il a provoqué d’importants effets indésirables chez plus du quart des participants, y compris des infections à C. difficile et des infections de cathéters intraveineux.
  • « Les patients souffrent de symptômes très réels parfois débilitants, ajoute le Dr Hatchette. Malheureusement, les renseignements erronés sur la maladie de Lyme abondent. Les patients veulent et méritent des réponses honnêtes. En tant qu’experts en maladies infectieuses au Canada, nous avons l’obligation de clarifier la situation. »
89
Q

MADO et maladie de lyme

A
  • La maladie de Lyme est une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec depuis novembre 2003.
  • La surveillance humaine de cette maladie repose sur les déclarations des médecins, des laboratoires ainsi que sur les enquêtes épidémiologiques effectuées par les autorités régionales de santé publique.
  • Sous rapportée
90
Q

Conclusions - maladie de Lyme

A
  • La tique I. scapularis est en voie de s’établir dans plusieurs endroits au Québec
  • Le risque de contracter la maladie de Lyme au Québec va continuer à augmenter dans les prochaines années
  • Les médecins doivent rester vigilants
  • L’infection peut être débilitante mais, lorsqu’elle est correctement diagnostiquée, elle se traite aisément
  • Cependant, mieux vaut encore essayer de la prévenir
91
Q

Rage: nom du pathogène

A

Lyssavirus

92
Q

Rage: qui?, réservoir, transmission

A
  • Lyssavirus
  • Seuls les mammifères peuvent transmettre la rage
  • Réservoir principal : moufettes, renards, ratons laveurs
  • Réservoir nord-américain : chauves-souris
  • Contacts avec salive, LCR et tissus nerveux
  • Morsures, griffures
  • Transmission possible par aérosols
93
Q

Morpholgie: Lyssavirus

A
  • rappel: Lyssavirus = rage
  • bullet shaped morphology
94
Q

Épidémiologie rage

A
  • La rage touche plus de 150 pays et territoires (souvent sous rapporté)
  • En 2000, plus de 55 000 personnes dans le monde sont mortes de la rage
  • En 2015, on estime que 59 000 personnes sont mortes de la rage (Surtout en Asie [60%:Inde 35%] et en Afrique [36%]; Dans les Amériques: Haïti)
95
Q

Qui est le plus touché par la rage?

A

40% des personnes mordues par un animal chez qui il existe une suspicion de rage ont moins de 15 ans

96
Q

Origine de la rage

A

Globalement, le chien est à l’origine de 99% des cas mortels de rage humaine

97
Q

Réservoirs principaux au Québec de la rage

A
  • renards arctiques
  • ratons laveurs
  • chauves-souris
98
Q

Mesures préventives: rage et chein

A
  • vacciner les chiens
  • Le plan stratégique de l’OMS avec ses partenaires:
    • « Zéro d’ici 2030 »
    • est axé sur l’approche: «Un monde, une santé » (One Health)
    • et combat la maladie de manière holistique et multisectorielle, tout en soulignant le rôle important joué par
      • les services vétérinaires
      • la santé
      • l’éducation
    • dans la prévention de la rage et la lutte.
99
Q

Rage: incubation, phase prodrome, sx

A
  • Incubation 5 jours à 3 mois (jusqu’à >2 ans)
  • Phase prodrome: fièvre, céphalées, malaise, irritabilité, anorexie, (4-10 jours)
  • Agitation, somnolence, confusion, paralysies ou spasmes musculaires
  • Convulsions, arythmies cardiaques évoluant vers un coma et décès
  • L’hydrophobie est une présentation assez spécifique chez l’humain
    • Forme paralytique
    • Forme furieuse
100
Q

Rage: dx

A
  • Diagnostic par immunofluorescence directe (détection des corps de Negri) sur des biopsies.
  • La RT-PCR est maintenant la méthode de choix.
101
Q

Derniers cas acquis au Canada de rage

A
  • Derniers cas acquis au Canada tous transmis par des chauves-souris
    • 2000 au Québec
    • 2002?-2003 Colombie-Britannique
    • 2006-2007 Alberta
    • 2019 Colombie-Britannique
    • (Tous mortels)
102
Q

Tx rage

A
  • Les traitements (interféron et ribavirine) peuvent être tentés.
  • La vaccination prophylactique post-exposition et immunoglobulines employées selon des critères recommandés par l’OMS.
103
Q

Rage - Prophylaxie post-exposition:

A
  • Traitement de la plaie (nettoyage), le plus rapidement possible après l’exposition;
  • Administration d’une série de doses d’un vaccin antirabique puissant et efficace qui soit conforme aux normes de l’OMS;
  • Administration d’immunoglobuline antirabique, si indiqué.
  • Ces actions, pratiquées idéalement dans les quelques heures suivant le contact avec un animal suspect, permettent de prévenir l’apparition de la rage et le décès
104
Q

Statistiques sur prophylaxie post-exposition + décès - Rage

A
  • Suite à une exposition, plus de 15 millions de personnes dans le monde reçoivent une prophylaxie postexposition chaque année (vaccin: 4-5 doses sur 3-4 semaines).
  • Aux USA, 40 000 personnes par an reçoivent le vaccin.
  • On estime que ce traitement évite 327 000 décès par an
105
Q

Rage: critères de vaccination OMS - Types de contacts possibles

A
  • Type I : contact avec l’animal (la personne l’a touché ou nourri) ou léchage de la peau intacte
    • (pas d’exposition, pas d’intervention)
  • Type II : mordillement de la peau nue, griffures ou égratignures superficielles sans saignement.
    • Traitement de la plaie (lavage 15 min. eau-savon, povidone iodée, EtOH70%, etc.) et
    • Vaccination immédiate.
  • Type III : morsures ou griffures uniques ou multiples ayant traversé le derme, léchage sur une peau lésée (effractions cutanées); contamination des muqueuses par la salive après léchage, exposition à des chauves-souris (Contact+Salive).
    • Traitement de la plaie et
    • Vaccination immédiate et
    • Administration d’immunoglobuline antirabique;
106
Q

Autres facteurs à prendre en compte pour la prophylaxie post-exposition de la rage

A
  • la probabilité que l’animal impliqué ait la rage (région, espèce porteuse, vaccination ou non, etc.);
  • le tableau clinique de l’animal et la possibilité de garder l’animal en observation et de pratiquer des examens de laboratoire.
107
Q

Le groupe de travail sur la rage, formé en 2010, a dégagé les quatre messages clés suivants :

A
  1. ne jamais toucher à une chauve-souris, qu’elle soit vivante ou morte;
  2. éviter d’approcher, de toucher, de caresser ou de nourrir des animaux inconnus, errants ou sauvages;
  3. en cas de morsure, laver la plaie à l’eau et au savon pendant 10 à 15 minutes et communiquer rapidement avec le service Info-Santé 811;
  4. faire vacciner son animal de compagnie contre la rage.
108
Q

Comment prévenir les zoonoses?

A
  • Il existe des moyens de prévenir les zoonoses dans vos actions quotidiennes :
    • se laver les mains avec de l’eau chaude et du savon :
      • après chaque contact avec un animal, ses excréments ou sa litière
      • après une visite à la ferme
      • avant de manger ou de porter les mains à la bouche
    • respecter une hygiène stricte lors des repas et de leur préparation
    • éliminer rapidement et de façon appropriée les excréments de vos animaux
    • nettoyer adéquatement toute égratignure ou morsure avec de l’eau chaude (tiède) et du savon, puis
    • protéger les blessures avec un pansement éviter d’embrasser les animaux
    • prévenir les piqûres de moustiques et de tiques
109
Q

Comment prévenir les zoonoses? - mesures additionnelles à la ferme

A
  • d’éviter de manger ou de porter les mains à la bouche dans les lieux où les animaux sont gardés
  • d’enlever ses bottes, de changer ses vêtements et de se laver les mains à la sortie de la ferme de nettoyer et de désinfecter régulièrement les bâtiments où sont gardés les animaux
  • d’appliquer d’autres mesures sanitaires lors de l’identification d’une zoonose dans un élevage
110
Q

Les changements globaux favorisent la (ré)-émergence des maladies infectieuses et non infectieuses - quels sont les éléments contributoires?

A
  1. Croissance de la population
  2. Industrialisation
  3. Problèmes géopolitiques
  4. = changements globaux
  5. commerce international
  6. érosion de la biodiversité
  7. mouvements migratoires
  8. dégradation de l’écosystème
111
Q

Les changements globaux favorisent la (ré)-émergence des maladies infectieuses et non infectieuses - expliquez

A
  • L’augmentation de la population humaine, l’industrialisation et les problèmes géopolitiques accélèrent les changements planétaires, entraînant des dommages importants à la biodiversité, une détérioration considérable des écosystèmes et des mouvements migratoires considérables tant pour l’homme que pour les espèces en général.
  • Ces changements environnementaux rapides sont liés à l’émergence et à la réémergence de maladies infectieuses et non infectieuses. (Figure. 1).
  • Ces dernières années, certaines zoonoses, comme la grippe aviaire ou les épidémies virales Ebola et Zika, ont illustré ce fait au monde entier en démontrant l’interdépendance de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes.
  • Issu du concept « One Medicine » qui prône une combinaison de la médecine humaine et de la médecine vétérinaire en réponse aux zoonoses, le concept “Un monde, une santé” a été créé en 2004. La nouveauté était l’incorporation de la santé des écosystèmes, y compris celle de la faune sauvage.
  • L’initiative “Une seule santé” constitue donc une stratégie mondiale soulignant la nécessité d’une approche holistique et transdisciplinaire qui intègre l’expertise multisectorielle pour traiter de la santé de l’homme, des animaux et des écosystèmes.
  • Lorsque l’on considère les multiples facteurs en jeu et la complexité des questions de santé publique, il est clair que l’approche holistique “Un monde, une santé”(4) ne peut être dissociée de la notion de santé écologique (EcoHealth).
  • L’hypothèse sous-jacente est que la santé et le bien-être de la population humaine seront de plus en plus difficiles à maintenir sur une planète polluée, souffrant d’instabilité sociale ou politique et dont les ressources ne cessent de diminuer
  • Cependant, après un peu plus de 10 ans d’existence, le concept “Un monde, une santé”, qui prévoyait l’intégration de l’interface avec les écosystèmes dans le concept “ One Medicine “, n’a pas tout à fait achevé sa mutation (6).
  • Les documents et publications sur l’approche “Un monde, une santé”, et le cadre stratégique développé autour d’elle, se sont largement concentrés sur la lutte contre les zoonoses émergentes provenant des animaux domestiques (7) ou sauvages (8) et/ou de leurs interactions (9), sans réellement considérer le rôle des écosystèmes inclusifs
112
Q

Exliquez: Un monde, une santé: approche holistique multisectorielle

A
  • The One Health concept: a holistic, transdisciplinary, and multisectoral approach of Health.
  • Il est remarquable qu’une vision purement économique appelle également à une approche globale de la Santé qui repose à la fois sur la “prévention à la source” pour les animaux et sur le “contrôle” pour les humains
  • Il a été estimé que cette approche bilatérale coûterait entre 1,9 et 3,4 milliards de dollars par an pour mettre en œuvre et optimiser cette approche, une somme qui est bien inférieure à la moyenne annuelle de 6,7 milliards de dollars de pertes économiques historiquement subies à cause des épidémies
  • Ces méthodes nécessiteront la consolidation des approches régionales, nationales et internationales de la biosécurité pour le contrôle des maladies humaines, animales et végétales et la mise en œuvre d’une approche intégrée, interdisciplinaire et intersectorielle de la surveillance et de l’investigation des maladies communes à l’homme et à l’animal.
  • Une première étape nécessaire est le développement d’une base de données comprenant un corpus de statistiques essentielles sur la démographie, la situation sanitaire, les déterminants de la santé (humains, animaux et écosystèmes) et les facteurs de risque.
  • Ces collaborations multi et intersectorielles, nourries par les résultats de recherches pertinentes, sont également essentielles pour identifier les compromis bio-économiquement, socialement et écologiquement acceptables entre des objectifs de gestion (parfois) contradictoires (production alimentaire, santé, préservation de la biodiversité, etc.)
113
Q

Risques infectieux, risques toxiques et leurs interactions (zoonoses) - expliquez

A
  • Le développement à grande échelle de maladies multifactorielles affectant à la fois les invertébrés (abeilles, coraux et huîtres) et les vertébrés (amphibiens, cétacés et chiroptères) est de plus en plus reconnu grâce au développement d’outils en médecine génomique et en épidémiologie qui facilitent leur étude.
  • En conséquence, les maladies d’étiologies complexes font l’objet d’une attention croissante.
  • Les maladies multifactorielles apparaissent souvent chez des organismes dont les capacités de défense ont été réduites par des changements dans la nutrition, la température, la salinité, le pH, l’exposition à des polluants, des toxines, des radiations, etc.
  • Par leurs effets cumulatifs et à long terme, les toxines ont un impact significatif sur la morbidité causée à la fois par les agents pathogènes et les autres substances toxiques (cocktails).
  • Les agents toxiques augmentent le risque de maladies infectieuses lorsque le système immunitaire est directement ou indirectement affecté.
  • Les effets immunotoxiques n’ont pas seulement un effet direct sur la santé humaine et la viabilité des populations humaines et animales, mais ils affectent également le fonctionnement général des écosystèmes et favorisent la transmission des zoonoses en augmentant la prévalence des agents pathogènes dans les réservoirs animaux ou les hôtes intermédiaires.
  • Par conséquent, la principale menace que représentent les polluants pour la biodiversité a des conséquences actuellement indéterminées sur les interactions biotiques
  • En raison des modifications de l’abondance des espèces et de la topologie du réseau alimentaire (extinction des prédateurs “régulateurs”, rôle de “super-prédateur”, concurrence par la consommation, effets sur les espèces clés de voûte, invasion biologique, augmentation des espèces réservoirs de maladies résistantes, effets de densité dépendant de l’émergence d’épizooties ou de zoonoses, etc.
  • L’apparition de certaines maladies chroniques non transmissibles est actuellement en forte hausse dans les pays du Sud, mettant en évidence la mondialisation des risques sanitaires.
  • Elle est en partie due aux progrès importants réalisés dans la lutte contre les maladies infectieuses, qui ont fortement réduit la mortalité et, par conséquent, modifié l’apparition des maladies non infectieuses.
  • Cependant, il a été démontré que les changements environnementaux, et en particulier l’exposition à des substances toxiques, jouent un rôle important dans la survenue de maladies chroniques non infectieuses graves chez l’homme (maladies respiratoires, cardiovasculaires, neurologiques et métaboliques, obésité, diabète et cancer), dont la prévention constitue un défi majeur pour notre société, tant pour les générations actuelles que pour les générations futures.
  • Les effets transgénérationnels du stress environnemental transmis par des mécanismes épigénétiques ont été décrits chez diverses espèces.
  • Il n’y a aucune raison de penser que l’homme devrait faire exception à cette règle, et en effet, une image comparable se dégage pour la faune sauvage de nombreux rapports de cas dans le monde entier.
  • Cela indique l‘importance de l’interface homme-animal-écosystème dans la détermination de l’évolution et de l’émergence des maladies chroniques chez l’homme, tout comme chez les autres espèces. P
  • our cette raison, la médecine humaine et vétérinaire développe souvent une approche réductionniste et fréquemment réductrice qui doit être revue dans le contexte de la situation actuelle.
  • La prévention et le contrôle, qui sont de plus en plus accessibles, présentent un grand potentiel pour faire face à cette dynamique complexe des maladies.
114
Q

Un monde, une santé - Conclusion

A
  • Cette revue illustre combien il est crucial de prendre en compte les sciences écologiques, évolutives et environnementales pour
    • (i) comprendre l’émergence et la réémergence des maladies infectieuses ainsi que des maladies non transmissibles chroniques et
    • (ii) créer des stratégies de contrôle innovantes.
  • Cependant, l‘organisation actuelle de la recherche et l’allocation sectorielle des ressources dans nos sociétés limitent encore le développement d’approches transdisciplinaires et d’actions opérationnelles intégrées.
  • L’élimination des barrières interdisciplinaires qui séparent encore les sciences de l’écologie, de l’environnement et de l’évolution de la médecine humaine et animale est un défi majeur pour la mise en œuvre du concept “Un monde, une santé”, qui va au-delà de la science et a un impact sur la politique (santé, agriculture, aquaculture, gestion des terres, urbanisme et conservation biologique), le droit et l’éthique.
  • Il est nécessaire de fournir des preuves de la valeur ajoutée de l’approche “Un monde, une santé” aux gouvernements, aux chercheurs, aux organismes de financement et autres parties prenantes .
  • Enfin, la promotion des avantages intégratifs attendus du concept “Un monde, une santé” nécessite une nouvelle interface avec les sciences humaines, sociales et juridiques qui reste à construire
115
Q

Pour l’anamnèse posez les questions ______ (zoonoses)

A
  • VOLCANS
    • Voyages
    • Occupations
    • Loisirs
    • Contacts
    • Animaux
    • Nourriture
    • Sexe
116
Q

Animaux domestiques et risque de transmettre infections

A
  • Toutefois, même si les animaux domestiques peuvent transmettre des infections aux humains, le risque demeure faible, surtout si l’on adopte les mesures d’hygiène et de prévention appropriées.
  • Même si plusieurs animaux de compagnie porteurs d’agents pathogènes zoonotiques sont asymptomatiques, ils demeurent néanmoins une source d’infection pour l’humain.
  • La majorité des zoonoses associées aux animaux de compagnie peuvent être prévenues par de simples mesures d’hygiène
117
Q

Les zoonoses sont surtout à craindre chez les qui?

A
  • Les zoonoses sont surtout à craindre chez les
    • personnes immunodéprimées,
    • les jeunes enfants et
    • les femmes enceintes.
118
Q

Métiers et zoonoses

A
  • Les personnes potentiellement exposées aux zoonoses dans le cadre de leur travail sont plus nombreuses qu’on ne le croit. Une variété de métiers nécessite des contacts avec les animaux.
  • Lorsqu’on soupçonne une zoonose chez un travailleur, l’anamnèse détaillée peut révéler un lien entre l’apparition des symptômes et l’exposition à un animal, à ses produits ou à son environnement. Cette observation oriente alors la démarche diagnostique.
  • En milieu de travail, la prévention des zoonoses repose sur la connaissance des risques, leur réduction à la source lorsque c’est possible et l’application de mesures de protection personnelle adaptées au contexte.
  • Le médecin a un rôle important à jouer dans le repérage des problèmes de santé potentiellement associés aux animaux et dans la prévention par le counselling des patients.
119
Q

Modes de transmission zoonoses

A
  • contact direct,
  • ingestion,
  • inhalation
  • ou vecteur.
120
Q

Le choix des mesures préventives applicables dépend de quoi?

A
  • Le choix des mesures préventives applicables dépend des tâches effectuées et des modes de transmission soupçonnés :
    • contact direct,
    • ingestion,
    • inhalation
    • ou vecteur.
121
Q

Exposition significative à la rage: meilleure option?

A
  • Lors d’une « exposition significative », si l’animal de compagnie (chien, chat, furet) est disponible, l’observation à distance pendant dix jours par le MAPAQ constitue la meilleure option, indépendamment de l’endroit où est survenu l’incident.
  • Durant cette période, la prophylaxie postexposition n’est pas commencée.
122
Q

Une « exposition significative » à une chauve-souris est considérée comme un risque ______ (mentionner le niveau) _______ (mentionner l’endroit)

A

Une « exposition significative » à une chauve-souris est considérée comme un risque élevé partout au Québec.

123
Q

Méthode privilégiée pour déterminer la pertinence de la prophylaxie postexposition chez la personne exposée à une chauve-souris ou à un mammifère sauvage disponible

A
  • L’analyse du cerveau, après l’euthanasie, est la méthode privilégiée pour déterminer la pertinence de la prophylaxie postexposition chez la personne exposée à une chauve-souris ou à un mammifère sauvage disponible.
  • Si l’animal n’est pas disponible ou ne peut être analysé, la prophylaxie est indiquée.