définitions courantes - 30 Flashcards
rural -e
adjectif
(pluriel Ruraux, rurales). Étymologie : XIVe siècle. Emprunté du latin ruralis, « des champs, de la campagne », lui-même dérivé de rus, ruris, « campagne ; rusticité, grossièreté ».
■ Relatif à la campagne, souvent par opposition à Urbain, ou relatif au monde agricole. Le monde rural. La vie rurale. Zone, commune rurale. En France, est dite rurale la population vivant dans des communes de moins de deux mille habitants. La part de la population rurale dans le monde est désormais inférieure à celle de la population urbaine. La dissémination de l’habitat rural. Gîte rural. Exploitation rurale. L’exode rural, le départ des agriculteurs, des habitants des campagnes vers les régions urbaines. Génie rural, qui concerne les constructions et les équipements servant à l’agriculture et à l’aménagement de l’espace rural. Droit rural. Le code rural. Les biens ruraux. Un bail rural. ▪ Subst. Les ruraux, les habitants de la campagne.
mondial-e
adjectif
(pluriel Mondiaux, mondiales).
Étymologie : XVIe siècle. Dérivé de monde (XIIe siècle. Issu du latin mundus, de même sens).
Qui intéresse, concerne le monde entier ; qui est répandu dans l’ensemble du monde. La population mondiale. L’économie mondiale. Crise mondiale. La Première Guerre mondiale. Record mondial. Le patrimoine mondial de l’humanité, l’ensemble des sites naturels et culturels aux-quels est reconnue une valeur universelle exceptionnelle et qui font l’objet d’une protection particulière. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) inscrit des monuments, des sites, des villes au patrimoine mondial de l’humanité. Subst., au masculin, dans un emploi emprunté de l’espagnol. Le Mondial de football, la Coupe du monde de football.
[FranceTerme] : (Défense | Relations internationales) espace public mondial (Économie générale) impôt unitaire mondial sur les sociétés (Relations internationales) voisinage mondial (Tous domaines) bien public mondial
moi ( I - 1 )
pronom personnel
pronom personnel de la première personne du singulier et nom masculin Étymologie : IXe siècle, mi. Issu du latin me, de même sens.
I. Pronom personnel de la première personne du singulier, aux deux genres. L’emploi respectif de moi et des formes atones je et me est commandé par la fonction et la position du pronom, et par la modalité de la phrase. 1. Employé en fonction de sujet, au lieu de je. – Quand il y a ellipse du verbe. « Qui veut nous accompa-gner ? – Moi. » « Vous jouez du piano ? Moi aussi. » Il ne les connaît pas, et moi non plus. Feriez-vous comme moi ? Il habite Paris, et moi Lyon. – Dans les phrases exclamatives, notamment pour accompagner un verbe à l’infinitif ou un adjectif. Moi, trahir un ami ! Abandonner la lutte, moi ! Moi, jaloux ! – Dans des propositions participiales. Moi parti, ils ont continué à jouer.
moi ( I - 2 )
pronom personnel
2. Employé en fonction de complément d’objet direct ou indirect, au lieu de me. – Quand il y a ellipse du verbe. « Qui ont-ils désigné ? – Moi. » On l’a invité, de même que moi. – Avec un verbe à l’impératif, lorsqu’il est à la forme affirmative. Croyez-moi. Écoutez-moi bien. Pardonnez-moi. Prêtez-le-moi. Dites-moi la vérité. (On dira en revan-che Ne me grondez pas, Ne me parlez plus.) Devant les pronoms en et y, on emploie la forme élidée m’. Donnez-moi des nouvelles, donnez-m’en vite. Rendez-m’en compte. Faites-m’y penser.Fam. Comme pronom explétif, pour marquer une insistance particulière. Faites-moi taire ces gens-là. Regardez-moi ça !
moi ( I - 3 )
pronom personnel
3. Moi s’emploie encore : – Lorsque le pronom est coordonné à un ou plusieurs noms ou pronoms de même fonction (l’accord du verbe se faisant alors à la première personne du pluriel). Son père, sa mère et moi l’avons décidé ainsi. Lui et moi sommes du même avis. Ni vous ni moi n’y pouvons rien. Les termes coordonnés peuvent être repris par le pronom nous. Ses parents et moi, nous lui avons rendu visite. Elle et moi, nous partons demain. Selon les convenances, on place moi en dernière position. Toutefois, lorsque celui qui parle est d’un rang nettement supérieur, moi se trouve en première position. Moi et les hommes de mon régiment. – Dans le complément du comparatif. Il est aussi grand, plus grand que moi – Pour renforcer les pronoms atones et marquer l’insis-tance. Je dis, moi… Moi, je prétends le contraire. Moi, que j’accepte ! On m’a choisi, moi ! ▪ Moi peut être suivi d’une apposition, d’une proposi-tion relative, d’un participe, d’un adverbe. Moi, son meilleur ami, je n’en ai rien su. Moi qui vous parle, j’ai vécu cela. Moi, ne sachant rien, j’aurais pu être sa dupe. Moi aussi, je le sais. Moi-même. – Dans certaines constructions, pour marquer l’insis-tance. Moi seul le sais. Comme complément, lorsque exis-te une restriction. Je n’accuse que moi. Avec il y a, com-me sujet réel ou complément. Il n’y a que moi qui le sache Il n’y a que moi à qui elle se confie. Avec c’est, comme attribut. C’est moi. C’est moi qui en réponds. C’est moi qu’il a désigné.
moi ( I - 4 )
pronom personnel
4. Moi s’emploie aussi lorsque le pronom, quelle que soit sa fonction, est précédé d’une préposition. Avez-vous pensé à moi ? Ils avaient besoin de moi. Est-il content de moi ? En souvenir de moi. ▪ Derrière moi, avant moi. Vous pouvez compter sur moi. Venez avec moi. Cela s’est fait sans moi. Chez moi. Selon moi. Faites cela pour moi.▪ En coordination. Elle ne se soucie ni d’eux ni de moi. Il a écrit à son avocat et à moi. Avec c’est, comme complé-ment. C’est à moi qu’il faut vous adresser. C’est de moi qu’il s’agit. C’est à moi de jouer. ▪ À moi sert souvent à marquer la possession. C’est à moi. Un ami à moi. De l’argent à moi. ▪ Pour renforcer le pronom objet et marquer l’insis-tance. Il a osé me dire cela, à moi ! ▪ Loc. À moi ! exclamation qu’on emploie pour appeler à son aide, à son secours. À moi, mes amis ! À moi, à moi ! S’emploie aussi pour interpeller. « À moi, comte ! Deux mots ! » ▪ Quant à moi, pour moi, pour ma part. Vous en direz ce qu’il vous plaira ; quant à moi, pour moi, je sais ce qu’il en est. Subst., au masculin (fam.). Je me suis tenu sur mon quant-à-moi, j’ai fait preuve de réserve, de circonspection. ▪ À part moi (fam.), en moi-même, tacitement. Je me disais cela à part moi. ▪ De vous à moi, entre nous, en confidence.
moi ( II )
nom masculin
II. Nom masculin. 1. La personne humaine, en tant qu’elle a conscience d’elle-même, qu’elle est à la fois le sujet et l’objet de la pensée. Le moi empirique. Le moi métaphysique. Le moi superficiel, le moi profond. Titre célèbre : Le Culte du moi, trilogie romanesque de Maurice Barrès (publiée de 1888 à 1891).
2. Se dit couramment de la personne en tant qu’elle rapporte à elle toutes choses, de l’attachement de chacun à ce qui lui est personnel. Le moi choque toujours l’amour-propre des autres. Le moi est haïssable, formule empruntée à Pascal.
3. PSYCHANALYSE. Une des trois instances du psychisme, selon Freud, avec le ça et le surmoi.
[Ne pas dire] : Donne-moi-le Moi je, nous on
montrer ( 1 )
verbe transitif
Xe siècle. Issu du latin monstrare, de même sens.
1. Faire voir, exposer aux regards. Il m’a montré sa bibliothèque, ses tableaux. On m’a enjoint de montrer mes papiers. Montrer une blessure. On va vous montrer votre chambre. Aux jeux de cartes. Montrer son jeu, le laisser voir, délibérément ou par étourderie. ▪ Pron. Il s’est montré à la fenêtre. Il n’ose plus se montrer en public. Par extension. Le soleil ne s’est pas montré aujourd’hui, n’a pas été visible. ▪ Fig. Se montrer, manifester par son attitude qu’on est décidé à agir, à réclamer son droit, à ne pas laisser faire une chose qu’on désapprouve. Vous avez fait assez de conces-sions, il est temps de vous montrer. Il n’a qu’à se montrer pour que le calme revienne.
montrer ( 1 fin, 2 )
verbe transitif
▪ Expr. Montrer le poing à quelqu’un, en signe de menace Fig. Montrer son nez, le bout de son nez (fam.), se faire voir, apparaître, le plus souvent pour peu de temps, ou de manière furtive. Montrer le bout de l’oreille (fam.), laisser deviner ce qu’on voudrait cacher. Montrer les talons, s’en aller ou s’enfuir. Montrer le dos à l’ennemi (fam.), prendre la fuite, refuser de combattre. Montrer les dents, les grif-fes, manifester qu’on est de force à se défendre. Montrer patte blanche (fam.), par allusion à la fable de La Fontaine « Le Loup, la Chèvre et le Chevreau », donner un signe de reconnaissance pour être admis quelque part. Ce vêtement montre la corde, il est très usé. ▪ Par extension. Décrire, peindre. Cet auteur a voulu montrer les travers de ses contemporains. Cette gravure montre le Pont-Neuf.
2. Faire voir par un geste, un signe ; indiquer, désigner. Montrer quelque chose du geste, du regard. Montrez-moi l’homme dont vous parlez.▪ Expr. fig. Montrer le chemin aux autres, donner l’exemple. Montrer quelqu’un du doigt :le blâmer, s’en moquer en public ou, parfois, le dénoncer. Fam. Montrer la porte à quelqu’un, le chasser.
montrer ( 3 à ne pas dire )
verbe transitif
3. Faire paraître, manifester. Montrer de l’embarras, de la crainte. Montrer de l’humeur. Montrer de la bienveil-lance à quelqu’un. Il m’a montré qu’il appréciait cette attention. Montrer de la patience, de la retenue, de la fai-blesse. Montrer son courage, sa piété. Montrer une disposi-tion particulière pour un art, un métier, un sport. ▪ Par métonymie. Cette suggestion montre votre prudence.
4. Faire connaître, enseigner ; prouver, établir. Il nous a montré comment procéder. Comme vous l’avez bien montré dans votre ouvrage… Je lui montrerai à qui il a affaire, de quoi je suis capable et, fam., de quel bois je me chauffe. ▪ Intransitivement et vieilli. Montrer à (suivi d’un infi-nitif). Montrer à lire, à danser. Avec une intention mena-çante. Je lui montrerai bien à parler ainsi.
5. Pron. Accompagné d’un attribut. Se révéler, s’avé-rer ; paraître. Se montrer homme de cœur. Se montrer digne de sa réputation. Se montrer à son avantage, sous son meilleur jour. Se montrer tel qu’on est, ne rien affecter, ne rien dissimuler. Par extension. Les résultats se sont montrés décevants
[Ne pas dire] Faire montrer pour montrer ou faire voir
péril ( 1 )
nom masculin
Xe siècle. Issu du latin periculum, « essai, expérience », puis « risque, danger ».
- Ce qui met en danger, menace les biens, la santé ou l’existence. S’exposer, se soustraire au péril. Affronter, bra-ver les périls. Une aventure qui n’est pas sans péril. Courir de grands périls. Il y a beaucoup de péril, un grand péril à agir ainsi. Il semblait n’avoir pas conscience du péril qui le menaçait. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, expression tirée du Cid de Corneille et devenue proverbiale. Spécialt. droit. Arrêté de péril, arrêté municipal ordonnant l’évacuation d’un immeuble qui menace ruine et mettant le propriétaire en demeure de le réparer ou de le démolir dans un délai fixé. – Marine. Vieilli. Périls de mer, de la mer, ensemble des sinistres d’origine naturelle qui menacent les navires quand ils prennent la mer. Saint Michel au péril de la mer, saint patron du Mont-Saint-Michel. – Histoire. La montée des périls, expression employée pour évoquer les signes avant-coureurs de la Seconde Guerre mondiale et, par ext., pour désigner des circon-stances historiques qui semblent annoncer une crise ou un conflit.
péril ( 1 suite, 2 )
nom masculin
Loc. et expr. Il y a, il n’y a pas péril en la demeure, il y a danger à différer davantage. À vos risques et périls, se dit pour rappeler à quelqu’un qu’il devra assumer toutes les con-séquences de ce qu’il entreprend. Le péril jaune, expression apparue au XIXe siècle pour dénoncer le risque supposé d’invasions venant d’Asie. Le péril rouge, expression utilisée au XXe siècle par ceux qui craignaient l’expansion du communisme.
2. Épreuve, situation dans lesquelles on est exposé à une menace, à un grave danger. Être en péril de mort, en grand péril. Mettre sa vie en péril. Au péril de ma tranquil-lité, de ma liberté, de ma vie, en prenant le risque de la perdre. Une espèce animale, végétale en péril. Chef-d’œuvre en péril, s’emploie pour parler des témoignages du passé, le plus souvent architecturaux, qui risquent de disparaître ou d’être dénaturés.
périlleux - leuse
adjectif
XIIe siècle, perillus. Issu du latin periculosus, « dangereux », lui-même dérivé de periculum, « essai, expérience », puis « risque, danger ».
■ Dangereux, qui fait courir de grands risques. Une aventure, une entreprise, une situation périlleuse. Un périlleux voyage. Il est périlleux de prendre la mer par ce temps.
▪ SPORTS. Saut périlleux, saut acrobatique sans appui, qui consiste à exécuter une rotation complète sur soi-même autour de l’axe horizontal du corps. Un double, un triple saut périlleux. Les sauts périlleux sont des figures classiques en gymnastique et en plongeon.
périr
verbe intransitif
XIe siècle. Issu du latin perire, « s’en aller tout à fait, disparaître ; mourir », lui-même composé du préfixe intensif per‑ et de ire, « aller ».
■ Trouver la mort, en particulier dans des circonstances violentes ou dramatiques. Périr au combat, en mer, par le feu. Une partie de la population a péri sous les bombarde-ments. Les troupeaux périront si la sècheresse se poursuit. Par exagération. Périr d’ennui, s’ennuyer au plus haut point. Absolument. Ce spectacle nous a ennuyés à périr !▪ Expression tirée de l’Écriture sainte et devenue pro-verbiale. Qui se sert de l’épée périra par l’épée, on s’expo-se à pâtir de la violence que l’on a suscitée (on dit aussi : Tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive). ▪ MARINE. Périr corps et biens, pour un navire, s’abîmer en mer avec sa cargaison. ▪ Fig. Être totalement détruit, anéanti. Tout empire périra. Les arts périssent s’ils sont trop encouragés.
moral-e ( I - 1 )
adjectif
XIIIe siècle. Emprunté du latin moralis, de même sens. ↪ voir aussi : II. Moral (n. m.)
1. Qui relève de la pensée, des facultés intellectuelles ou psychiques, par opposition à Matériel, Physique, Corporel. Causes morales. Preuves morales. Certitude morale, adhésion profonde de l’esprit à des vérités prati-ques, qui se fondent sur des motifs d’ordre moral. Mal phy-sique et mal moral. Force morale. Prodiguer un réconfort moral à quelqu’un. Caution morale, appui, soutien person-nel que l’on apporte à quelqu’un. ▪ DROIT. Dommage moral, qui est causé aux sentiments, à la dignité, à l’honneur d’une personne. Élément moral de l’infraction, intention délictueuse ou criminelle, qu’on dis-tingue des éléments matériels de l’infraction. Intérêt moral. Le droit moral d’un auteur sur son œuvre, qui comprend les droits de divulgation, de repentir, ainsi que le droit au res-pect de la paternité et de l’intégrité de l’œuvre. Personne morale, groupement de personnes ou de biens possédant, en raison de ses droits actifs ou passifs, une existence civile distincte. Les associations, les sociétés sont des personnes morales.