12. Le développement de la mémoire Flashcards

1
Q

Comment se passe le processus mémoriel?

A

Encodage –> Stockage –> Récupération

Le codage n’est pas qch de photographique qui met les choses en mémoire. L’attention sélectionne que certaines choses et en plus l’encodage ne va pas tout prendre. Parfois, on se rappelle plus et elle demeure inaccessible.

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2
Q

Quelles sont les différentes mémoires?

A

Mémoire procédurale implicite

Mémoire déclarative explicite (mémoire sémantique, mémoire autobiographique)

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3
Q

Que peut.on dire de la mémoire?

A

La mémoire n’est pas une processus ou une forme.

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4
Q

Quelles mémoires y-a-t-il ds la mémoire à long terme?

A
  • Mémoire autobiographique

- Mémoire sémantique / déclarative

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5
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A

La mémoire des événements qui nous est arrivé, mais il n’y a pas seulement cette mémoire. La mémoire évolue avec le temps et la plupart de nos souvenirs sont des reconstructions. Il y a aussi une

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6
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique?

A

L’ensemble de choses qu’on sait (ce ne sont pas des choses qui sont reliés aux événements de notre vie, mais ce sont es choses qu’on a appris, mémorisé). Au début on pensait que ces deux types de mémoire, ce sont des mémoires verbales, mais en vrai c’est que c’est des mémoire où on peut avoir des représentations (verbales, mentales, etc. Qd on sait faire du vélo, skier, ce sont des choses qu’on appris et cela réside aussi dans la mémoire.

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7
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale?

A

La mémoire où il y a les procédures acquises qui vont nous permettre d’agir.

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8
Q

A quoi s’oppose la mémoire procédurale?

A

A la mémoire déclarative qui est plus explicite (je me rends compte car je px me représenter clairement, je sais que ça c’est un chien) alors que savoir faire du vélo c’est déjà difficilement verbalisable, c’est qch que je mets en œuvre et qui demeure implicite. La mémoire à long terme (informations qui demeurent de manière durable)

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9
Q

Qu’est-ce que la méthode de reconnaissance?

A

Après avoir faire apprendre aux sujets des mots, images et après un délai on demande si oui ou non la personne la reconnait. Les différences et les adultes les différences ne sont pas importantes quand on utilise ce concept de reconnaissance car on utilise la familiarité.
Les différences développementales sont souvent faibles

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10
Q

Qu’est-ce que la méthode de rappel?

A

On lui demande de nous dire ce qu’il a appris.

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11
Q

Quelles sont les méthodes de rappel?

A
  • Indicé: ce qu’on utilise le plus, on va lui demander s’il se souvient des mots de la catégorie
  • Libre: on l’utilise pas tjrs
  • Différences plus importantes
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12
Q

Quels paradigmes ont révélés les capacités mémorielles?

A
  • L’erreur A non B
  • La reconnaissance des visages
  • La préférence visuelle
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13
Q

Concernant les capacités mémorielles, que peut-on dire de l’erreur A non B?

A
  • Entre 8 et 12 mois, lorsqu’on cache un objet sous un écran qd le bb regarde, le bébé va l’y chercher. Si après avoir retrouvé plusieurs fois l’objet en A, il est caché en A puis déplacé en B sous son regard (ou même caché directement en B), le bébé va cependant le chercher en A = erreur A non B
  • Adèle Diamond (1985) étudie le délai nécessaire à l’apparition de l’erreur A non B, i. e. le temps qui sépare le moment où on cache l’objet en B et celui où on laisse chercher le bébé
  • La fréquence de l’erreur dépend du délai
  • Plus l‘enfant grandit, plus il faut le faire attendre lgt pr que l’erreur se produise
  • Ce délai s’allonge de 2 sec par mois.
  • Par exemple, à 10 mois, l’erreur ne se produit que si on laisse attendre le bébé 8 sec avant de chercher l’objet … sans doute le temps nécessaire pour qu’il ait oublié où il se trouve réellement
  • A 7mois, il suffit de 2 secondes. Qd il a 12mois, il faut le faire attendre jusqu’à 10 secondes.
  • Cela signifie qu’une partie de l’erreur A non B, la trace mémorielle de la disparition en B s’efface ds la mémoire de l’enfant et ça va laisser une trace mémorielle qui dit que l’objet est en A. Cela montre que la disparition de la trace est plus rapide qd le bb est jeune. La trace mémorielle dépend en âge.
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14
Q

Concernant les capacités mémorielles, que peut-on dire de la reconnaissance des visages?

A
  • Bushnell (2001) étudie la mémoire que les nouveau-nés ont du visage de leur mère entre 45h et 93 h de vie.
  • Le bb reconnaisse le visage et la voix de la maman. N’ayant pas vu leur maman depuis 5 minutes, 11 bébés sur 15 la regardent plus longtemps
  • Assez tôt (qqes jours), ils reconnaissent le visage de leur maman. Il y a le bb et on lui montre deux personnes et le bb va se tourner vers leur maman alors qu’ils ont que 2jours de vie. La trace mémorielle de ce visage est imprimé ds leur esprit.
  • Ils sont encore 9 sur 15 après un délai de 15 minutes. Les bb reconnaissent les visages très tôt
    Le souvenir du visage de la mère est stable et établi en mémoire à long terme après quelques jours de vie seulement … mais il n’est pas sûr que ce soit vrai pour tous les bébés.
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15
Q

Concernant les capacités mémorielles, que peut-on dire de la préférence visuelle?

A

Joseph Fagan fait une expérience sur les bébés de 25 à 28 semaines

  • On familiarise le bb avec un stimulus puis on montre deux stimulus: l’ancien et le nouveau et on va regarder s’il va regarder plus lgt le nveau. Cela voudra dire qu’il les discrimine et donc en reconnait un qui est ancien et donc préfère regarder le nveau car plus intéressant.
  • Quelle durée de familiarisation est-elle nécessaire pour que la reconnaissance de la figure connue soit possible ?
  • Pour qu’il garde une trace mémorielle de ce qu’il a vu. Et en fait ça dépend bcp du type de stimulus, certains sont plus facile à mémoriser que d’autres et aussi à les discriminer.
  • Si on utilise ces types de stimulis : il suffit de peu car ces stimulis ne se ressemblent pas du tout (1er ligne)
  • Les bb retiennent mieux les éléments constitutifs et pas la forme. On met des photos alors, mais pour le bb c’est pareil, il faut 22sec pour que le bb reconnaisse qu’il y en a un qu’il a déjà vu. Alors que pour nous c’est un stimulis très simple à reconnaitre.
  • Fagan a aussi essayé avec des dessins, les bb ne discriminent plus du tout. Mais cela ne veut pas dire que la trace mémorielle ne s’est pas crée. Une trace mémorielle peut rester. Plus les stimulis se ressemblent, plus il faut les présenter lgt pour qu’il y ait une discrimination. La trace mémorielle n’est pas assez précise pour permettre la discrimination. La trace mémorielle peut donc être plus ou moins précise et pour les bb la trace mémorielle est pas vrmt vrmt précise.
  • Plus les stimuli se ressemblent, plus l’encodage doit être prolongé pour permettre une reconnaissance discriminative.
  • Lorsqu’ils sont trop proches, la trace mémorielle n’est pas suffisamment précise pour permettre la discrimination
  • On montre un stimulus au bb pdt 30sec, puis on présente l’ancien et le nouveau stimulus. Et la préférence dirait si oui ou non il y a une trace mémorielle.
    Au bout d’une minute, les bb passent 60% du temps à regarder le nouveau stimulus, alors cela veut dire qu’ils reconnaissent l’ancien qui va alors moins l’intéresser et vont préférer porter l’attention sur le nveau stimulus. Au bout d’un jour, il y a pas de différence entre les deux stimulus. Après 1mois, on leur remontre les deux dessins. Et là, ils vont en regarder un plus que l’autre. Il passe 60% du temps à regarder l’ancien.
    Déjà le bb discrimine les figures et il en regarde une plus que l’autre, la trace mémorielle est plutôt faible car le bb fixe plus lgt le stimulus auquel il a été familiarisé (comme ns qd on a l’impression de reconnaitre qch mais qu’on sait pas où). Alors un mois après, le bb garde qqe part ds son cerveau, une trace du stimulus qu’il a vu un mois avant. Ils ont une mémoire visuelle qui est fonctionnelle très tôt.
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16
Q

Que peut-on dire des méthodes de renforcement des travaux e Rovee-Collier sur la mémoire procédurale?

A
  • On met le mobile en dessus de lui et on accroche un cordon sur le pied du bb. Le bb gigote. Et on mesure une ligne de base et le nombre de mouvement de pieds qu’il fait. Chaque fois que le bb bouge son pieds, le mobile bouge tout seul. Comme le bb a assez de maturité pour mettre en œuvre des réaction circulaire il comprend que son pied fait bouger le mobile, alors il donnera bcp plus de coup de pieds. On le laisse comme ça 9minutes (renforcement). Puis on laisse passer un délai (qqes heures, qqes jours, qqes semaines) et on remet le bb ds le berceau avec le mobile pour voir s’il donne des coups de pieds
    Bébés de 3 mois
  • On accroche le tissu au pied du bb, il gigote un peu plus mais sans plus, puis 3min après, on voit qu’il a compris, alors il bouge bcp plus pour reproduire l’effet. Puis on enlève le cordon du mobile et on vérifie si le bb continue à donner des coups de pieds ou pas.
    Puis le lendemain (2e graph), on remet le bb ds le berceau, pas encore accroché le cordon : on voit qu’il donne plus de coups de pieds : il se souvient. Puis on raccroche le cordon et on voit que ça monte bcp plus haut que la veille : le renforcement est bcp plus important que le 1er. La trace mémorielle étant déjà là, le bb va donner bcp plus de coups de pieds. L’apprentissage est encore plus fort.
    Puis il a essayé plusieurs délai (graph 3) : le bb se souvient que qd il bouge le pied, ça fait bouger le mobile. 4jours : il donne encore plus de coups de pieds. 6jours : au-dessus du niveau de base. 192heures : il se produit rien de particuliers. On dirait qu’il a oublié. Mais qd on accroche le cordon, ça monte bcp plus haut que le 1er jour : le renforcement est bcp plus fort. Il réapprend plus vite que la 1er fois. Cela prouve qu’il reste qch en mémoire mais qui ne reste pas indéfiniment. Qd on revient à 336heures : la courbe de renforcement est identique que le 1er apprentissage.
    B: Baseline; A2, A3, A4: acquisition; E5 rétention immédiate; R1: rétention à long terme
17
Q

Que peut-on dire du rôle du contexte sur la mémoire procédurale?

A
  • Rovee-Collier et al. (1992) entraînent des bébés de 6 mois à remuer le mobile avec leur pied
  • 24 heures plus tard, ils sont de nouveau testés
  • Certains bébés sont placés dans le même environnement, alors que pour d’autres les parures du lit sont différentes (le contexte a changé)
  • Lorsque le contexte est changé, la récupération des traces mémorielles est beaucoup moins efficace
  • Qd le lieu est le même : il y a les mêmes intensités de coups de pieds : le bb doit être ds le même lit alors cela prouve que le contexte de récupération est important pour le bb tout comme pr nous. La perception réactive les traces mémorielles où la chose est inscrite (rappel indicé : on nous donne un mot de la paire et ça va nous faire rappeler la suite). Si on change le contexte, la récupération ne marche pas.
18
Q

Combien de temps une trace va demeurer ?

A

C’est en fonction de l’âge du bb, qd le mobile ne l’intéresse plus, on met un train à la place. On voit ds le graph : âge en fonction du temps. Plus de 3mois après, le bb se souvient encore que faire pour faire marcher le train.
Les bb de 18mois peuvent conserver une trace mémorielle jusqu’à plus de 3mois.

19
Q

Qu’est-ce que l’imitation différée?

A

Produire une imitation après un délai, c’est l’opposé des imitations spontanées

20
Q

Expérience de l’imitation différée concernant la mémoire explicite

A

Bauer et al. (2000)
- Les enfants observent une suite de trois actions (e.g., placer une barre sur deux supports, suspendre une assiette à la barre et la frapper avec un maillet)
- Après un délai, ils sont confrontés au même matériel et doivent reproduire ces actions
Les plus grds , ils s’en souviennent très bien. L’effet de l’âge est très importante : la mémoire des bb de 20mois est plus solide des bb plus jeunes.
On a parfois l’impression que notre mémoire n’est pas aussi forte : on a des interférences : entre le moment de l’encodage et le moment où on essaye de la récupérer : entre temps on a vécu et les choses qu’on a apprises durant sont venues se reposer sur le tas et si l’événement ressemble à d’autres, ça devient impossible car on a plusieurs traces mémorielles et retrouver celle qui est la bonne devient compliqué. Mais ici c’est un événement unique : ils sont allés ds un endroit nveau avec des gens nouveaux et des objets nouveaux : c’est un événement unique qui se distingue de tous les autres. Si on avait un film de tou Expte notre vie, alors on se souviendrait trop bien de ce film. Les interférences ensevelissent les traces mémorielles.

21
Q

Qu’est-ce que l’amnésie infantile?

A

L’incapacité de se souvenir des événements de notre enfance (environ jusqu’à 4ans)
Les bb ont une mémoire qui tient jusqu’à 1an. Mais pourtant ils se souviendront pas

22
Q

L’amnésie infantile concerne quelle mémoire?

A

La mémoire autobiographique

23
Q

Quelles sont les différentes explications pour l’amnésie infantile?

A
  • Codage différent de l’information durant la petite enfance, changement de la nature des représentations
  • Évolution du langage
  • Manque de mémoire autobiographique par immaturité du moi
  • Les jeunes enfants encodent l’information dans des traces mémorielles précises (verbatim) mais fragiles, les plus grands retiennent l’essentiel (moins précis mais plus stable)
  • L’oubli est plus rapide chez le jeune enfant que plus tard. Les traces mémorielles se forment, mais se perdent rapidement
24
Q

Que peut-on dire de l’explication concernant le codage différent de l’information durant la petite enfance, changement de la nature des représentations ?

A

Les souvenirs reflètent les habiletés verbales à l’âge de l’encodage

25
Q

Que peut-on dire de l’explication concernant l’évolution du langage?

A

La plupart des souvenirs qu’on a, ils sont des souvenirs dans le mentale, mais le langage joue un rôle important. Les souvenirs qu’on a eu avant le langage sont impossible à reprendre car pas le même codage. Les souvenirs des enfants, qualités et souvenirs dépendent de leur niveau de langage  ils vont mieux se souvenirs de ce qu’ils leur ont arrivé qd ils parlent mieux. Le langage permet d’ancrer les souvenirs plus profondément.

26
Q

Que peut-on dire de l’explication concernant le manque de mémoire autobiographique par immaturité du moi?

A

Pour se souvenir que qch nous est arrivé : on doit avoir un MOI. Il est possible que par immaturité du moi, vu que les événements arrivés ne sont pas attachés au MOI à venir.

27
Q

Que peut-on dire de l’explication concernant le fait que les jeunes enfants encodent l’information dans des traces mémorielles précises (verbatim) mais fragiles, les plus grands retiennent l’essentiel (moins précis mais plus stable) ?

A
  • Qd on encode un événement, en fait on fait un double codage : une sous forme verbatim (on stocke des détails : l’endroit, la manière dont l’autre était habillée) et on stocke aussi le gist (significations) et c’est ça que les enfants vont plus retenir. Ce qu’on retient c’est le gist, alors qd il y a trop de détails c’est la fausse mémoire car on se souvient pas de bcp bcp de détails.
  • Les mémoires forment plus de mémoire verbatism que de gist, alors après il reste plus rien.
28
Q

Que peut-on dire de l’explication concernant l’oubli est plus rapide chez le jeune enfant que plus tard. Les traces mémorielles se forment, mais se perdent rapidement ?

A

C’est la bonne explication
La mémoire des enfants dans leur deuxième année présente toute les caractéristiques d’une mémoire autobiographie à l’exception de la notion de « moi » (où, quand, qui, comment, pourquoi, avec quel objet), mais ces mémoire s’effacent par immaturité cérébrale. P. Bauer, 2015
Les enfants ont une mémoire et en forment une. Mais cette mémoire est plus fragile que la notre et elle s’efface et disparait. Les traces mémorielles sont fragiles. Le cerveau de l’enfant est pas un cerveau fini car c’est un enfant immature.