3c - DÉSORDRES DE LA COIFFE DES ROTATEURS (exams + traitement) Flashcards
examen physique - nommer les 4 grandes étapes
- inspection
- palpation des zones douloureuses
- forces
- manœuvres spéciales (Neer, Hawkins, etc.)
examen physique - nommer des trouvailles communes à tous les désordres de la coiffe (3)
- amplitude articulaire passive demeure normale
- amplitude articulaire active peut être légèrement diminuée aux degrés terminaux, en raison de la douleur
- à moins d’une déchirure très importante de la coiffe des rotateurs, les amplitudes articulaire actives restent dans les limites de la normale
examen physique - on recherche les signes d’un abutement sous-acromial : nommer les (3)
- arc douloureux
- Neer
- Hawkins
examen physique - décrire le signe de l’arc douloureux
abduction active entre 70 et 120 degrés provoque de la douleur
examen physique - décrire le signe de Neer (3)
- l’examinateur stabilise la scapula et fait l’élévation active du membre supérieur dans le plan de la scapula, avec le membre en rotation interne (pronation)
- on recherche de la douleur
- but : coincer la coiffe dans l’arche
examen physique - décrire le signe de Hawkins (4)
- le membre supérieur est à 90 degrés d’élévation dans le plan de la scapula er le coude est fléchi à 90 degrés
- l’examinateur stabilise la scapula et fait la rotation interne du bras
- on recherche la douleur
- principalement pour le supra-épineux
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe : décrire l’inspection
atrophie musculaire de la fosse supra-épineuse et/ou sous-épineuse (si massif)
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe : que recherche-t-on a/n des mouvements de la coiffe
pseudoparalysie
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe : décrire la recherche de pseudoparalysie (3)
- la majorité des déchirements de la coiffe se présente avec une amplitude active dans les limites de la normale
- par contre, avec une déchirure sévère de la coiffe des rotateurs, le patient peut devenir incapable de faire de l’élévation gléno-humérale active dans le plan de la scapula
- la tentative est compensée par le trapèze et le patient fait plutôt une élévation de la scapula à la manière d’un “je ne sais pas”
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe : pourquoi est-ce qu’une déchirure sévère cause une inhabilité de faire de l’élévation gléno-humérale active dans le plan de la scapula (2)
- la coiffe déchirée est incapable de maintenir la tête humérale appuyée contre le glénoïde (coaptation)
- le deltoïde devient alors inefficace
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe : décrire l’épreuve du bras tombant (4)
- le membre supérieur est positionné en abduction maximale
- puis on demande au patient d’abaisser le membre lentement
- à 90°, chez le patient avec déchirure de la coiffe, le bras peut tomber soudainement sans que le patient puisse le retenir (certains vont venir le retenir avec leur autre main pour éviter qu’il tombe)
- signe de déchirure du sus-épineux
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe (force musculaire diminuée) : que permet d’évaluer le test de Jobe
supra-épineux
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe (force musculaire diminuée) : décrire le test de Jobe (2) + son interprétation (2)
- membre supérieur est à 90° d’élévation dans le plan de la scapula, en rotation interne maximale
- le patient doit résister à une pression inférieure appliquée sur l’avant bras par l’examinateur
- on recherche de la faiblesse pour diagnostiquer une déchirure de la coiffe des rotateurs
- la présence de douleur est fréquente lors de ce test, mais signifie un désordre de la coiffe en général, pas nécessairement une déchirure
faire le test avec les deux bras en même temps pour s’assurer que le patient ne triche pas et pour pouvoir mieux comparer la force entre les deux côtés
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe (force musculaire diminuée) : décrire le test de l’infra-épineux (4)
- le membre est en position neutre
- le coude est fléchi à 90°
- le patient doit résister à une pression vers l’intérieure appliquée sur l’avant-bras par l’examinateur
- on recherche de la faiblesse
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe (force musculaire diminuée) : décrire le belly press test (3)
- le membre supérieur est en position neutre et en rotation interne maximale avec la main appuyée sur l’abdomen du patient (coude fléchi à 90°)
- le patient doit empêcher l’examinateur de décoller sa main de son abdomen (le coude va naturellement pas rester dans le plan comme il force avec son pectoral)
- on recherche de la faiblesse
- si le coude drop bers l’arrière = signe de déchirure du sous-scapulaire
examen physique - éléments spécifiques à la déchirure de la coiffe (force musculaire diminuée) : le belly press test évalue quel muscle
sous-scapulaire
examens paracliniques - quels examens radiologiques faire (3)
la série recommandé inclue
- une vraie AP de l’épaule (AP de Neer ou de Grashier)
- on fait aussi une vraie latérale de l’épaule (vue latérale de Neer) et
- une vue axillaire
radiographie simple devrait toujours être obtenue lors de l’évaluation initiale d’une douleur à l’épaule
examens paracliniques - comparer AP simple de l’épaule et vraie AP
une vraie AP se prend avec le rayon angulé à 45° par rapport au tronc de l’individu
examens paracliniques - que permet la vraie AP
permet d’être dans le même plan que l’articulation gléno-humérale et de voir cette articulation sans aucune superposition sur la radiographie
examens paracliniques - décrire la vue vraie latérale
vue orthogonale p/r à la vraie AP
examens paracliniques - rôle de la vue vraie latérale (2)
- permet d’obtenir une vue latérale parfaite de l’articulation gléno-humérale
- permet de déterminer le type d’acromion
examens paracliniques - décrire l’apparence de l’articulation gléno-humérale en vue vraie latérale (3)
forme un Y formé de 3 composantes :
- corps de l’omoplate
- épine de l’omoplate
- coracoïde
la tête humérale est au centre de ce Y
examens paracliniques - que permet de voir la radiographie vue axillaire (lorsque le patient est capable de bouger)
- l’articulation gléno-humérale de “haut”
- la tête humérale est comme une balle de golf sur son tee (ne pas donc pas être débarquée ou trop en avant/arrière)
le rayon est dirigé de supérieur vers inférieur
examens paracliniques - signes radiologiques d’un désordre de la coiffe (3)
signes d’abutement sous-acromial :
- forme recourbée de l’acromion
- sclérose de l’acromion
- sclérose de la grosse tubérosité (prend une forme de bec)
examens paracliniques - signes radiologiques d’une déchirure de la coiffe (2)
- réduction de l’espace acromio-huméral inférieure à 1 cm
- migration supérieure de la tête humérale
examens paracliniques - signes de déchirure de la coiffe : interpréter les résultats de la réduction de l’espace sous-acromiale
- entre 7 et 10 mm : indéterminée
- entre 5 et 7 mm : déchirure fort probable
- moins de 5 mm : déchirure massive
examens paracliniques - quand est-ce que l’examen paraclinique est complet
si l’histoire, l’examen physique et la radiographie simple permettent de r/o une déchirure
examens paracliniques - rôle de l’IRM et de l’écho (5)
- permettent de voir la bursite sous-acromiale, la tendinite et la tendinose
- MAIS, la confirmation par imagerie de ces pathos ne change pas le plan de traitement
- par contre, si une déchirure est suspectée, une IRM ou une écho sont demandées pour faire le diagnostic
- les deux modalités sont acceptables pour le diagnostic, mais pour le chirurgien orthopédique, l’IRM est souvent préférée, car elle permet de définir avec précision la longueur, l’épaisseur et la rétraction de la déchirure et ainsi décider si la déchirure est réparable ou non
- on peut aussi vérifier si les ventres musculaires des muscles présentent de l’atrophie ou ont un remplacement graisseux (signes d’une déchirure chronique qui peuvent parfois r/o la réparation chirurgicale)
traitement - les désordres de la coiffe des rotateurs se traitent en premier lieu de façon _____
conservatrice
traitement - même une déchirure se traite initialement avec un traitement conservateur, à une exception près : laquelle
la déchirure qui survient chez un patient jeune (40 ans et moins) suite à un trauma important (donc déchirure NON secondaire à un processus dégénératif) = indication chirurgicale
traitement - que comprend l’arsenal thérapeutique (4)
- acétaminophène
- anti-inflammatoires
- infiltrations de corticostéroïdes dans l’espace sous-acromial (principalement pour les bursite, tendinite et tendinose)
- physiothérapie (programme de renforcement des muscles de la coiffe)
traitement - rôle de l’acétaminophène, des anti-inflammatoires et des infiltrations de corticostéroïdes sous-acromiale
diminuer la douleur ressentie
traitement - quand commencer la physiothérapie
une fois la douleur améliorée
traitement - peut on faire de la physio même en présence d’une déchirure de la coiffe
oui, elle est recommandée et peut être tentée quand même, sans risque d’aggraver la déchirure
traitement - décrire le traitement de physiothérapie
- travailler et renforcer la musculature de l’épaule afin d’améliorer la fluidité du mouvement en flexion et abduction
- permet de mieux coarcter la tête humérale dans le coracoïde pour éviter de coincer
traitement - bénéfice d’un passage fluide sous l’arche coraco-acromiale
moins de douleur pour le patient
traitement - comment compenser la perte de force en cas de déchirure
le renforcement des muscles adjacents à la déchirure peut réussir a la compenser complètement
traitement - indications chirurgicales
si échec suite à un an de traitement conservateur
considérée chez certains patients
traitement - nommer les interventions chirurgicales possibles
- acromioplastie
- bursectomie
- débridement des tendons
- réparation des tendons
traitement - décrire le traitement chirurgical sans déchirure
arthroscopie de l’épaule avec débridement des tendons de la coiffe et acromioplastie (rasage de la portion antéro-latérale de l’acromion pour augmenter l’espace sous-acromial)
traitement - décrire les résultats de l’arthroscopie + acromioplastie
mitigés
tant qu’il n’y a pas de déchirure significative, on n’aide que le 2/3 des patients
traitement - indications chirurgicales si déchirure
persistance de la douleur + perte de fonction après 6 mois de traitement conservateur chez un patient actif
traitement - décrire le traitement chirurgical si présence de déchirure
réparation des tendons soit par arthroscopie (privilégiée) ou par chirurgie ouverte
résultats très bons pour améliorer la douleur