Tumeurs du pancréas Flashcards
Quel est la forme de K du pancréas la plus fréquente ?
Quelle est son épidémiologie ?
L’adénocarcinome représente 90% des tumeurs solides pancréatiques.
2ème cancer digestif, incidence en augmentation.
Age moyen de survenue 60-70 ans, sex ratio = 1.
Médiane de survie 6-9 mois si métastatique.
Médiane de survie 18-24 mois s’il a pu être réséqué.
5% de survie globale à 5 ans. Si résection avec marges R0: 20-30% à 5 ans.
Quelle est la deuxième forme de cancer solide du pancréas?
Les tumeurs neuroendocrines.
Malignité souvent si taille > 2-3 cm.
- “fonctionnelles” :hypersécrétion hormonale,
- “non fonctionnelles”: pas d’hypersécrétion (75%)
Quelles sont les 2 formes bénignes et potentiellement dégénératives de tumeurs kystiques pancréatiques ?
Quelles sont les 2 formes communiquant et ne communiquant pas avec le système canalaire ?
- Cystadénome séreux = toujours bénin
- Avec un contingent mucineux = potentiel de dégénérescence
- Cystadénome mucineux = ne communique pas avec le système canalaire (lésion précancéreuse)
- TIPMP : se développent dans les canaux pancréatiques secondaire ou Wirsung (lésion précancéreuse).
Que signifie TIPMP ?
Tumeurs intracanalaires papillaires mucineuses pancréatiques.
Sont des lésions précancéreuses.
Fréquentes (15% chez > 60 ans) mais peu dégénèrent en cancer.
Elles atteigne un canal pancréatique.
Révélées par une PA ou fortuitement.
Il faut faire un scanner, une IRM biliopancréatique (CPRM) , et une écho-endoscopie.
On décide selon le patient de surveiller simplement ou de la réséquer.
Quels sont les facteurs de risque du K pancréatique ?
Le tabac, affections génétiques prédisposantes (pancréatite chronique héréditaire, K familial), obésité, diabète, pancréatite chronique.
Lésions précancéreuses: Cystadénome mucineux et TIPMP.
ATCD familiaux (RRx9 si 1 parent, RRx32 si 2 parents 1er degré).
3 signes cliniques devant alerter sur un cancer pancréatique ?
ADK de la tête:
- ictère nu (parfois prurit associé)
- douleur (épigastrique, transfixiante, solaire)
- AEG (amaigrissement massif et rapide)
Il y a aussi l’apparition ou aggravation d’un diabète après 40 ans, survenue d’une phlébite spontanée, dépression associée qui précède l’annonce diag.
Les ADK du Pancréas gauche: révélation tardive par des douleurs envahissement de la région cœliaque ou rétropéritoine.
Dans combien de cas l’ADK pancréatique se révèle avec une pancréatite aiguë ?
MOINS de 10% des cas.
Quel est l’examen de référence pour le diagnostic positif et le bilan d’extension de l’ADK du pancréas?
Le scanner avec et sans injection.
Signes directs = masse hypodense, mal limitée.
Signes indirects = dilatation VB ou du canal pancréatique en amont de la tumeur.
Il permet le bilan d’extension : résécabilité, signes d’envahissement vasculaire, rétropérioine, méta
En cas de doute: l’écho-endoscopie est utile, et si ponction nécessaire.
Vrai ou faux : il arrive parfois que lorsqu’un traitement chirurgical est envisagé, la biopsie de confirmation histologique ne soit pas indispensable?
VRAI.
Traitements curatif et palliatifs du cancer du pancréas?
Curatif = chirurgie (duodéno pancréatectomie céphalique ou spléno pancréatectomie gauche) + chimio adjuvante.
Palliatif = 80% ne sont pas opérés. Chimiothérapie, si obstacle biliaire ou sténose duodénale: prothèse endoscopique, antalgiques, maintient d’un état nutritionnel, soins psychologiques.
Que doit chercher le bilan biologique au diagnostic d’une tumeur pancréatique ?
- Une cholestase : y GT, PAL
- Un diabète
- le CA 19.9 a peu d’intérêt, utile pour le suivi sous traitement uniquement.
Quand doit-on réaliser une confirmation histologique ?
Elle est indispensable avant tout ttt par radio ou chimiothérapie : en cas de tumeur non résécable, de tt néoadjuvant ou de doute diagnostic.
V ou F: moins de 20% des cancers sont résécables au diagnostic?
VRAI
Quels sont les examens du bilan d’extension ?
Scanner injecté
Echo endoscopie si doute sur extension ou si biopsie nécessaire
Si tumeur opérable: faire une IRM hépatique ++ pour s’assurer de l’absence de méta hépatique.
Tumeurs neuro-endocrines :
- diagnostic
- biologie
- imagerie
Diagnostic au cours d’un :
- syndrome hormonal (insulinome: hypoglycémies sévères, gastrinome/UGD = Zollinger Ellisson, VIPome, glucagonome, somatostatinome)
- syndrome de masse d’autant plus que 75% des tumeurs neuroendocrines ne sont pas fonctionnelles
- au décours d’un bilan génétique familial (NEM 1 = hyperparathyroïdie + tumeur neuroendocrine du pancréas + adénome hypophysaire)
- découverte fortuite sur examen d’imagerie
BIO:
- doser la CHROMOGRANINE A : marqueur des T. neuroendocrines +
FAux positifs: atrophie gastrique, prise d’IPP.
Imagerie: Idem ADK mais faire en plus imagerie nucléaire TEP Gallium 68 qui cible les Rc de la somatostatine pur diagnostiquer et faire un bilan d’extension.