MAA - sémiologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une grossesse ectopique?

A

Il s’agit d’une grossesse qui se développe à l’extérieur de l’utérus, pouvant entraîner des complications graves, voire fatales.

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2
Q

Triade de la grossesse ectopique?

A

Aménorrhée
Dlr abdominale
Saignement vaginal

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3
Q

Comment faire le dx d’une grossesse ectopique?

A

bHCG

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4
Q

Signes et sx de l’anévrisme de l’aorte abdominale?

A

Dlr abdo
Hypotension
Masse pulsatile

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5
Q

Fdr de l’anévrisme de l’aorte abdominale?

A

Plus de 65 ans
Sexe masculin
Tabagisme
HTA

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6
Q

Comment éliminer le dx d’anévrisme de l’aorte abdominale?

A

Écho ciblé

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7
Q

Vrai ou faux? Un infarctus du myocarde inférieur ou de l’angine peuvent également se manifester par des douleurs abdominales à l’épigastre ou mimer les symptômes d’une indigestion.

A

Vrai

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8
Q

Causes de dlr à l’hypochondre droit?/

A

Cholécystite → inflammation de la vésicule biliaire

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9
Q

Sx de la cholécystite?

A

Dlr hypochondre droit
Fièvre
Dlr en barre

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10
Q

Cause de dlr à l’épigastre?

A

Gastrite
Ulcère de l’estomac
Pancréatite aigue ou chronique
Colique biliaire

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11
Q

Causes de dlr à l’hypochondre gauche?

A

Pancréatite
Ulcère
Gastrite
Colite

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12
Q

Causes de dlr au flanc?

A

Colique néphrétique

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13
Q

Causes de dlr pré-ombilical?

A

Appendicit
Occlusion initiale du grêle

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14
Q

Pourquoi les dlr pré-ombilicales chroniques et mal localisées sont rassurantes?

A

Causes non organique

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15
Q

Causes de dlr à la fosse iliaque droite?

A

Appendicite
Grossesse ectopique
SIP
Lithiase urétrale droite

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16
Q

Décrit la dlr de l’appendicite.

A
  • Fosse iliaque droite
  • McBurney +
  • Dlr exacerbées par le toucher rectal ou les manœuvres du psoas et de l’obturateur
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17
Q

Causes des dlr à l’hypogastre?

A

Cystite
SIP
Pb de côlon

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18
Q

Causes des dlr à la fosse iliaque gauche?

A

Diverticulite
Colite
SIP
Grossesse ectopique

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19
Q

Irradiation des dlr de l’hypochondre?

A
  • Épaule du même côté
  • En cas d’abcès sous phrénique, de pneumonie basale, ou d’atteinte du parenchyme hépatique ou splénique
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20
Q

Irradiation des dlr à l’épigastre?

A
  • Deux hypochondre
  • Typique des coliques biliaires
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21
Q

Irradiation des dlr de l’épigastre?

A
  • Dos
  • Ulcère peptique ou pancréatite
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22
Q

Irradiation des dlr péri-ombilicale?

A
  • Fosse iliaque droite
  • Appendicite aigue
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23
Q

Irradiation de la dlr au flanc?

A
  • Aine et testicule
  • Colique néphrétique
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24
Q

Irradiation des dlr de l’hypogastre?

A
  • Région sacré
  • Colique utérine
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25
Q

Irradiation des dlr des fosse iliaques?

A
  • Membre inférieur
  • Kyste ovarien rompu
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26
Q

Cause d’une sensation de brûlure à l’épigastre?

A

Dyspepsie

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27
Q

Cause d’une brûlure rétrosternale accompagné de pyrosis?

A

RGO

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28
Q

Causes de dlr abdominale constante?

A
  • Irritation péritonéale → cholécystite, pancréatite, diverticulite
  • Perforation d’un viscère
  • Ischémie mésentérique
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29
Q

Causes de dlr de type crampiforme?

A
  • Constipation
  • Diarrhée
  • Entérite
  • Colite
  • Syndrome des intestins irritables
  • Dysménorrhée
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30
Q

Que permet le calendrier des sx?

A

Il permet de documenter précisément la fréquence, la durée et les circonstances d’apparition des douleurs, tout en facilitant la détection de motifs récurrents ou de déclencheurs spécifiques.

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31
Q

Ddx de sx à début soudain?

A

Perforation d’un ulcus peptique
Ischémie mésentérique
Rupture de kyste
Grossesse ectopique rupturé

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32
Q

Ddx de dlr abdo d’augmentation progressive?

A

Colique biliaire
Colique néphrétique
Occlusion intestinale
Pancréatite
Diverticulite
Appendicite
Torsion annexielle

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33
Q

Ddx de dlr abdo avec des fluctuations dans le temps?

A

Syndrome des intestins irritables
Constipation
Diarrhée

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34
Q

Ddx d’une dlr abdominale continue?

A

Ulcus perforé
Pancréatite
Ischémie mésentérique
Appendicite
Grossesse ectopique
SIP
Diverticulite

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35
Q

Ddx d’une dlr abdo intermittente?

A

Dyspepsie
Colique biliaire
Colique néphrétique
Angine mésentérique
Syndrome des intestins irritables
Sub-occlusion intestinale

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36
Q

Ddx d’une dlr abdominale avant le repas?

A

Maladie ulcéreuse

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37
Q

Ddx d’une dlr abdo après le repas?

A

RGO
Dyspepsie non ulcéreuse
Pancréatite chronique
Occlusion de l’intestin grêle

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38
Q

Ddx d’une dlr abdo en relation avec le passage de gaz ou de selles?

A

Origine colique

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39
Q

Aggravant d’une dyspepsie non ulcéreuse ou d’une maladie ulcéreuse?

A

Aliments acide

40
Q

Aggravant d’une colique biliaire?

A

Aliments gras

41
Q

Aggravant d’une irritation péritonéale?

A

Mouvements

42
Q

Aggravant de l’angine mésentérique, de la pancréatite chronique, de la dyspepsie et du RGO?

43
Q

Soulageants d’un syndrome ulcéreux classique?

44
Q

Soulageants d’une occlusion intestinale?

45
Q

Soulageants d’une entérite ou d’un intestin irritable?

A

Passage de selles

46
Q

Mx qui soulagent les crampes abdominales?

A

Antispasmodiques

47
Q

Mx qui soulagent les ulcères gastriques, le RGO ou certaines formes de dyspepsies?

48
Q

Comment questionner les nausées?

A
  • Depuis quand les nausées sont présentes : apparition récente ou chronique.
  • Si elles sont continues ou variables.
  • Si elles surviennent avant le repas (ante cibum, AC) ou après le repas (post cibum, PC).
  • Si elles sont associées à des céphalées, ce qui peut indiquer une cause neurologique comme une méningite.
  • Si elles sont accompagnées de vertiges, pouvant évoquer une origine vestibulaire ou neurologique.
49
Q

Comment questionner les vomissements?

A
  • Depuis quand les vomissements ont commencé et à quel moment de la journée ils surviennent.
  • S’ils sont précédés de nausées, ce qui est fréquent dans de nombreuses conditions gastro intestinales.
  • S’ils sont associés à une douleur abdominale ou s’ils surviennent de façon paroxystique.
  • Le nombre de vomissements par jour et leur quantité approximative.
  • La nature de leur contenu : alimentaire (non digéré, parfois en lien avec une stase gastrique), bilieux, ou présence de sang (hématémèse).
  • Si les vomissements contiennent des aliments ingérés depuis longtemps, ce qui peut indiquer une stase gastrique ou une obstruction du tractus digestif.
50
Q

Comment questionner la diarrhée?

A
  • Depuis quand, jour, nuit
  • Associé avec aliments crus
  • Si elles se manifestent surtout le matin après les repas (post cibum, PC).
  • Le nombre d’épisodes par 24 heures et leur quantité approximative.
  • La présence éventuelle de glaires, de sang rouge (rectorragie), de méléna (sang digéré), de selles pâles (mastic), ou de selles flottantes et nauséabondes (on parle alors de stéatorrhée), suggérant une malabsorption.
  • L’existence de fausses envies (ténesme), un signe de trouble rectal ou colique.
  • Une éventuelle alternance de diarrhée et de constipation, pouvant évoquer un syndrome des intestins irritables ou une affection fonctionnelle.
  • La régularité habituelle des selles, pour évaluer les changements par rapport à l’état normal du patient.
51
Q

Comment questionner l’inappétence?

A
  • Depuis quand l’inappétence a commencé.
  • Si elle est liée à une nouvelle médication, pouvant entraîner des effets secondaires sur l’appétit.
  • Si elle coïncide avec un changement de rythme de vie ou des facteurs psychosociaux.
  • Si elle concerne tous les types d’aliments ou est limitée à certains, comme une aversion spécifique pour les viandes, qui peut orienter vers certaines pathologies ou carences.
52
Q

Comment questionner la perte de poids?

A
  • Si la perte de poids a été objectivée (confirmée par une pesée) ou seulement perçue ; il est essentiel de corroborer cette information avec un poids objectif pour en préciser l’ampleur.
  • Certains patients ne se seront pas pesés mais peuvent rapporter que leurs vêtements semblent plus amples qu’auparavant.
  • Si elle est désirée (volontaire) ou non.
  • La quantité de poids perdue, depuis quand elle a commencé, et sur quelle durée elle s’est produite.
53
Q

Comment questionner la constipation?

A
  • Depuis quand la constipation est présente et quelle est l’habitude normale des selles du patient.
  • Si elle est accompagnée ou non du passage de gaz, ce qui peut aider à différencier une constipation fonctionnelle d’une obstruction.
  • Le nombre de selles par semaine ou par jour et la date de la dernière selle. Si les selles sont dures et s’accompagnent de douleurs à la défécation, ce qui est fréquent dans la constipation chronique.
  • Si le patient a remarqué un changement dans la forme des selles, comme des selles filiformes.
  • Les modifications d’habitudes de selles sont parfois une présentation de cancer colorectal, particulièrement chez les personnes de plus de 40 ans pour qui il n’y a pas d’explication au changement d’habitudes de selles.
54
Q

Comment questionner la rectorragie?

A
  • Depuis quand la rectorragie est présente et le nombre d’épisodes observés.
  • Si elle est associée à de la diarrhée et/ou à la présence de glaires dans les selles, ce qui peut indiquer une atteinte inflammatoire ou infectieuse.
  • Si le sang est observé uniquement sur les selles ou seulement sur le papier avec une douleur à la défécation
  • Des antécédents d’hémorroïdes ou de fissure anale.
  • Si les selles sont composées uniquement de sang, avec une eau de toilette rouge, ou encore si la personne rapporte évacuer des caillots, ceci peut évoquer une hémorragie digestive basse.
55
Q

Comment questionner l’ictère?

A
  • S’il est accompagné de selles pâles ou d’urines foncées, ceci peut suggérer une obstruction des voies biliaires.
  • Dans ces cas, le prurit est souvent associé à une cholestase.
  • Questioner les antécédents d’hépatite ou encore de pancréatite.
56
Q

Présentation d’un diverticule de Zenker?

A
  • Dysphagie haute solide et liquide, régurgitation d’aliments non-digérés, masse cervicale postprandiale.
  • Ne fait pas partie de la sémiologie abdominale à proprement parler, mais nous trouver important d’introduire aux différents types de dysphagie à travers ce module.
57
Q

Présentation de la sténose peptique de l’oesophage?

A

dysphagie basse, solide plus que liquide, symptômes de RGO

58
Q

Présentation de la dyspepsie ulcéreuse classique?

A

douleur épigastrique soulagée par la nourriture, réveil nocturne

59
Q

Présentation de la dyspepsie non ulcéreuse classique?

A

Douleur abdominale haute postprandiale, accompagnée de gonflement, nausée, satiété précoce et sensation de digestion lente

60
Q

Présentation de la colique biliaire?

A

Douleur abdominale haute en barre accompagnée de nausée et vomissement, de durée limitée à quelques heures

61
Q

Présentation de la pancréatite aigue?

A

Douleur abdominale épigastrique ou à l’hypochondre gauche, irradiant au dos (transfixiante), constante, soulagée partiellement en position ventrale avec genou fléchi (chien de fusil), accompagné précocement de vomissements

62
Q

Présentation de l’appendicite?

A

Douleur initialement péri-ombilicale, crampiforme suivi de douleur constante à la FID, accompagnée de nausée et d’inappétence

63
Q

Présentation de la diverticulite?

A

Douleur progressive, constante, localisée à la FIG, avec fièvre

64
Q

Présentation de la colite bactérienne?

A

douleur crampiforme au bas ventre avec diarrhée (petit volume, glaireuse et parfois sanglante), fièvre

65
Q

Présentation de la colite ischémique?

A

douleur soudaine et constante, localisée ou pas, rectorragie

66
Q

Présentation de la fissure anale?

A

douleur anale exacerbée par la défécation, sang sur la selle ou le papier, parfois ténesme

67
Q

Présentation de la colique néphrétique?

A

Douleur à un des flancs ou fosses iliaques, constante ou par intermittence, exacerbée par miction si calcul distal, hématurie macroscopique (visible par le patient)

68
Q

Décrit les indications de l’haleine du patient.

A
  • Une odeur d’alcool peut suggérer une consommation excessive, pouvant contribuer à des pathologies hépatiques ou gastriques.
  • Une odeur d’acétone est typiquement associée à une cétose (diabète décompensé, jeûne prolongé) ; l’acidocétose diabétique est généralement associée à une douleur abdominale.
69
Q

Que peut nous indiquer une pâleur?

A

Indique souvent une anémie, qui peut être secondaire à des pertes sanguines digestives (pertes sanguines occultes à bas bruit, ulcère gastrique, cancer digestif) ou à une malabsorption de nutriments essentiels (fer, B12).

70
Q

Que peut nous indiquer un ictère?

A

Signe de dysfonctionnement hépatique ou d’obstruction biliaire. Il peut orienter vers des pathologies telles que l’hépatite, la cirrhose, ou des lésions obstructives (lithiase, tumeur pancréatique). L’ictère associé à des selles pâles et des urines foncées renforce l’hypothèse d’une obstruction biliaire.

71
Q

Que peut nous indiquer un amaigrissement et cachexie?

A

Un signe général d’une pathologie chronique ou grave. Il peut être lié à une malabsorption (maladie coeliaque, insuffisance pancréatique), à une anorexie liée à une douleur chronique, ou à une pathologie néoplasique (digestive ou autre). On peut également retrouver un amaigrissement ou une cachexie chez les personnes souffrant d’un trouble de l’humeur comme un trouble dépressif.

72
Q

Que peut nous indiquer un érythème palmaire?

A

Caractérisé par une rougeur symétrique des paumes, il est souvent un signe d’insuffisance hépatique. Ce signe est fréquemment observé dans la cirrhose ou les hépatopathies chroniques.

73
Q

Que peut indiquer des télangiectasies et angiomes stellaires?

A

Les télangiectasies et angiomes stellaires sont des lésions vasculaires en forme d’étoile, généralement situées sur le haut du thorax, le cou ou le visage. Ils sont également associés à une insuffisance hépatique chronique, en particulier dans la cirrhose.

74
Q

Par quoi est caractérisé la maladie de Dupuytren?

A
  • fibrose progressive de l’aponévrose palmaire
  • peut entraîner une flexion irréversible des doigts
75
Q

Que peut nous indiquer la maladie de Dupuytren?

A
  • Consommation d’alcool → facteur de risque important de maladies hépatiques telles que la stéatose hépatique, l’hépatite alcoolique, ou la cirrhose
  • Diabète
76
Q

Signe de la gynécomastie?

A
  • Cirrhose
  • Insuffisance hépatique
77
Q

De quoi résulte la gynécomastie?

A

Hyperestrogénie, résultant d’un dysfonctionnement hépatique qui empêche la dégradation normale des œstrogènes

78
Q

Que peuvent indiquer des cicatrices sur l’abdomen?

A

Indiquent des interventions chirurgicales antérieures pouvant expliquer des adhérences ou des complications, et mettant la personne à risque augmenté d’obstruction de l’intestin grêle.

79
Q

Que peuvent indiquer des déformations sur l’abdomen

A

Suggèrent des masses abdominales, des hernies ou des anomalies viscérales.

80
Q

Que peuvent indiquer une distension abdominale?

A

Elle peut être causée par des gaz (aérique), une accumulation de liquide (ascite), ou une masse (tumeur).

81
Q

Que peut indiquer une tête de méduse?

A

Un réseau veineux dilaté autour de l’ombilic, typique de l’hypertension portale observée dans les cirrhoses.

82
Q

Vrai ou faux? Des signes de zona, qui peuvent mimer une douleur abdominale alors qu’il s’agit d’une douleur de la paroi abdominale.

83
Q

Décrit l’auscultation du péristaltisme.

A
  • Normal : Bruits réguliers, doux.
  • Absent : Suggère une occlusion intestinale paralytique ou une péritonite.
  • De lutte : Bruits intenses et fréquents, indiquant une occlusion mécanique.
84
Q

Quand procéder à l’auscultation du péristaltisme?

A

avant la percussion et la palpation

85
Q

Qu’est-ce qu’un souffle vasculaire?

A

Bruits systoliques au niveau des grandes artères (aorte, artères rénales), évoquant une sténose ou un anévrisme.

86
Q

Décrit la percussion abdominale.

A
  • Régions générales : Évalue les zones de tympanisme (gaz) ou de matité (organes solides, liquides, masses).
  • Foie et rate : Permet de délimiter leur taille. Une hépatomégalie ou une splénomégalie peut être suspectée en cas de matité anormale.
  • Recherche de matité déclive : Permet de diagnostiquer l’ascite, détectée par un déplacement de la matité en fonction de la position du patient.
87
Q

Décrit la palpation superficielle de l’abdomen.

A

Explore les douleurs ou la sensibilité superficielle. La présence d’un ressaut (douleur au relâchement) ou d’une défense musculaire involontaire peut indiquer une irritation péritonéale.

88
Q

Décrit la palpation profonde de l’abdomen.

A

Permet de rechercher des masses, de préciser leur localisation, leur taille et leur consistance, ainsi que de détecter des organes anormalement hypertrophiés (foie, rate).

89
Q

Décrit la palpation du foie.

A

Recherche d’un bord hépatique inférieur palpable, induration, ou douleur (hépatite, cirrhose).

90
Q

Décrit la palpation de la rate.

A

Détection d’une splénomégalie, fréquente dans les maladies hématologiques ou infectieuses comme la mononucléose infectieuse.

91
Q

Décrit la palpation des reins.

A

Recherche de douleur ou masse, suggérant une pathologie rénale. En pratique, la palpation des reins est difficile chez l’adulte (souvent non palpables) et peu réalisée. On privilégie plutôt le punch rénal : une douleur reproduite par la percussion des reins (punch rénal) peut suggérer une inflammation du rein comme une colique néphrétique ou une pyélonéphrite aiguë.

92
Q

Décrit la palpation de l’aorte abdominale.

A

Permet d’évaluer un élargissement, évocateur d’un anévrisme.

93
Q

Décrit l’examen des régions inguinales.

A

L’examen des régions inguinales recherche des hernies (inguinales ou fémorales), souvent asymptomatiques mais pouvant se compliquer d’occlusion ou de strangulation.

94
Q

Trouvailles de l’examen ano-rectal?

A
  • Hémorroïdes (internes ou externes, marisques).
  • Fissures ou fistules anales.
  • Masses rectales
95
Q

Décrit l’astérixis.

A

L’astérixis, ou « flapping tremor », est un signe classique de l’encéphalopathie hépatique, indiquant une accumulation de toxines (ammoniaque notamment) en raison d’une insuffisance hépatique avancée.

96
Q

Décrit la démarche ataxique.

A

Une démarche ataxique, caractérisée par une instabilité et des mouvements désordonnés lors de la marche, peut orienter vers une encéphalopathie hépatique, ou encore un déficit en vitamine B12, causé par une malabsorption (gastrite atrophique, maladie cœliaque).

97
Q

Décrit la confusion et délire.

A

Les épisodes de confusion peuvent refléter une encéphalopathie hépatique, avec des altérations cognitives et comportementales. La confusion n’est pas spécifique aux problèmes digestifs et peut signer plusieurs autres perturbations de l’homéostasie.