16. Le développement conceptuel et catégoriel Flashcards
Définir la catégorisation.
Processus par lequel des entités sont regroupées en fonction de leur ressemblance, physique ou fonctionnelle.
Définir concept.
Représentation mentale à laquelle correspond habituellement un mot.
Définir catégorie.
ensemble d’objets qui tombent sous un même concept.
Quels sont les niveaux de catégorisation ? (Travaux d’Eleanor Rosch)
- niveau sur-ordonné : animal, mammifère, canidé
- niveau de base : chien
- niveau sous-ordonné : golden retriever
Qu’est-ce que le niveau de base ?
Niveau auquel les objets sont spontanément nommés. Les objets y présentent les mêmes formes, ont les mêmes fonctions pour l’homme, appellent les mêmes actions. Les ressemblances intra-catégorielles et les dissemblances intercatégorielles sont les plus fortes. Premiers mots appris par l’enfant.
Défini prototypes.
résumé mental des caractéristiques les plus fréquentes de la catégorie.
Les objets peuvent être classés du plus au moins typique : gradient de typicalité. Ces gradients sont identiques pour les enfants et les adultes (Rosch, 1973). Variation d’une culture à l’autre. Les objets typiques sont les premiers à être intégrés dans les catégories par les enfants. Oiseau typique : le merle Oiseau atypique : l’autruche
Qu’a démontré la méthode de manipulation séquentielle dans le rôle du développement du niveau de base et sur ordonné ? (Mandler & Bauer, 1988)
Les petits semblent d’abord catégoriser au niveau de base mais les catégories surordonnées jouent un rôle important. La catégorisation au niveau sur ordonné pourrait précéder au niveau de base.
Les enfants regroupent-ils les objets sur la seule base de leur ressemblance perceptive ?
(Dessins oiseaux et dinosaures). À 2 ans, oui ils regroupent selon la ressemblance perceptive. Mais si on donne une étiquette verbale « tu vois ceci est un oiseau, vit-il dans un nid ? » On a 70% de bonnes réponses pour les objets typiques et atypiques. À 3 et 4 ans, réponses correctes même sans fournir d’étiquettes verbales.
Quel est le rôle du langage dans le développement conceptuel ?
C’est une contrainte innée qui guide l’organisation conceptuelle
Qu’est-ce que l’organisation taxonomique ?
un nouveau mot désigne un objet, pas une scène.
Quêst-ce qu’un objet total ?
un mot désigne la totalité de l’objet et pas une de ses parties.
Qu’est-ce que l’exclusion mutuelle ?
un second terme appliqué à un objet conduit l’enfant à considérer qu’il désigne une de ses parties ou propriétés saillantes (conduit l’enfant à considérer qu’un objet ne peut pas appartenir à deux catégories).
Est-ce que les enfants distinguent-ils l’animé de l’inanimé ?
Expérience : Massey & Gelman, 1988. Présentation de diverses images : qu’est-ce qui peut gravir une colline ? Résultat : 3 ans : 78% de décisions correctes, 4 ans : 90% de décisions correctes. Justification : présence de pied/pattes. Les réponses sont appuyées sur des théories biologiques naïves (pour marcher, il faut des jambes).
Est-ce que les enfants peuvent-ils produire des théories sophistiquées ?
Tâche des animaux et des objets transformés (Keil, 1995). Les jeunes enfants acceptent l’idée que l’animal a été totalement transformé (réponses correctes seulement entre 7et 9 ans). Seuls les enfants âgés raisonnent à partir de théories biologiques concernant l’essence des êtres vivants.
Que préfèrent les enfants : relations thématiques ou relations taxonomiques ?
Préférence pour les relations thématiques jusqu’à 10 ans mais avec certaines questions seulement. Il n’existe pas de biais vers les relations thématiques chez les jeunes enfants. Exemple : Qu’est-ce qui va le mieux avec l’abeille ? Le miel ou le papillon ? (Expérience Smiley & Brown, 1979)