PEC Lésion Osseuses Maxillo-Mand (UE3S) Flashcards

1
Q

plusieurs lésions :

A

Kyste d’origine dentaire
Pseudo-kystes
Tumeurs
Pseudo-tumeurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Kyste d’origine dentaire

A

= lésion bordée d’un épithélium (= paroi
épithéliale) qui évolue dans une cavité avec un contenu liquidien variable selon la nature
du kyste.
o Peut être petit (quelques mm) comme étendu (quelques cm)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Pseudo-kystes

A

= lésion non bordée d’un épithélium qui évolue
dans une cavité avec un contenu liquidien.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

➢ Tumeurs = Prolifération cellulaire
- Bénignes

A

: cellules non cancéreuses (normales ou inflammatoires)
▪ Refoulement des éléments avoisinants sans les détruire (structure soufflée) :
refoulement du nerf alvéolaire inférieur, refoulement des corticales
(amincissement)…
▪ Contours bien délimités
▪ Évolution strictement locale et de croissance lente
▪ Absence de récidive locale si exérèse complète
▪ Absence de métastase

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Malignes (= cancer) : cellules cancéreuses

A

▪ Caractéristiques propres aux cellules cancéreuses → Invasion, peuvent
migrer à distance = caractère métastatique.
▪ Destruction et envahissement des éléments avoisinants
▪ Contours mal délimités
▪ Signes de gravité : névralgies/douleurs neuropathiques intenses, paresthésies
ou anesthésie labio-mentonnière qui évolue/non normale.
▪ Caractère récidivant même en cas d’exérèse
▪ À adresser à un spécialiste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Les tumeurs peuvent être :

A
  • Odontogènes : présence de tissu dentaire dans la tumeur, anomalie de
    développement, de formation tumorale (ex : odontomes simples, complexes)
  • Non odontogènes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Un diagnostic complet comprend

A

examen clinique, radiographique et histologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

L’interrogatoire doit aborder plusieurs points :

A
  • Anamnèse médicale et antécédents médicaux, traitements en cours ou passés, antécédents dentaires
    (avulsions, abcès …)
    → Informations qui permettent d’orienter le diagnostic dans certains cas
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Ensuite faire l’examen clinique de la sphère oro-faciale et endo-buccal :

A
  • Tuméfaction ? (consistance, aspect…)
  • Adénopathies ?
    → Si à la palpation des aires ganglionnaires, on retrouve des adénopathies FIXES et INDURÉES : signes
    pathognomoniques d’une tumeur maligne !
  • Douleurs ?
  • Signes de compression des organes de voisinage ou nerveux ?
  • Répercussions dentaires ? (mobilité, résorptions radiculaires…)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Comment savoir si c’est d’origine dentaire ?

A

➔ Tests de sensibilité pulpaire :
▪ Si positif = le seul signe qui peut nous informer que ce n’est pas d’origine dentaire, dent non nécrosée
▪ Si négatif = peut-être que le test est mal fait ou pulpe très rétractée… (signe non certain de nécrose)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Examen radiographique

A

La radiographie panoramique est souvent utilisée en 1
ère intention, mais elle est régulièrement associée à un
examen en 3D = le CBCT ou Denta-Scanner

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Nous devons ensuite analyser les lésions à l’aide de ces critères :

A
  • Tonalité de l’image :
  • Contour de l’image :
  • Extension tumorale
  • Rapports de la tumeur avec les structures anatomiques avoisinantes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
  • Tonalité de l’image :
A

▪ Radio-clarté → Kératokyste, Améloblastome…
▪ Radio-opacité → Hypercémentose, Odontomes, Tori (un torus palatin médian ou des tori
mandibulaires : souvent symétriques et en lingual)
▪ Mixte → Dysplasie cémento-osseuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q
  • Contour de l’image :
A

▪ Solution de continuité corticale (= discontinuité)
▪ Bordure nette ou irrégulière
▪ Mono/polygéodique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Examen anatomo-pathologique
permet quoi ?

A

L’examen anatomopathologique permet d’obtenir un diagnostic histologique.
L’histologie apporte le diagnostic de certitude du type de tumeurs des maxillaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Examen anatomo-pathologique
quand ?

A
  • Biopsie préalable si incertitude concernant le caractère bénin de la lésion
  • Biopsie préalable obligatoire pour toute lésion suspectée maligne
  • Examen de la pièce d’exérèse obligatoire (par exemple après avulsion d’une dent portant un kyste
    radiculaire → obligation de l’envoyer en anatomopathologie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Diag dif .

A
  • Structures anatomiques et variabilités (ex : foramen mentonnier)
  • Artéfacts radiographiques
  • Lacune de Stafne :
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q
  • Lacune de Stafne :
A
  • Lacune radio-claire à localisation mandibulaire typique
  • Forme arrondie ou ovalaire, toujours bien délimitée par une zone d’ostéocondensation
  • Situation : en avant de l’angle mandibulaire, toujours sous le canal mandibulaire
    asymptomatique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Différentes attitudes thérapeutiques en fonction de la taille de la lésion :
- Si grosse lésion bénigne avec nerf très refoulé et risque de fracture de la mandibule :

A

→ stratégies conservatrices (pas d’exérèse chirurgicale d’emblée) avec des
décompressions kystiques (pose de drain, diminution de la pression osmotique à l’intérieur du
kyste, sécrétion du liquide
→ paroi kystique qui va se rétracter, os qui se reconstruit au fur et à
mesure, protection du canal mandibulaire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Différentes attitudes thérapeutiques en fonction de la taille de la lésion :
- Si pas de risque de fracture, ni de risque pour le nerf, lésion petite taille et abord simple :

A

→ Énucléation kystique (majorité des cas)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Différentes attitudes thérapeutiques en fonction de l’évolution de la lésion et de son agressivité :
améloblastome

A

lésion bénigne, multiloculaire le plus souvent « en bulle de savon », très
agressive, récidivante ++ (50% si uniquement exérèse simple), qui peut se transformer dans de
très rares cas
→ Pas de simple énucléation kystique, il faut prendre des marges

22
Q

Différentes attitudes thérapeutiques en fonction de l’évolution de la lésion et de son agressivité :
kératokyste

A

2 formes
* Orthokératinisé : forme agressive et récidivante ++
* Parakératinisé

23
Q

Pour les formes agressives, plusieurs solutions :

A

▪ Rajouter un liquide spécifique chimique en fin d’intervention
▪ Fraiser l’intérieur de la cavité kystique
▪ Résections apicales

24
Q

Les kystes des maxillaires
Classification générale des kystes

A

Kyste épithéliaux
- lié au developpement : odonto ou non odonto
- inflammatoire
Kyste non épithéliaux

25
Q

Kystes épithéliaux inflammatoires

A
  • Kyste radiculaire (apical, latéral, résiduel) : + frequente : consecutif a la nécrose pulpe
26
Q

Kyste résiduel

A

Le kyste résiduel résulte du développement d’un
kyste radiculaire ou d’un granulome non éliminé
après avulsion de la dent causale

27
Q

Kyste radiculaire (apical, latéral)

A

L’évolution des kystes radiculaires maxillaires –> abcès
palatin, cellulites….
attention proximité sinus
TTT : soin dent nécrosée, chirurgie

28
Q

Épithéliaux liés au développement

A
  • Odontogéniques (35%) ex : kyste dentigère (folliculaire)
    2. Non odontogéniques – ex : kyste naso-palatin
29
Q
  1. Odontogéniques (35%) – ex : kyste dentigère (folliculaire)
A
  • Localisation : en général au niveau de la 3ème molaire, se développe à partir de la jonction
    corono-radiculaire
  • La radiographie montre une image radioclaire bien circonscrite, classiquement monogéodique et
    entourant la couronne d’une dent incluse.
  • Une résorption radiculaire des dents adjacentes peut être observée
30
Q
  1. Odontogéniques (35%) – ex : kyste dentigère (folliculaire)
    diag dif
A

avec un améloblastome (uniloculaire) ou un kératokyste.
–> examen anatomopatho

31
Q
  1. Odontogéniques (35%) – ex : kyste dentigère (folliculaire)
    TTT
A

Le traitement du kyste dentigère est chirurgical (énucléation + avulsion dentaire). Si l’énucléation est bien
réalisée, il n’y a pas de risque de récidive.

32
Q

kyste naso-palatin

A

liés au développement non odontogénique dériveraient des vestiges de l’épithélium non
odontogénique provenant du développement des bourgeons maxillo-faciaux.
Il ne nécessite pas forcément d’acte chirurgical, (sauf si infl et symptome)

33
Q

Tumeurs épithéliales odontogènes sans induction de l’ectomésenchyme odontogène :

A
  • Améloblastome
  • Kératokyste/tumeur odontogène kératokystique
34
Q
  • Améloblastome
    siege
    forme
    pronostic
A
  • Siège : mandibule dans 80% des cas
  • Formes : plusieurs formes histologiques possibles → la plupart du temps multiloculaire : bulles de
    savon (corticale soufflée) mais uniloculaire aussi possible
  • Pronostic : récidive ++, agressif, potentiel malin mais moins de 1% de transformation
35
Q

améloblastome
pronostic traitement

A

o Énucléation simple : 45 à 90% de récidive MAIS récidive souvent plus petite et séquelles
moindres
o Énucléation + marges de sécurité
o Résection large : plus de 90% de succès, marges de sécurité MAIS mutilant

36
Q
  • Kératokyste/tumeur odontogène kératokystique
A
  • Formes radiologiques : uniloculaire ++ (ou multiloculaire), localisation maxillaire ou mandibulaire
    et taille variable (difficulté diagnostique)
  • Forme parakératinisée (86% risque récidive) ou orthokératinisée (12%, risque de récidive faible)
37
Q
  • Kératokyste/tumeur odontogène kératokystique
    signes particulier
A
  • Kyste agressif (rares transformations)
  • Kyste récidivant
  • Association possible avec la naevomatose basocellulaire (syndrome de Gorlin Goltz)
38
Q

Tumeurs épithéliales odontogènes mixtes avec participation de l’ectomésenchyme odontogène, avec ou sans
tissu dentaire.

A

Odontomes

39
Q

Odontomes

A

Hamartome : formation pseudo-tumorale d’origine embryonnaire
Age de découverte : avant l’age de 30 ans dans 80% des cas
Clinique: découverte fortuite sur une imagerie de routine ou
devant un retard d’éruption dentaire.

40
Q

Odontomes complexes et composés

A

Complexes : masse tonalité dentaire sans structure dentaire
identifiable
Composés : Présence de tous les composants d’une dent

41
Q

odontome ttt

A

Chirurgie d’exérèse de la lésion

42
Q

c) Tumeurs odontogènes mésenchymateuses et/ou ectomésenchymateuses avec ou sans inclusions d’épithélium odontogène

A
  • Myxome
43
Q
  • Myxome
A

Mandibule, région prémolaire ++ (Kaffe 1997)
Déformation faciale possible et répercussions dentaires décrites
3 formes radiographiques : radioclaires/radioopaques/mixtes
Aspect classique nid d’abeille ou raquette de tennis
Macroscopiquement : aspect blanchatre, consistance molle gélatineuse

44
Q
  • Myxome
    CAT
    pronostic
    récidive
A

CAT : exérèse chirurgicale
Pronostic : peu encapsulé et exérèse complète parfois difficile.
Risque de récidives : 25% suivi ++

45
Q

d) Lésion relatives à l’os

A
  • Dysplasie cémento-osseuse
46
Q
  • Dysplasie cémento-osseuse
A
  • Fréquent
  • Masses lobulées de tissu cémento-osseux, denses, minéralisées, presque acellulaires, se développant
    dans plusieurs parties des mâchoires
47
Q
  • Dysplasie cémento-osseuse
    types
A

→ Périapicales : lésions de petite taille (>1 cm), apex d’une ou plusieurs dents vivantes, image d’un granulome apical puis apparition de petites opacités puis confluence = opacitéńpéri-apicale dense,
soulignée par un halo clair.
→ Focale : affecte les régions postérieures
→ Floride : affecte les 4 quadrants
→ Cémentome gigantiforme

48
Q
  • Dysplasie cémento-osseuse au début
A

phase de radio-clarté puis opacités donc mixte
Rétro-alvéolaire et panoramique non suffisantes : faire un CBCT

49
Q
  • Dysplasie cémento-osseuse
    PEC
A

on ne traite pas car non douloureux, non pathologique, surveillance
Inquiétudes possibles si gros volume : déformations, mobilités ou migrations dentaires

50
Q
A