DTM2 (UE4S) Flashcards
Quel est l’arsenal médicamenteux à l’usage du chirurgien-dentiste
pour ces troubles ?
a pas rempli la case
Comment prendre en charge les différentes atteintes ?
Il existe deux thérapeutiques :
- Non médicamenteuse :
o Kinésithérapie maxillo-faciale
o Manipulations articulaires : - Médicamenteuse : à adapter en fonction du contexte clinique
Manipulations articulaires : à réaliser par le patient lui-même
donner aux patients des exercices à réaliser chez lui
réaliser 1 ou 2 exercices 6 fois par jour sur 6 semaines
Si LDR avec une latéralisation du déplacement et recentrage, on leur réapprendra à ouvrir de façon centrée en leur demandant d’ouvrir très peu, juste en avant du claquement, de rester 6 secondes
et de refermer.
- En cas de myalgie :
- Choisir un des programmes d’étirement de propulsion, de latéralité ou d’abaissement
(disponibles en annexe) - Identifier le ou les muscles impliqués
- Il faut replacer le muscle dans un contexte de fonctionnement économique
- Effectuer un travail de kinésithérapie
- En cas de contracture :
- Massage (à réaliser par le chirurgien-dentiste ou kiné)
- Étirement passif :
- Étirer les fibres musculaires
- Autoriser des amplitudes articulaires majorées (on place nos doigts sur les dents cuspidés et nous faisons un mouvement de traction vers le bas
de la mandibule) - Maintenir la pression 30 secondes et laisser reposer.
Pour que les étirements soient possibles, on applique du froid
application chaud ou froid
Contracture musculaire et myalgie aiguë : application de froid
Contracture articulaire : application de chaud pour soulager
En cas de LDNR aiguë récente :
- Douleur à la fonction mais pas (ou plus) de claquement articulaire
- Déviation progressive à l’ouverture du côté atteint sans recentrage
- Limitation d’ouverture importante ou brutal
- Pour soulager il faut réaliser la manœuvre de Mongini ou alors la manœuvre de Farrar ce qui permettra de remettre le disque en place et donc de
réduire la luxation
La manœuvre de Mongini :
1) Le patient exécute des mouvements de latéralités, non assistés, les plus
étendus possibles pendant deux, trois minutes → Amplitude latérale pour permettre de fermer sur le condyle. On va du côté de la luxation.
2) Le praticien placé derrière le patient positionne ses deux mains sur le corps de la mandibule et assiste les mouvements du patient
3) On saisit le menton et accompagne progressivement la latéralité du côté
opposé à la lésion. Une pression plus forte et soudaine est effectuée du
côté opposé à la lésion pour remettre le disque au-dessus du condyle
4) A la fin de la manœuvre le patient ouvre sans décentrage
La manœuvre de Mongini : objectif
objectif : replacer le disque au-dessus du condyle → il faut expliquer au
patient comment on va s’y prendre
La manœuvre de Farrar : objectif
objectif : travailler sur les diductions et replacer le disque au-dessus du
condyle
La manœuvre de Farrar :
- On place le pouce sur la seconde molaire du coté atteint, y aller doucement et faire attention
à ce que le patient soit décontracté - Faire un mouvement de torque : abaisser la partie postérieure de la branche pour libérer de
l’espace au niveau de l’articulation et de repositionner le condyle un peu en avant pour
laisser le disque se replacer dessus (condyle passe en dessous du disque). - Jouer sur la diduction, emmener la mandibule du coté controlatéral → jouer sur
l’abaissement et la diduction contre-latérale
Après la réalisation d’une ou des manœuvres
- Donner des packs de froid pour détendre la zone
- Prescrire une kinésithérapie d’étirement
- Conseiller au patient de ne pas serrer sur les dents (bruxisme) car facteur d’entretien de
la luxation - Et revoir dans 15j le patient
comparaison 2 manoeuvres
Avec la manœuvre de Farrar, on libère de l’espace en hauteur pour permettre au condyle de se
remettre sur le disque et Mongini on libère en latéralité.
Ces deux manœuvres permettent de replacer le disque (dans le cas d’une LDNR aigüe) au-dessus
du condyle, redonner de la mobilité, réduire la douleur et redonner au patient un confort.
- En cas de capsulite de l’ATM :
- Il faut adapter la mastication
- Pas de mouvements de latéralité, seulement en propulsion pour donner de l’espace au
disque - Prescrire des AINS
- Si le patient serre les dents la nuit, on peut lui prescrire une orthèse occlusale, ce qui
permettra delimiter le bruxisme à court terme, diminuer la douleur et améliorer la mobilité
mandibulaire. - Proposer un programme de rééducation
- Proposer un programme de rééducation ppour capsulite
6 fois par jour, maintenir la posture 6 secondes en extension pendant 6 semaines controle a 2 semaine
Myalgie chronique (myofascial pain dysfonction)
- Points douloureux musculaires,
- Possible douleur référée
- Mouvement contre résistance douloureux
- Mouvement actif souvent douloureux
- N’est pas du ressort du chirurgien-dentiste seul
- Prise en charge globale en réseau (thérapeutiques comportementales,
gestion du stress, prise encharge de la douleur chronique rebelle). - Il existe un questionnaire de dépistage de la fibromyalgie pour bien adresser le patient
Les orthèses occlusales :
Objectifs
L’orthèse doit être associée à un contexte d’éducation thérapeutique
protection : soulage bruxisme la nuit
distribution contrainte + favorable
2/3mm d’épaisseur ==> limitation compression et donc douleur
- Confort
- Faciliter les déplacements (lever les obstacles)
- On la fait seulement sur une des 2 arcades :
- La journée, le patient doit corriger lui-même ses mauvaises habitudes
Résultats : Orthèse/rééducation :
- La kinésithérapie, les massages, les exercices, diminuent la douleur et
améliorent la motilité mandibulaire : c’est ce qui fonctionne le mieux mais chez
certain patient il y a besoin en complément d’une orthèse - Il n’y pas de différence significative d’efficacité entre orthèses et rééducation pour
lesmyalgies
Résultats Orthèses occlusales
- Les gouttières améliorent la motilité mandibulaire
- Les gouttières diminuent la douleur
indication orthèse
- Présence de fêlures verticales réparties sur un ensemble de dents (signe de bruxisme
diurne) - Bruxisme (protection, action sur l’activité musculaire, confort)
- Myalgies
- Contractures musculaires
- Luxations (on fait une orthèse qui repositionne la mandibule avec une butée
antérieure) - Arthralgies (conditions biomécaniques plus favorables)
- Attention : si les exercices suffisent, pas besoin d’orthèse
Résultats Orthèses occlusales et bruxisme
- A très court terme, les orthèses diminuent le bruxisme nocturne
- Le bruxisme s’exerce à moyen et long terme sur les orthèses -> usure de l’orthèse
L’efficacité serait liée à la modification des comportements oraux (para-fonctions) et surtout au
message délivré par le dentiste quant à son mode d’action ! (Et non pas par le design)