6. Le stade préopératoire Flashcards
Les différences entre l’intelligence sensorimotrice et l’intelligence conceptuelle
Intelligence sans représentation reliant des mouvements et perceptions successifs
Pratique et non réflexive:Tournée vers la réussite plus que l’explication
Travaille sur des réalités et non des signes
Par essence individuelle et non collective
Qu’est-ce que l’intelligence conceptuelle a de plus?
- Conditions de transition
Accélération conduisant à une représentation intérieure
Prise de conscience qui ordonne les états et les relie
Système de signes permettant la construction de concepts
Socialisation et insertion de la pensée individuelle dans une pensée commune et objective - Mêmes mécanismes et lois d’évolution
Assimilation des objets aux concepts existants
Accommodation de ces concepts à l’expérience
Assimilation réciproque des schèmes = raisonnement, implication des jugements —> nouveaux concepts
Quels sont les deux aspects des fonctions cognitives?
- L’aspect figuratif
- L’aspect opératoire
Qu’est-ce que l’aspect figuratif?
- Toutes les formes qui nous apparaissent comme des copies du réel
(perception: on est ts persuadé que l’image que nous donne notre perception est la bonne image et si on était à la place d’une mouche, on dirait qu’elle voit mal.) - En réalités, elles n’offrent qu’une correspondance approximative avec le réel
- Ce sont toutes les représentations, au sens large: Perception, imitation, image mentale, langage
Les aspects figuratifs qui offrent représentations du monde ne nous permet pas de le comprendre. Car il ne saisissent que des états statiques. Ils ne peuvent pas nous informer sur les transformations. Piaget le montre avec les enfants qui n’arrivent pas à représenter le monde.
Aspects figuratifs ne permettent pas de comprendre le monde car c’est l’aspect opératif dynamique qui le permet.
Piaget montre que ce que les enfants perçoivent du monde, ils égarent car ils se fixent sur des choses statiques alors ils ne comprennent pas vrmt le monde (ex. on met de l’eau ds un autre vase plus large, il dira qu’il y a moins d’eau.-> il s’appuie sur des aspects figuratifs = représentation -> il voit que ça monte moins haut et oubliant la transformation, il reste accroché à ces aspects figuratifs, il conclut qu’il y en a moins.
Qu’est-ce que l’aspect opératif?
- Formes de la cognition consistant à transformer l’objet ou l’événement à connaître (le modifier et le transformer)
- Ces fonctions visent des transformations et non plus seulement des états statiques
- Ce sont toutes les formes d’action: sensorimotrices, intériorisées, opérations mentales ou actions.
Que peut-on dire de la statique et de la dynamique concernant les deux aspects des fonctions cognitives?
- La principale opposition entre les deux formes est que les aspects figuratifs demeurent statiques, ils n’appréhendent que des états
- Seuls les aspects opératifs sont dynamiques et permettent de comprendre les transformations
Que peut-on dire des débuts de la représentation?
- La période préopératoire est marquée par le développement rapide des représentations, grâce à l’émergence de …
- La fonction symbolique: différenciation et coordination d’un signifiant (le signe, la représentation) et d’un signifié (ce qui est représenté)
Image mentale
Jeu symbolique
Langage - Représentation il utilise comme représentation la boite comme un lit et le tissu le drap = utilise des objets pour représenter d’autres. Il le fait spontanément, on a pas besoin de lui expliquer. Et Piaget pensait avoir détecter à cette âge, l’apparition des images mentales : permettent de réfléchir sur des réalités -> imagine chose avant de le faire, Jacqueline pense à ouvrir la boite avant de le faire, où on peut tous se représenter le chemin jusqu’à Uni Mail. Les représentations dont on dispose = actions intériorisées. Pour lu, si c’est vrai, on verra ds les dev de 2 à 7 ans, c’est le même trajet que ds le stade précédant, le bb construit au niveau supérieur qu’il avait fait ds le stade inf = décalage vertical. Le bb a du coordonné des schèmes -> il devra coordonné des concepts afin de construire les notions qui ns permettent de comprendre le mode qui nous entoure. La pensée de l’enfant sera caractérisée par l’égocentrisme individuelles= la pensée s’applique sur le réel ss modification = l’enfant plaque sur le monde ext ses intuitons sans réellement faire le processus accommodateur = égocentrisme.
Signifiant: représentation concrète, le mot, l’image
Le signifié: ce que le mot, image représente.
Que peut-on dire du jeu symbolique?
Les enfants spontanément utilisent des objets comme des symboles et donc manifestent des représentations. Mais ce n’est pas la seule sorte de jeu. Il y a aussi le jeu d’exercice. Il perdue toute la vie (la balle, sauter à la corde, on s’amuse à faire fonctionner notre corps).
L’intelligence conceptuelle donne lieu à trois sortie de jeux.
Il manifeste la coordination d’un signifiant et d’un signifié.
Ds le jeu symbolique, il y a une imitation représentative qui vise à représenter. Qd un enfant s’amuse à faire mine de manger avec sa dinette, il fait des gestes d’imitation de qd il mange =visée représentative, l’imitation est claire et exacte, on reconnait ce qu’il fait. Ce geste = signifiant, cela réfère à qch par l’imitation et c’est le repas. L’assimilation déformante renvoie au signifié (ce qui est représenter = acte de manger).
Cette assimilation déformante peut aller loin: la simple imitation suffit à représenter qch. On voit à quoi il joue. Le jeu symbolique évolue tout au long du stade préopératoire et devient de plus en plus sophistiqué. Les enfants imitent le modèles adultes. Pour savoir comment ils nous perçoivent, il faut regarder comment ils jouent.
Au fur et à mesure, le jeu aura un rôle réel, l’adaptation passera par des combinaisons, l’enfant rejoue les scènes (ex. qd on le gronde, ils iront rejouer la scène à ses jouets, ils gronderont leur poupée) les jeu symbolique implique plusieurs acteurs. Au bout d’un moment, le jeu devient une imitation tellement exacte que c’est lus trop amusant. Le jeu symbolique = une des manifestations symbolique
Que peut-on dire de l’image mentale?
- Piaget demande aux enfants de reproduire le mouvement d’une tige pivotant autour de l’une de ses extrémités, de dessiner ce mouvement, ou encore de choisir un dessin le représentant au mieux
- On croit qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour savoir comment ça se passe.
Piaget montre qu’au début l’enfant ne comprend pas les représentations et qu’ils n’ont pas encore les aspects pour comprendre les transformer.
Il fait tomber une baguette et il demande à des enfants de désigner comment elle tombe. Ce sont les dessins à gauche. Alors il leur fait choisir les bons dessins et qd ils doivent choisir le dessins, il voit que l’enfant ne comprend pas les représentations, il n’arrivent pas non plus à faire tomber les baguettes. Ils n’arrivent pas à analyser car ils n’ont que les aspects figuratifs et ceux-là ne suffisent pas.
Que peut-on dire du début des représentations du langage?
Les premiers mots: des préconcepts
Pas de définition fixe
Participation vs. Inclusion -> il est plus ds la participation
Transduction (du particulier au particulier)
Langage égocentrique et langage socialisé (= s’adresse à qn)
Au début le concept qu’utilisent les enfants ne sont pas des vraies concepts mais des préconcepts. (il croit que tout le monde est papa, que tout les animaux sont des chiens), les concepts qu’ils utilisent sont particulièrement flous et ça reste assez lgt.
Les pommes font parties des fruits comme les fleurs font partis des bouquets= il n’a pas compris les liens exactes entre les concepts. Ds les raisonnements il y a des inductions : je vois des pies en haut des arbres je déduirai que les pies sont tjrs ds le haut des arbres. Les petits fonctionnent par transduction: repose sur les relations qu’il croient entrevoir ex: les grds font cuire les crêpes et il y a en a un qui le fait tomber et le plus petit dit qu’elle cuit par terre: il a fait une transduction: dès que la crêpe est étalée elle cuit, et comme la elle est étalée par terre, alors elle cuit par terre. Les relations qu’il croie aperçoive qui montre qu’ils comprennent rien. = langage enfantin.
Langage égocentrique: il nota tout ce que deux enfants de 6 ans disaient et avaient classé les propos en fonction de la nature et la plupart des mots montre que c’est des langage monologues: personne ne parle à personne et personne n’écpoute personne. Ou alors il y a des répétitions: un parle et les autres répète. = langage par orienté vers les autres, langage interne car l’enfant n’arrive pas à se mettre à la place de l’autre pour socialier. Donc piaget dit que :L’adulte pense socialement même lorsqu’il est solitaire (on tient un auditeur imaginaire) alors que l’enfant en dessous de sept ans pense et parle de manière égocentrique même lorsqu’il est en société.
Que peut-on dire de la représentation du monde concernant l’égocentrisme?
- L’égocentrisme n’est pas un phénomène purement social se manifestant seulement dans le langage de l’enfant, c’est une tendance profonde de la pensée enfantine de 2 à 7 ans
- Ensemble des attitudes pré-objectives de la connaissance (de la nature, des autres ou de soi). Ni un phénomène de conscience, ni un phénomène de comportement social, mais une sorte d’illusion inconsciente de perspective.
- Ignorer les liaisons objectives au profit des liaisons subjectives, imposer des schémas arbitraires aux choses, remplacer l’adaptation au monde extérieur par l’assimilation au moi
- Une incapacité à se décentrer de son propre point de vue pour coordonner divers points de vue possibles du réel. En fait, l’enfant est prisonnier de sa subjectivité. L’égocentrisme s’oppose donc à l’objectivité.
Permet d’identifier la tendance de l’égocentrisme, mais il s’est rendit compte qu’il n’est pas purement social, c’est une caractéristiques constante de la pensée de l’enfant.
Ce n’est pas l’égocentrisme = tendance de tout ramener à lui -> c’est pas ça. Mais c’est incapacité de l’enfant à se décentrer de son propre point de vue et d’adopter le point de vue de l’autre. Pour parler ocialement, on doit se mettre à la plcae de l’autre pour savoir ce que l’autre veut «entendre», il ne peut pas sortir de son propre point de vue. Il ne sait pas ce qu’on a beosin de savoir pour comprendre ce qu’on bveut savoir, car il ne sait pas ce mettre à la place de l’autre pour savoir ce qu’ilm veut savoir. L’enfant est prisonnier de sa subjectivbité car il se rend pas compte qu’il est conscient la dedans. L’enfant ne ait pas qu’il est enferme ds sa subjectivité , alors il croit que sa pensée est commune et que le peu qu’il nous explique siuffira é comprendrem car il se rend pas compte que peut être on ne sait pas. Il arrve pas à coordoner ds les points de vue. Il se rend même pas compte que c’est sa subjectivité, oil croit que c’est celle de tout le monde. L’enfant n’est pas conscient de son point de vue, alors il ne le préfère pas à celui des autres,,il ne sait juste pas. L’égocentrique sait qu’il a son propre point de vue et pour lui, son point de vue est meilleur alors que l’enfant pas. = illusion inconsciente de perceptive. L’enfant prendra du temps avant de se rendre compte que son point de vue n’est pas le même que celui de tout le monde.
Que peut-on dire de la représentation du monde concernant le réalisme?
- Prise de possession immédiate de l’objet: le monde est tel qu’il m’apparaît
- Absorption dans les choses: confusion par ignorance de l’existence du sujet et de l’intériorité de la pensée
- Assimilation du moi au monde et du monde au moi
- Confusions entre
Psychique / physique (pensée / matière)
Interne / externe
Signifiant / signifié (objet mental / chose)
Conceptions primitives concernant la pensée, les mots, les rêves
Conséquences
Limites floues entre le moi et le monde
Participations
Il remplace l’adaptation au monde par l’assimilation au moi.
Réalisme = prise de possession immédiate des choses en prenant pour vrai et de manière directe ce qui m’apparait. Ils prennent leur points de vue comme le reflet de la réalité = assimilation directe entre le moi au monde et du monde au moi. (la lune le suit pour m’éclairer).
Piaget observe que le réalisme repose sur bcp de confusion être le moi et le monde, le physique et le psychique, pensée et la matière. Les enfants pensent que les mots vont bien aux choses et qu’on pourrait pas les changer et ils attribuent au mot, la propriété du mot -> le lion c’est un mot fort. Participation: tout est un flux sur tout, tout un lié mais c’est faux, pas tout est lié. Pensée magique: les actes peuvent avoir une influence sur le futur (ex. des gens touchent un objet pour leur porter chance)
Qu’est-ce que l’animisme?
Conscience = Activité —> 6-7 ans (le vent sait qu’il souffle, le bois sent qu’il brûle)
Conscience = Mouvement —> 8-9 ans (soleil, bicyclette)
Mouvement propre ≠ Mouvement reçu —> 11-12 ans
Seuls les animaux sont conscients
Facteurs individuels: indissociation (entre intention et action) et introjection
Facteurs sociaux: participation (la pensée de l’enfant est commune, devinée par les adultes) et obligation morale (confusion entre obligation morale et physique: l’enfant croit les choses vivantes parce qu’il les croit obéissantes)
Animisme: penser que les choses qui sont autour de lui sont animées , elles ont un certain degré de volonté. Il donne au objet un niveau de conscience ou de volonté. Et il ne va plus accorder d’avis au choses qui bougent toute seule -> la lune nous suit: elle a une volonté de bouger. Il y a des facteurs sociaux qui expliquent ça. L’enfant pense que sa pensée est commune et comme il est facile de deviner ce qu’il fait et font, alors il croit qu’on lit dedans eux qu’on peut lire ds leurs pensées. Il y a aussi une obligations morales, il les croit obéissant pour les objets. Nous même, on s’en débarrasse difficilement de l’animisme: la voiture fait exprès de tomber en panne qd on en a besoin, on est en colère contre des objets.
Qu’est-ce que l’artificialisme?
Artificialisme diffus
Artificialisme mythologique —> 7-8 ans
Artificialisme technique —> 8-9 ans
Artificialisme immanent 9-10 ans —>
Facteurs individuels: rôle de l’action
Facteurs sociaux: «déification» des parents et dépendance matérielle
Artificialisme: l’enfant pense que tout a été fait par l’homme (montagne, fleuve, etc). Mais c’est compliqué de savoir pour l’enfant car en m’eme temps on a creusé les canaux mais pas les fleuves. Les parents sont des être tout puissant: être magique capable de tout.
Que peut-on dire de la représentation du monde concernant le réalisme moral?
- Le devoir est hétéronome: est bon ce qui témoigne d’une obéissance à la règle
- La règle doit être observée à la lettre, non dans l’esprit
- Conception objective de la responsabilité
Le réalisme s’imisce ds ts les aspects de la pensée de l’enfant. L’enfant comprend le devoir comme qch d’extérieur au individu donc il est hétéronome et il faut obéir aux règles.
Piaget interroge les enfants concernant le jeu de bille. Il demande aux enfants si on pourrait remplacer le carrée par un triangle, mais c’est pas possible car la règle a tjrs été là depuis tjrs, on peut pas la changer. On joue avec les billes ds un carré. Ça leur prend du temps de comprendre que c’est une chose qui se fait, mais ils comprennent peu à peu qu’on peut. L’enfant va mesurer la culpabilité et la gravité des événements aux conséquences et non à la volonté des individus.
On explique à un enfant, que qn a cassé pleins de tasses mais ils les avaient pas vues et un autre casse une tasse en volant de la confiture. Le plus vilain c’est celui qui a cassé pleins de tasses et pas celui qui am volé car il regarde la façon proportionnelle. Parfois il va culpabiliser pour des choses énormes qui allait se passer et peut le faire bcp souffrir.
La réalité peut être terrible et amène une culpabilité considérable de casser pleins de tasses que une seule.
