*️⃣*️⃣*️⃣ Item 247 - Diabète sucré de types 1 et 2 de l'enfant et de l'adulte. Complications. Flashcards

1
Q

Connaitre la définition du diabète chez l’enfant et l’adulte

A

Glycémie à jeun > à 1,26 g/L (7 mM)

  • RAPPEL
    • N : 0,8 g/L (3,3 mM) < glycémie à jeun < 1,26 (g/L) (7 mM)
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Q

Connaître la classification et les principales caractéristiques des différents diabètes sucrés

A
  1. DT1 (10 %) = absence de sécrétion d’insuline par le pancréas
    • survient < âge 35 ans
    • début rapide, hyperglycémie au diagnostic > 3 g/L, cétose souvent présente
    • poids normal ou amaigrissement
    • cause principale de ☠️ : IR
  2. DT2 (> 80 %) = mauvaise utilisation de l’insuline par les ⊄ de l’organisme
    • survient > 35 ans, ATCD familiaux fréquents
    • début lent, hyperglycémie au diagnostic souvent < 2 g/L, ⦰ cétose
    • obésité ou surcharge adipeuse abdominale
    • ❗️complications dégénératives au moment du diagnostic présentes dans 50% des cas❗️
    • cause principale de mortalité : MCV 💔
  3. Diabète gestationnel
  4. Étiologies rares
    • anomalies génétiques de la fonction de la cellule β
    • maladies du pancréas exocrine
    • maladies endocrines
    • médicaments et toxiques
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3
Q

Connaître les circonstances et les différents critères diagnostiques

(avec les particularités chez l’enfant)

A
  1. Dépistage
  2. Glycémie veineuse à jeun
    • ≥ 1,26 g/l à deux reprises
  3. Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO)
    • si la glycémie 2 heures après charge orale est ≥ 2 g/l (11 mM
    • L’HGPO est indiqué dans les cas suivants :
      • grossesse
      • glycémie à jeun, entre 1,10 et 1,26 g/l [6 à 7 mmol/l]
  • ❗️URGENCE❗️
    • Situations d’urgence chez un patient symptomatique si glycémie ≥ à 2 g/l [11 mmol/l]
    • Chez l’enfant, le syndrome cardinal est souvent présent, mais difficille à reconnaître chez le petit enfant. Sd cardinal :
      • SPUPD
      • amaigrissement
      • hyperphagie
    • L’acidocétose est souvent présente au diagnostic, surtout chez l’enfant âgé < 5 ans
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4
Q

Connaître :

  • les modalités du dépistage du DT2
  • les populations cibles
  • les FDR de DT2
A

Modalités de dépistage du DT2 :

  • Glycémie veineuse à jeun > 1.26 g/l à 2 reprises +++
  • Non consensuel : HbA1c > 6.5%

Populations cibles du dépistage du DT2 :

  1. patients symptomatiques
  2. patients asymptomatiques > 45 ans
    • tous les 3 ans si pas de FDR
    • patients avec FDR tous les ans

FDR* de DT2

  1. sd métabolique (= sd de la bedaine = sd de la graisse viscérale)
  2. sédentarité
  3. origine géographique
  4. maladie vasculaire ou rénale
  5. ATCD
    • diabète au 1er degré dans la famille
    • diabète temporairement induit
    • diabète gestationnel
    • accouchement d’un enfant macrosome (> 4 kg)
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5
Q

Connaître la définition du diabète PRÉ-gestationnel par opposition au diabète gestationnel

A

DIABÈTE PRÉGESTATIONNEL

  • Présence d’un diabète antérieur à une grossesse.
  • Inclut le DT1 et DT2

DIABÈTE GESTATIONNEL

  • Définit par une intolérance au glucose mise en évidence et/ou se développant durant la grossesse
  • Se diagnostique à l’aide d’une HGPO entre la 24e et la 28e SG
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6
Q

Connaître les FDR de survenue des atteintes micro-angiopathiques

  • Rappel sur les micro-angiopathies
    • oeil (rétinopathie)
    • rein (népropathie)
    • cerveau (neuropathie)
A
  1. Hyperglycémie : niveau (HbA1c) et durée d’exposition
  2. Dyslipidémie
  3. Tabagisme ou alcoolisme associé
  4. FDR spécifiques de certaines atteintes
    • facteurs 🧬
    • pour la 🟡 néphropathie
      • origines ethniques
    • pour la 🧠 neuropathie
      • grande taille
      • carences nutritionnelles/vitaminiques
      • 🟡 IR
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7
Q

Connaître les facteurs de risque de survenue des atteintes macro-angiopathiques (ça c’est surtout chez le DT2, le DT1 risque plutôt l’IR)

  • Rappel sur les macro-angiopathies
    • coronaropathie (×2 - ×4)
    • AOMI (×5)
    • AVC (×2)
A
  1. équilibre glycémique (HbA1c)
  2. équilibre lipidique
    • surtout le LDL
    • mais également bas HDL
  3. équilibre tensionnel (PA systolique)
  4. tabagisme
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8
Q

connaitre la physiopathologie du DT1 (y-compris chez l’enfant)

A
  • ⦰ sécrétion d’insuline par le pancréas suite à la destruction auto-immune des cellules bêta pancréatiques. Facteurs impliqués :
    • prédisposition génétique
    • facteurs environnementaux
    • processus auto-immuns
  • Auto-Ac suivants sont utilisés comme marqueurs de la pathologie auto-immune
    1. ICA (Islet Cell Antibody)
    2. IA2-antibody (Islet Antigen Number 2 ≈ tyrosine phosphatase)
    3. insulin-antibody (chez l’enfant)
    4. GAD-antibody (glutamic acid decarboxylase)
    5. ZnT8-antibody (transporteur du zinc de la cellule β)
  • Autres MAI et/ou des Ac spécifiques d’organes peuvent être associées au DT1
    • thyroïdopathies
    • IR lente
    • atrophie gastrique
    • maladie cœliaque
    • vitiligo
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9
Q

Connaître les grands mécanismes physiopathologiques du DT2

A

MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES DU DT2

=

INSULINOPÉNIEINSULINORÉSISTANCE

  • INSULINOPÉNIE RELATIVE
    • Se définit par l’altération des capacités d’insulinosécrétion
    • pancréas soumis à
      • glucotoxicité (hyperglycémie)
      • lipotoxicité
      • inflammation de bas grade (graisse viscérale)
  • INSULINORÉSISTANCE
    • Facteurs environnementaux
      • Sédentarité
      • Alimentation excessive
  • SAVOIR QUE

Sd MÉTABOLIQUE + OBÉSITÉ ANDROÏDE

= ↑↑↑ 💔 des DT2

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10
Q

connaître les différentes atteintes observées dans la Rétinopathie Diabétique (RD)

Indice : il y a deux types de RD

A
  • RD non proliférante (RDNP)
    • Microanévrismes
    • Exsudats, hémorragies
    • Modifications veineuses, hémorragies étendues
  • RD proliférante (RDP)
    • Néovaisseaux
    • Hémorragie intravitréenne
    • Décollement rétinien
    • Glaucome néovasculaire
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11
Q

connaître les différents stades de la néphropathie diabétique

A
  • Stade 1 : Hypertrophie rénale, hyperfiltration glomérulaire
    • AlbU N
    • PA N
    • ↑ DFG
  • Stade 2 : Phase silencieuse
    • ≡ aux caractéristiques stade 1
  • Stade 3 : Néphropathie incipiens
    • µAlbU : 30-300 mg/24 h soit 20-200 mg/L
    • PA N ou ↑
    • DFG N ou ↓
    • Histologie : début d’expansion mésangiale diffuse
  • Stade 4 : Néphropathie
    • PU : AlbU > 300 mg/24h soit 200 mg/L
    • PA ↑↑
    • DFG ↓ -10/mL/min/an si ⦰ TT
    • Histologie
      • poursuite expansion mésangiale
      • épaississement membrane basale
      • constitution de nodules de sclérose
      • hyalinose artériolaire
  • Stade 5 : IR
    • PU massive (faible si fct° rénale très altérée)
    • PA ↑↑
    • DFG ↓↓↓ (voire effondré)
    • Histologie
      • sclérose
      • puis destruction glomérulaire et interstitielle
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12
Q

connaître les différents stade de la neuropathie diabétique, leurs modes de présentation et leurs critères diagnostiques

A

Neuropathie sensorimotrice

  • Polynévrite
  • Mononévrite
  • Polyradiculopathie thoracique

Neuropathie autonome

  • NA C
  • NA V
  • Dysrégulation de la sudation
  • NA GI
  • NA GU
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13
Q

Connaître les moyens d’évaluation et de diagnostic des complications macrovasculaires

Indice : ∃ 3 atteintes macro-angiopathiques

A
  • CORONAROPATHIE
    • Interrogatoire
      • angor
      • symptômes atypiques : digestifs, asthénie, hypotension
    • ECG
    • Score calcique coronarien
      • C’est l’étendu des dépôts calcifiés vus en TDM T
    • ± Test de recherche d’ischémie myocardique
      • épreuve d’effort
      • échographie de stress sous dobutamine (E.S.D)
      • scintigraphie myocardique
  • ATTEINTE CAROTIDIENNE (AVC)
    • Interrogatoire
      • AIT ?
    • Auscultation des carotides
      • si anomalie auscultatoire ☞angio-IRM
    • Si symptomatologie évocatrice d’AIT à l’interrogatoire ☞ écho-doppler des carotides
      • Pour certains (non consensuel), elle sera systématique tous les 2 à 5 ans si le risque cardiovasculaire est élevé (en particulier si une HTA est associée).
  • AOMI
    • Interrogatoire
      • Claudication intermittente ?
    • Examen clinique
      • inspection des pieds
      • recherche des pouls
      • auscultation des trajets artériels
    • Mesure IPS
    • Si anomalie clinique observée ☞ écho-doppler des artères des MI (à partir de l’aorte abdominale)
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14
Q

Connaître le score de risque CV 💔

A
  • L’estimation du risque vasculaire du sujet consiste à recenser l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire (voir tableau)
  • On peut utiliser des équations
    • SCORE (européen)
    • Framingham (🇺🇸)
  • VALEUR ABSOLUE du risque : quand s’inquiéter ?
    • ≈ 10 % à 10 ans ☞ faible
    • 10-20 % ☞ intermédiaire
    • > 20 % ☞ important (niveau de risque coronarien observé dans l’IDM)
    • > 30 % ☞ majeur
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15
Q

Savoir reconnaître

  • le coma hyperosmolaire
  • l’acido-cétose diabétique
  • l’hypoglycémie
A
  • COMA HYPEROSMOLAIRE
    • Signes cliniques
      • DIC + DEC avec IRA
      • Troubles de vigilance sont parfois révélateurs d’un DT2 méconnu
    • Critères biologiques
      • ❗️glycémie > 30 mM (6 g/l)❗️
      • osmolalité > 320 mOsmol/kg
        • rappel N : 285 mOsmol/kg
      • pH > 7,30
    • FDR
      • âge > 80 ans
      • infection aiguë
      • déshydratation
        • diurétiques
        • mauvaise accessibilité aux boissons (maisons de retraite, démence)
        • corticothérapie
        • canicule ou fièvre
  • ACIDO-CÉTOSE DIABÉTIQUE
    • Définition
      • cétonEMIE (> 3 mM) ou cétonurie significative (BU > « ++ »)
      • glycémie > 250 mg/dl ;
      • bicarbonate < 18 mM et/ou pH VEINEUX < 7,30
    • Au début, il n’y a que la cétose (les bicas snt normaux)
    • Clinique
      • ① Phase de cétose
        • syndrome cardinal aggravé
        • associé à des troubles digestifs
          • nausées/vomissements
          • douleurs abdominales
      • ② Phase de céto-acidose
        • dyspnée de Kussmaul
        • une déshydratation mixte à prédominance DEC
    • Critères de gravité
      • sujet âgé ;
      • cétonémie > 6 mM
      • bicarbonate < 5 mM
      • pH artériel ou veineux < 7
      • hypokaliémie, < 3,5 mmol/l à l’admission ;
      • score de Glasgow < 12 ;
      • SaO2 < 92 % ;
      • PA systolique < 90 mm Hg
      • FC > 100 ou < 60 bpm ;
      • trou anionique plasmatique (TA) > 16
        • Rappel du calcul du TA
          • [Na+ + K+ ] – [Cl + HCO3]
    • Diagnostic différentiel
      • Urgence abdominale
        • pancréatite: enzyme pancréatiques élevées au cours de l’acidocétose, urgences chirurgicale
      • Coma hyperosmolaire : CETONEMIE négative, glycémie plus élevée
  • HYPOGLYCÉMIE
    • Définition
      • Chez le sujet diabétique: quand glycémie < 70 mg/dl [< 3,9 mmol/l].
      • hypoglycémies menaçantes: < 54 mg/dl [< 3 mmol/l]
      • hypoglycémie sévère: quel que soit le niveau de glycémie, est une hypoglycémie nécessitant l’intervention d’une tierce personne.
    • 3 niveaux de gravité
      1. hypoglycémie sévère
      2. hypoglycémie sévère avec troubles de conscience et/ou convulsion
      3. hypoglycémie sévère nécessitant une hospitalisation
    • Clinique
      1. symptômes adrénergiques
        • anxiété
        • tremblement
        • sueur
        • pâleur
        • tachycardie
        • palpitation
        • nausées
      2. symptômes neuro-glucopéniques
        • trouble de concentration/d’élocution,
        • tremblement
        • troubles moteurs
          • hémiparésie
          • paralysie faciale
        • trouble visuels
        • convulsions
        • confusions
      3. coma
        • profond
        • de survenue rapide
        • agités
        • avec pâleur et sueur
        • hypothermie
        • syndrome pyramidal
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16
Q

Savoir identifier une complication métabolique aiguë

A
  • CLINIQUE
    • SPUPD = hyperglycémie
    • DEC + DEC = hyperglycémie
    • douleurs abdominales, nausées = cétose
    • signes adrénergiques chez un diabétique = hypoglycémie
      • sueurs
      • pâleurs
      • tachycardie
    • trouble de la vigilance = hyper/hypoglycémie
      • coma calme: hyperglycémie
      • coma agité: hypoglycémie
  • BIOLOGIE
    • hyperglycémie > 2.5 g/L ☞ penser à mesurer la cétonémie et l’osmolarité
    • L’hypoglycémie
      • Par définition : hypoglycémie = glycémie < 0,7 g/L
      • menaçante < 0,54 g/l
      • sévère si nécessité de resucrage par un tiers ou trouble de la vigilance associée
    • déshydratation ou IR ☞ penser à regarder la glycémie
      • si élevée : la cétonémie et l’osmolarité
17
Q

Identifier et traiter les situations d’urgence chez l’enfant diabétique

A

ACIDO-CÉTOSE

  • ❗️Cause la + fréquente de mortalité chez l’enfant DT1❗️
  • CLINIQUE
    • syndrome cardinal
    • signes de déshydratation
    • signes digestifs, respiratoires et neurologiques
  • BIOLOGIE
    • « Savoir reconnaître une hypoglycémie, un coma hyperosmolaire ou une acido-cétose diabétique »
    • Autres examens essentiels
    • Iono :
      • natrémie corrigée (à calculer), kaliémie
    • NFS, CRP : parfois hyperleucocytose sans infection
    • ECG : recherche de signes de dyskaliémie
  • PEC IMMÉDIATE
    • hospitalisation en urgence avec surveillance cardiorespiratoire
    • 2 VVP et mise à jeun
    • réhydratation hydroélectrolytique et remplissage vasculaire (si collapsus)
    • insuline d’action rapide en IV
    • traitement du facteur déclenchant
  • SURVEILLANCE
    • constantes, diurèse, glycémie et cétonémie,
    • GDS veineux, ionogramme sanguin, fonction rénale, ECG
    • surveillance de l’examen neurologique devant le risque d’œdème cérébral

HYPOGLYCÉMIE

  • Hypoglycémie mineure
    • reconnues et corrigeables par ingestion de glucides par l’enfant
  • Hypoglycémie sévère
    • signes de neuroglycopénie et nécessité de l’intervention d’un tiers.
  • FDR
    • erreurs dans la PEC du diabète
    • ATCD d’hypoglycémie sévère
    • non-reconnaissance des signes d’hypoglycémie
  • Facteur déclenchant
    • erreur de dose d’insuline
    • erreur alimentaire
    • effort physique prolongé.
  • PEC
    • Si pas de trouble de conscience :
      • resucrage oral = 1 morceau de sucre (5 g) ou 1/2 verre de jus de fruit/soda pour 20 kg de poids ; puis sucre lent (1–2 morceaux de pain)
    • Si trouble de conscience :
      • injection de glucagon IM ou SC , puis resucrage per os
      • si glucagon non disponible : sérum G30 % en IV 10 mL/20 kg de poids, puis relais par G10 %
  • Éducation thérapeutique nécessaire
    • moyens d’autosurveillance de glycémie
    • prévention d’hypoglycémie
18
Q

Connaitre les examens d’urgence devant une suspicion de déséquilibre hyperglycémique

A

VISÉE DIAGNOSTIQUE

  • cétonémie capillaire
  • ionogramme sanguin, urée, créatinine
  • Si hyperglycémie et cétonémie + ☞ calcul TAp
  • Si hyperglycémie et cétonémie - ☞ calcul osmolarité
    • formule : ([Na+] + 13)× 2 + [glycémie] (mM)
  • pH veineux

À VISÉE ÉTIOLOGIQUE

  • ECG
  • Hémoculture
  • BU
  • recherche clinique de foyer infectieux
  • PCR COVID
  • Examen clinique à la recherche de plaie (notamment plaie de pied)
19
Q

Connaître les principes généraux et les objectifs thérapeutiques du DT1

A
  • TT de référence du DT1 = insulinothérapie intensifiée
    • C’est l’injection d’insuline lente + plusieurs injections d’insuline rapide chaque jour ou utilisation pompe
    • ↑ risque d’hypoglycémie sévère
20
Q

connaître les principes et les moyens de l’autosurveillance dans le DT1

A
  • Pour le patient, les buts de l’autosurveillance glycémique sont :
    1. de suivre son diabète
    2. d’adapter ses doses d’insuline
    3. d’avoir une idée de l’équilibre glycémique moyen
    4. de gérer les situations d’urgence
  • Le patient doit :
    1. savoir que l’HbA1c = estimation de l’équilibre glycémique des 2 à 3 mois précédant le prélèvement
    2. connaître son objectif HbA1c
  • L’autosurveillance glycémique doit être réalisée par le patient : 4–6 fois par jour (sauf si capteur FreeStyle)
  • Si hyperglycémie inexpliquée et prolongée± associée à des symptômes digestifs
    • ☞ le patient doit rechercher corps cétoniques (urines ou sang)
21
Q

Connaître les principes hygiéno-diététiques et l’accompagnement thérapeutique pour le DT1

A
  • Apports glucidiques adaptés selon
    • poids
    • habitudes alimentaires
    • profil glycémique
    • schéma insulinique
  • Schéma de prise alimentaire
    • 3 principaux repas + 1 ou 2 collations (surtout si sport)
  • Objectif principal
    • éviter les grandes fluctuations glycémiques
      • a consommation de produits à fort IG
      • apport insuffisant de glucides aux repas ou lors des efforts physiques
  • Sport ☞ meilleur équilibre métabolique
  • Soutien psychologique parfois nécessaire
22
Q

Connaître les principes généraux de PEC multifactorielle du DT2 et de l’approche centrée sur le patient

A
  • ❗️PEC multifactorielle du DT2 = prise en compte de l’ensemble des FDR CV 💔❗️
    • arrêt du tabagisme
    • contrôle du bilan lipidique
    • PA
  • Déterminer la valeur cible HbA1c selon :
    • la durée du diabète
    • l’espérance de vie
    • l’existence de co-morbidités
    • le risque d’hypoglycémies
  • Les objectifs du contrôle lipidique sont fixés selon :
    • le risque CV
  • Les objectifs tensionnels sont fixés selon :
    • le risque CV
    • le risque rénal
      • DFG
      • protéinurie
23
Q

connaître les principales classes des traitements antidiabétiques oraux

A
24
Q

Savoir prévenir et prendre en charge l’hypoglycémie

A

PEC

  • Si patient conscient
    • Ingestion de sucre (15 g = 3 morceaux), ou soda ou bonbons
  • Si patient inconscient
    • pas d’ingestion orale: risque de fausse route+++
    • faisable par tous
      • injection de glucagon en IM ou SC (réveil en 15 minute, effet IIaire : nausée, vomissement)
      • ou glucagon par voie nasale (non remboursé)
        • SAUF SI SOUS SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT : glucagon contre indiqué !
    • en milieu hospitalier
      • glucagon
      • ou injection IV directe (lente) d’une ou deux ampoules de soluté de glucose à 30 % (réveil immédiat), relais par G10%

PREVENTION

  • La prévention repose sur l’éducation du patient:
    • connaître les signes cliniques d’hypoglycémie
    • connaître les médicaments source d’hypoglycémie: sulfamide, glinide, insuline
    • connaître les situations à risque
      • repas léger sans diminution des doses d’insuline
      • délai trop long entre l’injection d’insuline rapide et le repas
      • effort physique important sans diminution des doses d’insuline ou sans collation
      • erreur de dose d’insuline ou de prise de sulfamide/glinide
      • résolution d’une situation hyperglycémiante comme une infection, un stress ou une corticothérapie
  • La prévention de l’hypoglycémie nécessite une bonne adéquation entre
    • le traitement insulinique ou par sulfamide/glinide selon les situations
    • et l’évolution du diabète.
25
Q

Connaître les principes du traitement néphroprotecteur chez le diabétique

A

PRÉVENTION IAIRE

  • HbA1c ✅ + maîtrise FDR CV

PRÉVENTION DÈS LE STADE DE µALBU

  • HbA1c < 7 %
  • PA < 140/85 mm Hg
  • 💊
    • IEC
    • ou ARAII (sartans)
  • PEC FDR CV
  • régime hypoprotidique
    • 0,8 g/kg par jour
    • apports en sel modérés (6 g par jour)

AU STADE DE MACROALBU

  • PA < 140/85 mm Hg
  • PU < 0,5 g/24 h
  • Vérifier à 6 mois que la PU régresse ou se stabilise

AU STADE DE L’IR

  • HbA1c est < 8 % si DFG < 30 ml/min/1,73 m2
  • PA < 130 mm Hg
  • Adapter les posologies (metformine +++)
  • À partir du stade 4 (DFG < 30 ml/min/1,73 m2)
    • les seules classes antidiabétiques autorisées (AMM) sont
      • l’insuline
      • le répaglinide
      • les inhibiteurs des α-glucosidases
      • les inhibiteurs de la DPP-4 à posologie adaptée
      • certains agonistes du GLP-1R.
  • 📞 néphrologue

À TOUS LES STADES

  • éviter les AINS
  • limiter les injections de pdc iodés
26
Q

Connaitre les principes du traitement de la rétinopathie diabétique

A

SOINS GÉNÉRAUX

  • HbA1c < 7 %
  • Equilibre tensionnel et traitement de la dyslipidémie
  • Equilibre prudent dès le stade de rétinopathie pré-proliférante sous risque d’aggraver le pronostic visuel

SOINS OPHTALMOLOGIQUES SPÉCIALISÉS

  • Stade de RDNP sévère
    • Pan-photo-coagulation rétinienne =
      • fixation de la rétine
      • régression des néovaisseaux
  • Stade de RDP et oedème maculaore
    • Injections intraoculaires de corticoides
    • Injection d’inhibiteurs du VEGF
27
Q

Connaitre les principes de PEC du pied du diabétique

A
  1. Décharge
  2. Examen clinique
    • examen minutieux de la plaie
    • recherche de contact osseux (ostéite)
  3. Soins locaux par IDE
    • enlever l’hyperkératose/la fibrine
    • pansements spéciaux adaptés au stade (nécrose, fibrine, bourgeon)
  4. PEC chirurgicale (chirurgien vasculaire et/ou orthopédiste)
    • se fait pour des plaies graves ou suspicion d’ostéite
    • geste de parage, drainage, exérèse des tissus nécrosés, biopsie osseuse, amputation
  5. Soins généraux
    • ATB probabiliste si signes généraux sinon attendre une preuve bactériologique
    • Anticoagulation préventive
    • équilibration du diabète
    • PEC des autres FDR CV
    • TT antalgique
    • Vaccination antitétanique
  6. Education
    • prévention d’autres lésions
    • soins de pédicurie
28
Q

Connaître les principes de prévention et de traitement de la céto-acidose

A

TRAITEMENT

  • Premiers gestes
    • VVP
    • Réhydratation sérum sale 0.9%
    • Biologie
      • pH veineux
      • bicarbonates
      • ionogramme, créatinine, protidémie
      • hématocrite
      • CRP
    • Recherche d’un foyer infectieux
    • ECG systématique
  • Traitement curatif
    • En diabétologie ou en soins intensifs en cas de signes de gravité.
    • Après avoir récupérer la kaliémie et la créatinine:
      1. Perfusion continue d’insuline rapide ou ultrarapide : 0,1 U/kg/h, sans dépasser 7 à 8 U par heure, TANT QUE DURE LA CETOSE :
        • Relais de l’insuline IV à l’insuline sous-cutanée quand cétonémie a disparu+++
        • Si glycémie < 2,5 g/L et cétonémie ✚ : maintenir le débit d’insuline + ajouter du glucosé 10% ( 2l/24 heures)
      2. réhydratation par sérum salé isotonique
      3. ajout de potassium dès que la kaliémie est < 5 mmol/l
      4. traitement du facteur déclenchant éventuel. La fièvre peut n’apparaître que IIairemennt lors de la résolution de la cétose.

PREVENTION

  • Education du patient :
    • Recherche acétone systématiques si :
      • glycémie élevée + pathologies intercurrentes ou nausées
    • Si glycémie élevée et cétonémie positive : le patient doit savoir faire des rajouts d’insuline rapide
29
Q

Connaître les principes de prévention et de traitement du coma hyperosmolaire

A
  • TRAITEMENT
    • Réhydratation Sérum salé NaCl 0.9% (10% du poids du corps)
      • lente et prudente pour éviter
        • myélinose centropontique
        • insuffisance cardiaque
      • puis réhydratation orale
    • Insulinothérapie 0.5 à 1 UI/kg/h sans dépasser 7 UI/h pour obtenir une glycémie >2.5 g/l
    • Apports potassiques dès que la kaliémie est < 5 mM
    • Surveillance clinique pouls, TA, température, diurèse, conscience
    • Prévention des complications de décubitus
      • attention insuffisance rénale, HBPM contre-indiqué !
  • PREVENTION
    • Reprise du TT hypoglycémiant oral ou insulinothérapie simplifiée chez la personne âgée (une insuline basale)
    • Passage infirmier à domicile avec contrôle glycémique
30
Q

Quelles sont les hormones hyperglycémiantes ?

A

= hormones pro-diabètes

= hormones favorisant la néo-glucogenèse et la glycogénolyse pour monter la glycémie

  • Les CTC sécrétées donnent des symptomes de stress (= signes adrénergiques)
    • anxiété
    • sudation
    • tremblements/nausées
    • palpitations/tachycardie
31
Q

Quels sont les signes neuroglucopéniques chez le patient diabétique en hypoglycémie ?

(cours)

A
32
Q

Quels sont les 5 points qui nous permettent d’identifier un coma hyper-osmolaire ?

  • 2 signes positifs
  • 3 signes négatifs
A
  • Rappel : Coma = SCG ≦8
33
Q

Les 3 éléments diagnostiques de l’acido-cétose du DT1

A
  • Il faut les 3 points pour avoir une acido-cétose
  • Si le pH est normal, c’est une cétose avec hyperglycémie
34
Q

Les ≠ entre l’acido-cétose et le coma hyperosmolaire

A
35
Q

Quand on corrige une acido-cétose, à quoi faut-il faire absolument attention ? Sinon ça peut tuer le PATIENT !

A

ATTENTION À LA ❗️KALIÉMIE❗️

  • L’acidose ☞ une sortie K+IC vers le SEC
  • La diurèse osmotique (cétones dans les tubules) ☞ excrétion des K+

① + ② = ↓ du pool en K+

  • La kaliémie est artificiellement normale sur le iono
  • TOUTEFOIS, lors de la correction de l’acidose par l’injection d’insuline (rappel : l’insuline entraîne un transfert du K+ vers le milieu IC)
    • le K+EC va retourner in IC
      • FORTE HYPOKALIÉMIE MORTELLE!!!!
      • DONC FAUT CORRIGER LA KALIÉMIE
36
Q

Les examens à prescrire selon la pathologie

A

DIAPO À REVOIR FAITE À LA VA VITE, tu n’est pas ûr de ce qu’il y a dans l’image

37
Q
A