Chapitre 13: Diseases of white blood cells, lymph nodes, spleen and thymus Flashcards
Le système hématopoïétique est traditionnellement divisé en tissus myéloïdes et en tissus lymphoïdes. Nommez les composants de chaque catégorie : (p. 376)
Tissus myéloïdes :
- Moelle osseuse
- Cellules dérivées de la moelle osseuse : globules rouges, plaquettes, granulocytes, monocytes
Tissus lymphoïdes :
- Thymus
- Ganglions
- Rate
Nommez deux propriétés caractéristiques des cellules souches hématopoïétiques : (p. 376)
- Pluripotence : capacité d’une cellule à produire toutes les lignées
- Capacité d’auto-renouvellement
Quels sont les principaux sites d’hématopoïèse durant ces différentes périodes?
a) Embryogénèse
b) Vie fœtale
c) Naissance jusqu’à la puberté
d) Âge adulte
(gros Robbins p. 584)
a) Embryogénèse : sac vitellin
b) Vie fœtale : foie
c) Naissance jusqu’à la puberté : moelle osseuse axiale et des os longs
d) Âge adulte : moelle du squelette axial seulement
La neutropénie peut résulter soit d’une granulopoïèse inadéquate ou inefficace, soit d’une destruction accélérée des neurophiles. Nommez des causes de granulopoïèse inadéquate ou inefficace : (p. 377)
- Suppression/inhibition des cellules souches hématopoïétiques (ex : anémie aplasique, infiltration de la moelle)
- Suppression de précurseurs granulocytaires : toxicité médicamenteuse
- Maladies causant une granulopoïèse inefficace : anémie mégaloblastique, syndromes myélodysplasiques
- Maladies génétiques altérant la différenciation (ex : syndrome de Kostmann)
La neutropénie peut résulter soit d’une granulopoïèse inadéquate ou inefficace, soit d’une destruction accélérée des neurophiles. Nommez des causes de destruction accélérée des neutrophiles : (p. 378)
- Lésions immunes aux neutrophiles (ex : lupus, médicaments, idiopathique)
- Séquestration splénique
- Augmentation de l’utilisation périphérique dans de graves infections
Quelle est la cause la plus fréquente d’agranulocytose? (p. 378)
- Toxicité médicamenteuse
Quels sont les éléments qui déterminent le compte périphérique en leucocytes? (p. 378)
- Taille du pool de précurseurs dans la moelle, la circulation et les tissus périphériques
- Taux de libération des précurseurs
- Proportion des leucocytes qui adhèrent à l’endothélium (pool marginé)
- Taux d’extravasation dans les tissus périphériques
Nommez des causes de neutrophilie : (p. 379)
- Infection bactérienne aiguë, en particulier par organismes pyogènes
- Inflammation stérile causée par la nécrose tissulaire (ex : infarctus du myocarde, brûlure)
Nommez des causes d’éosinophilie : (p. 379)
- Maladies allergiques comme l’asthme, la fièvre des foins
- Infestations parasitaires
- Toxicités médicamenteuses
- Certaines malignités hémato comme le Hodgkin
- Maladies autoimmunes (ex : pemphigus, dermatite herpétiforme, vasculites)
- Éosinophilie transitoire d’une maladie athéro-embolique
Nommez des causes de monocytose : (p. 379)
- Infections chroniques (ex : malaria, tuberculose, endocardite infectieuse)
- Maladies collagéniques vasculaires (ex : lupus)
- Maladies inflammatoires de l’intestin
Nommez des causes de lymphocytose : (p. 379)
- Accompagne souvent la monocytose lors d’un stimulus immunitaire chronique (ex : tuberculose, brucellose)
- Infections virales (ex : hépatite A, CMV, EBV)
- Infection à Bordetella pertussis
Nommez des changements morphologiques qu’on peut observer chez les neutrophiles lors d’infections sévères : (p. 379)
- Granulations toxiques : granules cytoplasmiques grossiers et foncés
- Corps de Döhle : patches bleu ciel de réticulum endoplasmique dilaté
Quels sont les tissus lymphoïdes secondaires? (gros Robbins p. 588)
- Ganglions
- Rate
- Amygdales
- Adénoïdes
- Patchs de Peyer
Décrivez la morphologie d’une lymphadénite aiguë non spécifique : (p. 380)
- Gros ganglions douloureux, fluctuants si abcédés
- Centres germinatifs de grande taille avec nombreuses mitoses
- Infiltrat neutrophilique lors d’infections pyogènes
- Cellules endothéliales sinusales augmentées de taille
Décrivez les trois patrons hyperplasiques de la lymphadénite chronique non spécifique : (p. 380)
Hyperplasie folliculaire : stimulée par une réaction immunitaire humorale
- Gros centres germinatifs avec zone manteau
- Polarisation des centres germinatifs : zone pâle (centrocytes) et zone foncée (centroblastes)
- Réseau de cellules folliculaires dendritiques
- Macrophages à corps tingibles
Hyperplasie paracorticale : stimulée par une réaction immunitaire des lymphocytes T
- Immunoblastes activés en parafolliculaire (lymphocytes T 3-4x la taille d’un lymphocyte normal)
- Peuvent gruger et effacer les centres germinatifs
Histiocytose sinusale (hyperplasie réticulaire) :
- Dilatation proéminente des lymphatiques sinusoïdes avec hypertrophie endothéliale marquée et infiltration par des macrophages
Nommez des éléments qui favorisent une hyperplasie folliculaire plutôt qu’un lymphome folliculaire : (p. 380)
- Préservation de l’architecture du ganglion lymphatique
- Variation marquée dans la taille et la forme des follicules
- Mitoses fréquentes
- Présence de macrophages à corps tingibles
- Polarisation préservée des follicules avec zone pâle et zone foncée
Décrivez la pathophysiologie de la lymphohistiocytose hémophagocytaire (aka syndrome d’activation des macrophages) : (p. 381)
- Résulte de l’activation des macrophages et des lymphocytes T cytotoxiques CD8+
- Entraîne l’hémophagocytose de cellules progénitrices et d’éléments formés, ainsi que la libération de médiateurs supprimant l’hématopoïèse et entraînant une inflammation systémique (cytokine storm)
Quel est l’élément déclencheur le plus fréquent de la lymphohistiocytose hémophagocytaire? (p. 381)
- Infection, surtout EBV
Quelles sont les trouvailles cliniques et de laboratoire de la lymphohistiocytose hémophagocytaire? (p. 381)
- Fièvre
- Hémophagocytose à l’examen de la moelle, mais non requis pour le diagnostic
- Hépatomégalie; hépatite associée possible avec élévation des enzymes et des triglycérides
- Anémie, thrombocytopénie avec ferritine sérique élevée
- CIVD possible
- Sans traitement, défaillance multisystémique et mort
Quels événements oncogéniques sont-ils les plus touchés dans la pathogoénèse des néoplasmes lymphoïdes? (figure p. 382)
- Mutations pro-croissance
- Mutations dans des facteurs de transcription qui influencent l’auto-renouvellement
- Mutations pro-survie
Nommez trois (3) virus associés à des néoplasmes hématopoïétiques et donnez un exemple de chacun : (p. 382)
- HTLV-1 : leucémie/lymphome T adulte
- EBV : Burkitt, 30-40% des Hodgkins, lymphombes B dans un contexte d’immunodéficience, lymphomes NK
- HHV8 : lymphome B à grandes cellules des séreuses
Nommez des exemples d’agents à l’origine d’inflammation chronique prédisposant à un néoplasme lymphoïde : (p. 383)
- H pylori et lymphome B de l’estomac
- Entéropathie au gluten et lymphome T intestinal
- Prothèses mammaires et lymphome T associé
- VIH et lymphomes B dans n’importe quel organe
Nommez un néoplasme leucocytaire dont le risque est augmenté par la cigarette : (p. 383)
- Leucémie myéloïde aiguë
Décrivez l’épidémiologie typique des lymphomes/leucémies aiguës B et T : (p. 384)
- B-ALL : 85%; leucémies aiguës de l’enfance (pic à 3 ans) avec atteinte extensive de la moelle et du sang périphérique
- T-ALL : garçons adolescents avec « lymphome » thymique
Quels sont les changements génétiques associés à une B-ALL? (p. 384)
- Hyperdiploïdie, hypodiploïdie
- Mutations perte-de fonction dans PAX5, E2A, EBF
- Translocation t(12;21) RUNX1-ETV6
Quels sont les changements génétiques associés à une T-ALL? (p. 384)
- Mutations NOTCH1
Décrivez la morphologie des cellules néoplasiques d’une B ou T-ALL: (gros Robbins p. 596)
- Moelle densément paquetée par des lymphoblastes:
- Cytoplasme peu abondant et basophile
- Noyau plus gros que les lymphocytes normaux
- Chromatine délicate, finement mouchetée (stippled)
- Si nucléole présent, petit et souvent entouré d’une bordure de chromatine plus condensée
- Membrane nucléaire convoluée
- Mitoses fréquentes
- Starry sky possible avec macrophages à corps tingibles
- Atteinte thymique + ganglions plus fréquente dans les T-ALL
Comment différencier un lymphoblaste d’un myéloblaste? (gros Robbins p. 596)
Les lymphoblastes ont:
- Chromatine plus condensée
- Nucléoles plus discrets lorsque présents
- Moins de cytoplasme, qui ne contient pas de granules
- Myéloperoxidase négatifs
- Cytoplasme contient matériel PAS+
Toutefois, c’est vraiment plus à l’IHC qu’on fait la différence.
Décrivez l’immunophénotype d’une B-ALL et d’une T-ALL: (gros Robbins p. 596)
B-ALL:
- CD19, PAX5 +
- CD10 habituellement + (peut être - si très immature)
- B-ALL plus matures: CD10, CD19, CD20 et marquage cytoplasmique des chaînes lourdes IgM
T-ALL:
- CD1, CD2, CD5, CD7 +
- CD3, CD4, CD8:
- dans T-ALL matures
- dans T-ALL immatures
Décrivez la clinique d’un lymphome/leucémie lymphoïde aigu: (p. 388)
- Début abrupt et intense des symptômes (abrupt stormy onset)
- Symptômes de baisse de fonction de la moelle osseuse:
- Anémie => fatigue
- Neutropénie => fièvre et infections
- Thrombocytopénie => saignements
- Douleurs osseuses
- Lymphadénopathie généralisée, splénomégalie, hépatomégalie, gros testicules
- Si atteinte thymique, compression des vaisseaux médiastinaux et des voies respiratoires possibles
- Symptômes d’atteinte du SNC si extension méningée: céphalées, vomissement, paralysies
Nommez des facteurs de bon et de mauvais pronostic dans une ALL: (p. 388)
Bon pronostic:
- Hyperdiploïdie
- Trisomie des chromosomes 4, 7 et 10
- Translocation t(12;21)
Mauvais pronostic:
- Âge < 2 ans (surtout en raison de translocations du gène MLL)
- Âge > 10 ans
- Blastes périphériques > 100 000/microL
- Translocation t(9;22) (Chromosome de Philadelphie)
Quels sont les changements génétiques associés à une leucémie lymphocytaire chronique/lymphome lymphocytaire à petits lymphocytes (CLL/SLL)? (p. 389)
- Trisomie 12q
- Délétions 13q12-14, 11q, 17p
- Mutations gain de fonction de NOTCH1
Qu’est-ce qui différencie une CLL d’un SLL? (gros Robbins p. 597)
Compte lymphocytaire absolu > 5000/mm3 dans le sang périphérique
Décrivez la morphologie histologique d’une CLL/SLL: (gros Robbins p. 597)
- Effacement de l’architecture normale du ganglion par une prolifération de petits lymphocytes avec noyaux ronds, légèrement irréguliers
- Centres de prolifération: pathognomonique
- Agrégats de plus gros lymphocytes activés
- Activité mitotique
- Atteinte concomittante de la moelle osseuse, de la rate et du foie dans la plupart des cas
Nommez une trouvaille au frottis sanguin que l’on peut voir dans une CLL/SLL: (p. 389)
- Smudge cells: petits lymphocytes écrasés lors de la préparation du frottis
Quel est l’immunophénotype d’une CLL/SLL? (p. 389)
- Positif pour CD5, CD19, CD20, CD23
- Expression faible d’Ig de surface (IgM, parfois IgD)
Nommez quatre facteurs de mauvais pronostic d’une CLL/SLL autre que le stade: (gros Robbins p. 598)
- Délétions 11q ou 17p (17p contient TP53)
- Absence d’hypermutations somatiques
- Expression de la protéine ZAP-70
- Mutations de NOTCH1
Qu’est-ce que le syndrome de Richter et comment se manifeste-il? (p. 390)
Transformation d’une CLL/SLL en lymphome B diffus à grandes cellules, qui survient dans 5-10% des patients et se présente sous la forme d’une masse de croissance rapide a/n ganglion ou rate.
Quelle est la translocation caractéristique du lymphome folliculaire? (p. 390)
Translocation t(14;18) (IGH-BCL2)
On identifie aussi des mutations de KMT2D dans 90% des lymphomes folliculaires.
Décrivez la morphologie d’un lymphome folliculaire: (p. 390)
Ganglions lymphatiques:
- Patron nodulaire ou nodulaire et diffus
- Deux types de cellules
- Centrocytes: petites cellules avec contours nucléaires clivés et peu de cytoplasme (habituellement majoritaires)
- Centroblastes: grosses cellules à chromatine ouverte, plusieurs nucléoles et cytooplasme modéré
Moelle osseuse: 85% des cas
- Agrégats lymphoïdes paratrabéculaires
Foie et rate: atteinte de la pulpe blanche et des triades portes
Quel est l’immunophénotype d’un lymphome folliculaire? (p. 390)
Ressemble à l’IHC d’un centre folliculaire normal
- CD19, CD20, CD10, BCL6 +
- CD5 négatif
- BCL2 + dans 90% des cas
Quel est le pronostic d’un lymphome folliculaire? (p. 390)
- Incurable, mais habituellement assez indolent avec survie médiane de 7 à 9 ans
- Transformation en DLBCL chez 30-50% des cas; le cas échéant, survie de moins d’un an
Quel est le lymphome non-Hodgkinien le plus fréquent en Occident? (p. 390)
Lymphome diffus B à grandes cellules
Nommez des altérations génétiques fréquentes dans les DLBCL: (gros Robbins p. 600)
- Translocations impliquant BCL6 (mutations BCL6 aussi possibles): 30%
- Translocation t(14;18) (IGH-BCL2): 10-20%
Décrivez la morphologie d’un DLBCL: (gros Robbins p. 600)
- Patron architectural diffus
- Grosses cellules (4-5x la normale)
- Noyaux ronds à ovales avec chromatine d’aspect vésiculaire 2e à margination à la membrane nucléaire
- Nucléoles:
- 2-3 nucléoles marginés OU
- 1 nucléole central
- Cytoplasme modérément abondant, pâle ou basophile
- DLBCL plus anaplasiques peuvent montrer des cellules multinucléées, Reed-Sternberg-like ou très irrégulières.
Décrivez l’immunophénotype d’un DLBCL : (p. 391)
- Marqueurs panB + : CD19, CD20
- Expression variable des marqueurs de centre germinatif : CD10, BCL6
- Ig de surface +
- Expression forte d’à la fois BCL2 et MYC associé à DLBCL plus agressif
Nommez deux sous-types de DLBCL associés à des virus et décrivez leur épidémiologie : (p. 391)
Lymphome à grandes cellules B associée à l’immunodéficience : EBV
- Patients avec immunodéficience T sévère (VIH, greffe de moelle)
Lymphome primaire des séreuses (primary effusion lymphoma) : HHV8
- Patients avec infection avancée au VIH, patients âgés
Quelles sont les différentes variantes de lymphome de Burkitt et quelle est leur association à l’EBV? (p. 391)
- Variante endémique (Africaine) : 100% EBV
- Variante sporadique (non endémique) : 15-20% EBV
- Variante associée au VIH : 25% EBV
Quelle est l’anomalie génétique la plus fréquente du lymphome de Burkitt? (p. 391)
- Translocation t(8;14)(MYC;IGH)
Aussi possibles :
- t(2;8) entre MYC et Ig kappa
- t(8;22) entre MYC et Ig lambda
Décrivez la morphologie du lymphome de Burkitt : (gros Robbins p. 602)
- Patron architectural diffus
- Cellules de taille intermédiaire (10-25 microns)
- Noyaux ronds à ovales
- Chromatine grossière
- Plusieurs nucléoles
- Cytoplasme modéré
- Nombreuses mitoses et apoptoses => patron en ciel étoilé
Nommez une trouvaille caractéristique des cellules du lymphome de Burkitt à la cytologie d’un aspirat de moelle : (gros Robbins p. 602)
- Cytoplasme bleu royal contenant des vacuoles claires
Décrivez l’immunophénotype du lymphome de Burkitt : (gros Robbins p. 602)
- Marqueurs B de centre germinatif : CD19, CD20, CD10, BCL6, Ig de surface +
- BCL2 très rare
Nommez des sites de prédilection du lymphome de Burkitt :
a) Endémique
b) Sporadique
(p. 392)
a) Endémique : mandibule ++, reins, ovaires, surrénales
b) Sporadique : masses iléocaecale ou péritonéale
Quelle est la translocation caractéristique du lymphome du manteau? (p. 395)
Translocation t(11;14) entre IgH et cycline D1.
La translocation entraîne une surexpression de la cycline D1 qui stimule la progression du cycle cellulaire de la phase G1 à la phase S.
Décrivez la morphologie du lymphome du manteau : (gros Robbins p. 602)
- Patron architectural : expansion de la zone du manteau, qui peut produire une apparence nodulaire ou effacer l’architecture normale du ganglion
- Petits lymphocytes irréguliers
- Noyaux irréguliers, fendus
- Chromatine condensée
- Nucléoles discrets (si présents)
- Peu de cytoplasme
- Variante blastoïde: noyaux plus gros, chromatine plus ouverte, mitoses ++
Décrivez l’immunophénotype du lymphome du manteau: (gros Robbins p. 602)
- Marqueurs B: CD19, CD20 +
- Cycline D1, SOX11 +
- CD5 +
- CD23 négatif
- Ig de surface (habituellement IgM ou IgD avec kappa ou lambda)
Nommez des sites d’atteinte extra-nodale du lymphome du manteau: (gros Robbins p. 602)
- Foie
- Rate
- Moelle osseuse
- Tractus GI
- Polypose lymphomatoïde possible
Les lymphomes MALT ont tendance à se développer à des sites de réaction immunitaire et/ou d’inflammation chronique. Donnez des exemples. (p. 395)
- Glandes salivaires dans la maladie de Sjögren
- Thyroïde dans la thyroïdite d’Hashimoto
- Estomac dans l’infection à H pylori
Décrivez la pathophysiologie du lymphome MALT: (p. 396)
- Hyperplasie réactionnelle avec réponse polyclonale
- Émergence d’un néoplasme B monoclonal dont la croissance et la survie sont encore dépendantes de facteurs locaux
- Aberrations génétiques additionnelles qui rendent le néoplasme indépendant des facteurs locaux
- t(11;18)
- t(11;14)
- t(1;14)
- Uprégulation de BCL10 ou MALT1 qui activent la voie NF-kB => promotion de la croissance et de la survie des cellules B
Quelle est la mutationo caractéristique associée à 90% des cas de tricholeucémie? (p. 396)
BRAF V600E
Décrivez la morphologie des tricholeucémies à la biopsie de moelle osseuse: (gros Robbins p. 604)
Souvent, dry-tap à l’aspiration de moelle parce que les cellules sont entrappées dans la réticuline de la matrice extracellulaire.
À la biopsie, infiltration diffuse et interstitielle de la moelle par des lymphocytes avec:
- Noyaux ronds ou oblongs
- Chromatine condensée
- Cytoplasme pâle
Infiltration massive de la pulpe rouge de la rate avec oblitération de la pulpe blanche et apparence macroscopique “rouge boeuf” (beefy red).
Décrivez l’immunophénotype de la tricholeucémie: (p. 396)
- Marqueurs pan B: CD19, CD20 +
- Ig de surface (habituellement IgG)
- CD11c, CD25, CD103 +
- Annexine A1 +
- Cycline D1+
Nommez des trouvailles histologiques et immunohistochimiques caractéristiques dess lymphomes T périphériques, unspecified: (p. 396)
- Effacement de l’architecture normale du ganglion par une poopulation pléomorphe de lymphocytes T néoplasiques de taille variable
- Infiltrat réactionnel fréquent (éosinophiles, macrophages), angioogénèse marquée
- IHC = phénotype T mature
- Marqueurs pan T: CD2, CD3, CD5 +
- Récepteurs T αβ ou γδ
- Certains CD4 ou CD8 +
Quelle est l’anomalie génétique associée au lymphome T anaplasique à grandes cellules ALK +? (p. 397)
- Réarrangements du gène ALK sur le chromosome 2p23
Ces réarrangements créent un gène de fusion ALK qui encode une foorme constiitutionnellement active de la tyrosine kinase ALK, ce qui active les voies RAS eet JAK/STAT.
Décrivez la morphologie du lymphome T anaplasique à grandes cellules: (gros Robbins p. 605)
- Grosses cellules anaplasiques
- Hallmark cells:
- Noyau réniforme ou en fer à cheval
- Cytoplasme abondant
- Les cellules tumorales se regroupent autour des sinus veineux et infiltrent les sinusoïdes lymphatiques, mimant un carcinome métastatique
Décrivez l’immunophénotype du lymphome T anaplasique à grandes cellules: (gros Robbins p. 605, Quick)
- ALK + dans la variante ALK +
- CD30 +, marquage membraneux et péri-nucléaire)
- CD15 -
- Marqueurs T: CD2, CD4, CD5 + mais CD3 et CD8 souvent négatifs
- Protéines cytotoxiques souvent +: T1A, granzyme, perforine
- CD25 +
- EMA +/-