Item 42 - Aménorrhée 🎓2018 Flashcards

1
Q

savoir définir

  • aménorrhée Iaire
  • aménorrhée IIaire
  • aménorrhée primo-secondaire
  • spanioménorrhée
A

L’aménorrhée est l’absence de menstruations.

  • l’aménorrhée primaire
    • absence de règles après l’âge de 15 ans malgré un développement normal des caractères sexuels secondaires
  • l’aménorrhée secondaire
    • correspond à un arrêt des cycles supérieur à trois mois chez une femme antérieurement réglée.
  • l’aménorrhée primo-secondaire
    • en cas d’un unique épisode menstruel suivi d’une aménorrhée.

La spanioménorrhée

  • Un cycle menstruel normal a une durée de 25 à 35 jours selon l’OMS. Les tb du cycle menstruel sont très souvent le fait d’un défaut d’ovulation.
  • Une spanioménorrhée correspond à des cycles de plus de 45 jours.
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2
Q

Connaitre la régulation de l’axe H-H-Ovarien

A

CASCADE D’ACTIVATION

  • ① Neurones (hypothalamus) secrètent GnRH de façon pulsatile dans le système porte H-H
  • ② Liaison sur ⊄ gonadotropes antéhypophysaires ☞ ✅ LH + FSH = gonadotrophines.
  • ③ Liaison aux ovaires ☞ stéroïdogenèse (estrogènes, progestérone et androgènes) + folliculogenèse

Le RT 📉 sur le complexe HH

  • Stéroïdes sexuels (œstrogènes et progestérone) et les inhibines A et B ☞ RT neg sur complexe HH
  • Les neurones sécréteurs de NKB (une Kp) sont des médiateurs des RT - et +. Ils sont situés en amont des neurones à GnRH. Ils régulent l’activité de ces derniers.
  • NKB : neurokinine B
  • Kp : Kisspeptine
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3
Q

Expliquer les étapes d’un cycle menstruel

De la lutéolyse jusqu’à la lutéolyse du cycle suivant

La boucle est bouclée lol

A

Au début d’un cycle menstruel normal…

  • ① lutéolyse* : (2) effets
    • (1) ↓ progestérone ☞ ✅ menstruations
    • (2) ↓ œstradiol ☞ levée du RT 📉 appliqué sur FSH
  • ② ↑🪟FSHrecrutement d’une 10aine de petits follicules antraux (cohorte folliculaire)
  • ③ ↑ œstrogènes ☞ ✅ RT 📉 appliqué sur FSH ≡ ↓🪟FSH
  • J8-J3 Le follicule le + sensible à la FSH est sélectionné (follicule dominant) // atrésie des autres.

CROISSANCE DU FOLLICULE DOMINANT

  • ① Follicule dominant ☞ ↑ œstradiol jusqu’à atteindre [200 pg/ml]🩸
  • ② Inversion du RT ❗️Devient positif ☞ ↑ fréquence des pulses de GnRH ☞ pic de LH (associé à de la FSH) ☞ l’ovulation
  • ③ Récupération de l’ovocyte par le pavillon de la trompe
  • ④ Si ⦰🤰, le corps jaune survit 12-14 j avant lutéolyse (= ↓ progestérone)
  • ⑤ ↓ progestérone induit les menstruations // début d’un nouveau cycle menstruel

lutéolyse* : apoptose du corps jaune issu du cycle précédent, c’est le tout début d’un cycle menstruel

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4
Q

Démarche diagnostique devant une aménorrhée Iaire

A

Interrogatoire

  • Devant une aménorrhée primaire, la probabilité d’une cause génétique/chromosomique est importante ☞ ATCD familiaux de retard pubertaire, d’aménorrhée, d’hypogonadisme ou d’infertilité.
  • Rechercher une carence nutritionnelle liée ou non à une maladie chronique (+++)

Examen clinique pour déterminer S et P (Tanner) ☞ le S reflète la sécrétion ovarienne d’oestradiol

(les tableaux de Tanner feront l’objet d’une autre FC)

③ Explorations hormonales de 1<u>ère</u> intention : œstradiol, FSH, LH

Du texte pour bien comprendre le schéma de démarche diagnostique ci-dessous :

  • Si le développement pubertaire est normale, c’est que l’imprégnation oestrogénique est normale. Les ovaires sécrètent. On pense donc à une anomalie anatomique.
    • Sd Imperforation hyménéale ☞ hématocolpos = accumulation progressive du sang menstruel dans la cavité vaginale à la puberté
    • Sd de Rokitansky (MRKH) = aplasie congénitale de l’utérus et des deux tiers supérieurs du vagin
    • Sd d’ISA (insensibilité aux androgènes) = un génotype 46,XY avec un phénotype féminin qui s’est développé par ISA= des OGE féminins mais pas d’utérus et des testicules à l’intérieur.
  • Si le développement pubertaire est anormale, c’est que l’oestradiol est indosable. Les ovaires ne sécrètent pas. Soit secondairement à une anomalie centrale, soit de façon primitive (anomalie de l’ovaire lui-même).
    • Si ↓FSH//E2indosable = cause centrale
      1. Tumeur H-H
      2. Dénutrition
      3. Hypogonadisme hypogonadotrophique congénital comme le sd de Kallmann
  • Si ↑FSH//E2indosable
    • Turner (XO) : la petite taille et le syndrome malformatif (inconstant) feront évoquer un sd de Turner dont le diagnostic sera confirmé par la réalisation d’un caryotype (formule 45,X ou mosaïque 45,X/46,XX)
    • IOP (insuffisance ovarienne précoce/prématurée) : anomalie de la formation du pool folliculaire ou blocage de la maturation folliculaire
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5
Q

Démarche diagnostique devant une aménorrhée IIaire

A
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6
Q

Citer les signes de carence osetrogénique

A
  • tb du sommeil et psychiques (humeur dépressive, tb anxieux)
  • sécheresse vaginale et cutanée, atrophie vulvo-vaginale, dyspareunies
  • perte de libido
  • arthralgies
  • bouffées de chaleur (ou vasomotrices)
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7
Q

Maladie de Turner

A

Anomalie chromosomique : XO

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8
Q

Mosaïcisme du Turner

A

Rappel : XO

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9
Q

Maladie liée à l’X fragile

A
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10
Q

Connaitre les deux principaux diagnostics en cas d’absence d’utérus à l’échographie

A
  • Sd de Rokitansky (MRKH*)
    • agénésie congénitale de l’utérus et des ⅔ > du vagin
  • ICA (insensibilité complète du récepteur aux androgènes)
    • Génotype XY // phénotype féminin
    • Testicules intra-abdominaux
    • Lors de la puberté, la testostérone très élevée s’aromatise en estradiol et provoque un développement mammaire normal (STANNER
    • L’absence de pilosité (parfois un duvet) pubienne permet le diagnostic clinique, avec un vagin borgne.

MRKH* : Mayer-Rokitsanky-Kuster-Hauser

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11
Q

S et P de Tanner

A
  • Le S représente le développement mammaire lui même reflet de l’imprégnation oestrogénique
  • Le P représente la pilosité elle même reflet de l’imprégnation androgénique
  • Un S et un P normaux reflètent le bon fonctionnement des ovaires
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12
Q

Connaitre les deux principales causes d’aménorrhée secondaire d’origine utérine

A

① La grossesse bien sûr

② Les synéchies

  • ATCD
    • curetage endo-utérin (par aspiration ou par curette),
    • accouchement hémorragique
    • conisation
    • électrocoagulation cervicale
    • curiethérapie cervicale
  • Le diagnostic
    • échographie
    • hystérosalpingographie
    • hystérosonographie
    • hystéroscopie
  • Un mot sur la tuberculose génitale
    • elle est devenue exceptionnelle en France
    • elle cause des synéchies utérines
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13
Q

Connaitre les principales causes d’insuffisance ovarienne précoce/prématurée (IOP)

A
  • IOP : définition = Σ éléments
    • ① survenue avant 40 ans d’une aménorrhée > 4 mois
    • ② FSH > à 25 UI/L sur 2 dosages distincts réalisés à quelques semaines d’intervalle
    • ③signes plus ou moins marqués d’hypo-œstrogénie.
  • Trois grands mécanismes histologiques
    • anomalie de la formation du pool folliculaire
    • déplétion folliculaire précoce
    • blocage de maturation folliculaire.
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14
Q

Connaitre les principales causes d’insuffisance gonadotrope

Étiologies

A
  • En cas d’insuffisance gonadotrope (d’origine hypothalamo-hypophysaire), l’aménorrhée peut être primaire ou secondaire.
  • Associée à un impubérisme si la pathologie est présente avant la puberté.
  • Il s’agit classiquement d’une aménorrhée isolée.
  • Cependant, elle est parfois associée à des signes de souffrance neuro-hypothalamo-hypophysaire: céphalées, amputation du champ visuel, diminution de l’acuité visuelle, signes d’insuffisance hypophysaire antérieure…
  • 🥇 L’IRM hypothalamo-hypophysaire est essentielle.

Les principales causes d’insuffisance gonadotrope sont :

Les causes hypophysaires

  • Adénome : plus fréquent étant l’adénome à PRL et dans ce cas la prolactine est élevée.
  • hypophysite auto-immune (HAI) ou lymphocytaire, hémochromatose
  • nécrose antéhypophysaire après collapsus vasculaire dans le cadre d’une hémorragie du post-partum (syndrome de Sheehan).

les causes hypothalamiques et suprahypothalamiques:

  • aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (AHF) = fréqeunce +++
  • 🧬 congénitales : hypogonadismes hypogonadotropes avec ou sans anosmie (syndrome de De Morsier-Kallmann)
  • lésionnelles : craniopharyngiome ou sd infiltratif de la tige pituitaire (sarcoïdose, histiocytose X)
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15
Q

Connaitre les principales causes d’aménorrhée avec hyperandrogénie

A

SOPMK : 5-10% des femmes

  • Épidémiologie
    • Cause la plus fréquente d’aménorrhée avec hyperandrogénie.
    • C’est la première cause d’anovulation et d’infécondité (difficulté à procréer)
  • Physiopathologie
    • Hyperandrogénie ☞ excès de petits follicules en croissance (visibles à l’écho) par un effet anti-apoptotique et un ralentissement de la cinétique folliculaire.
    • Défaut de sélection du follicule dominant dû à l’AMH (⊣ FSH) retrouvée très élevée en cas de SOPK.
  • Facteurs aggravant de l’hyperandrogénie (inconstant)
    • Surpoids
    • Insulino-résistance
  • Critères diagnostics
    • oligo- et/ou anovulation = spanioménorrhée ou aménorrhée
    • hyperandrogénie clinique (hirsutisme) et/ou biologique
    • aspect échographique d’ovaires PMK (sur 1 ovaire suffit) : ≧ 20 follicules de 2 à 9 mm de diamètre ou ↑ Vovaire > 10 mL

Bloc enzymatique de la 21-hydroxylase ☞ ↑ 17-OH-progestérone ☞ ↑ androstènedione

  • Dosage de la 17-OHprogestérone indispensable pour éliminer un bloc en 21-hydroxylase
  • ΔΔ principal du SOPK

Tumeur ovarienne ou surrénalienne sécrétant de la testostérone

  • Dosage de la testostéronémie totale
  • L’hirsutisme est alors sévère
  • Il y a des signes de virilisation
    • hypertrophie clitoridienne
    • voix masculine
    • golfes fronto-temporaux
    • hypertrophie des masses musculaires
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16
Q

Savoir diagnostiquer une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (AHF)

En connaitre les principales étiologies

A
  • L’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (AHF) est diagnostiquée dans un contexte d’amaigrissement (anorexie mentale), de malnutrition, d’affections générales (insuffisance rénale, tumeur, …)
  • L’AHF se voit essentiellement chez les jeunes filles ou les jeunes femmes, et bien souvent après un amaigrissement volontaire et/ou après une phase d’alimentation restrictive avec troubles des conduites alimentaires (anorexie ou boulimie). L’AHF est secondaire à une balance énergétique déséquilibrée par des apports nutritionnels insuffisants (en particulier les apports lipidiques) et/ou un exercice physique intensif. Ces patientes ont donc fréquemment un poids inférieur ou à la limite inférieure de la normale. L’aménorrhée dans ce cas est secondaire à une diminution de fréquence et d’amplitude des pics de sécrétion de GnRH, provoquant une baisse de sécrétion de FSH et surtout de la LH. La leptine pourrait jouer un rôle critique dans la dysrégulation hypothalamique de ce syndrome. On observe volontiers une érythrocyanose des extrémités. Il s’agit d’un diagnostic d’élimination et l’IRM hypophysaire, réalisée systématiquement pour rechercher une cause organique à l’aménorrhée hypothalamique, est normale. L’enquête alimentaire est primordiale
17
Q

Connaître les principales étiologies des hyperprolactinémies

A

Les principales causes d’hyperprolactinémie sont :

  • 🤰🤱 (causes physiologiques)
  • Adénome à PRL ; rappel : le TT de l’adénome à PRL est la cabergoline (agoniste dopaminergique)
  • 💊
    • anti-émétiques : métoclopramide/PRIMPÉRAN°, métopimazine/VOGALEN° et dompéridone/MOTILIUM ☞ tous des antagonistes dopaminergique (rappel : la dopamine ⊣ prolactine)
    • NLP
    • antidépresseurs tricycliques
    • morphiniques
    • estrogènes à fortes doses
  • une big-big prolactinémie (agglomérats de molécules de prolactine faussant le dosage mais n’étant pas pathologique)
  • une hypothyroïdie lorsqu’elle est sévère
  • une hyperprolactinémie par déconnexion (tumeur supra-hypophysaire)
18
Q

MARTINGALE

Démarche diagnostique face à une aménorrhée

  • Interrogatoire
  • Clinico-biologique
  • Imagerie
A
19
Q

MARTINGALE

Étiologies des aménorrhées quand il y a absence des caractères sexuels secondaires

A
20
Q

MARTINGALE

Étiologies des aménorrhées quand caractères sexuels secondaires sont normaux

A
21
Q

MARTINGALE

Causes les + fréquentes d’aovulation

A
22
Q

MARTINGALE

VIRILISATION DES CARACTÈRES SEXUELS SECONDAIRES

Étiologies

A
23
Q

MARTINGALE

ARBRE DIAGNOSTIQUE GLOBAL FACE À UNE AMÉNORRHÉE

A
24
Q

MARTINGALE

PIÈGES QCM

COMPRENDRE

A
  • Quelques rappels pour comprendre le test à la progestérone
    • Rappel 1 : l’imprégnation oestrogénique de la muqueuse utérine entrâine ↑ de son volume (propice à la nidation)
    • Rappel 2 : la chute de la prgestéronémie (lutéolyse) déclenche le début des règle SI ET SEULEMENT SI la muqueuse utérine a été hypertrophié par l’action des oestrogènes (sinon il ne se passe rien)
    • Définition du test : Ce test permet d’apprécier la sécrétion ovarienne d’estradiol d’une femme en aménorrhée. On administre un progestatif pendant 10 jours : le test est positif si des règles surviennent dans les jours suivant l’arrêt du progestatif. En l’absence de règles, la carence estrogénique est sévère.
25
Q

MARTINGALE

RAPPELS DE PHYSIOLOGIE

A