Infection ostéoarticulaire de l'enfant et de l'adulte (part1 : spondylodiscites infectieuses) Flashcards

1
Q

Quelle est l’origine et le type de l’infection ostéoarticulaire dans la majorité des cas ?

A
  • On distingue des entités cliniques variées parmi les infections ostéoarticulaires, selon le terrain, la localisation et la présence ou non de matériel étranger
  • Dans la grande majorité des cas, l’origine est BACTERIENNE, suite à la diffusion d’un germe provenant d’un foyer infectieux à distance via son passage dans la circulation sanguine
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2
Q

Comment se fait le diagnostic microbiologique d’une IOA? Quelle autre localisation que le lieu de l’infection est à rechercher ?

A
  • Le diagnostic microbiologique se fait par prélèvement au site de l’infection et/ou la présence d’un germe compatible dans des hémocultures
  • Outre le ttt de l’infection ostéoarticulaire, il faut aussi chercher d’autres localisations, en particulier une ENDOCARDITE
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3
Q

Quel est le niveau de gravité d’une IOA ? Comment est la PEC ?

A
  • Les infections ostéoarticulaires sont graves et leur prise en charge est URGENTE et HOSPITALIERE
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4
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires chez le nouveau-né et enfant ? (SSEKH, comme “sec”)

A
  • Staphylococcus aureus
  • Streptococcus pyogenes
  • entérobactéries
  • Haemophilus influenzae
  • Kingella kingae
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5
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires en cas de toxicomanie IV et immunodépresion ?

A
  • Staphylococcus aureus
  • Staphylococcus epidermidis
  • anaérobies
  • BGN dont Pseudomonas aeruginosa
  • Candida albicans
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6
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires en cas de drépanocytose ?

A
  • Salmonella sp.
  • Haemophilus influenzae
  • pneumocoque
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7
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires en cas de contact avec des animaux ?

A
  • Pasteurellose
  • brucellose
  • staphylocoques
  • anaérobies
  • Streptobacillus
  • borréliose (Lyme)
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8
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires en cas d’infection sur matériel ?

A
  • Staphylococcus aureus et coagulase-négatif
  • streptocoques
  • BGN
  • Streptococcus pyogenes
  • anaérobies (Proponiobacterium acnes)
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9
Q

Quels sont les principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires en cas d’infection sur gestes locaux ?

A

Staphylococcus aureus et coagulase-négatif, BGN, streptocoques

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10
Q

Quels sont les principaux germes responsables du pied diabétique ?

A
  • staphylococcus aureus et coagulase-négatif
  • Streptocoques pyogenes
  • Pseudomonas aeruginosa
  • anaérobies
  • entérocoques
  • entérobactéries
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11
Q

Qu’est ce qu’une spondylodiscite ? Quel est le delai du diagnostic ?

A
  • Une spondylodiscite est l’infection d’un disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents
  • Le diagnostic est trop souvent RETARDE, à l’origine d’un délai de plus d’un mois en moyenne par rapport au début des symptômes
  • La spondylodiscite infectieuse est une URGENCE diagnostique
  • Tout doit être mis en œuvre pour isoler le germe afin de guider le choix de l’antibiothérapie
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12
Q

Quelles sont les 2 voies d’inoculation possibles des IOA ? Quelle est la voie la + fréquente ?

A
  • Comme pour les infections articulaires, 2 voies d’inoculation sont possibles :
  • voie HEMATOGENE : c’est le mode de contamination le plus fréquent, à partir d’un foyer infectieux à distance, à la faveur d’un épisode septicémique ou bactériémique 
  • INOCULATION DIRECTE : elle fait suite à un geste chirurgical ou percutané sur le rachis
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13
Q

Quelle est le pourcentage des IOA à germes banals ? Quel est le profil typique des patients ayant une IOA

A
  • Les spondylodiscites infectieuses à germes banals représentent 20 % des infections ostéoarticulaires
  • Elles touchent le plus souvent des patients de sexe MASCULIN (70 % des cas) APRES 50 ans (âge moyen de 60 ans) et ceux IMMUNODEPRIMES (alcoolisme, diabète, néoplasie, insuffisance rénale ou hépatique, hémodialyse, toxicomanie intraveineuse, rhumatisme inflammatoire chronique, infection par le VIH , thérapeutique immunosuppressive, etc.)
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14
Q

Quels sont les germes impliqués dans les IOA à germes banals ?

A

Les agents infectieux impliqués sont :

  • dans plus de 50 % des cas, un STAPHYLOCOQUE (S. aureus ou S. epidermidis) 
  • un BACILLE GRAM NEGATIF, représentant environ 15 % des cas (augmentant avec l’âge) de spondylodiscite : Escherichia coli, Pseudomonas, Proteus, Klebsiella, Enterobacter, Salmonella
  • le STREPTOCOQUE responsable d’environ 15 % des spondylodiscites bactériennes, volontiers associées à une endocardite 
  • la TUBERCULOSE, dont l’infection rachidienne est aussi appelée « mal de Pott », qui reste une cause rare en France de spondylodiscite
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15
Q

Qu’est ce que le mal de Pott ? A quoi est-il fréquemment associé ?

A
  • = infection rachidienne de la tuberculose
  • Le mal de Pott a des expressions cliniques variées et peut toucher tous les étages du rachis
  • Il est fréquemment associé à des COLLECTIONS des parties molles (abcès pottiques) et peut entraîner des TROUBLES NEURO graves et des DEFORMATIONS RACHIDIENNES importantes 
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16
Q

Quelle est la localisation de la spondylodiscite infectieuse ?

A
  • En termes de localisation, la spondylodiscite est le plus souvent UNIFOCALE (90 % des cas) avec une large prédominance sur le RACHIS LOMBAIRE ou LOMBOSACRE (70 %), puis le RACHIS THORACIQUE (20 %), puis le RACHIS CERVICAL (10 %)
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17
Q

Quelles sont les IOA ?

A

1) spondylodiscite infectieuse
2) arthrite septique
3) ostéite et ostéomyélite

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18
Q

Quand faut-il évoquer le diagnostic ?

A

1) arguments cliniques = douleurs vertebrales, raideur vertebrale, signes généraux, porte d’entrée infectieuse
2) arguments biologiques
3) arguments d’imagerie = radiographies, IRM, scanner, scintigraphie au technétium et TEP-scan

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19
Q

Quels sont les arguments cliniques qui font évoquer une spondylodiscite infectieuse ?

A
  • douleur vertebrale
  • raideur vertebrale
  • signes généraux
  • porte d’entrée infectieuse = il faudra s’atteler à rechercher la porte d’entrée de l’infection, en particulier cutanée, endocardite, iatrogène (voie veineuse, pacemaker, geste invasif, etc.)
20
Q

Comment sont les douleurs vertebrales en cas de spondylodiscite infectieuse ? Sont-elles toujours presente ? De quoi peuvent-elles se compliquer ?

A
  • Les douleurs vertébrales sont présentes dans la quasi-totalité des cas
  • Il s’agit de RACHIALGIES INFLAMMATOIRES, tenaces, sans facteur déclenchant et mal calmées par le repos.
  • Elles peuvent se compliquer de douleurs RADICULAIRES, voire de signes d’ATTEINTE MEDULLAIRE (paraparésie, rétention d’urine) en cas d’ABCES intracanalaire ou de destruction vertébrale avec COMPRESSION médullaire
21
Q

Comment est la raideur vertebrale en cas de spondylodiscite infectieuse ?

A

Il s’agit d’une raideur majeure, multidirectionnelle, se traduisant par une CONTRACTURE invincible des muscles paravertébraux

22
Q

Quels sont les signes generaux que l’on peut retrouver en cas de spondylodiscite infectieuse ?

A
  • La fièvre est présente dans seulement 50 % des cas au diagnostic
  • Elle peut être rapportée, ainsi que des frissons au début de l’histoire clinique
23
Q

Quels sont les arguments biologiques qui font évoquer une spondylodiscite infectieuse ?

A
  • Ils sont peu spécifiques
  • L’hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles est inconstante
  • Un syndrome inflammatoire non spécifique avec élévation de la CRP est presque constant et d’intensité variable.
24
Q

Quels sont les signes radiographiques en faveur d’une spondylodiscite infectieuse ? sont-elles toujours anormales ?

A
  • Compte tenu d’un décalage radioclinique de 3 à 4 semaines, les radiographies sont normales au début et peuvent le rester longtemps
  • Ces signes se manifestent sous la forme :
  • d’un PINCEMENT du disque 
  • d’un aspect FLOU des plateaux vertébraux, en miroir 
  • d’EROSIONS des plateaux vertébraux qui se développent de part et d’autre du disque intervertébral de manière encore plus tardive
25
Quel est l'examen de reference pour faire le diagnostic précoce de la spondylodiscite ?
l'IRM l'examen de référence pour le diagnostic précoce de spondylodiscite
26
Quels sont les signes visibles à l'IRM qui font évoquer une spondylodiscite ? Est-elle toujours anormale ? voir photo p149
- C'est l'examen de référence pour le diagnostic précoce de spondylodiscite - Elle peut néanmoins être normale dans les 10 premiers jours d'évolution de l'infection - Elle permet d'examiner l'ensemble du rachis - Les signes IRM sont très caractéristiques : * signal inflammatoire (hypersignal en séquences STIR ou T1 après injection de gadolinium, hyposignal en T1) du disque et des plateaux vertébraux adjacents  * abcès périvertébraux ou épidurite infectieuse - Dans les spondylodiscites iatrogènes, les images IRM sont difficiles à interpréter en période postopératoire récente
27
A quoi sert le scanner en cas de suspicion de spondylodiscite infectieuse ? Que permet de deceler le scanner? Dans quel cas peut-il etre utilisé ?
- Le scanner sert principalement à guider la ponction-biopsie discovertébrale - Il permet de déceler des EROSIONS des plateaux, un ABCES périvertébral ou épidural, mais reste réservé lorsque l'IRM est contre-indiquée, en association avec la scintigraphie
28
Quel signe visible en scintigraphie au technétium et TEP-scan est évocateur d'une spondylodiscite infectieuse ? Quel est l'examen de choix en cas de CI à l'IRM ? Quel est l'avantage du TEP-scan?
- Ces examens montrent précocement une HYPERFIXATION des plateaux vertébraux adjacents mais leur spécificité est plus faible que celle de l'IRM - Ils restent l'indication de choix en cas de contre-indication de l'IRM (pacemaker, par exemple) - Le TEP-scan a l'avantage de pouvoir éventuellement détecter une GREFFE SEPTIQUE à distance, dans les organes profonds
29
Comment fait-on le diagnostic de la spondylodiscite infectieuse ? Que faut-il absolument identifier pour confirmer le diagnostic ?
- L'identification du GERME est essentielle pour confirmer le diagnostic et guider le ttt!!!!! Cette identification repose sur différents éléments 1) des arguments indirects 2) un argument direct
30
Faut-il donner un antibiotique avant de faire les prelevements bacteriologiques ?
- Le ttt antibiotique ne doit jamais être débuté avant la réalisation des prélèvements bactériologiques!!!!!!!!!!!
31
Quels sont les arguments indirects permettant de faire le diagnostic d'une spondylodiscite infectieuse ?
- Ce sont les hémocultures, à faire systématiquement même en l'absence de fièvre et à répéter lors de pics fébriles supérieurs à 38 °C, de frissons, et immédiatement après la ponction-biopsie vertébrale - Des hémocultures positives et une imagerie (IRM) de spondylodiscite affirment le diagnostic et permettent de se passer de biopsie discovertébrale
32
Quel est l'argument direct permettant de faire le diagnostic de spondylodiscite ? Comment est réalisée la biopsie ? Que voit-on a la biopsie ? Que faire en cas de biopsie négative ?
- La ponction-biopsie discovertébrale permet d'isoler le germe dans 70 à 80 % des cas - Elle est le plus souvent réalisée en radiologie interventionnelle ou sous TDM - La biopsie permet un examen histologique, révélant la présence d'une OSTEITE sans caractère de spécificité et parfois de lésions GRANULOMATEUSES évocatrice d'infection à mycobactéries -> En cas de première biopsie négative, il ne faut pas hésiter à la renouveler
33
A quoi la spondylodiscite est-elle souvent associée et qui doit etre systematiquement recherché ? comment est-elle recherché ?
- L'association à une ENDOCARDITE n'est pas exceptionnelle , de l'ordre de 30 % des cas  - Elle doit donc être recherchée systématiquement CLINIQUEMENT (souffle) et par ECHOGRAPHIE en cas d'infection à cocci à Gram positif, en particulier en cas d'infection à streptocoque.
34
De quoi depend le pronostic de la spondylodiscite infectieuse ?
- Le pronostic dépend de la précocité de l'antibiothérapie -> Les douleurs et la raideur commencent à s'atténuer dès les premiers jours du ttt, puis elles disparaissent progressivement
35
Sur quels types de parametres se porte la surveillance d'une spondylodiscite infectieuse ?
La surveillance porte sur : * des paramètres CLINIQUES : température, douleur, examen neurologique  * des paramètres BIOLOGIQUES : CRP, effets indésirables de l'antibiothérapie (fonctions rénale, hématologique, hépatique)  * des paramètres RADIOGRAPHIQUES : l'évolution peut se faire vers la constitution d'un bloc vertébral, correspondant à la fusion des corps vertébraux, alors que le disque intervertébral a disparu, si la destruction est importante, il peut apparaître une angulation en cyphose responsable de douleurs rachidiennes mécaniques - L'IRM n'a aucun intérêt dans la surveillance systématique!!!
36
De quoi est composé le ttt de la spondylodiscite infectieuse?
1) antibiothérapie 2) immobilisation 3) rééducation 4) chirurgie
37
De quoi dépend le choix de l'antibiothérapie en cas de SI ? Que faut-il faire en cas de severité de la maladie ou de terrain particulier ?
- Le choix de l'antibiothérapie est guidé par le contexte clinique et les résultats microbiologiques - La sévérité et le terrain imposent toujours une hospitalisation
38
Par quelles voies se prend l'antibiothérapie en cas de SI ? Dans quels cas faut-il une posologie elevée ? A partir de quand le relais par voie orale a lieu ? Combien de temps dure l'antibiothérapie en temps normal? et dans quels cas doit-elle etre prolongé ?
- Elle s'administre par voie IV puis per os - Elle doit être adaptée à la bactérie mise en évidence, bactéricide, à posologie élevée en cas d'utilisation d'une β-lactamines ou d'un glycopeptide pour obtenir une bonne diffusion osseuse - Après obtention de l'apyrexie, régression des douleurs, normalisation ou amélioration significative du syndrome inflammatoire, un relais par voie orale peut être décidé en fonction des données de l'antibiogramme. - L'antibiothérapie sera poursuivie pour une durée totale de 6 semaines -> La durée sera prolongée en cas de spondylodiscite tuberculeuse ou brucellienne
39
En cas de Staphylococcus sp. méti-sensible : 1) quelle est l'antibiothérapie initiale ? Quel est le relais possible en fonction de l'antibiogramme ?
1) Pénicilline M (cloxacilline ou oxacilline) ou C1G (céfazoline) 2) Rifampicine + fluoroquinolone
40
En cas de Staphylococcus sp. méti-résistant : 1) quelle est l'antibiothérapie initiale ? Quel est le relais possible en fonction de l'antibiogramme ?
1) Vancomycine ou téicoplanine 2) Rifampicine + fluoroquinolone
41
En cas de Streptococcus sp. ou Enteroccocus sp : 1) quelle est l'antibiothérapie initiale ? Quel est le relais possible en fonction de l'antibiogramme ?
1) Amoxicilline (+ gentamycine si entérocoque) 2) Amoxicilline / Clindamycine
42
En cas de BGN (sauf P. aeruginosa ) : 1) quelle est l'antibiothérapie initiale ? Quel est le relais possible en fonction de l'antibiogramme ?
1) C3G (ceftriaxone ou céfotaxime) 2) Fluoroquinolone
43
En cas de Pseudomonas aeruginosa: 1) quelle est l'antibiothérapie initiale ? Quel est le relais possible en fonction de l'antibiogramme ?
1) Tazocilline ou ceftazidime + amikacine 2) Pas de relais per os
44
Quel est le but de l'immobilisation ? Combien de temps et que faut-il prendre comme précaution? Dans quel cas l'immobilisation par un corset rigide est indiquée ?
- Le décubitus est souvent nécessaire en début de ttt à but ANTALGIQUE mais il ne doit pas être prolongé au-delà de 15 jours et sous couvert d'une prophylaxie THROMBOEMBOLIQUE - L'immobilisation par un corset rigide sur mesure est indiquée en cas de COMPLICATIONS NEURO SEVERES et peut être également utile à but antalgique en début de ttt, permettant de reverticaliser plus rapidement le patient -> Elle pourrait limiter, dans certains cas, les déformations rachidiennes
45
A quoi sert la rééducation en cas de SI ? Quel type de regime est conseillé ?
- La rééducation est fondamentale pour permettre une REPRISE D'AUTONOMIE la plus rapide possible - Dès l'antalgie suffisante et la mise en place d'un corset, la station debout et assise devront être réalisées pour diminuer le risque de complications de décubitus - Un régime HYPERPROTIDIQUE est à conseiller pour prévenir au maximum l'amyotrophie et les complications cutanées
46
Dans quels cas la chirurgie est-elle indiquée en cas de SI ?
- La chirurgie n'est en général pas nécessaire, sauf en cas de COMPRESSION NEURO SEVERE à la phase aiguë ou de DEFORMATION RACHIDIENNE sévère et invalidante à distance