APE 11 - Épidémiologie et dépistage Flashcards
Dépistage?
Examen fait à un groupe démographique qui présente des facteurs de risque pour évaluer si maladie présente alors qu’il n’a pas de symptômes apparents.
Décrit le dépistage.
- But : traiter la condition précocement pour diminuer les conséquences
- Ça ne confirme pas la présence d’une maladie, ça l’indique que l’individu a de plus grandes probabilités d’être touché – test diagnostic nécessaire.
- Possibilité de faux positifs et de faux négatifs
Test diagnostic?
- PRÉSENCE DE SYMPTÔMES ou après un test de dépistage positif
- Le test permet de confirmer la présence de la maladie, spécifier le stade, l’étendue…
Prévention primordial?
- Action pour empêcher l’apparition de facteurs qui augmentent la propabilité de la maladie
- Action sur les déterminants de la santé plutôt que les comportements individuels d’exposition aux facteurs de risque
Prévention primaire?
Action pour empêcher l’exposition à des facteurs de risque ou pour changer le comportement à risque
Prévention secondaire?
- Détection et traitement préclinique pour contrôler la progression de la maladie
- Test de dépistage
Prévention tertiaire?
- Après le traitement de la maladie aigue
- Action pour diminuer l’impact de la maladie sur la fonction, longévité et qualité de vie
Prévention quaternaire?
- Action pour identifier les individus à risque de surmédicalisation pour les protéger de l’invasion médicale et pour leur conseiller des méthodes éthiques et acceptables
- Essentielle contre la commercialisation des soins
Décrit ce mythe:
Mythe 1 : le dépistage ne cause pas de préjudices
- Les dépistages ont des bienfaits, mais pas que.
- Surdiagnostique possible
- Maladie pour laquelle on ne peut pas changer l’évolution
- Préjudices reliés au test et investigation/traitement ultérieur
- Faux positif = anxiété
Décrit ce mythe:
Mythe 2 : la détection précoce se traduit par de meilleures issues cliniques
Une augmentation du nombre de diagnostics plus précoces en elle-même n’est pas directement reliée à des bienfaits, à moins qu’une réduction de la maladie à un stade avancé ou de la mortalité puisse être démontrée.
Décrit ce mythe:
Mythe 3 : les nouvelles technologies procurent plus de bienfaits
Lorsque de nouvelles technologies permettent la détec tion de plus de maladies, nous devons nous assurer que leur utilisation entraîne un équilibre général positif en ce qui a trait aux issues qui importent aux patients
Décrit ce mythe:
Mythe 4 : le dépistage sauve des vies
La démonstration d’une réduction dans la mortalité toutes causes confondues est un défi global, mais en particulier pour les tests de dépistage pour lesquels la plupart des patients sont à risque très bas de décès.
Programme de dépistage?
Dépistage systématique dans une population où la majorité n’est pas malade. Le dépistage est organisé.
Dépistage opportuniste?
Dépistage fait lors d’un contact avec le système de santé comme visite chez med. Fam ou médecin du travail
Nomme les grands programmes de dépistage.
- Cancer du sein
- Cancer du col de l’utérus
- Cancer colorectal
- Cancer du poumon
Nomme des programmes de dépistage opportuniste.
- Cancer de la prostate : dépistage délicat selon TR ou prise de sang, mais utilité questionnée et risque potentiel
- Maladies chroniques : diabète, HTA
Nomme des programmes de dépistage prénatal.
- Trisomie 21
- Trisomie 18
- Trisomie 13
Décrit le biais de sélection.
Biais dans la sélection des participants
Décrit le biais de l’intervalle latent.
- Donne l’impression que la personne vit plus longtemps avec le test diagnostic, présent systématiquement et doit être pris en compte.
- Identification de la condition plus tôt ce qui crée l’impression que ca l’allonge la survie alors qu’il n’a pas de changement sur le cours/la durée de la maladie.
Décrit le biais de sélection pronostique.
- Donne l’impression que la personne vit plus longtemps avec le test diagnostic, présent systématiquement et doit être pris en compte.
- Le test identifie les formes les plus indolentes de la maladie ce qui donne l’impression que les personnes étant dépistées ont une meilleure survie que les personnes diagnostiquées sur la base de leurs symptômes.
- Il a plus de probabilités de trouver une maladie qui évolue lentement sur une longue période de temps que de trouver la même maladie qui évolue rapidement. (principe des lignes bleues)
Décrit le biais de surdx.
Dx de cancer/lésions qui n’auraient jamais causées de problèmes
Critères qui justifient la mie en place d’un programme de dépistage?
Principes sur la maladie/condition
- La condition est un problème de santé important
- L’histoire naturelle de la condition doit être connue, incluant le développement de latent à actif
- Il doit avoir un stade de latence ou de symptômes précoces
- La population cible doit être établie
Critères qui justifient la mie en place d’un programme de dépistage?
Principes sur le test ou l’intervention
- Il doit avoir un test efficace en termes de spécificité, sensibilité et valeur prédictive positive. Il doit être reproductible et fiable.
- Le test doit être acceptable pour la population : le test doit être rapide, abordable et sécuritaire avec moins de faux + / - pour réduire l’anxiété
- La marche à suivre après un test positif doit inclure le diagnostic, le traitement et le suivi de sorte que le dépistage ait un effet positif sur l’évolution et la prise en charge de la maladie.
- Il doit avoir un traitement pour la maladie. Le traitement doit être acceptable.
Critères qui justifient la mie en place d’un programme de dépistage?
Principes de programme
- Il faut des structures pour le diagnostic et le traitement.
- Il faut que le programme de dépistage s’inscrive dans le système de soin pour optimiser le suivi et la prise en charge des patients dépistés.
- Le test doit être accepté et éthique, il faut promouvoir l’autonomie du patient dans la décision de faire dépistage ou non.
- Il faut que le programme ait plus de bénéfices que de dommages
- Le cout du dépistage, diagnostic et traitement devrait être comparable ou plus faible que la prise en charge de la maladie et de ses conséquences
- Le dépistage doit se faire en continue.
- Le programme doit avoir des objectifs et des buts précis explicités dans un plan et un suivi est essentiel pour assurer la qualité et l’atteinte des objectifs.
Exemple de dépistage pour la maladie.
- Cancer du sein → Mammographie
- Cancer de prostate
- Cancer du poumon
Décrit le dépistage pour la maladie.
- Dans ces dépistages, on trouve des cancers à divers stades (dont certains à un stade précoce), donc on augmente l’incidence des cancers, ce qui est attendu lorsqu’on débute ce type de dépistage dans une population.
- Toutefois pour ces cancers, l’incidence reste plus élevée même après des années.
- C’est ce qui a permis de comprendre qu’il y a des cancers surdiagnostiqués, c’est-à-dire la découverte de cancers qui n’auraient jamais causé de symptômes
Exemple de dépistage pour la pré-maladie.
Détection de lésions à risque élevé de se transformer en cancer dans quelques années
→ diminution de l’incidence d’une maladie avec dépistage
Décrit le dépistage pour la pré-maladie.
- La majorité des trouvailles dans ces dépistages sont des lésions pré-cancéreuses qu’on enlève (exemple : polypes).
- Plusieurs de ces lésions pré-cancéreuses n’auraient pas évolué et sont donc surdiagnostiquées, mais comme on enlève ces lésions pré-cancéreuses, l’incidence des cancers diminue.
- Il est possible de trouver des cancers avec ces dépistages mais c’est beaucoup plus rare que la découverte de lésions pré-cancéreuses.
Exemple de dépistage pour des risques d’issues délétères.
- La mesure du cholestérol, qui avec d’autres éléments (pression artérielle, âge, etc.) permet d’estimer le risque cardiovasculaire d’une personne
- La mesure du risque de fracture de fragilisation (avec un calculateur).
Décrit le dépistage pour le risque d’issues délétères.
Dans ces cas, le médecin discute de ce risque (risque individualisé) avec le patient et explique les bénéfices et préjudices potentiels d’un traitement (statine ou bisphosphonate selon le cas) dans un processus de décision partagée.
Bénéfice d’un test de dépistage?
- Permet d’attraper plus tôt la maladie → meilleur pronostic
- Diminue le risque de développer la maladie
Préjudices d’un test de dépistage?
- Faux sentiment de sécurité
- Besoin de test de confirmation
- Faux -
- Effets secondaires
- Sur dx
Sur-détection?
Identification d’anormalités qui ne causeraient pas de tort en évoluant trop lentement, en évoluant pas ou en régressant qui vont maintenant être traitées
Surdéfinition?
Baisse du seuil pour un facteur de risque sans évidence que c’est bénéfique pour la qualité/durée de vie ou extension de la définition pour inclure les cas légers ou ambigus.
Critères de la maladie qui justifie un dépistage?
- Avantage de la détecter tôt
- Problème de santé important
- Connaitre son évolution naturelle
- Période de latence/asx
- Pop cible
- Tx disponible
- Continuer à chercher des cas dans le tests
Critères du test qui justifie un dépistage?
- Acceptable
- Approprié
- Sensible et spécifique
- Facilement interprétable
- Accessible
- Bon rapport $$$
Décrit le dépistage du cancer du sein.
- Mammo
- Au 2 ans
- 50-69 ans
Décrit le dépistage du cancer du col de l’utérus.
- Pap test
- Aux 2-3 ans
- 21-65 ans
Décrit le dépistage du cancer colorectal.
- Recherche de sang
- Aux 2 ans
- 50-75 ans
Décrit le dépistage du cancer de la prostate.
- 55-69 ans
- Si espérance de vie de plus de 10 ans
Décrit le dépistage du cancer du poumon.
- Si fdr
- TDM
Nomme des maladies dépistées en néonatal via le sang.
- Hypothyroidie
- Phénylcétonurie
- Tyrosinémie-1
- Anomalies de l’Hb
- FK
- Amyotrophie spinale
- SCID
Sur quoi s’applique le dépistage des fdr des maladies?
Diabète
HTA
Sur quoi s’applique le dépistage des pré-maladies?
Côlon
Col
Quel concept?
Test qui peut confirmer le diagnostic d’une maladie.
Test diagnostic
Quel concept?
Test qui équivaut à de la prévention secondaire.
Dépistage
Quel concept?
Dépistage qui augmente l’incidence des cancers.
Dépistage de la maladie
Quel concept?
Dépistage qui baisse l’incidence des cancers.
Dépistage pour pré-maladie
Quel concept?
Penser que notre dépistage est efficace, alors que seules les femmes avec des fdr de cancer du sein l’ont fait.
Biais de sélection
Quel concept?
Penser que notre dépistage allonge l’espérance de vie alors qu’il ne fait que diagnostiquer plus précocement une maladie sans changer la date de décès.
Biais de l’intervalle latent
Quel concept?
Penser que notre dépistage allonge l’espérance de vie alors qu’il ne détecte que les formes indolentes de la maladies.
Biais de sélection pronostique
Quel concept?
Penser que notre test de dépistage est super bon alors qu’il trouve des cancers qui n’ont pas d’importance clinique.
Biais de surdx
Quel concept?
Installer des programmes d’aide alimentaire afin de réduire les disparités socio-$ et de diminuer l’incidence des cancers.
Prévention primordiale
Quel concept?
Installer des centres de couseling d’arrêt tabagique afin de diminuer le risque de cancer.
Prévention primaire
Quel concept?
Arrêt de l’alcool après un dx de cirrhose du foie pour diminuer l’évolution de la maladie.
Prévention tertiaire
Quel concept?
Site internet pour l’éducation sur les risques de la surmédicalisation.
Prévention quaternaire
PICO?
Population
Intervention
Comparaison
Outcome
Quelles études permettent d’évaluer les risques du dépistage?
ECR
Comment donner les résultats d’un dépistage?
- Utiliser des mesures absolues car c’est plus clair
- Des nombres naturels sur des nombres naturels
Une mammographie est un test utilisé pour le dépistage du cancer du sein mais aussi pour permettre le diagnostic d’une personne symptomatique (i.e., avec une masse au sein). Dans cet exemple, quelle est la différence principale ?
La probabilité pré-test de maladie est différente
Quels sont les programmes organisés de dépistage chez les adultes au Québec ?
Cancer du sein UNIQUEMENT au Québec
Lorsqu’on évalue des tests de dépistage chez l’adulte, il est utile de mesurer les issues cliniques suivantes SAUF
La mortalité avec ou sans dépistage
La qualité de vie avec ou sans dépistage
La durée de la survie suivant un diagnostic fait avec ou sans dépistage
Le nombre de traitements invasifs avec ou sans dépistage
La durée de la survie suivant un diagnostic fait avec ou sans dépistage
Comme ministre de la Santé, on vous demande votre opinion face à un nouveau test de dépistage qui permet d’identifier plus de cancers que le test actuel. Quelle serait votre meilleure réponse ?
Il est pertinent de mettre rapidement ce test en place dans nos programmes
Il faudrait d’abord savoir combien de cancers de plus on trouve avec ce nouveau test
Il faudrait savoir combien de ces nouveaux diagnostics bénéficient d’avoir été découverts
Il y a peu d’intérêt car on a déjà un test qui fonctionne
Il faudrait savoir combien de ces nouveaux diagnostics bénéficient d’avoir été découverts
Nommez les deux grands préjudices potentiels de tout test de dépistage chez l’adulte
Les résultats faux positifs et les surdiagnostics
Un cancer indolent (comparativement à un cancer agressif) a plus de chance d’être …
Non reconnu dans un programme de dépistage
Identifié dans un programme de dépistage
Mortel et donc non détecté à temps
Symptomatique lors de sa découverte
Identifié dans un programme de dépistage
Vous rencontrez Annie 40 ans. Elle a entendu parler de la mammographie comme test de dépistage du cancer du sein. Elle se demande si elle devrait passer ce test. Que lui répondez-vous ?
Cela dépend de ses valeurs et préférences
Est-ce que le surdx est un faux +?
NON
Est-ce que le surdx est un dx réel de la maladie?
Oui
Est-ce que le surdx est une erreur?
NON
Un programme de dépistage compare les résultats obtenus dans la population dépistée à ceux de la population qui a décliné le dépistage. On montre une réduction de la mortalité chez les personnes dépistées. Quel biais possible ?
Biais de sélection ou de volontariat