Psychiatrie Flashcards
Quel score nous permet d’évaluer le risque suicidaire ?
SAD PERSONS S = Sexe homme A = Âge 25-44 ans et >65 ans D = Dépression P = Previous attempts E = Ethanol (ROH) R = Rational thinking lost S = Social support lacking O = Organized plan N = No spouse S = Sickness
0-2 : faible risque
3-4 : suivi serré
5-6 : envisager hospit
> 7 : hospitalisation
Quels sont les critères d’un trouble d’adaptation ?
(1) Réponse émotionnelle / comportementale < 3 mois suivant un stresseur
(2) >=1
- détresse hors proportion p/r à l’intensité du stresseur
- atteinte significative du fonctionnement
(3) NE rencontre PAS les critères d’un autre tb de l’humeur
(4) PAS en lien avec deuil
(5) Une fois le stresseur et ses conséquences terminés, sx ne persistent pas > 6 mois
Quels sont les critères diagnostics du DSM pour l’agoraphobie?
A) peur ou anxiété marquées pour deux ou plus des cinq situations suivantes:
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts (stationnement, marchés, ponts)
- Être dans des endroits clos (magasins, théâtres, cinémas)
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile
B) La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence, etc)
C) Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D) Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété
E) La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel
F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants durant 6 mois ou plus
G) La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H) Si une autre affection médicale est présente (ex MII, Parkinson), la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs
I) Pas mieux expliqué par un autre trouble mental
Quels sont les critères dx du DSM pour la phobie sociale (ou anxiété sociale)?
A) Peur ou anxiété marquée d’une ou de plusieurs situations sociales dans lesquelles la personne est exposée à l’observation possible d’autres personnes. Des exemples incluent les interactions sociales (p. ex., avoir une conversation, rencontrer des personnes inconnues), être observé (p. ex., manger ou boire) et exécuter une performance devant des gens (p. ex., prononcer un discours).
Note : chez les enfants, l’anxiété doit se produire dans un contexte de pairs et pas seulement pendant les interactions avec les adultes.
B) La personne craint d’agir d’une manière ou de présenter des symptômes d’anxiété qui seront évalués négativement (c’est-à-dire seront humiliants ou embarrassants : mèneront au rejet ou offenseront les autres).
C) Les situations sociales provoquent presque toujours la peur ou l’anxiété.
Note : chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des crises de colère, le fait de demeurer figé, de s’accrocher ou d’être incapable de parler dans des situations sociales.
D) Les situations sociales sont évitées ou endurées avec une peur ou une anxiété intense.
E) La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et au contexte socioculturel.
F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant généralement 6 mois ou plus.
G) La peur, l’anxiété ou l’évitement cause une détresse cliniquement significative ou une perturbation cliniquement significative du fonctionnement dans les domaines sociaux et professionnels ou d’autres domaines importants.
H) La peur, l’anxiété ou l’évitement n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une drogue ou un médicament) ou d’une autre affection médicale.
I) La peur, l’anxiété ou l’évitement ne s’explique pas mieux par les symptômes d’un autre trouble mental, comme le trouble panique, la dysmorphophobie ou un troubles du spectre de l’autisme.
J) Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement ou blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement est clairement sans rapport ou est excessif.
Quels sont les critères dx du DSM pour l’anxiété généralisée?
A) Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (tels le travail ou les performances scolaires).
B) La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C) L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les six derniers mois ; N.B. Un seul item est requis chez l’enfant) :
- agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
- fatigabilité
- difficulté de concentration ou de mémoire
- irritabilité
- tension musculaire
- perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
D) L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E) La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).
F) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (ex., l’anxiété ou la préoccupation ne concernent pas seulement les attaques de panique dans le trouble panique, l’évaluation négative dans l’anxiété sociale, la contamination ou d’autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif, la séparation des figures d’attachement dans le trouble anxiété de séparation, le rappel d’événements traumatiques dans le stress post-traumatique, la prise de poids dans l’anorexie, les symptômes somatiques dans le trouble de symptôme somatique, les défauts physiques dans le trouble de dysmorphie corporelle, les maladies graves dans le trouble anxiété de maladies, ou le contenu de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
Quels sont les critères dx du DSM pour le trouble panique?
A) Attaques de panique inattendues récurrentes. Une attaque de panique est une montée soudaine de peur ou de malaise intense qui atteint un pic en quelques minutes, et durant laquelle quatre (ou plus) des symptômes suivants se produisent :
Remarque : La montée brusque peut se produire à partir d’un état de calme ou d’un état anxieux.
- Palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque.
- Transpiration.
- Tremblements ou secousses.
- Sensations d’essoufflement ou d’étouffement.
- Sensation d’étranglement.
- Douleur ou gêne thoraciques.
- Nausées ou gêne abdominale.
- Sensation de vertige, d’instabilité, d’étourdissement, ou de faiblesse.
- Frissons ou sensations de chaleur.
- Paresthésie (engourdissement ou picotement).
- Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (impression d’être détaché de soi).
- Peur de perdre le contrôle ou de « devenir fou ».
- Peur de mourir.
Remarque : des symptômes spécifiques à la culture (par exemple, acouphènes, douleur au cou, maux de tête, cris ou pleurs incontrôlables) peuvent être présents. Ces symptômes ne doivent pas compter comme l’un des quatre symptômes nécessaires au diagnostic.
B) Au moins une des attaques a été suivie d’un mois (ou plus) de l’un ou l’autre de ce qui suit :
- Préoccupation persistante ou inquiétude concernant de nouvelles attaques de panique et leurs conséquences (par exemple, peur de perdre le contrôle, d’avoir une crise cardiaque, de « devenir fou »).
- Changement significatif inadapté de comportement lié aux attaques (par exemple, des comportements visant à éviter d’avoir des attaques, comme l’évitement de l’exercice ou des situations peu familières).
C) La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, une drogue d’abus, un médicament) ou à une autre condition médicale (par exemple, hyperthyroïdie, troubles cardio-pulmonaires).
D) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (par exemple, les attaques de panique ne se produisent pas seulement en réponse à des situations sociales redoutées, comme dans le trouble d’anxiété sociale ; en réponse à des objets ou des situations phobiques circonscrits, comme dans la phobie spécifique ; en réponse à des obsessions, comme dans le trouble obsessionnel-compulsif : en réponse à des rappels d’événements traumatiques, comme dans le syndrome de stress post-traumatique ; ou en réponse à la séparation d’avec les figures d’attachement, comme dans le trouble d’anxiété de séparation).
Quels sont les médicaments anxiolytiques à notre disposition?
- Benzodiazépines (pour attaques de panique)
- ISRS ou ISRN
- Antipsychotiques (ex. Seroquel)
- Wellbutrin
NB: les ISRS peuvent augmenter l’anxiété dans les 2 premières semaines de traitement
Quels sont les critères dx du DSM pour une dépression?
A) Au moins 5 des symptômes suivants ont été présents durant la même période de deux semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement précédent : au moins un de ces symptômes est soit
(1) une humeur dépressive, soit
(2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
Remarque : Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement attribuables à une autre condition médicale.
- Humeur dépressive présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne (p. ex., se sent triste, vide, désespérée) ou observée par les autres (p. ex., pleure). (Remarque : Chez les enfants et les adolescents, peut être une humeur irritable.)
- Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
- Perte de poids significative en l’absence de régime ou gain de poids (p. ex., changement de poids excédant 5 % en un mois), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (Remarque : Chez les enfants, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.)
- Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (observable par les autres, non limités à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
- Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
- Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
- Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B) Les symptômes entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C) L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale.
Quels sont les facteurs de risque de la dépression?
- femmes en post-partum
- statut socio-économique faible/stresseur environnemental
- douleur chronique
- comorbidités psy (tb de l’abus de substance, tb anixeux)
- abus physique, sexuel ou émotionnel (abus présent ou par le passé)
- maladies chroniques
- ATCD fam de dépression (premier degré)
- insomnie/fatigue réfractaire
Quel est le traitement non pharmacologique à prioriser chez les pts avec un tb anxieux diagnostiqué?
- Suivi régulier en cabinet
- Favoriser l’utilisation de self-management techniques (relaxation, méditation, plein-conscience, etc)
- Suivi psychologique (TCC, psychothérapie)
- Référer vers les ressources communautaires (groupes de soutien, etc)
- Consultation en psychiatrie au besoin
Quelle est la prise en charge d’un patient en crise émotionnelle?
- Prendre le temps de discuter avec le pt et de “de-escalate”
- Référer à une ressource communautaire ou professionnelle (Urgence-détresse, Ligne tél 24/7, suivi TS ou psychologue)
- Questionner le réseau de soutien du patient (ami, famille, collègue)
- Questionner les méthodes d’adaptation malsaines pouvant être utilisées (abus de substance, jeu pathologique, violence, etc)
- Évaluer le risque suicidaire et hétéroagressif
- Faire un suivi rapproché en cabinet
- Rx psychoactive au besoin
Quels éléments peuvent nous faire considérer une hospitalisation pour un pt en dépression?
- Présence d’éléments psychotiques
- La sévérité des symptômes
- Risque suicidaire
Chez les patients présentant de multiples plaintes physiques pour lesquelles aucune explications physiques n’est trouvé, à quels diagnostics doit-on penser?
- Tb anxieux
- Dépression
Quels sont les critères dx du DSM pour un tb dépressif persistant (anciennement la dysthymie)?
A) Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur deux, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans
B) Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes suivants:
- Perte d’appétit ou hyperphagie
- Insomnie ou hypersomnie
- Baisse d’énergie ou fatigue
- Faible estime de soi
- Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
- Sentiments de perte d’espoir
C) Au cours de la période de 2 ans de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B
D) Les critères du trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans
E) Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
F) Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif persistant, une schizophrénie, un trouble délirant, un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie ou un autre trouble psychotique
G) Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une autre affection médicale
H) Les symptômes entrainent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
À quelle fréquence devons-nous faire nos RDVs de suivi pour un pt en dépression?
- Phase aigue: q 1-2 sem ad 8-12 sem
- Phase de maintenance: q 1 mois lorsqu’il y a amélioration marquée, puis moins souvent. Suivi min sur 6 mois.