10. Les méthodes d’étude du bébé Flashcards

1
Q

Que comporte une expérience psychologique?

A

– Une consigne que le participant écoute ou lit
– Un stimulus à traiter
– Une réponse qui peut être motrice (appuyer sur les touches d’un clavier), orale ou écrite.

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2
Q

Est-ce possible de faire une expérience psychologique standard avec des bb ?

A

Non, les bébés ne peuvent pas comprendre les consignes. On ne peut pas leur expliquer la tâche ni ce que l’on attend d’eux. Il faudra alors les stimuler et ils ne parlent pas et le contrôle qu’ils exercent sur leurs activités est limité

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3
Q

Comment sont les capacités perceptives des nourrissons?

A

Inférieur aux notre
On est pas sûre qu’il voit les stimulus comme nous, ses capacités sont limitées. Parfois le stimulus peut être trop complexe. Moindres capacités de traitement: les stimuli trop complexes risquent d’être insuffisamment analysés

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4
Q

Quelle techniques introduit Frantz pour étudier les capacités perceptives?

A
  • La préférence visuelle
  • Présentation simultanée de 2 cibles (à ≈ 50 cm du bébé, distantes de 1,50 m). Les cibles sont distantes l’une de l’autre
  • Détermination de l’orientation du regard (visuellement, à l’aide d’une caméra, reflet cornéen) et de la durée de fixation sur chaque cible. On s’intéresse à l’orientation du regard. Si le bb préfère une cible à une autre, cela permet de mesurer l’acuité visuelle.
  • Fixation d’une des cibles sign. > 50%: préférence et donc discrimination, méthode de référence visuelle.
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5
Q

La technique de Fantz lui a fait découvrir quoi?

A

La préférence des bébés pour les visages humains, même schématisés et on va plus s’attacher à un enfant qui nous regarde

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6
Q

A quoi la méthode permet de répondre comme question?

A

Les bébés regardent-ils les objets éloignés (au-delà de 40 cm)? Pas évident (acuité visuelle faible). On utilise la méthode de préférence visuelle

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7
Q

Comment se passe l’expérience pour savoir si les bb regardent les objets éloignés?

A

On va les présenter les deux loin, un loin et un près. Qd on met les deux loin : on peut vérifier que s’il regarde encore celui qui est loin, ça veut dire qu’il voit loin. Ou alors on met celle qu’il préfère loin, et l’autre près et on va voir s’il va qd même regarder celui qui est loin.
On peut établir le niveau de maximum de complexité = optimum de complexité, ça varie avec l’âge. On doit tenir compte de montrer des objets qui vont intéressé le bb, qu’ils ne soient pas trop complexes pour son âge et en même temps pas trop simple car ds les deux cas ça ne lui intéressera pas.

… et si les bébés regardent aussi longtemps les deux cibles, cela signifie-t-il qu’ils ne les distinguent pas? Cela permet de savoir quel est la capacité du bb à faire des distinction. C’est possible qu’il ne manifeste aucune attention pour les deux cibles, soit si pcq les deux l’intéresse pas, ou alors il ne les distingue pas l’une de l’autre. Pour lui c’est la même chose, ça marche si le bb regarde d’un côté et de l’autre. On a alors fait une autre méthode

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8
Q

Que se passe-t-il concernant la méthode d’habituation?

A

C’est un phénomène naturelle qu’on exploite
 Lorsqu’un stimulus est présenté plusieurs fois de suite, l’intérêt pour ce stimulus faiblit: on dit qu’il y a habituation  si on leur présente le même stimulus pleins de fois de suite, ce stimulus qui au début leur donnait bcp d’intérêt  ne leur intéresse plus car le bb s’habitue. Ce n’est pas de la fatigue car si on lui présente un autre stimulus, il y a un regain d’intérêt. Le bb regardera plus lgt
 Cet effet n’est pas dû à la fatigue: si on présente un stimulus différent, regain d’activité dû à la déshabituation, réaction à la nouveauté  le bb doit alors faire la différence entre l’ancien et le nouveau phénomène
 Le phénomène d’habituation indique que:
– Le stimulus présenté de manière répétée lors de cette phase est mémorisé puis reconnu à chaque présentation
– L’habituation est un processus généralisable: s’observe sur une série de stimuli présentant un trait commun (lorsque celui-ci est perçu par l’enfant)  elle peut se produire même si on ne montre pas la même cible  si elles ont un point commun et que l’enfant le détecte. Ex. la catégorie des chats  si le bb s’habitue : il s’intéresse de moins en moins même si c’est des chats différents  malgré les différences de chats, le bb comprend que c’est tous des chats
– La dimension commune aux stimuli est perçue par l’enfant
 La réaction à la nouveauté indique que
– Le stimulus test est discriminé des stimuli de la phase d’habituation
– Qu’il est considéré comme différent de ces derniers (puisque nouveau)
 L’habituation s’observe dès une semaine!

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9
Q

Comment savoir si le bébé s’est habitué?

A

Il y a plusieurs manières:

  • Procédure à essais fixes
  • Procédure contrôlée par l’enfant
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10
Q

Comment se passe la procédure à essais fixes?

A

– Le nombre et la durée des essais de la phase d’habituation sont fixés a priori  nombre d’items présentés au bb et on va déterminer la durée pdt laquelle on va présenter chacun de ces objets et on va mesurer le temps que le bb regarde les cibles. Si le temps de regard a diminué au fur et à mesure qu’on progresse ds la série et on peut choisir des critères (ex. le temsp qu’il a regardé le 1er et le temps qu’il a regardé le dernier)
– Calcul d’un taux d’habituation en comparant la durée de fixation sur les 2 premiers et les 2 derniers essais
– Avantage : on a préparé à l’avance toute l’expérience
– Inconvénients: Nombre de bébés ne s’habituent pas; le stimulus apparaît et disparaît parois à contretemps.  les bb ne font pas tout comme on veut,. On ne peut pas leur demander de regarder à l’écran et s’il ne regarde pas et si on chronomètre, le temps tourne alors qu’il regarde pas  il y aura des temps de regard du bb qui seront faux

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11
Q

Comment se passe la procédure contrôlée par l’enfant?

A

– Le regard de l’enfant détermine le début et la fin de chaque essai (si le bébé détourne son regard pour plus d’une seconde)  contrôle malgré lui, on lui présente les stimuli en fonction de l’activité  c’est le regard qui va déterminer le début et la fin de l’essai : qd le regard se porte sur l’écran, on met le chronomètre et tant qu’il regarde, on laisse le stimuli, et qd il arrête de regarder, on enlève l’essai et on attend qu’il reregarde l’écran pour lui montrer le prochain stimuli  on sera sûr qu’il aura regarder tous les stimuli
– Quand la phase d’habituation prend-elle fin? Nécessité d’un critère.  qd on arrête de montrer les stimuli qui partagent un point commun et qu’on sait qd il est lassé. Soit :
 Par exemple, 2 essais consécutifs d’une durée inférieure à 50% de la durée des 2 essais les plus longs  on arrête en se disant qu’il est habitué
 Ou bien, critère absolu: par exemple, 3 essais consécutifs d’une durée inférieure à 5 secondes  mais il y a des bb qui ne s’habituent pas, ceux qui pleurent, ceux qui s’endorment
 Ces bb qui ne se sont pas intéressés, on dira que c’est des erreurs expérimentales, mais peut-être c’est que c’est des bb qui ne s’habituent pas bien. Ceux qui s’habitue vite : ont une capacité cognitive meilleure que ceux qui n’arrivent pas à s’habituer.

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12
Q

Exemple d’expérience avec la méthode d’habituation:

A

Les bébés de 5 mois font-ils la différence entre 2 et 3? Starkey & Cooper, 1980
Ils utilisent une méthode d’habituation où pdt la phase d’habituation, ils présentes des planches qui comportent toutes deux points. On voit savoir si le bb s’intéresse à la qantitié de points et pas la forme de la figures. On va s’intéresser à la densité. A la fin de la phase d’habituation, on présente un stimulus nouveau : 3points au lieu de deux, et où se trouve les trois points, c’est un endroit où il y avait déjà eu des poits présentés et on regarde s’il y a une réaction à la nouveauté ou pas. Ensuite on constitue un autre groupe de bb pour qu’ils se représentent trois puis deux. Pcq peut être un bb va préférer les planches avec trois points plutôt que 2points. Car il y a plus de choses à regarder. Pour être sur que c’est les chiffres qui intéressent les bb, on doit s’assurer qu’il y a que les nombres.
 Enfants de 4 mois
 Variation de la longueur et de la densité des rangées
 Habituation jusqu’à diminution des temps de fixation au-delà d’un critère
 Accroissement significatif des temps de réaction pour les nouveaux stimuli
Les bébés arrivent à faire la différence sur les quantités si les objets ne diffèrent pas des uns et des autres. Au début on a déterminer que les bb pouvaient discriminer les quantités que jusqu’à 4.

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13
Q

Autre exemple d’expérience avec la méthode d’habituation:

A

Les bébés peuvent-ils discriminer entre grandes quantités? (Xu & Spelke, 2000)
On leur donne avec des plus grd chiffres. Les bb s’habituent car une fois habitué, on leur montre deux planches, une qui comportent le même nombre d’objet qu’ils ont été habitué et  moment de préférence visuelle et on regarde si les bb préféreraient regarder une plutôt que l’autre. S’ils se sont intéressés à la quantité et pas au point, il trouver que la plaque est nouvelle. Les bb habitué avec 8, ils regardent plus la planche de 8.  ils font la diff entre 8 et 16. Si on attend un peu et qu’on teste des enfants de 16mois plutôt que 6 mois, ils arrivent à différencier les deux planches.

  • Bébés de 6 mois
  • Habitués soit à 8 soit à 16 et testés avec 8 et 16
  • Bébés distinguent entre 8 et 16 ou entre 16 et 32 (Xu, 2000) mais pas entre 8 et 12 ni entre 16 et 24.
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14
Q

Qu’est-ce que la méthode de l’événement impossible?

A

 Les enfants, comme tout le monde, tendraient à regarder plus longtemps les scènes visuelles surprenantes, inattendues, impossibles. On pourra alors déterminer les degré de compréhension des bb. On va alrs proposer deux types d’événements : un normale et un anormale (normalement devrait regarder celui-là le plus).

  • Présentation de 2 types d’événements, l’un possible, l’autre impossible, le plus souvent à deux groupes indépendants
  • Si les enfants regardent plus longtemps l’événement impossible, on en conclut qu’ils en détectent (comprennent?) l’incongruité
  • Méthode ayant produit les résultats les plus spectaculaires, certains étant devenus des «classiques»
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15
Q

Exemple d’expérience avec la méthode de l’événement impossible?

A

Les bébés de 5 mois font-ils des additions et des soustractions? (Wynn, 1992)
On présente au bb des événements dont il va suivre les événements et il va regarder les parties des événements.
Qn vient, pose Mikey sur la table, puis met rideau et ensuite on revient et pose un autre Mikey  événement logique : le rideau tombe, il y a deux Mikey. Événement pas possible : le rideau tombe et il y a un seul Mikey. Le bb regarde plus lgt qd il y a un Mikey, donc ils pourraient faire des additions mais bien sûr le bb ne manipule pas les formules mathématiques, mais ils ont des intuitions. Car si il y a en a 3 et on en enlève 1 et qu’il en reste 2, ça leur va. Toutes les méthodes reposent sur la mesure de la durée des temps de regard. C’est un indice fiable et instructif mais c’est pas le seul indice qu’on peut recueillir.

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16
Q

Quels sont les indices physiologiques?

A
  • La succion non nutritive

- Le rythme cardiaque

17
Q

Que peut-on dire de la succion non nutitrive?

A
  • L’activité de succion est un réflexe qui apparaît dès la vie fœtale et fonctionne dès la naissance
  • La succion n’est pas que nutritive et a aussi un rôle exploratoire. Il recueille bcp d’information et le rythme varie en fonction de l’état d’éveil de leur bb
  • Lorsque le bébé suce sa tétine, le rythme de succion varie avec l’intérêt qu’il porte aux événements qu’il perçoit
  • Diminution du rythme avec la familiarité, augmentation avec la nouveauté. On utilise l’indice pour voir son intérêt. Les variations des rythmes de succion vont nous informer sur la capacité, intérêt du bb et on peut faire cela dès la naissance.
18
Q

Que peut-on dire du rythme cardiaque comme indicateur physiologique?

A
  • L’activité cardiaque est enregistrée à l’aide d’un électrocardiogramme. On peut enregistré aussi pour les fœtus et on peut voir s’il réagit ou pas
  • Les variations du rythme cardiaque sont ici interprétées comme l’indice d’une réactivité de l’organisme à une stimulation présentée. Ce qu’on détecte est que l’organisme réagit au stimulus. C’est dur d’inférer les états mentaux. On a tendance à interpréter les réponses qu’on observe et on va regarder l’écart de variation qd son rythme est calme et qd on lui présente le stimuli
  • Etablissement d’un rythme moyen puis observation de la réaction à la stimulation
  • Exemple: le bébé entend n fois la même syllabe jusqu’à ce que le RC se stabilise, puis présentation d’une syllabe différente. Les bb discriminent les sons du langage comme nous.
19
Q

Les bb sont-.ils faciles à conditionner?

A

Oui bcp

20
Q

Que peut-on dire du conditionnement opérant?

A
  • Celui de Skinner
    – La présentation d’un stimulus est dépendante de la réalisation d’une action particulière, ça établit chez l’enfant un lien entre une action et un stimulus présenté chaque fois que l’action est accomplie. Alors il va établir un lien et détecte que cette action provoque ce résultat. Renforcement si résultat agréable ou extinction si résultat désagréable.
    – L’action deviendra de plus en plus fréquente si le stimulus est agréable, de plus en rare s’il est aversif: il y a apprentissage
    – Le conditionnement est dit opérant parce que la réponse (l’action) est elle-même opérante et permet d’obtenir ou d’éviter le stimulus. L’action de l’individu qui va produire le résultat.
21
Q

Exemple chez les bb avec le conditionnement opérant

A

La reconnaissance de la voix de la mère à 3 jours (DeCasper & Fifer, 1980)
– Utilisation de la succion non nutritive avec tétine munie d’un capteur
– Lorsque le rythme de succion est lent, les bébés entendent dans un casque audio la voix d’une femme inconnue
– Un rythme rapide fait entendre la voix de la mère
– Les bébés apprennent à produire le rythme rapide et le produisent plus souvent que le lent afin d’entendre la voix de leur mère
– Ils la distinguent donc de voix étrangères … et la préfèrent!

22
Q

Que peut-on dire de l’imagerie cérébrale?

A
  • De nouvelles méthodes permettent de «voir» le cerveau en action lors de la réalisation de diverses tâches
  • La méthode la plus employée est l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf)
  • Mesure l’activité du cerveau à partir des variations du flux sanguin déterminées par l’activité neuronale
  • Méthode appliquée récemment chez les bébés
  • Exemple: Dehaene-Lambertz et al. (2002) ont montré que les zones activées chez l’adulte par la réception du langage (aires temporales de l’hémisphère gauche) le sont aussi chez les bébés dès l’âge de 3 mois. Le cerveau du bébé est structuré comme celui de l’adulte en régions fonctionnellement distinctes. C’est bien avant les bb apprennent à parler ou avant la naissance, il y a des aires qui sont prêtes pour recevoir les stimuli verbaux.
23
Q

Lors de l’interprétation des résultats comment déterminer le niveau de traitement impliqué?

A

– Lorsqu’un changement du stimulus induit une modification de l’organisme, le changement a été perçu, certes … mais
– Quel est le niveau de cette perception? Donne-t-elle lieu à une prise de conscience
– Exemple: le rythme cardiaque dans l’expérience de Campos (souvenez-vous que les bébés les plus jeunes n’ont pas peur)

24
Q

Lors de l’interprétation des résultats, quel risque peut-il y avoir?

A
  • Le risque d’adultocentrique
  • Les sauts interprétatifs
  • Aux problèmes propres aux études des bb
25
Q

Qu’est-ce que le risque adultocentrique ?

A

– Lorsqu’un bébé regarde plus longtemps un événement impossible, est-ce parce qu’il est surpris?
– Qu’entend-on par surprise? S’agit-il, comme chez l’adulte, de la prise de conscience d’un écart entre ce qui était attendu et ce qui se produit
– Et si les bébés “s’habituent“ à l’événement impossible, comme c’est souvent le cas?

26
Q

Qu’est-ce que les sauts interprétatifs?

A

– Réagir à l’événement impossible signifie-t-il que le bébé comprend que l’événement est impossible ou alors qu’il est inédit (inédit = impossible?)
– S’il comprend que l’événement est impossible, comprend-il nécessairement pourquoi? A-t-il ne serait-ce qu’une intuition de la régularité physique que viole cet événement?
– Les expériences chez le bébé respectent-elles la règle de la simplicité d’explication (le rasoir d’Occam: les hypothèses les plus simples doivent toujours être privilégiées)?
– Un comportement précoce (e.g., 5 mois) est-il nécessairement inné?