définitions courantes - 39 Flashcards

1
Q

publicité

nom féminin

A

XVIIe siècle. Dérivé de public I.(XIIIe siècle. Emprunté du latin publicus, « qui concerne le peuple ; qui appartient à l’État »)

1. Action de rendre une chose publique, de la porter à la connaissance de tous ; résultat de cette action. Il a donné publicité à ses réclamations. La publicité foncière est destinée à faire connaître aux intéressés la situation juridique des immeubles. Le « Journal officiel » assure la publicité des lois. ▪ Par extension. Caractère de ce qui est accessible à tous, de ce qui a lieu en public. Publicité d’une audience. La publicité des examens et des concours. La publicité des débats judiciaires en matière criminelle est consacrée par la loi.

2. Forme de communication, écrite, orale ou prenant l’ima-ge pour support, qui promeut la fourniture, le commerce de biens et de services (tend à remplacer le terme plus ancien de Réclame). Lancer une marque par une campagne de pu-blicité. Un créneau horaire réservé à la publicité sur une chaîne de télévision. Un encart de publicité. Publicité men-songère. Agence, budget de publicité. Chef de publicité. ▪ Par métonymie. Une publicité télévisée, radiophonique. Les publicités lumineuses de Time Square. Se laisser appâter par des publicités outrancières. ▪ Loc. fig. Faire de la publicité à quelque chose, à quelqu’un, contribuer à sa renommée. Ce film a fait de la publicité à notre région. C’est pour lui une fâcheuse publicité.

[FranceTerme] : (Audiovisuel | Communication) ludopublicité [n. f.] ● publicité-divertissement [n. f.] (Communication | Informatique) bloqueur de publicités (Économie et gestion d’entreprise | Communication) publicité de rue (Informatique | Communication) publicité caméléon / publicité mimétique

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2
Q

public - que ( 1 )

adjectif

A

XIIIe siècle. Emprunté du latin publicus, « qui concerne le peuple ; qui appartient à l’État ».↪ voir aussi : II. Public (n. m.)

1. Qui intéresse tout un peuple, qui concerne la popula-tion d’un pays en son entier ; général, commun. Con-courir à l’intérêt public. Œuvrer pour le bien public. La loi martiale est applicable en cas de péril public. Soulager la misère publique.HISTOIRE. Comité de salut public, créé par la Convention en avril 1793 pour exercer le pouvoir exécutif, et dont la dissolution fut prononcée en octobre 1795.

▪ Loc. et expr. La chose publique, le bien commun à tout un peuple, les intérêts généraux d’un pays et, par extension, l’État. Il est dévoué à la chose publique. La locution « chose publique », sous sa forme latine « res publica », a donné le terme de république. L’ordre public, [la paix civile, l’absen-ce de troubles affectant la tranquillité publique. Atteinte à l’ordre public. Troubler l’ordre public. Disposition, mesure d’ordre public. Le maintien de l’ordre public ou, simplement, le maintien de l’ordre.]. L’opinion publique ou, vieilli, le cri, l’esprit public. Fam. Un danger public, se dit d’une personne qui met la vie des autres en péril. Cet automobiliste est un véritable danger public. Ennemi public, désigne un malfaiteur particulièrement dangereux. L’ennemi public numéro un. Titre célèbre : L’Opinion publique, film de Charles Chaplin (1923).

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3
Q

public - que ( 2 )

adjectif

A

2. Qui tient au gouvernement du peuple, qui appartient à l’État ou aux collectivités locales et relève de leur ad-ministration, de leur budget. La conduite des affaires pu-bliques. Les pouvoirs publics, l’ensemble des autorités et des corps constitués, établis par la Constitution, qui partici-pent à l’exercice du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif La fonction publique, l’ensemble des postes dévolus aux agents de l’État et, par métonymie, l’ensemble des fonctionnaires. Le statut de la fonction publique. Les syndicats de la fonction publique. La force publique, l’ensemble des agents placés sous l’autorité des pouvoirs publics pour assurer, au besoin par la contrainte, le respect de la loi et le maintien de l’ordre Le Trésor public. Des fonds publics. Charges publiques, impositions dont l’ensemble de la population d’un pays doit s’acquitter pour subvenir aux dépenses et aux besoins de l’État. La dette publique. La défense du service public. Enseignement public ou privé. Télévision publique. Spécialement. La révision générale des politiques publiques, ensemble de mesures visant à la diminution des dépenses de l’État au nom de la réduction de la dette.

▪ DROIT. Droit public, ensemble des règles juridiques relatives à l’organisation ou au fonctionnement de l’État. Droit international public, qui a pour objet de régler les relations entre les États.

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4
Q

public - que ( 2 suite )

adjectif

A

DROIT : Domaine public, et, elliptiquement, le Domaine ou les Domaines, les biens qui appartiennent à la nation et dont l’État est responsable. Les chemins, les rues, les ports, les fleuves, et en général toutes les portions du territoire qui ne sont pas susceptibles d’une possession privée, appartiennent au domaine public. Le domaine forestier de l’État. Les biens du domaine public sont inaliénables et imprescriptibles Établissement public,personne morale, autre que l’État et les collectivités locales, qui assure la gestion d’un service public. Établissement public administratif. Établissement public scientifique et culturel. Établissement public indus-triel et commercial. Établissement d’utilité publique, organisme privé qui poursuit un but d’intérêt général. . Ministère public. Office public, Dénomination de certains établissements à caractère industriel et commercial, chargés d’une mission d’intérêt public et dotés d’une relative autonomie administrative et financière : l’Office national des forêts, Office public d’aménagement et de construction , Officier public, titulaire d’un office public. Les notaires, les conservateurs des hypothèques sont des officiers publics; officier ministériel, titulaire d’un office ministériel (s’applique aussi souvent aux titulaires d’un office public). Les avocats au Conseil d’État, les avocats à la Cour de cassation, les huissiers, les greffiers sont des officiers ministériels. Officier de l’état civil, magistrat municipal chargé de tenir les registres officiels de l’état civil.. Marché public ou, simplement, marché, convention de droit administratif passée entre l’État, une collectivité ou un établissement public et une entreprise privée, portant sur la fourniture de marchandises, l’exécution de travaux ou la prestation de services.

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5
Q

public - que ( 2 fin )

adjectif

A

▪ Par métonymie. Qui exerce des fonctions au sein de l’État ou des collectivités locales. Fonctionnaire public. Agent public. Comptable public, fonctionnaire ayant seul qualité pour recouvrer les créances de l’État ou des collec-tivités et organismes publics, en payer les dettes, en conser-ver et en manier les fonds. Les fonctions de comptable et d’ordonnateur sont incompatibles. Les comptables publics sont pécuniairement responsables de leurs opérations. Anciennement. Crieur public, qui était chargé de la proclamation des annonces légales. HISTOIRE. Accusateur public, : ■ Officier de Justice chargé de poursuivre devant les Tribunaux les personnes prévenues de crime. Il est nommé par l’Assemblée électorale. (C. de 1795.) ■ Accusateurs nationaux. s. mas. plur. Membres du Tribunal de Cassation, nommés au nombre de deux par ce même Tribunal, pour poursuivre auprès de la Haute-Cour de Justice les accusations sur lesquelles elle doit prononcer. (C. de 1795.) ▪ Loc. Un homme public, une personne publique, qui exer-ce quelque responsabilité d’intérêt collectif ou, par exten-sion, qui jouit d’une notoriété l’exposant aux regards d’autrui. Vie publique, ce qui, dans l’existence d’un indivi-du, relève de sa fonction, de son activité, tient à son rôle dans la société, n’est ni intime ni personnel, par opposition à la vie privée. Spécialement. La vie publique du Christ, désigne, dans les textes saints, les trois années de la vie du Christ qui suivirent son baptême par Jean, par opposition aux trente années anté-rieures, constituant sa vie obscure ou vie cachée.

Titre célèbre : Domaine public, publication posthume de Robert Desnos (1953).

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6
Q
A

3. Qui est à l’usage, à la disposition de tous. Une bibli-othèque, une promenade publique. La voie publique. Jar-dins, édifices publics. Georges Brassens a chanté « Les Amoureux des bancs publics ». Espaces, lieux publics. Pilier public (régional), en Suisse, colonne ou, par extension, emplacement servant à l’affichage public.. Loc. fig. Sur la place publique, au vu et au su de tous. Il expose ses malheurs sur la place publique. ▪ Spécialement. Écrivain public, qui rédige des lettres, des requêtes pour ceux qui ne savent pas écrire ou qui maîtrisent mal l’expression écrite. Les filles, les femmes publiques, les prostituées.

4. Qui est connu de tout le monde, qui est manifeste.Cette nouvelle est déjà publique. Il a opposé un démenti public. Rendre une chose publique. Il fait profession publique de lui être dévoué. Elle jouit de l’estime publique. Le bruit public, la rumeur publique. Son avarice est de notoriété publique.

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7
Q

public - que ( 4 fin à autres termes )

adjectif

A

Spécialement. Qui a lieu en présence de tous ; auquel chacun a le droit d’assister. Il a subi un affront public. Autrefois, l’exécution des condamnés était publique. Confession publique. Audience, séance publique. Les cours au Collège de France sont publics. Un débat public aura lieu.

[FranceTerme] :

(Aménagement et urbanisme | Énergie) éclairage public autonome ● éclairage public interactif (Défense | Relations internationales) espace public mondial (Économie et gestion d’entreprise | Emploi et travail) va-et-vient public-privé / aller-retour public-privé (Politique) suspension des services publics (Politique | Relations internationales) transfert de politiques publiques (Télécommunications) bande de fréquences banalisée(Tous domaines) audition publique ● bien public mondial

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8
Q

public ( 1, 2 )

nom masculin

A

XIVe siècle. Forme substantivée de public I.↪ voir aussi : I. Public, ‑ique (adj.)

1. Ensemble de la population considérée comme un tout. Informer, alerter le public. Porter un arrêt de justice à la connaissance du public par voie de presse. Le monument est ouvert au public. Chantier interdit au public.

2. Groupe, catégorie de personnes qui ont un goût com-mun, qui manifestent un même intérêt pour une œuvre, un art, un type de spectacles, etc. Avoir, toucher un large public. Un public exigeant. Un public populaire, un public choisi. Le public du rugby a la réputation d’être plus fair-play que celui du football.Par extension. Ce chanteur a retrouvé son public. ▪ En particulier. Ensemble des spectateurs réunis pour assister à une manifestation artistique, culturelle, spor-tive. Entrée du public. Un public nombreux. Un maigre public. L’orateur a conquis son public. Le public a ovationné le ténor. Foyer du public, salle, galerie d’un théâtre où les spectateurs peuvent se rendre durant les entractes.

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9
Q

public ( 2 fin à autres termes )

nom masculin

A

▪ Loc. Être bon public, se montrer aisé à contenter, peu en-clin à la sévérité. Le grand public, désigne l’ensemble de ceux qui peuvent s’intéresser à une œuvre, à un spectacle, par opposition aux spécialistes. Un auteur peu connu du grand public. Un divertissement pour le grand public ou, adjectivement, un divertissement grand public, qui peut plaire au plus grand nombre. Tout public (loc. adj.), destiné à tous les âges. Titre célèbre : Le Public, pièce posthume de Federico Garcia Lorca (créée en 1972).

3. Loc. En public, en présence, à la vue de tous ; devant des spectateurs ◉ Remarque : (en ce sens, doit être préféré à l’anglais Live). Paraître, se montrer en public. Parler en public. Se produire en public. Une émission enregistrée en public.

[FranceTerme] : (Audiovisuel) jeu grand public (Audiovisuel | Communication) avertissement au public (Finance) fonds grand public (Finance | Informatique) offre au public de cyberjetons (Tous domaines) Recommandation sur les équivalents français à donner au mot live

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10
Q

racisme

nom masculin

A

XXe siècle. Dérivé de race, ( XVe siècle, rasse. Emprunté de l’italien razza, de même sens, lui-même probablement issu, par aphérèse, du latin generatio, « génération, reproduction ». ).

Ensemble de doctrines selon lesquelles les variétés de l’es-pèce humaine appelées races, principalement distinguées les unes des autres par leur apparence physique, seraient dotées de facultés intellectuelles et morales inégales, direc-tement liées à leur patrimoine génétique.

▪ Par extension. Préjugé hostile, méprisant à l’égard des personnes appartenant à d’autres races, à d’autres ethnies.

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11
Q

radicalisation

nom féminin

A

XXe siècle. Dérivé de radicaliser, (xixe siècle. Dérivé de radical : XVe siècle. Emprunté du bas latin radicalis, « qui se rattache à la racine ; primordial » )

Action de radicaliser ; le fait de se radicaliser.( Pousser à l’extrême, raidir, durcir. Radicaliser sa position. ) La radicalisation d’un courant, d’un mouvement politique. La radicalisation du régime. La radicalisation d’un conflit.

[FranceTerme] :(Droit) déradicalisation [n. f.] ●radicalisation [n. f.]

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12
Q

rationalisation

nom féminin

A

XXe siècle. Dérivé de rationaliser, ( XIXe siècle. Dérivé savant du latin rationalis, « qui sert à compter ; qui est fondé sur le raisonnement » ).

Action de rationaliser, de rendre rationnel ; résultat de cette action. ▪ Spécialement. ÉCONOMIE. Modification, selon des principes rationnels, du fonctionnement ou de l’organisation d’une entreprise, d’un système, destinée à accroître leur efficacité, leur rentabilité. La rationalisation vise à abaisser les coûts, à augmenter la production ou à améliorer la qualité. PSYCHANALYSE. Attitude d’un sujet qui tente de justifier rationnellement ou moralement un acte, un sentiment, un comportement, dont les raisons véritables sont de fait inconscientes.

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13
Q

réalité ( 1 )

nom féminin

A

xive siècle. Emprunté du latin médiéval realitas, « bien, propriété », puis « caractère de ce qui est réel ».

1. Qualité de ce qui est effectif, de ce qui existe. Le ministère public devra établir la réalité de l’accusation. Dans les « Méditations métaphysiques », Descartes met en doute la réalité du monde extérieur. La doctrine idéaliste considère que les idées ont une réalité en soi, hors de l’esprit qui les conçoit. THÉOLOGIE. La réalité du corps et du sang de Jésus-Christ dans l’Eucharistie, leur présence réelle sous les espèces du pain et du vin ▪ Spécialement. FISCALITÉ. Réalité de l’impôt, caractère d’un impôt déterminé par la quantité et la valeur de ce qui est imposé, par opposition à Personnalité de l’impôt.

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14
Q

réalité ( 2 )

nom féminin

A

2. Souvent sans complément. Ce qui est, existe effecti-vement, par opposition à ce qui est apparent, illusoire, imaginaire, possible ou virtuel ; l’ensemble des choses réelles. Travestir, transformer, enjoliver la réalité. Ce qu’il affirme ne correspond pas à la réalité, n’est pas conforme à la réalité. Les licornes, les griffons n’existent pas dans la réalité. La réalité sensible, intelligible. S’emploie dans la langue courante, pour désigner la vie, l’existence telle qu’elle est. La dure, la triste réalité. La réalité quotidienne. Affronter la réalité. ▪ Par métonymie. Chose, fait, phénomène ayant une existence effective. Il a fait de son rêve une réalité. Rendre compte d’une réalité complexe. La géographie traite des réalités physiques et humaines. La relation qui unit un mot et la réalité qu’il désigne est arbitraire. ▪ Loc. adv. En réalité, dans les faits, et contrairement aux apparences. En réalité, il est loin d’être heureux. Expr. Regarder la réalité en face, se montrer lucide, réaliste Avoir le sens des réalités, avoir le sens pratique, être prag-matique. Prendre ses désirs pour des réalités, se bercer d’illusions. La réalité dépasse la fiction, se dit à propos d’évènements plus extraordinaires que tout ce qu’on aurait pu concevoir, imaginer.

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15
Q

réalité ( 2 fin à autres termes )

nom féminin

A

▪ Spécialement. PHILOSOPHIE. Jugement de réalité, énonçant soit qu’une chose est, soit ce qu’elle est, par oppo-sition à Jugement de valeur (on dit aussi Jugement d’exis-tence). Une réalité objective, qui a une existence indivi-duelle et concrète, indépendamment de tout sujet pensant (on dit aussi Chose). PSYCHANALYSE. Principe de réalité, qui, selon Freud, a pour fonction de corriger le principe de plaisir, afin de permettre l’adaptation du sujet aux exigences du monde extérieur. BEAUX-ARTS. Les peintres de la réalité, nom donné à un ensemble de peintres du début du xviie siècle, s’inspirant du Caravage. C’est le critique d’art Champfleury qui, en 1863, créa l’expression « peintres de la réalité », parmi lesquels il compte Georges de La Tour et les frères Le Nain.

[FranceTerme] : (Audiovisuel) jeu vidéo à réalité intégrée ● réalité scénarisée (Informatique) réalité de synthèse (Télédétection spatiale | Spatiologie) réalité de terrain

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16
Q

recul ( 1 )

nom masculin

A

XIIIe siècle. Déverbal de reculer, ( XIIe siècle. Dérivé de cul : xiie siècle. Du latin classique culus, « cul, derrière ». )

1. Action de reculer ; déplacement vers l’arrière. Le recul des manifestants. Avoir un mouvement de recul. Le recul des eaux après une inondation. (On a dit aussi Reculement.)

▪ ARMES. Lors du tir, mouvement vers l’arrière impri-mé par l’échappement des gaz au canon d’une arme à feu. Le recul d’un fusil dépend de son calibre et de son poids. Le frein de recul d’un canon. ▪ Par extension. Diminution, régression. Le recul de l’épidémie a été confirmé. Le recul de l’alphabétisation. Un recul de la démocratie. Loc. En recul. La délinquance est en recul depuis plusieurs mois.

17
Q

recul ( 2 )

nom masculin

A

2. Distance que l’on a prise par rapport à un point, à un objet ; espace qui permet à quelqu’un de reculer (en ce sens, on a dit aussi Reculée). Je n’ai pas assez de recul, je manque de recul pour voir l’ensemble du bâtiment. Il faut du recul pour bien juger des proportions d’un tableau. SPORTS. Au tennis et au tennis de table, espace libre derrière la ligne de fond de court ou derrière la table, qui permet aux joueurs de reculer suffisamment pour rattraper des balles longues. ▪ Fig. Dans un sens temporel. Avec le recul, l’utilité de cette réforme apparaît plus clairement. Il faut un certain recul pour apprécier les évènements. ▪ Expr. Prendre du recul, s’éloigner de la place où l’on était et, fig., se donner le temps de la réflexion pour considérer plus sereinement une situation.

18
Q

recrudescence

nom féminin

A

XIXe siècle. Dérivé savant du latin recrudescere, « saigner à nouveau », puis « se raviver, se ranimer », lui-même dérivé de cruor, « sang qui coule » [cru-e adj.XIIe siècle. Du latin classique crudus, « saignant », « non travaillé » (en parlant du cuir)]

■ MÉDECINE. Retour et accroissement des symptômes d’une maladie, qui interviennent après une rémission. Une recrudescence de fièvre, de la toux. Par extension. La recrudescence de l’épidémie de grippeou, elliptiquement, la recrudescence de la grippe, l’aug-mentation du nombre de personnes atteintes par cette maladie, survenant après un recul. On observe dans ce pays une recrudescence de la tuberculose, de la rougeole. ▪ Fig. Regain d’intensité que connaît un phénomène, le plus souvent déplaisant ou inquiétant. La recrudescence de la chaleur, des intempéries. La recrudescence de l’intolérance. La délinquance est en recrudescence.

19
Q

redéfinir

verbe transitif

A

XVIIIe siècle. Dérivé de définir, ( XIIe siècle. Emprunté du latin definire, « délimiter, borner ; définir (un terme) ; établir, déterminer »..)

1. Donner une nouvelle définition d’un mot, d’une notion ; en modifier ou en préciser le sens. Descartes a redéfini le concept aristotélicien de substance.

2. Fixer, déterminer de nouveau, en fonction de certaines données ou circonstances. Ce décret redéfinit les attributions des autorités consulaires. Redéfinir les conditions de remboursement d’un prêt.

20
Q

reflexion ( 1, 2 )

nom féminin

A

XIVe siècle. Emprunté du latin tardif reflexio, « retour en arrière ».

1. PHYSIQUE. Phénomène par lequel une onde, rencon-trant la surface d’un corps qui lui fait obstacle, est ren-voyée dans le milieu d’où elle provient. Réflexion d’une onde acoustique, d’une onde électromagnétique. Réflexion d’un rayon lumineux. Angle de réflexion, angle formé par le rayon réfléchi et la perpendiculaire à la surface réfléchis-sante. L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence. L’étude de la réflexion des ondes sismiques permet de connaître la structure interne du globe terrestre. L’échographie est une technique d’imagerie médicale utilisant la réflexion des ultrasons. ▪ Spécialement. MARINE. Instrument à réflexion, instru-ment de navigation comportant un jeu de miroirs et servant à déterminer la hauteur des astres par rapport à l’horizon. Le sextant est un instrument à réflexion.

2. Fig. Action de l’esprit qui se concentre sur un objet, y arrête sa pensée ; examen, considération attentive. Être plongé dans une profonde réflexion. Cela mérite, cela demande réflexion. Il y a là matière à réflexion. Poursuivre sa réflexion sur un sujet. Avoir besoin d’un moment, d’un délai de réflexion. Prendre le temps de la réflexion.

21
Q

réflexion ( 2 fin à autre terme)

nom féminin

A

▪ Loc. Réflexion faite ou toute réflexion faite, après mûre réflexion, à la réflexion, après avoir bien considéré, bien examiné la situation. À la réflexion, je préfère changer d’itinéraire. Vieilli. Faire réflexion sur ou faire réflexion à, penser à, considérer. Faire réflexion que, réfléchir mûrement au fait que. ▪ Par extension. Faculté de réfléchir, aptitude à exercer son jugement, à examiner une question avec attention. Faire preuve de réflexion. Il est incapable de réflexion. ▪ Par métonymie. Ce qui résulte de cette action de l’es-prit ; pensée, formule, idée. De sages, de savantes réflexions. Il m’a communiqué ses réflexions sur cette affaire. Spécialement. Observation critique, remarque où il entre le plus souvent du reproche. Une réflexion incongrue, désobligeante. Dispensez-moi de vos réflexions ! Titre célèbre : Réflexions ou Sentences et Maximes morales, ouvrage, plus connu sous le titre de Maximes, de François de La Rochefoucauld (1664).

[FranceTerme] : (Finance) comité de réflexion

22
Q

reformer

verbe transitif

A

XIIe siècle, refurme ; XVe siècle, reformer. Dérivé de former, (XIIe siècle. Emprunté du latin formare, « donner une forme, façonner, instruire, régler », dérivé de forma [v. Forme, XIe siècle. Emprunté du latin forma, « moule ; beauté ; forme, espèce ».].

Former, assembler de nouveau. Reformer les rangs. Après les combats, le régiment a été reformé. Reformer une commission. ▪ Pron. Le bataillon se reforma en ordre de marche. Des attroupements se sont reformés. Ce groupe de rock s’est reformé pour un concert unique.Spécialement. À la suite d’une fracture, le tissu osseux se reforme, il se reconstitue. ▪ Impers. Il s’est reformé de la glace sur le bassin.

23
Q

réformer ( 1 )

verbe transitif

A

XIIe siècle. Emprunté du latin reformare, « rendre à sa première forme », puis « améliorer », lui-même dérivé, par l’intermédiaire de formare, « mettre en forme », de forma, « moule, type ».

1. Donner une forme meilleure à quelque chose, en le corrigeant par des ajouts, des retranchements et des changements, ou en en rétablissant la forme originelle. Réformer sa vie, ses mœurs. Réformer son caractère. Elle veut réformer le genre humain. Réformer les abus (vieilli), les supprimer. Par extension. Cet homme ne peut être réformé. Pron. Il promet toujours de se réformer, d’amender sa conduite. ▪ Dans les domaines politique, juridique, administratif. Réformer l’État. Réformer la Constitution. Réformer une loi, y apporter des amendements. Les dispositions de ce jugement ont été réformées. Réformer la police, la justice, l’école. Réformer le système de santé. Absolument. Entreprendre, mener des réformes. Un gouvernement qui s’engage à réformer. ▪ En termes de religion. Le deuxième concile du Vatican réforma la liturgie catholique. Réformer un ordre religieux, conduire sa réforme. Au participe passé, adjectivement. Une branche réformée de l’ordre des Frères mineurs.

24
Q

réformer ( 1 fin, 2 )

verbe transitif

A

Spécialement. La religion réformée, le culte réformé, le protestantisme. Les Églises réformées, les diverses commu-nautés protestantes. L’Église réformée, désigne plus particu-lièrement l’Église calviniste. L’Église réformée de France. Péj. La religion prétendue réformée ou, par abréviation, la R.P.R., nom que les catholiques donnaient, au XVIIe siècle, à la religion protestante, et en particulier au calvinisme.

2 MILITAIRE. Retirer, écarter du service. Réformer un soldat engagé ou, naguère, un appelé, le déclarer impropre au service. Ce militaire, grand blessé de guerre, a été réformé avec pension. Se faire réformer, obtenir une dispense de service. Au participe passé, subst. Un réformé. ▪ Anciennement. Désarmer, congédier des troupes après une campagne. Réformer un bataillon.Spécialement. Suspendre l’activité d’un officier de carrière tout en lui conservant une partie de sa solde. ▪ Par analogie. Réformer des chevaux. Réformer des blindés, des véhicules. ▪ Par extension. Cette compagnie de chemin de fer a réformé du matériel, des locomotives. AGRICULTURE. Abattre des animaux d’élevage pour leur viande, lorsqu’ils ne sont plus assez productifs. Réformer des poules pondeuses.

25
Q

regrouper

verbe transitif

A

XIXe siècle. Dérivé de grouper, (dérivé de groupe .XVIIe siècle. Emprunté de l’italien groppo, gruppo, « nœud, assemblage, réunion de plusieurs figures ».

1. Rassembler de nouveau les éléments dispersés d’un ensemble. Regrouper les bêtes d’un troupeau. Regrouper des archives. Pron. Les troupes se regroupèrent pour l’offensive.

2. Mettre ensemble, réunir, rapprocher (s’emploie en ce sens comme synonyme de Grouper). La première édition du Dictionnaire de l’Académie française regroupait les mots par famille. Dans ce faubourg sont traditionnellement regroupés des artisans.Pron. Le personnel gréviste se regroupa devant l’usine.