APE 1 - Nutrition, physiologie avec les stages de la vie Flashcards
Fonction de la cavité buccale?
Broyer les aliments
Fonction de l’oesophage?
passer les aliments vers l’estomac
Localisation sommaire de l’oesophage?
- 15 cm des incisives (C6), jusqu’à D11
- Cervical → en avant de la colonne et derrière la trachée
- Thoracique → derrière la trachée, devant la colonne (médiastin postérieur)
- Abdominal → 1-2 cm entre le diaphragme et l’estomac
Nomme les 2 sphincters oesophagiens.
SOS
SOI
Décrit brièvement la vascularisation artérielle de l’oesophage.
- Supérieur → thyroidienne
- Moyen → intercostales, bronchiques, oesophagiennes
- Inférieur → gastrique gauche
Décrit brièvement la vascularisation veineuse de l’oesophage.
- Supérieur → thyroidienne
- Moyen → intercostales, azygos
- Inférieur → gastrique courte et gastrique gauche
Décrit brièvement les lymphatiques de l’oesophage.
Ganglions lymphatiques paraœsophagiens
Décrit l’innervation intrinsèque de l’oesophage.
plexus sous muqueux de Meissner et plexus myentérique d’Auerbach
Décrit l’innervation extrinsèque de l’oesophage.
- Ganglions sympathiques cervicaux et thoraciques → innervation motrice et sensitive
- N vague → innervation motrice parasympathique
Nomme les 2 couches de l’oesophage.
- Muqueuse : pavimenteux stratifié (malpighienne)
- Musculature : couche interne circulaire et couche externe longitudinale
Fonction de l’estomac?
- Préparer les aliments ingérés à leur absorption dans le grêle (digestion chimique)
- Assurer la vidange des nutriments à un rythme optimal
Nomme les parties de l’estomac.
- Cardia = porte d’entrée
- Fundus = poche qui accueille des aliments en relaxant
- Corps = lieu de sécrétion de l’acide chlorhydrique
- Pylore = sphincter entre l’estomac et le grêle
Décrit brièvement la vascularisation artérielle de l’estomac.
- Tronc coeliaque → a gastrique gauche
- A hépatique → a gastrique droite
- A gastro-duodénale → a gastro-épiploïque droite
Décrit brièvement la vascularisation veineuse de l’estomac.
- Les veines gastriques gauche et droite se déversent directement dans la veine porte.
- La veine gastro-épiploïque gauche draine dans la ven splénique.
Décrit le drainage lymphatique de l’estomac.
Ces vaisseaux, en gros, suivent les vaisseaux artériels et veineux et drainent la lymphe principalement vers les ganglions cœliaques, et ultimement vers le canal thoracique
Innervation intrinsèque de l’estomac?
▪ Plexus myentérique d’Auerbach (contraction musculaire)
▪ Plexus sous muqueux de Meissner (sécrétoire)
Innervation extrinsèque de l’estomac?
▪ N vague
▪ Ganglion cœliaque
Nomme les 3 couches de l’estomac.
- Séreuse
- Musculaire
- Muqueuse
De quoi est fait la muqueuse de l’estomac?
▪ Muscularis mucosae
▪ Épithélium de surface et crypte
▪ Portion glandulaire
Nomme les 3 parties de l’intestin grêle.
- Duodénum
- jéjunum
- Iléon
Position du duodénum?
▪ Pylore à l’angle de Treitz
▪ Bulbe, D1, angle du genu superius, D2, genu inferius, D3, D4
▪ Partie antérieur intrapéritonéale
Position du jéjunum?
▪ Premier 1/3 après D4
▪ Attaché à l’angle de Treitz
Caractéristiques de l’iléon?
▪ 2 m
▪ Iléon distal absorbe des sels biliaires et B12
▪ Contient la valvule iléocæcale
Décrit en bref, la vascularisation de l’intestin grêle.
- Duodénum → artère gastroduodénale et branches pancreaticoduodénales
- Jéjunum → mésentérique suo
- Iléon → mésentérique sup
Décrit, en bref, la circulation veineuse de l’intestin grêle.
Les veinules drainant des anses intestinales circulent dans la veine mésentérique supérieure qui, en se joignant à la veine splénique, donne naissance à la veine porte (où se jettent aussi les veines gastriques
Décrit le drainage lymphatique de l’intestin grêle.
Les vaisseaux lymphatiques rejoignent des ganglions régionaux situés dans le mésentère à proximité de l’intestin avant de se déverser dans des vaisseau lymphatiques plus proximaux traversant l’abdomen pour converger vers la grande citerne
Innervation intrinsèque de l’intestin grêle?
▪ Plexus Auerbach
▪ Plexus Meissner
Innervation extrinsèque du grêle?
▪ Parasympathique → n vague
▪ Sympathique → ganglion cœliaque ou mésentérique
Nomme les couches histologiques du grêle.
Muqueuse
Sous muqueuse
Musculeuse
Séreuse
De quoi est composé la muqueuse du grêle?
▪ Épithélium
▪ Lamina propria
▪ Muscularis mucosae
▪ + villosités et cryptes
De quoi est composé l’épithélium du grêle?
- Entérocytes → microvillosités, absorbe
- Cellule caliciforme → sécrétion de mucus
- Cellule de Paneth → protection contre l’infection
- Cellules endocrines → synthétisent des hormones
De quoi est composé la sous muqueuse du grêle?
▪ Tissu conjonctif fibreux élastique
▪ Lacis de fibres nerveuses (Meissner)
▪ Plaque de Peyer
▪ Glandes de Brunner
De quoi est composé la musculeuse du grêle?
▪ Couche interne → circulaire
▪ Couche externe → longitudinale
▪ Plexus d’Auerbach
▪ Cellules de Cajal (pacemaker)
De quoi est composé la séreuse du grêle?
▪ Cellules mésoépithéliales
▪ Péritoine viscérale
Nomme les parties du côlon.
Caecum
Ascendant
Transverse
Descendant
Sigmoide
Rectum
Décrit le caecum.
▪ Fosse iliaque droite
▪ Appendice
Décrit le côlon ascendant.
▪ Long du flanc, sur 15-20 cm
▪ Jusqu’à l’angle hépatique
▪ Face latérale externe fixée par le fascia de Toldt
Décrit le côlon transverse.
▪ 25-40 cm entre l’angle hépatique et l’hypochondre droit, entre l’angle splénique et l’hypochondre gauche
▪ Fixé grâce aux ligaments phréno-colique et spléno-colique
▪ Point d’attache du grand épiplon
Décrit le côlon descendant.
▪ Longe le flanc gauche de l’abdomen sur 15-20 cm
▪ Attache au rétropéritoine via le fascia de Toldt
Décrit le côlon sigmoide.
Très mobile, en forme de S
Décrit le rectum.
▪ 12-15 cm de l’anus à l’angle recto-sigmoidien
▪ Extérieur du péritoine, sauf sa partie antérieure (cul de sac de Douglas)
▪ Valvules de Houston
Décrit, en bref, la vascularisation artérielle du côlon.
- Mésentérique sup
- Mésentérique inf
- A marginale
- A rectale sup
Décrit, en bref, la vascularisation veineuse du côlon.
- Les veines mésentériques supérieures et inférieures se drainent dans la veine porte vers le foie.
- Pour les parties moyenne et inférieure du rectum, le drainage veineux se fait vers les veines iliaques internes
Décrit le drainage lymphatique du côlon.
- Les lymphatiques abdominaux traversent donc le mésentère vers la grande citerne et ensuite le canal thoracique.
- Les lymphatiques du rectum bas et de l’anus drainent vers les ganglions des régions iliaques et inguinales.
Innervation parasympathique du côlon?
▪ N vague pour le colon proximal
▪ Fibres pelviennes (S2-S4) pour le sigmoïde et le rectum
▪ Fonction motrice ET sensitive
Innervation sympathique du côlon?
▪ Ganglion mésentérique supérieur (D6-D12) → grêle et côlon proximal
▪ Ganglion mésentérique inférieur (L1-L3) → côlon gauche
▪ Plexus hypogastrique supérieur (L4-L5) → sigmoïde et rectum
Nomme les 3 couches histologiques du côlon.
Muqueuse
Musculeuse
Séreuse
Décrit la muqueuse du côlon.
▪ Cryptes tapissées d’une couche de cellules épithéliales
▪ Colonocyte → absorption
▪ Cellules à mucus → base des cryptes
▪ Cellules endocriniennes
▪ Chorion
▪ Muscularis mucosae
▪ Sous-muqueuse → plexus, vx
Décrit la musculeuse du côlon.
▪ Interne → fibres circulaires
▪ Externe → longitudinale, 3 anneaux
▪ Plus épaisse au côlon distal
Décrit la séreuse du côlon.
Péritoine viscéral sur la couche externe, sauf la portion postérieure du côlon ascendant et le rectum
Répercussion de la sténose congénitale du pylore?
- Vo chez nourrissons
- Obstruction se développe durant la période postnatale
Répercussion des atrésies congénitales de l’œsophage?
- Empêche le passage vers l’estomac
- Régurgitation de salive et évidemment des liquides pris lors du boire.
- Le passage dans les bronches entraînera toux et étouffement.
Changement physiologique au premier trimestre?
- Hausse progestérone → relaxation des muscles lisses → ralentissement digestion
- Modification du métabolisme
Sx digestifs du premier trimestre?
Nausées et vomissements
Constipation
Ballonnements
Changements physiologiques du deuxième trimestre?
- Foetus devient gros! → pression sur les organes digestifs
- Augmentation du flux sanguins
Sx digestifs deuxième trimestre?
- Diminution nausées
- Constipation
- Reflux
- Ballonnements
Changements physiologiques du troisième trimestre?
Pression sur le tractus gastro-intestinal
+++ progestérone
Sx digestifs du troisième trimestre?
Refux
Constipation
Ballonnements
Modifications du système digestif chez la personne âgée?
- Diminution de la motilité gastro-intestinale
- Réduction de la production de sucs gastriques
- Modification de la flore intestinale
- Diminution de la masse musculaire
Sx digestifs chez la personne âgée?
- Constipation
- RGO
- Indigestion
- Infections GI
- Sensibilité accrue aux mx
- Déshydratation
Quand utiliser une transplantation fécale?
C diff récurent après les atb
Quand utiliser des probiotiques?
- C diff
- Crohn
- Maladie coeliaque
Rôle des probiotiques?
Recoloniser la flore intestinale
Qu’est-ce que l’assiette santé?
50% : fruits et légumes
25% : protéines
25% : grains entiers
Recommandations générales du Guide alimentaire canadien?
- Boire de l’eau
- PAS Groupes alimentaires. Les fameux « Lait et produits laitiers » ou encore « Viandes et substituts » n’existe plus!
- PAS Portions ni quantités précises
- « Savourer les aliments, cuisiner plus, manger en bonne compagnie »
- Prendre conscience de vos habitudes alimentaires
- Utilisez les étiquettes des aliments
- Limitez la consommation d’aliments élevés en sodium, en sucres ou en gras saturés (transformés)
- Restez vigilant face au marketing alimentaire
Métabolisme basal?
Quantité d’énergie au repos nécessaire à l’organisme
Thermogénèse?
La thermogenèse désigne le processus par lequel l’organisme produit de la chaleur pour maintenir sa température corporelle constante, malgré les variations environnementales.
Type de thermogénèse?
Basale
Post prandiale
Adaptative
Activité physique?
Quantité d’énergie nécessaire à l’exercice
Nomme les 3 composantes des besoins nutritionnels quotidiens de l’humain.
Métabolisme basal
Exercice
Thrmogénèse
Différence entre l’obésité pré-clinique et clinique?
L’obésité clinique concerne les personnes dont la santé est directement affectée par l’obésité, tandis que l’obésité préclinique représente un risque pour la santé, mais sans effets négatifs immédiats.
IMC?
poids (kg) / taille (m2)
Nomme deux critères anthropométriques.
Autre que IMC
Circonférence de la taille
Ratio taille/hance
De quoi résulte la formation de gaz?
La formation de gaz est un phénomène normal résultant de la fermentation bactérienne des substances nutritives non absorbées par l’intestin grêle.
Qu’est-ce qui se passe avec les gaz?
Réabsorbé ou évacués
On a estimé qu’environ _____ de gaz (AG volatiles, CO2, CH4, N2, etc.) est évacué normalement chaque jour.
un litre
Manifestation d’une production de gaz excessive?
Flatulences exagérées
Météorisme intestinal
Nomme les deux sources des gaz digestifs.
- Air dégluti
- Air produit
Nomme 3 causes d’une production excessive de gaz.
- Malabsorption généralisée : Un apport excessif de nutriments au côlon, comme dans l’insuffisance pancréatique ou la maladie cœliaque.
- Déficit enzymatique : Une mauvaise absorption des disaccharides (lactose, saccharose) due à un déficit en lactase ou sucrase au niveau de la bordure en brosse des entérocytes.
- Ingestion de sucres et d’amidons non assimilables
Décrit la fermentation colique et gaz secondaires.
- Les sucres mal absorbés atteignant le côlon sont fermentés par les bactéries coliques, produisant des acides gras à chaînes courtes et divers gaz (CO2, CH4, N2).
- Cette fermentation excessive explique l’augmentation des flatulences en cas de malabsorption, parfois accompagnées d’une production accrue de H2S, responsable d’odeurs particulièrement fortes.
Qu’est-ce que le réflexe péristaltique?
Le réflexe péristaltique constitue le mécanisme de base du péristaltisme intestinal générant les mouvements et l’avancée du contenu luminal le long du tube digestif.
Qu’implique le réflexe péristaltique?
- la perception d’un contenu ou bolus dans la lumière intestinale par des afférences neurologiques sensitives enclenchant;
- l’activation de nerfs moteurs stimulateurs générant une contraction annulaire de la paroi intestinale en amont du bolus (contraction ascendante ou orale); et
- l’activation de nerfs moteurs inhibiteurs pour relaxer la paroi intestinale en aval du bolus (relaxation distale ou caudale) pour ainsi « chasser » le bolus alimentaire du haut vers le bas
Décrit le mouvement contractile du péristaltisme.
- Contraction en amont du bolus et
relaxation en aval, s’accompagne d’un mouvement paradoxal du muscle longitudinal externe de la paroi
intestinale. - Mouvement contractile du muscle circulaire interne durant la contraction orale, le muscle longitudinal externe relaxe
- Durant la relaxation caudale, le muscle longitudinal se contracte pour maintenir un certain tonus global au tube intestinal soumis à une baisse de contraction par le muscle circulaire.
Ce réflexe péristaltique repose sur le système nerveux entérique (SNE) et particulièrement sur le ___________________________.
plexus myentérique d’Auerbach
Décrit la séquence du réflexe péristaltique.
- Contact ou distension stimule les cellule entérochromaffine de la muqueuse intestinale à relâcher de la sérotonine qui activera par voie paracrine des récepteurs 5HT1 et 5HT4 d’un nerf IPAN voisin
- L’activation de cette afférence sensitive libère son neurotransmetteur qui activera à son tour les interneurones pour commencer la phase effectrice motrice du réflexe.
- La contraction ascendante (ou orale) s’effectue en réponse à l’activation d’un nerf moteur stimulateur relâchant comme neurotransmetteurs l’acétylcholine et des kinines
- La relaxation descendante (ou caudale) survient en réponse à l’activation des nerfs moteurs inhibiteurs relâchant comme neurotransmetteurs VIP, NO et PACAP
Qu’est-ce qui stimule la contractilité gastrique?
- Système parasympathique : Médiateurs cholinergiques
- Motiline : Peptide intestinal stimulant la motricité gastrique
Qu’est-ce qui inhibe la contractilité gastrique?
- Système sympathique
- Somatostatine
- Dérivés opiacés : Réduisent la motilité
- Peptides intestinaux : Cholécystokinine (CCK), Sécrétine, Glucagon
Nomme des hormones qui stimulent la motricité intestinale.
- Motiline
- CCK (cholécystokinine)
- Gastrine
Nomme des hormones inhibant la motilité intestinale.
- Sécrétine
- Glucagon
- CRF (corticotropin releasing factor)
Nomme des hormones stimulants la motricité colique.
- CCK (cholécystokinine)
- CRF (corticotropin releasing factor)
- Récepteurs cholinergiques et NK (neurokinines 1 et 2)
Nomme des réflexes régulant la motricité colique?
- Réflexe gastro-colique : Stimulé par les aliments dans l’estomac, il déclenche les contractions de masse, propulsant le bolus fécal vers le rectum. Il est amplifié en cas de syndrome de l’intestin irritable (SII).
- Influence du cycle veille sommeil : La motricité colique diminue durant le sommeil et augmente au réveil.
Nomme des hormones et signaux inhibant la motricité colique.
- Système sympathique (adrénergique) : Diminue l’activité colique en inhibant les contractions.
- Sécrétine et glucagon : Réduisent la motilité intestinale et colique pour ralentir le transit.
Nomme les 2 parties de la digestion gastrique.
Altération chimique
Trituration mécanique
À quoi sert la motricité gastrique?
La motricité gastrique est essentielle pour mélanger, broyer et propulser les aliments vers l’intestin.
Nomme les 4 étapes de la vidange gastrique.
- Relaxation/accommodation fundique
- Vidange des aliments liquides
- Vidange des aliments solides
- Vidange des aliments non digestibles
Décrit la relaxation du fundus.
- La nourriture descend dans l’œsophage et arrive dans l’estomac supérieur (le fundus).
- Pour éviter que la pression augmente et de se sentir trop plein dès la première bouchée, cette partie se détend comme un ballon qui se gonfle doucement.
- Cette relaxation est contrôlée par le nerf vague, l’acétylcholine et le GABA (neurotransmetteur inhibiteur du SNC).
Décrit la vidange des aliments liquides.
- Les liquides passent très vite à travers l’estomac, car ils n’ont pas besoin d’être décomposés.
- Les contractions toniques du fundus poussent ces liquides mélangés aux sucs gastriques (créant le chyme) vers le bas de l’estomac (l’antre), tandis que le sphincter pylorique agit comme une barrière qui filtre les particules alimentaires.
- Seules celles de moins de 2 mm passent dans l’intestin sans résistance, les morceaux plus gros étant retenus pour être encore fragmentés.
Décrit la vidange des aliments solides.
- Ils doivent être broyés et digérés avant d’être évacués.
- Ce processus est contrôlé par plusieurs mécanismes qui assurent une vidange progressive et adaptée à l’absorption des nutriments.
- La digestion chimique est assurée par l’acide chlorhydrique (HCl), qui dégrade les aliments et active les enzymes digestives comme la pepsine.
- Ces enzymes découpent les protéines en fragments plus petits pour faciliter leur absorption.
- La digestion mécanique correspond au brassage (mixing) et au broyage (grinding) des aliments grâce aux contractions de l’estomac.
- Cela réduit leur taille jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment petits pour passer dans le duodénum.
Décrit le frein gastrique.
- Le pylore retient les solides jusqu’à leur fragmentation < 2 mm, tandis que les liquides sont évacués rapidement. La taille, la consistance et la présence de lipides ralentissent la vidange.
- Cela permet de s’assurer que seuls les aliments suffisamment broyés passent dans l’intestin, évitant ainsi une digestion incomplète.
- La taille, la consistance et la présence de lipides ralentissent la vidange, car les graisses nécessitent plus de temps pour être émulsifiées et digérées correctement.
Décrit le frein duodénal.
- Les récepteurs duodénaux, sensibles à la charge en nutriments et en lipides, ralentissent la vidange gastrique pour optimiser l’absorption via les réflexes entéro-entériques et les hormones CCK et GLP-1.
- Si le contenu gastrique arrive trop rapidement et contient une forte concentration de particules dissoutes (charge osmotique élevée), l’eau risque d’être attirée dans l’intestin par effet osmotique, risquant un déséquilibre et une mauvaise absorption.
- En ralentissant la vidange, le duodénum limite cet afflux soudain, permettant une digestion plus progressive et efficace.
Décrit le frein iléal.
- Les lipides atteignant l’iléon, dernière partie de l’intestin grêle, stimulent GLP-2 et PYY, ralentissant la vidange gastrique, particulièrement en cas de malabsorption.
- Cela sert à donner plus de temps à l’intestin pour absorber les graisses et éviter qu’elles ne passent dans le côlon, où elles pourraient provoquer des diarrhées.
- Les lipides atteignant l’iléon stimulent GLP-2 et PYY, ralentissant la vidange gastrique, particulièrement en cas de malabsorption.
Décrit le frein rectal.
Une distension rectale peut, par réflexe, réduire la vidange gastrique.
Décrit la vidange des aliments non digestibles.
- Les fibres alimentaires et corps étrangers < 2 mm restent bloqués au pylore et ne sont pas évacués par la motricité postprandiale.
- Après la vidange des aliments digestibles, l’estomac reprend sa motricité interdigestive, marquée par le complexe moteur migrant (CMM).
- Toutes les 90-120 min, la phase III du CMM génère une forte contraction péristaltique avec ouverture pylorique, expulsant ces résidus vers l’intestin. Si non évacués, ils peuvent s’agglutiner et former des bézoards.
Décrit la contraction du muscle lisse intestinal grêle.
La contraction du muscle lisse intestinal est déclenchée par des agents stimulateurs comme l’acétylcholine et la substance P, qui augmentent la concentration intracellulaire de calcium via les voies IP3/DAG. Ce calcium active la calmoduline et la myosine light chain kinase (MLCK), entraînant la contraction musculaire. À l’inverse, des agents relaxants comme le VIP (vasoactive intestinal peptide) et le NO (oxyde nitrique) réduisent le calcium intracellulaire via AMPc/GMPc, provoquant la relaxation musculaire.
Décrit le réflexe péristaltique au niveau du grêle.
- Le réflexe péristaltique permet la propulsion du bolus alimentaire grâce au plexus myentérique d’Auerbach. Ce réflexe repose sur une contraction ascendante en amont du bolus et une relaxation descendante en aval. Le réflexe péristaltique implique
- la perception d’un contenu ou bolus dans la lumière intestinale par des afférences neurologiques sensitives enclenchant;
- l’activation de nerfs moteurs stimulateurs générant une contraction annulaire de la paroi intestinale en amont du bolus (contraction
ascendante ou orale); et - l’activation de nerfs moteurs inhibiteurs pour relaxer la paroi intestinale en aval du bolus (relaxation distale ou caudale) pour ainsi « chasser » le bolus alimentaire du haut vers le bas (ou de proximal en distal, de la bouche vers l’anus).
Décrit le système nerveux entérique.
- Surnommé le “little brain”, contrôle la motricité intestinale indépendamment du système nerveux central. Il se compose de deux plexus : le myentérique d’Auerbach qui régule la motricité digestive, et le sous-muqueux de Meissner qui contrôle les sécrétions et l’absorption.
- Le SNE est influencé par le système
parasympathique, qui stimule la motricité via le nerf vague et des neurotransmetteurs cholinergiques, et par le système sympathique, qui l’inhibe par des neurotransmetteurs adrénergiques.
Décrit le CMM.
En période de jeûne, l’intestin grêle et l’estomac suivent un cycle de contractions périodiques appelé complexe moteur migrant (CMM), qui dure 80 à 120 minutes et comprend trois phases. Ce cycle est contrôlé par la motiline, une hormone sécrétée par les cellules Mo du duodéno-jéjunum, et activé par le nerf vague.
Nomme les 3 phases du CMM.
- Phase I (20-60 min) : Absence de contractions.
- Phase II (20-60 min) : Contractions modérées brassant lentement le contenu intraluminal.
- Phase III (3-5 min) : Contractions péristaltiques puissantes qui nettoient l’intestin en évacuant les résidus non digestibles et les bactéries.
Décrit la motricité post prandiale.
- Les contractions segmentaires rythmiques assurent le mélange du chyme avec les sécrétions digestives (biliaires, pancréatiques, etc.), tout en permettant un transit progressif à vitesse contrôlée.
- Cette motricité est régulée par des mécanismes nerveux (activation du nerf vague) et des hormones digestives comme la CCK et la gastrine, qui modulent l’activité contractile intestinale.
- Lorsqu’un repas est ingéré, la présence de nutriments inhibe la motiline, stoppant le CMM pour permettre une digestion efficace. Une fois l’absorption terminée, la motricité postprandiale disparaît et le cycle interdigestif reprend.
Le transit colique est plus lent que dans le reste du tube digestif, prenant _____ jours pour être complété.
1 à 3
Décrit la structure musculaire du côlon.
Contrairement aux autres segments digestifs, les fibres musculaires longitudinales sont regroupées en trois tænias, qui induisent des contractions soutenues, raccourcissant le côlon et formant les haustrations.
Décrit l’activité électrophysiologique du côlon.
L’activité des muscles circulaires varie
selon la distension colique, et le pacemaker du côlon est constitué de cellules interstitielles de Cajal (ICC) dispersées dans la couche musculaire lisse (et non dans le plexus myentérique comme dans l’intestin grêle).
Nomme les 3 types de contractions coliques.
- Ondes de faibles amplitudes → côlon droit
- Contractions segmentaires moyenne
- Contraction de masse → 4-6x
Physiopatho du ballonnement abdominal?
- Air produit via fermentation par les bactéries + air dégluti en mangeant
- Fdr : déglutitions goulues, tabac, gomme, boissons gazeuses, anxiété
Causes de ballonnements abdominaux?
- Malabsorption
- Disaccharides mal absorbés
- Ingestion de sucres ou d’amidon peu assimilable
- Transit de gaz ralenti
- Réflexe abdomino-phrénique altéré
Définition de la constipation?
- MD : réduction de la fréquence normale des selles (1 +- 3 par jour) ou réduction de la quantité des selles
- Malade : difficulté à évacuer des selles, selles dures et insatisfaisantes
Causes de la constipation?
- Manque d’apport = réduction du contenu fécal solide en fibre
- Obstacle = nuit à l’évacuation des selles
- Transit colique ralenti = absorption exagérée de liquides
- Exonération déficiente
- Idiopathique
Composition de la musculeuse de l’estomac?
Interne transverse
Moyenne circulaire
Externe longitudinale
Le tube digestif est habituellement composé de différentes couches : la muqueuse, la sous-muqueuse, les couches musculaires et la séreuse. Cependant, une portion du tube digestif n’a pas de séreuse. Laquelle ?
Œsophage
Estomac
Intestin grêle
Côlon
Oesophage
Le tube digestif contient son propre système nerveux, le système nerveux entérique, qui fait partie du système nerveux autonome. Le système nerveux entérique est formé par deux plexus nerveux. À quel endroit se situe le plexus d’Auerbach ?
Entre la couche musculaire longitudinale externe et la séreuse.
Entre la couche musculaire circulaire interne et la couche musculaire longitudinale externe.
Au niveau de la sous-muqueuse.
Au niveau de la muqueuse.
Entre la couche musculaire circulaire interne et la couche musculaire longitudinale externe.
Parmi les types d’atrésies congénitales de l’œsophage, laquelle est la plus fréquente ?
Sténose œsophagienne sans fistule
Atrésie sans fistule
Atrésie avec fistule haute
Atrésie avec fistule basse
Atrésie avec fistule basse
Lequel des éléments suivants a la plus grande valeur énergétique (en calories) ?
Protéines
Glucides
Lipides
Alcool
Lipides
Dans l’évaluation des besoins nutritionnels d’un patient, lequel des choix suivants représente l’élément consommant le plus de calories quotidiennement ?
Le métabolisme basal
La thermogenèse
L’activité physique
Les états de stress métabolique
Le métabolisme basal
Parmi les choix suivants, lequel n’est pas une substance (ou hormone) qui active la sensation de satiété ?
Cholécystokinine (CCK)
Peptide YY
Ghréline
Leptine
Ghréline
Concernant le microbiote intestinal, dans quelle portion du tube digestif y a-t-il le plus grand nombre de bactéries ?
Estomac
Duodénum/jéjunum
Iléon
Côlon
Côlon
Parmi les gaz suivants, lequel n’est pas typiquement produit par la fermentation par les bactéries intestinales ?
CO₂
O₂
H₂
CH₄
O₂
Parmi les choix suivants, quel neurotransmetteur a une action stimulatrice sur la motricité digestive et favorise la contraction intestinale ?
VIP (peptide intestinal vasoactif)
NO (oxyde nitrique)
PACAP (pituitary adenylate cyclase activator peptide)
ACH (acétylcholine)
ACH (acétylcholine)
Parmi les organes suivants, lequel est indispensable (en partie), afin de pouvoir s’alimenter de façon autonome, sans avoir recours à de l’alimentation parentérale (intraveineuse)?
Œsophage
Estomac
Intestin grêle
Côlon
Intestin grêle
Décrit l’organisation histologique du tube digestif.
- Muqueuse
- Sous-muqueuse
- Musculeuse
- Séreuse
Décrit la sous-muqueuse.
Couche de tissu conjonctif contenant nerfs, vaisseaux sanguins, et vaisseaux lymphatiques.
Décrit la musculeuse.
Couches de muscles lisses
Décrit la séreuse.
Est formée de la couche viscérale du péritoine
Stimulants de la motricité digestive post-prandiale de l’intestin grêle?
Hormones (gastrine, CCK, etc), mécanismes neurologiques intrinsèques et extrinsèques, actions locales.
Localisation principale de l’absorption?
Jéjunum
Sorte d’air dégluti?
O2
N2
Facteurs qui favorisent la quantité d’air dégluti?
Mâcher de la gomme, prise de boissons gazeuses, fumer, anxiété.
Air produit par fermentation?
CO2, H2, CH4
Mécanisme du RGO en grossesse?
↓ pression et ↑ relaxation sphincter œsophagien inférieur
Mécanisme des No et Vo en grossesse?
Changements hormonaux et de motilité
Mécanisme de la constipation et ballonnement en grossesse?
↓ motilité digestive
Mécanisme des hémorroides en grossesse?
↑ pression veineuse localement
Mécanisme des lithiases vésiculaire en grossesse?
↓ motilité vésicule biliaire