définitions courantes - 37 Flashcards
Primauté
nom féminin
XVIe siècle. Dérivé du latin primus, « le plus avancé, premier », sur le modèle de royauté.
■ Prééminence, premier rang. La primauté du Saint-Siège, du pape.Primauté juridictionnelle, primauté d’hon-neur. C’est un homme vaniteux qui voudrait avoir la pri-mauté sur tous.
▪ Par extension. Supériorité dans le domaine de l’esprit, de la morale, caractère de ce qui l’emporte en qualité. La primauté du spirituel sur le temporel. Attribuer, donner la primauté à l’individu par rapport au groupe.
[FranceTerme] : (Droit) primauté du droit (Tous domaines) primauté [n. f.]
prendre ( I - A - 1 )
verbe transitif
IXe siècle. Issu du latin prendere, contraction de prehendere, « saisir, prendre ».
I. Verbe transitif.1. Saisir avec la main quelque chose dont on veut faire usage, le tenir.Prendre une canne. Il prit son violon et commença à jouer. Prendre un livre sur l’étagère. Prendre des pièces dans son porte-monnaie. Il lui a pris le couteau des mains. Prendre des cerises à pleines mains. Prendre quelque chose entre ses doigts, du bout des doigts. Vous avez pris le plan à l’envers.▪ Se dit aussi des parties du corps et, par métonymie, d’un être vivant.Il lui prit le bras pour l’aider à traverser. Prendre sa tête dans ses mains. Prendre quelqu’un à la gorge. Il l’a pris par l’oreille, par la main. Prendre un chiot par la peau du cou, un cheval par la bride.▪ Loc. et expr. fig.Prendre ses jambes à son cou, s’en-fuir à toute vitesse. Prendre la clef des champs, la poudre d’escampette (fam.), fuir. Prendre les armes, se soulever contre quelqu’un, quelque chose, entrer en guerre. Prendre la balle au bond, profiter sans délai d’une occasion favorable.
prendre ( I - A - 1 fin, 2 )
verbe transitif
Prendre la plume, se mettre à écrire. Prendre sa lyre, son luth (litt.), composer des vers. Prendre les rênes d’un parti, d’une entreprise, s’attribuer ou se voir attribuer sa direc-tion. Prendre une affaire en main, en assurer la conduite. Prendre en main les intérêts de quelqu’un. Prendre son destin en main. Se prendre en main, se donner une ligne de conduite. Se prendre par la main, se forcer à affronter une situation, se décider à faire ce que l’on redoute. Fam. Prendre son courage à deux mains, faire un effort sur soi-même pour accomplir un acte difficile, pénible, après beaucoup d’hésitations, d’appréhensions. Prendre le volant, se mettre à conduire. Il n’a eu qu’à se baisser pour pren-dre, se dit d’une personne qui a recueilli sans effort un pro-fit, un avantage. Se prendre aux cheveux (pron. à valeur réciproque), se disputer vivement, se battre, se quereller. Elles se sont prises aux cheveux pour une histoire d’hérita-ge Prendre le taureau par les cornes, affronter résolument une difficulté. Prendre le mal à la racine, s’attaquer à sa cause première.
2. Saisir avec une partie du corps autre que la main, ou au moyen d’un outil, d’un ustensile. Prendre quelqu’un dans ses bras. Prendre des braises sur une pelle. Prendre du foin avec une fourche, de l’eau avec un seau.
prendre ( I - A - 2 fin, 3 )
verbe transitif
▪ Expr. Prendre quelqu’un à bras-le-corps, le saisir avec vigueur et, fig., prendre à bras-le-corps une tâche, une diffi-culté, s’attacher avec énergie à en venir à bout. Prendre le mors aux dents, s’emballer, en parlant d’un cheval, et, fig., se laisser emporter par son impétuosité. Fig. Ne pas être à prendre avec des pincettes, être d’une saleté repoussante (vieilli) et, par extension, être d’une humeur exécrable. Prendre une nouvelle avec des pincettes, avec prudence, avec précaution. Fam. Vouloir prendre la lune avec les dents, rêver d’une chose impossible.
3. Emporter ou apporter avec soi ; se munir de. Pensez à prendre vos papiers, à prendre la carte de la région. Ne prenez que l’indispensable. Il est interdit de prendre du bois dans cette forêt. Pourras-tu prendre le pain, les journaux en chemin ? Prendre de l’essence, en emplir le réservoir de son véhicule. ▪ Loc. fig. Prendre quelque chose sur soi, en revendiquer toute la responsabilité. Il a pris sur lui la faute. J’ai pris sur moi de lui dire la vérité. Prendre quelque chose en charge, à sa charge, en assumer la responsabilité.
prendre ( I - B - 3 fin, 4 )
verbe transitif
▪ Spécialement. En parlant d’un vêtement. Le mettre sur soi, s’en vêtir. Vous grelottez : prenez mon manteau. Loc. et expr. Prendre le deuil, se vêtir de noir à l’occasion de la mort d’un proche et, fig., prendre le deuil de quelqu’un, de quelque chose, manifester le regret d’une personne disparue, d’une chose qui n’est plus. Prendre l’habit, le voile, entrer en religion. Prendre du galon (fam.), être promu à un grade supérieur et, par extension, obtenir de l’avancement. Fig. et fam. Prendre des gants, user de précautions pour éviter de blesser autrui. Il n’a pas pris de gants pour lui annoncer la nouvelle. Prendre ses cliques et ses claques, s’en aller brusquement en emportant, ou non, ses affaires.
4. Emmener une personne ou un animal avec soi. Le capitaine prit trente hommes avec lui pour effectuer une reconnaissance. Tous les dimanches, il prend son chien pour aller en forêt. Prendre quelqu’un en croupe, sur sa motocyclette. Le taxi a refusé de les prendre. Spécialement. Aller chercher quelqu’un. Je vous pren-drai en passant, je passerai vous prendre à deux heures. Fig. La mort l’a pris dans son sommeil.
prendre ( I - A - 4 fin, 5 )
verbe transitif
▪ Expr. Prendre quelqu’un à part, à l’écart, s’éloigner avec lui pour lui parler en aparté. Par extension. Accueil-lir chez soi, s’occuper de. J’ai pris ses enfants quelques jours à la maison. Prendre quelqu’un en pension. Expr. fig. Prendre une personne sous sa protection, sous sa garde, sous son aile, la protéger, lui prodiguer son aide, ses conseils.
5. Fig. Aborder quelqu’un, appréhender quelque chose de telle ou telle façon. Prendre quelqu’un à rebrousse-poil. Elle l’a pris par les sentiments, par la douceur.▪ Prendre le problème à l’envers*, dans le mauvais sens, à rebours. *Ce terme doit être pris dans son sens figuré*, au sens figuré. P*rendre la vie du bon côté. Prendre bien, mal une re-marque. Prendre les choses comme elles viennent,* en philo-sophe. *Prendre un avertissement à la légère, au sérieux. Prendre l’allusion pour soi.▪ Loc. et expr. Savoir prendre quelqu’un, savoir s’attirer sa faveur, le gagner à ses vues. On ne sait par où le prendre, par quel bout le prendre, se dit d’une personne que tout irrite, ou d’un problème difficile à traiter. Prendre la chose de plus haut, remonter aux évènements qui précèdent, aux circonstances qui l’ont amenée. Le prendre de hautou, vieilli,** le prendre haut, bien haut, répondre, réagir avec arrogance ; traiter avec dédain
prendre ( I - A - 5 fin )
verbe transitif
Prendre une expression au pied de la lettre, à la lettre, au sens strict. À tout prendre, tout bien considéré, somme toute. Prendre quelque chose à cœur, y apporter du zèle ou s’en trouver touché. Il a pris vos critiques très à cœur. Pren-dre quelque chose en bonne, en mauvaise part, l’interpréter en bien ou en mal. Ce mot se prend tantôt en bonne, tantôt en mauvaise part, il s’emploie de manière tantôt laudative, tantôt péjorative. Prendre quelqu’un en amitié, en pitié, être gagné par ce sentiment à son égard. Il a pris le nouveau venu en grippe. Prendre quelque chose en considération, en tenir compte pour une décision. Prendre son mal en patience, l’endurer. ▪ Spécialement. Avec un attribut du complément d’ob-jet direct introduit par pour. Considérer, traiter comme ; confondre avec. Pour qui me prenez-vous ? Prendre un homme pour une dupe, pour un idiot. Se prendre pour un génie, pour un héros. De loin, je vous ai pris pour votre frère. Expr. Se prendre pour le centre du monde ou, fam., pour le nombril du monde, faire montre d’égocentrisme. Ne pas se prendre pour n’importe qui (fam.), concevoir un orgueil exagéré de sa personne, de ses fonctions, de ses pouvoirs. Prendre pour argent comptant, accepter avec naïveté, sans esprit critique. Prendre ses désirs pour des réalités. Fam. Prendre la maison de quelqu’un pour un hôtel, man-quer d’égards vis-à-vis de son hôte. Prendre des vessies pour des lanternes, se méprendre grossièrement.
prendre ( I - B - 1 )
verbe transitif
B. Se rendre maître de quelqu’un, de quelque chose, par force ou par ruse.1. S’emparer de quelqu’un, l’arrêter.Les gendarmes ont pris deux des agresseurs. Il s’est fait prendre en passant la frontière. Les terroristes ont pris cinquante otages.Expr. proverbiales.Sitôt pris, sitôt pendu, se dit lorsque la punition suit immédiatement la faute. Pas vu, pas pris (fam.), les fautes commises en cachette restent souvent impunies.▪ Par analogie. Réduire à l’immobilité ; retenir. Surtout au passif.Ils ont été pris dans les sables mouvants. Être pris dans les embouteillages. Le port est pris par les glaces, est gelé.Expr. fig. Être pris dans un étau, être pris en tenailles, être pressé de toute part, ne trouver aucune échappatoire. Être pris dans un engrenage, dans l’engrenage, être entraîné dans un enchaînement de circonstances dont on ne peut se libérer. Être pris entre deux feux, entre deux adversaires, deux partis, deux dangers également menaçants.
prendre ( I - B - 1 fin, 2 )
verbe transitif
▪ Par extension. Surprendre quelqu’un. Dans des locu-tions et expressions. Prendre quelqu’un au saut du lit, au réveil. Prendre quelqu’un au dépourvu ou, fam., à froid, à un moment où il n’était pas préparé. Votre question me prend au dépourvu. Prendre quelqu’un de court, ne pas lui laisser le temps de réagir. J’ai été pris de court et n’ai su que répondre. Prendre quelqu’un de vitesse, atteindre un lieu, un objectif avant lui. Prendre quelqu’un au mot, interpréter ses propos de manière littérale, ou l’obliger à se conformer à ses paroles. Spécialement. Saisir, surprendre quelqu’un au moment où il commet une faute. Cet élève a été pris en train de tri-cher. Dans « Les Confessions », Rousseau est pris par son maître à voler une pomme. On vous y prend, je vous y prends ! Loc. Prendre quelqu’un en faute, en défaut. Prendre quelqu’un sur le fait, en flagrant délit, le surprendre au mo-ment où il agit. Prendre quelqu’un la main dans le sac, en train de dérober de l’argent et, fig., au moment où il commet un forfait.
2. Attraper, capturer un animal, en particulier à la chasse ou à la pêche. Prendre un cheval au lasso. Prendre des oiseaux à la pipée. Prendre un renard au piège. Nous avons pêché tout le jour sans rien prendre.
prendre ( I - B - 2 fin, 3 )
verbe transitif
▪ Expr. fig. Prendre quelqu’un au piège ou, vieilli, au tré-buchet, le duper, le berner. Prendre quelqu’un dans ses fi-lets, dans ses rets, le tromper ou le séduire par des artifices. Se laisser prendre à des paroles, à des promesses, se laisser abuser par elles. ▪ Prov. On ne prend pas les mouches avec du vinaigre, on réussit, on persuade moins par l’aigreur que par la douceur. Tel est pris qui croyait prendre, par allusion à la fable de La Fontaine « Le Rat et l’Huître », se dit quand le dupeur est dupé.
3. Soumettre, conquérir. Prendre une forteresse, une place forte. La capitale a été prise. Prendre un navire à l’abordage. Spécialement. Prendre une femme, la posséder. Prendre une femme de force, la violer. ▪ Loc. Prendre le pouvoir, arriver à la tête d’un État, d’une organisation, etc., le plus souvent en usant de la force. Prendre le contrôle de quelque chose, s’en rendre maître par la force ou par diverses manœuvres. L’armée a pris le contrôle de cette zone. Prendre le pas sur quelqu’un, sur quelque chose, l’emporter sur lui. Le bon sens a finalement pris le pas sur sa colère.
prendre ( I - B - 3 fin, 4 )
verbe transitif
▪ Fig. La fièvre l’a pris dans la soirée. Une odeur qui vous prend à la gorge, au nez ou, elliptiquement, qui prend à la gorge, au nez, dont l’âcreté, la force saisit. Être pris de vomissements. La fureur l’a pris. Il fut soudain pris d’un accès de panique, d’une crise de fou rire. Fam. Qu’est-ce qui l’a pris ? Cela le prend-il souvent ? se dit à propos d’une personne dont le comportement paraît surprenant, extravagant. ▪ Par affaiblissement. Accaparer, occuper tout entier. Surtout au passif. Être pris par un travail, une activité.
4. S’approprier ce qui appartient à autrui, dérober. On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu’il possédait. Ils lui ont pris jusqu’à son dernier sou. Expr. fam. C’est autant de pris, c’est toujours cela de pris , se dit d’un petit avantage dont on profite sur-le-champ dans la crainte d’en être privé. ▪ Fig. Il lui a pris sa place. Il a pris l’identité du disparu. ▪ Par extension. Tirer de. Ce quartier a pris son nom du fleuve qui le traverse. Il a pris cela dans Cicéron, dans Virgile, le lui a emprunté. ▪ JEUX. Prendre la main, remporter un coup et pouvoir ain-si jouer en premier au coup suivant. Aux échecs, aux dames, etc. Prendre une pièce à son adversaire, s’en emparer et la sortir du jeu. Prendre un pion. Je prends votre cavalier avec mon fou. MARINE. Prendre le vent d’un bâtiment, en parlant d’un bateau, se placer entre ce bâtiment et le point d’où le vent souffle.
prendre ( I - C - 1 )
verbe transitif
C. Se rendre acquéreur de quelque chose, se le procurer. 1. Entrer en possession d’un bien, bénéficier d’un service moyennant paiement. Prendre un billet au guichet. Il a pris en gros toute la marchandise. Prendre une assurance. Prendre des parts dans une affaire. Prendre un commerce, s’établir dans un négoce. Expr. Cette marchandise est à prendre ou à laisser, il faut en donner le prix demandé ou renoncer à l’acquérir et, fig., c’est à prendre ou à laisser, il n’y a pas de moyen terme. Fig. Il y a à prendre et à laisser dans cette proposition, il s’y trouve du bon et du mauvais. ▪ Spécialement. S’attacher les services d’une personne moyennant rémunération ; embaucher. Prendre une cui-sinière, un chauffeur. Prendre un précepteur, une gouver-nante. Il a pris un apprenti, un associé. ▪ Par extension. S’engager à s’occuper d’un bien, d’une affaire, etc. selon une modalité donnée. Prendre une som-me en dépôt. Prendre des terres à ferme, des marchandises à crédit. Prendre un ouvrage à la tâche (vieilli), se charger d’un travail contre une rétribution fixe et non en fonction du temps qu’il requiert. Expr. fig. Prendre à tâche de (suivi d’un verbe à l’infi-nitif), s’ingénier à. Il semble avoir pris à tâche de me contrarier. JEUX. Dans certains jeux de cartes, s’engager à réaliser un nombre établi de points, de levées, de plis. Prendre à pique. Absolument. Il n’a pas pris une seule fois pendant notre partie de tarot.
prendre ( I - C - 1 fin, 2 )
verbe transitif
▪ Fig. Pouvoir occuper un lieu, s’installer dans un poste, un emploi. J’ai pris une chambre dans cet hôtel. Vous prendrez vos fonctions en septembre.Par analogie. Il prendra sa retraite l’année prochaine. MILITAIRE. Prendre ses quartiers d’hiver, se disait des troupes qui, entre deux campagnes, s’installaient dans un lieu donné pour la durée de l’hiver ; fig. et fam., prendre ses quartiers d’hiver, d’été, se dit de toute personne qui passe l’hiver ou l’été dans un autre lieu que celui où elle réside habituellement.
2. Demander, exiger, recevoir quelque chose, particu-lièrement une somme d’argent en échange d’un bien, d’un service, etc. Il prend quinze euros de l’heure. Prenez ceci comme acompte. ▪ Par extension. Prélever une partie d’un tout. L’agence prend 5 % de la vente, sur la vente. L’État lui prend cin-quante pour cent de ses revenus. Elliptiquement. Prendre sur ses revenus, sur ses économies.Expr. fig. Prendre sa part du gâteau (fam.), réclamer, obtenir ce qu’on estime être son dû. Prendre sa part d’un travail, ne pas se dérober à la tâche. Loc. verb. Prendre part à quelque chose, y participer.
prendre ( I - C - 2 fin, 3 )
verbe transitif
▪ Fig. Requérir, occuper. Les travaux prendront cinq à six semaines. Ce meuble prend trop de place.Elliptiquement. Prendre sur son temps, sur ses heures de sommeil, en sacrifier une partie. Prendre sur soi, se retenir, se faire violence. Pour ne pas répondre, il a pris sur lui.
▪ MARINE. Prendre des ris, réduire la voilure en retirant des ris au vent (on dit aussi Arriser).
3. Recueillir ; entrer en possession de données, se les procurer. Prendre des renseignements au guichet, à l’ac cueil. Prendre l’avis de quelqu’un. Prendre conseil auprès d’un avocat. Prendre des nouvelles d’un proche. Prendre des informations sur quelqu’un, sur quelque chose. Fam. Où avez-vous pris qu’il briguait ce siège ? Où va-t-il prendre tout ce qu’il dit ?▪ Spécialement. Évaluer, relever. Il a pris les dimensions de la pièce. Prendre les mesures d’une personne, prendre son tour de poitrine. Prendre la température, le pouls, la tension d’un malade. Expr. Prendre ses marques, en parlant d’un athlète, déterminer et placer les repères qui jalonnent sa course d’élan ; fig., s’habituer à un nouvel environnement. Prendre ses distances, dans une formation militaire, déterminer, en étendant un bras ou les deux bras, l’intervalle qui doit être mis entre ses compagnons de rang et soi et, fig., prendre ses distances avec quelqu’un, s’en éloigner. Fig. Prendre la juste mesure des choses, en saisir l’exacte importance.
prendre ( I - C - 3 fin )
verbe transitif
▪ MARINE. Prendre la hauteur du soleil, observer à l’aide d’un instrument comme le sextant l’élévation du soleil au-dessus du niveau de l’horizon. Elliptiquement. Prendre hauteur, mesurer la distance d’un astre ou d’un objet à l’horizon. VÈNERIE. Prendre le vent, en parlant d’un chien, humer l’air pour repérer les odeurs de gibier apportées par le vent ; fig. et souvent péj., se déterminer adroitement en fonction des circonstances.
▪ Par extension. Enregistrer des données sur un sup-port ; noter, consigner. Prendre des notes, un plan, un croquis. Prendre les empreintes de quelqu’un. Adressez-vous à la personne qui prend les inscriptions. Je vais prendre votre nom et votre adresse. Prendre une commande. Par analogie. Prendre des photographies. Prendre quelqu’un en photographie. ▪ Expr. fig. Prendre note, prendre bonne note de, gar-der en mémoire. Je prends cela à mon compte, je règlerai la dépense et, par extension, j’en assume la responsabilité. Prendre une chose en compte, lui porter l’attention qu’elle mérite.