Chapitre 16 : Head and Neck Flashcards
Quelle est la principale cause de perte d’une dent chez les <35 ans? (p. 472)
- Caries dentaires
Quel est le mécanisme pathophysiologique des caries? (p. 472)
- Dégradation dentaire focale causées par la dissolution des minéraux par des acides générés par les bactéries de la cavité buccale durant la fermentation de sucres.
Qu’est-ce que la plaque dentaire et le tartre? (p. 472)
- Plaque dentaire : biofilm de bactéries, protéines salivaires et cellules épithéliales desquamées
- Tartre : minéralisation de la plaque dentaire
Nommez des symptômes de gingivite : (p. 472)
- Œdème
- Saignement
- Érythème
- Dégénérescence gingivale
Qu’est-ce qu’une parodontite (periodontitis)? (p. 472)
- C’est l’inflammation des structures supportant les dents : ligaments parodontaux, os alvéolaire, cementum. Elle peut progresser jusqu’à la destruction complète du ligament parodontal et de l’os alvéolaire, menant à la perte de la dent.
Quel type de flore bactérienne est associée à la parodontite? (p. 472)
- Bactéries Gram- anaérobes et microaérophiles
Décrivez la morphologie d’un aphte : (p. 472)
- Ulcération superficielle hyperémique avec infiltrat inflammatoire mononucléé; une surinfection bactérienne peut recruter des neutrophiles
Qu’est-ce qu’un fibrome d’irritation et où les retrouve-t-on? (p. 473)
- Nodules de tissu fibreux recouvert d’une muqueuse malpighienne.
- On les retrouve habituellement le long de la « bite line. »
Quelle lésion vasculaire à croissance rapide de la cavité orale apparaît typiquement chez les femmes enceintes? (p. 473)
- Granulome pyogénique
Quelles sont trois évolutions possibles d’un granulome pyogénique de la cavité buccale? (p. 473)
- Régression
- Maturation fibreuse
- Développement en fibrome ossifiant périphérique
Quel est le traitement privilégié d’un fibrome ossifiant périphérique? (p. 473)
- Excision chirurgicale jusqu’au périoste
Décrivez l’histologie d’un granulome périphérique à cellules géantes : (p. 473)
- Cellules géantes multinucléées de type corps étranger séparées par un stroma fibroangiomateux
Nommez deux manifestations cliniques possibles d’une primo-infection buccale à HSV : (p. 473)
- Feu sauvage (cold sore)
- Gingivostomatite herpétique aiguë : chez 10-20% des patients; ulcérations et vésicules orales diffuses, lymphadénopathies, fièvre
Décrivez l’histologie des lésions causées par HSV dans la cavité buccale : (p. 473)
- Vésicules, bulles ou ulcérations superficielles
- œdème intra- et extra-cellulaire (acantholyse)
- Inclusions intranucléaires
- Cellules géantes multinucléées
Qu’est-ce que le test de Tzanck? (p. 473)
- Examen microscopique du fluide des vésicules herpétiques permettant de visualiser les cellules géantes multinucléées.
Quelle est la morphologie macro et microscopique d’une candidase orale? (p. 473)
- Membranes inflammatoires superficielles gris-blanchâtres
- Exsudat fibrinosuppuratif contenant des fungi
Nommez des conditions prédisposant à la candidase orale : (p. 473)
- Prise d’ATB à large spectre
- Diabète
- Neutropénie
- Immunodéficience
Quels sont les signes cliniques buccaux de la fièvre scarlatine? (tableau p. 475)
- Langue framboisée : langue très rouge avec papilles proéminentes
- Langue en fraise : langue blanchâtre avec projection de papilles hyperémiques au travers
Quels sont les signes cliniques buccaux de la rougeole? (tableau p. 475)
- Énanthème spotty de la cavité buccale, précédant souvent le rash cutané
- Taches de Koplik
Quels sont les signes cliniques buccaux de la mononucléose infectieuse? (tableau p. 475)
- Pharyngite et amygdalite aiguës avec membranes exsudatives blanchâtres
- Adénopathies cervicales
- Pétéchies au palais
Quels sont les signes cliniques buccaux de la diphtérie? (tableau p. 475)
- Membrane inflammatoire épaisse fibrinosuppurative d’un blanc sale a/n amygdales et rétropharynx
Nommez des atteintes de la cavité orale qu’on peut voir dans le VIH : (tableau p. 475)
- Prédisposition aux infections orales opportunistes : HSV, candida et autres fungi
- Sarcome de Kaposi
- Leucoplakie chevelue (hairy leukoplakia)
Nommez des conditions dermatologiques qui peuvent affecter la cavité orale : (tableau p. 475)
- Lichen plan
- Pemphigus
- Pemphigoïde bulleux
- Érythème multiforme
Nommez des conséquences possibles a/n cavité orale d’une pancytopénie : (tableau p. 475)
- Infections sévères : gingivite, pharyngite, amygdalite
- Angine de Ludwig : extension de l’infection qui entraîne une cellulite du cou
Nommez des conditions pouvant entraîner une pigmentation mélanocytaire orale : (tableau p. 475)
- Maladie d’Addison
- Hémochromatose
- Dysplasie fibreuse des os (syndrome d’Albright)
- Syndrome de Peutz-Jeghers
Nommez une conséquence possible de la prise de Dilantin sur la cavité orale : (tableau p. 475)
- Hypertrophie fibreuse marquée des gencives
Quelles sont les manifestations orales du syndrome de Rendu-Osler-Weber? (tableau p. 475)
- Maladie autosomale dominante qui cause de multiples télangiectasies anévrismales congénitales sous la surface muqueuse de la cavité orale et des lèvres
Quel est l’agent étiologique de la leukoplakie chevelue? (p. 474)
- EBV
Vrai ou faux : la leukoplakie chevelue peut toucher les patients immunocompétents. (p. 474)
- Faux : touche les patients immunosupprimés (80% ont le VIH).
Décrivez les lésions de la leukoplakie chevelue : (p. 474)
- Patchs blanchâtres d’hyperkératose a/n bordures latérales de la langue
- Hyperparakératose et acanthose
- Balloon cells dans la couche épineuse supérieure
- L’aspect chevelu peut être amplifié par une surinfection à candida.
Quel est le principal facteur de risque pour développer une leukoplakie ou une érythroplakie? (p. 474)
- Tabagisme
Décrivez la morphologie de la leukoplakie : (p. 474)
- Plaque blanchâtre a/n muqueuse orale qui ne peut pas être enlevée par grattage et qui ne peut pas être classée comme autre pathologie.
- Histologie variable allant d’un épaississement épithélial bénin jusqu’à la dysplasie de haut grade.
Décrivez l’aspect de l’érythroplakie : (p. 474)
- Lésion relativement plane, rouge et d’aspect velouté.
- Pratiquement toujours de la dysplasie sévère, du carcinome in situ ou du carcinome minimalement invasif.
Qui, de l’érythroplakie ou de la leukoplakie, a le plus haut risque de transformation maligne? (p. 474)
- L’érythroplakie
Quel type de cancer constitue la majorité des cancers oraux? (p. 474)
- Carcinome épidermoïde
Nommez des facteurs de risque de cancer oral : (p. 474)
- Tabagisme
- Alcool
- HPV
- Associations familiales possibles
- Radiation
- Mâcher des noix de betel
Nommez 4 étapes moléculaires du développement d’un carcinome épidermoïde (et ne me détestez pas trop pour cette question) : (p. 474)
- Inactivation de p16 : mène à une perte d’un inhibiteur de kinase cycline-dépendante, donc progression à l’hyperplasie/hyperkérartose (plus fréquent chez SCC HPV+)
- Mutations p53 : mènent à la progression en dysplasie
- Altérations génomiques et/ou délétions (4q, 6p, 8p, 11q, 13q ou 14q) : phénomènes habituellement tardifs dans la carcinogénèse
- Surexpression de cycline D1 : activation constitutionnelle de la progression du cycle cellulaire.
Quels sont les sites de prédilection des SCC buccaux? (p. 476)
- Face ventrale de la langue
- Plancher buccal
- Lèvre inférieure
- Palais mou
Vrai ou faux : le degré de différenciation des SCC buccaux ne prédit pas le comportement clinique. (p. 476)
- Vrai
Quels sont les sites métastatiques de prédilection pour les SCC buccaux? (p. 476)
- Ganglions cervicaux
- Poumons
- Foie
- Os
Quelle est la localisation d’un kyste dentigère (dentigerous cyst)? (p. 476)
- Autour de la couronne de dents non sorties (prédilection pour les 3es molaires impactées).
Décrivez l’histologie d’un kyste dentigère : (p. 476)
- Kyste uniloculé tapissé par un épithélium squameux stratifié avec inflammation chronique associée.