Cours 12 - Escherichia coli Flashcards
E. coli : Gram + ou -
Gram -
E coli : famille + que fait cette famille?
- Entérobactéries
- réduisent les nitrates en nitrites
- fermentent le glucose
E. coli: environnement
- Présent dans le sol et dans l’eau
- Plantes
- attention utilisation de selles humaines comme engrais!
- Flore digestives des humains et des animaux
- Surtout intestin
- Coli = côlon
- Surtout intestin
E. coli: 2 tableaux cliniques possibles et où?
- Infection intestinale (pays en voie de dév)
- Infections extra-intestinales (pays industrialisés)
Quels peuvent être les signes et symptômes d’une gastroentérite due à E. coli?
- Selles liquides plusieurs jours
- 3-4 fois/jour
- Crampes abdominales
- Pas de nausées ni vomissements
- Pas de sang dans les selles
Examen physique et signes: gastroentérite due à E. coli
- T° 37°C, pouls 80/min., TA 120/80
- Non déshydraté
- Examen physique normal
- Péristaltisme augmenté
Quoi faire: gastroentérite due à E. coli
- Culture de selles
- Diète
- Recommandations au départ
Suivi: gastroentérite due à E. coli
- Culture de selles
- voir si pathogène entérique
- encore diarrhée?
Nommez plusieurs genres de la famille de d’enterobacteriaecae
Escherichia coli
Klebsiella
Proteus
Enterobacter
Salmonella
Serratia
Citrobacter
Morganella
Providencia
Yersinia
Hafnia
Shigella
Edwardsiella
Quel % des infections uriniaire cause Escherichia coli?
Escherichia coli cause 80% des infections urinaires
Escherichia coli cause _____ des infections urinaires
80%
Morphologie : E. coli
Bacille à Gram négatif
Taille moyenne
Bouts arrondis
Mobile
Non sporulé
Morphologie : E. coli
- Bacille à Gram négatif
- Taille moyenne
- Bouts arrondis
- Mobile puisque flagelle
- Non sporulé
E. coli: culture
- Facile 32°C à 40°C
- Milieux peu complexes
- Milieux sélectifs et différentiel:
- Gélose MacConkey
- Sels biliaires et le crystal violet inhibe les Gram positif
- Lactose
- Gélose MacConkey
- Aérobie, anaérobie facultatif
Gélose de MacConkey: comment est-elle différentielle?
E. coli : à quoi ressemble la paroi?
- gram -
- mince membrane de peptidoglycans
- membrane externe en plus
E. coli: paroi
- Structure rigide
- LPS (endotoxine) feuillet externe
- Paroi de peptidoglycans
- Membrane cellulaire
E. coli: structure LPS - composantes
- Lipide A: élément toxique
- Core / coeur
- Chaînes polysaccharidiques soit l’antigène”O”
- différents clônes parmi les bactéries
- permet de distinguer les sous-espèces
Gram - vs + : paroi bactérienne
- Couche de petptidoglycans: mince pour + et épaisse pour -
- Membrane externe pour -
E. coli: lipide A - rôle
- composante LPS
- Fraction riche en glucosamine
- Fraction toxique qui est responsable du choc endotoxinique
E. coli: core - rôle
- Structure du LPS
- Séquence répétée de polysaccharides
- A peu près semblable chez tous les Gram négatif
E. coli: chaînes polysaccharidiques
- Strcuture LPS
- Représentent les Ag O de surface
- Utilisées pour l’identification des souches
E. coli: effets biologiques de l’endotoxine
- Toxicité pour les mammifères
- Par action directe
- Ex: Hémolysine
- Par action indirecte
- Reconnu par le système immunitaire
- Faible quantité active la fièvre
- Large quantité
- Hypotension
- Marginalisation des PMNs et des plaquettes
- Coagulation vasculaire disséminée
- Reconnu par le système immunitaire
E. coli: que se passe-t-il lorsque la quantité d’endotoxine libérée augmente?
- plus toxique: augmentation de l’hypoT, augmentation de l’activation plaquettaire, etc
- décès possible
E. coli: entérotoxinogène
- Diarrhée acquise sous les tropiques
- Contrôle plasmidique de la toxine
- transmissible par plasmides = envoyer des outils à d’autres bactéries, ce qui augmente la résistance
- Plasmide transférable
- Toxines ST et LT
- Heat-Labile toxin ( toxine sensible à la chaleur)
- Heat-Stable Toxin ( stable à la chaleur)
E. coli: toxine ST
- E. coli entérotoxinogène
- Survit à 100°C – 30 minutes
- Exerce son action seulement sur les entérocytes
- Entraîne une sécrétion de liquide
- Activité anti-absorbante
E. coli: toxine LT
- E. coli entérotoxinogène
- Détruite à 65°C ,30 minutes
- détruite par cuisson des aliments
- Semblable à la toxine du cholera
- Protection croisée avec le vaccin contre le choléra
- Sécrétion active de Cl
- Eau et Na suivent passivement
- Crée une perte importante de liquides et d’électrolytes (diarrhées)
E. coli: Vérotoxine
- shiga-toxine
- Interfère avec la synthèse protéique
- lyse cellules endothéliales rénales et intestinales chez l’humain
- Principale cause d’IRA chez les jeunes enfants
- Cause ischémie par thrombose des petits vaisseaux
- Principale cause d’IRA chez les jeunes enfants
- Réservoir
- Intestion des jeunes vaches et autres larges herbivores
E. coli: vérotoxine autre nom
shiga-toxine
E. coli: autres facteurs de virulence
- Hémolysines (destruction GR)
- Hémagglutinines (agglutanation du plasma)
- Leucocidines (destruction GB)
Effet et utilité hémolysine
- Destruction GR
- utilisé en labo pour identification
Effet hémagglutinine
agglutination du plasma
Effet des leucocidines
destruction GB
E. coli: profil antigénique et nomenclature
- Antigènes H: Flagellaires
- Antigènes O: Antigène polysaccharidique
- Exemple :E coli O:157H:7
- antigène K: capsule
E. coli : antigène K1
principale cause de mortalité liée à des méningites chez les enfants
E. coli: infections urinaires - bactériurie
- Urine normalement stérile
- Bactériurie significative:
- > 108 bactéries/litre (quantité considérée comme infection urinaire)
- Bactériurie asymptomatique:
- >108 bactéries/litre, sans symptômes
E. coli: infection urinaire - quand ne traite-t-on pas?
- si asymptomatiques
- sauf:
- femme enceinte
- patient avec procédures uriques
E. coli: infection urinaire - facteurs de risque
- post grossesse
- incontience
- hypertrophie prostate
Principaux pathogènes : infections urinaires
- E.coli (de loin #1 - 80%)
- K.pneumoniae
- Proteus ou Entérococcus (selon le milieu de pratique)
Cystite - définition
Infection localisée au niveau de la vessie (infection basse)
(Internet)
Pyélonéphrite - définition
Infection urinaire localisée dans un rein et dans l’uretère (voie urinaire allant du rein à la vessie) - infection haute
(Internet)
Cystite: sx et signes
- Dysurie
- déf: miction douloureuse
- pollakiurie
- déf: envie fréquente d’uriner
- Nycturie
- Urgence mictionnelle
- Sensibilité sus-pubienne (a/n de la vessie)
- Hématurie macroscopique (visible à l’oeil nu)
- Pas de signes systémiques
- pas de fièvre
Infection urinaire: signes systémiques
- pas de fièvre si infection urinaire basse
- fièvre si infection urinaire haute
Pyélonéphrite: sx et signes
- Fièvre, Frissons
- Dysurie, pollakiurie
- Fréquence, urgence
- Douleur au flanc
Infections urinaires: analyse d’urine
- souvent pH augmenté
- pierres puisque calcium se solubilise
- présence de leucocytes dans urine
Infections urinaire: pathogénèse
- voie ascendante
- infection basse qui monte: urètre - vessie - reins
- voie hématogène (plus rare)
Infections urinaires: homme ou femme plus susceptible? pourquoi?
- femmes
- urètre plus courte
Infections urinaires E. coli - traitement
- Antibiotiques
- Prophylactique
- ex. greffés rénaux dans l’année suivant la greffe
- prévention
Septicémie - fréquence pour E. coli
problème fréquent
Septicémie: origines
- Origines diverses:
- Peau
- système génito-urinaire
- système respiratoire
- système digestif ( voies biliaires, intestin et cie)
- puisque bcp de sang s’y rend
Septicémie: où ça l’a été acquis?
- Acquise dans la communauté
- Maladie nosocomiale
- Particulièrement des souches résistantes aux antibiotiques
Quelles sont les types d’infections qui ont le plus de risques d’être résistants aux Ab?
nosocomiale
Septicémie - pathogénèse
- Colonisation et infection de corps étrangers (ex: sonde urinaire et infection urinaire)
- sonde urinaire: outre-passe les barrières du corps et donc accès direct à l’hôte
- Bris de peau et des muqueuses
- Obstruction
- Abcès
Septicémie : signes et sx
- Fièvre et frissons
- Hypothermie
- Hyperventilation
- Altération de l’état de conscience
Septicémie: dx
Clinique
Hémocultures
Culture du site d’origine suspecté
Septicémie: traitement
- Antibiotiques
- Enlever les corps étrangers
- Drainer les abcès et prise en charge des causes chirurgicales
- Traitement du choc ( maintenir la T.A.)
Méningite à E. coli - types
- Méningite néonatale
- 2e après le streptocoque du Groupe B ( S.agalactiae )
- colonisée par la flore génito-urinaire ou de l’intestin de la mère lors de l’accouchement
- Méningite lors de trauma crânien
- infection nosocomiale
- Méningite secondaire à septicémie (rare)
Infection entérique causée par E. coli - types
ETEC (entérotoxinogène)
EPEC (entéropathogène)
EIEC (entéroinvasive)
EHEC (entérohémorragique)
EAEC (enteroadhérent)
Infection entérique causée par E. coli: pathogénèse
- Production de toxine (non inflammatoire)
- Escherichia coli enterotoxinogène
- Invasion et destruction de la muqueuse
- Shigella
- Escherichia coli entéroinvasif
- Salmonella typhi
Diarrhée du voyageur - pathogène responsable
E. coli responsable de plus de 50% des cas
Diarrhée du voyageur : pathogénèse
2 toxines: LT et ST
Sécrétion d’eau dans la lumière du petit intestin
Diarrhée du voyageur : signes et sx
- Incubation:
- ETEC: quelques heures à 2 jours
- Autres étiologies: 4 à 14 jours
- Shigelle, Campylobacter, Salmonelle…
- Durée: 1 à 5 jours
- Crampes abdominales
- Diarhée non sanguignolente
- Absence de signes systémiques
Diarrhée du voyageur - dx
Dx clinique
Pas de test de routine au labo
Diarrhée du voyageur: traitement
- Réhydratation orale
- Lomotil® - Imodium® (pour diminuer diarrhée)
- Subsalicylate de Bismuth
- Pas d’antibiotiques
Diarrhée du voyageur: Subsalicylate de Bismuth - pertinence
- capacité antivirale
- favorise la réabsorption de liquide
E. coli entéroinvasif - qu’est-ce que c’est?
- E.coli utilisant les mêmes mécanismes et facteurs de virulence que la Shigelle
- Survient habituellement en épidémie
- Inoculum important (108 bactéries)
- besoin de bcp de bactéries pour cause l’infection
- Capacité d’envahir la muqueuse du gros intestin
E. coli entéroinvasif - sx et leur durée
E. coli entéroinvasif - dx
- clinique
- pas capable de différencier E. coli pathogène de non pathogène: puisque E. coli fait partie aussi de la flore normale
E. coli entéroinvasif - labo
- pas de tests de routine
- sérogroupage
E. coli entéroinvasif: traitement
- Réhydratation
- Antibiotiques?
- si assez malade pour être hospit
- en externe: pas toutes les infections traitées
E. coli entérohémorragique - c’est quoi?
- Touche surtout les enfants et les vieillards
- Viande hachée insuffisamment cuite
- Lait crû
- Eau contaminée
E. coli entérohémorragique : pathogénèse
- Toxine qui inhibe la synthèse protéique
- Portée par un bactériophage
- Production de toxines augmentée lors de stress ( ABX) et induit la lyse de la cellule d’E.coli (libération de toxine augmentée)
- Mort des cellules de la muqueuses et des cellules endothéliales
- SHU (syndrome hémolytique urémique):
- cause la plus fréquente d’insuffisance rénale en pédiatrie
- thrombose, hémolyse – toxicité pour endothélium rénal – cause urémie
- PTT (purpura thrombocytopénique thrombotique)
- Cause ischémie par thrombose des petits vaisseaux
- même logique que SHU mais a/n des vaisseaux cérébraux
- manifestation qui ressemble à AVC à cause de l’hypoperfusion
E. coli entérohémorragique: sx et durée
- Douleurs abdominales
- Diarrhée aqueuse puis hémorragique
- Pas de fièvre
- puisque pas d’envahissement de la muqueuse par les bactéries
- c’est les toxines qui rendent malade dans ce cas-ci
- Durée: 7 à 8 jours
E. coli entérohémorragique : complication
- 7 - 10 jours plus tard
- Anurie, oligurie, léthargie
- anurie; pas d’urine
- oligoruine: peu d’urine
- Convulsions
- Coma
- Décès 5%
E. coli entérohémorragique : dx
- Recherche de E. coli 0157:H7 ( moins de 50% des cas)
- Recherche de la vérotoxine (détection d’ADN)
- Culture doit distinguer de la shigelle qui possède la même toxine
E. coli entérohémorragique: quelle gélose?
- gélose de MacConley avec sorbitol et non mannitol
E. coli entérohémorragique: tx
- Réhydratation
- Des complications (rénales et cérébrales)
- Pas d’antibiotiques
- pour ne pas amplifier le problème : augmenterait le relâchement de toxines
- facteur de résistance aux AB
E. coli: fréquence
courante
E. coli produit plusieurs _____ et _____
- toxines
- enzymes
E. coli: sévérité des infections
Infections bénignes ou mortelles
Quel type de E. coli produit des toxines non inflammatoires?
E. coli enterotoxigène
Quel type de E. coli détruit et envahi la muqueuse?
- Shigella
- E. coli entéroinvasif
- Salmonella typhi (fièvre thyphoïde)