définitions courantes - 16 Flashcards
diplomatie ( 1 à 3 )
(tie se prononce cie) nom féminin Étymologie : XVIIIe siècle. Dérivé de diplomatique, sur le modèle d’aristocratique, aristocratie.
- Connaissance des règles, des traditions et des usages qui régissent les rapports entre les États ; art de concilier leurs intérêts respectifs. Étudier la diplomatie.
- Pratique de ces rapports entre États ; représentation de ces intérêts dont les ministres, les ambassadeurs, etc., ont la charge. Une diplomatie compliquée, nette, énergique. La diplomatie secrète. La diplomatie européenne.
- Le corps des diplomates. La diplomatie anglaise, allemande, italienne.
diplomatie ( 4 à autres )
- La carrière diplomatique ; le métier, la profession de diplomate. Il se destine à la diplomatie. Être dans la diplomatie.
- Politique extérieure d’un pays. Cet évènement a pesé sur notre diplomatie. La diplomatie française a remporté là un succès.
- Fig. Adresse, finesse que l’on apporte dans la conduite d’une affaire. User de diplomatie. Avoir de la diplomatie. Que de diplomatie dépensée en pure perte !
Autres : [FranceTerme] (Environnement | Relations internationales) diplomatie environnementale (Relations internationales) diplomatie d’influence ● diplomatie démultipliée ● diplomatie en ligne ● diplomatie multilatérale ● diplomatie par procuration (Relations internationales | Économie et gestion d’entreprise) diplomatie d’entreprise
diplomatique ( 1, 2 )
adjectif et nom féminin Étymologie : XVIIIe siècle, « science ayant pour objet les diplômes, les chartes ». Emprunté du latin scientifique moderne diplomaticus, « relatif aux documents officiels ». ↪ voir aussi : II. Diplomatique (adj.)
- Adj. Qui a rapport aux actes et documents officiels tels que diplômes, chartes, conventions, traités, etc. Étude des écritures diplomatiques.
- N. f. La diplomatique, science qui a pour objet l’étude des actes et documents officiels, l’établissement de leur date, de leur authenticité, de leur valeur, etc
diplomatique ( II )
II. DIPLOMATIQUE, adjectif Étymologie : XVIIIe siècle. Emploi spécialisé de l’adjectif diplomatique I. ↪ voir aussi : I. Diplomatique (adj. et n. f.)
- Qui appartient, qui a rapport à la diplomatie, aux relations entre les États. Histoire diplomatique. Rompre, reprendre les relations diplomatiques. La voie diplomatique. Réunir une conférence diplomatique. Un incident diplomatique. Envoyer une mission diplomatique. Le corps diplomatique, l’ensemble des diplomates représentant officiellement leur pays auprès d’un gouvernement étranger ou d’un organisme international. Le doyen du corps diplomatique. La carrière diplomatique ou, elliptiquement, la Carrière, le métier, la profession de diplomate. Entrer dans la carrière diplomatique. La valise diplomatique, l’ensemble des dépêches, documents et annexes, périodiquement échangés entre un pays et ses représentants à l’étranger et contenus dans un ou plusieurs sacs. La valise diplomatique, qui bénéficie de l’inviolabilité, est dispensée de tout contrôle douanier.
- Fig. Qui témoigne d’habileté, de prudence, de tact. Un langage diplomatique. Des manières diplomatiques. Fam. Maladie diplomatique, prétexte invoqué pour justifier un refus, une absence.
dire ( I - 1)
verbe transitif Conjugaison :(je dis, nous disons, vous dites, ils disent ; je disais, nous disions ; je dis ; je dirai ; je dirais ; dis ; disons, dites ; que je dise ; que je disse ; disant ; dit). Étymologie : Xe siècle. Du latin dicere, « dire, exprimer par la parole », notamment « déclarer, indiquer, nommer, raconter ». ↪ voir aussi : II. Dire (n. m.)
I. Faire connaître. 1. Exprimer, énoncer par la parole. Dire à haute et intelligible voix, à voix basse. J’ai quelque chose à vous dire. Voici ce qu’il a dit. Dire du bien, du mal de quelqu’un. Dire son avis, son sentiment sur quelque chose.. Dire la vérité. Dire ses raisons. Dire des bêtises, des sottises. Il n’a pas dit son dernier mot, il peut encore changer d’avis. Sans mot dire, il se rassit. Ce disant, il regardait l’assemblée. Cela dit, il quitta la séance.◉ Remarque :En ce dernier sens, on évitera d’employer Ceci dit, qui se répand fâcheusement aujourd’hui.
dire ( I - 1 suite, 2 )
▪ Dans les propos rapportés, dire est souvent placé en incise, avec le sujet postposé. Oui, dit-il, j’y consens. ▪ Expr. Dire son fait à quelqu’un ou, fam., dire ses vérités, ses quatre vérités à quelqu’un, ne pas lui cacher ce qu’on pense de lui. Dire pis que pendre de quelqu’un, en dire beaucoup de mal. En dire de belles, en dire de toutes les couleurs (fam.), prononcer des paroles qui surprennent ou qui choquent. Je l’irai dire à Rome, j’en doute. S’il réussit, je l’irai dire à Rome. ▪ Prov. Qui ne dit mot consent, garder le silence, c’est approuver ou acquiescer. Bien faire vaut mieux que bien dire, les bonnes actions sont préférables aux beaux discours. Bien faire et laisser dire, il faut agir sans se soucier des critiques.
- Réciter. Dire sa leçon.. Dire son rôle. Dire la messe, la célébrer. Faire dire une messe, des messes pour un défunt. Spécialement. Déclamer. Apprendre à dire. L’art de bien dire les vers.
dire ( I - 3 à 5 )
- Exprimer, énoncer par un autre moyen que la parole. Par écrit. Que dit-il dans sa lettre ? Comme il a été dit au précédent chapitre. Cet écrivain a dit là-dessus d’excellentes choses. Par gestes ou par signes. Dire bonjour de la main.
- Employer un mot, une expression, une tournure. Dire blanc quand on pense noir. C’est un mot qu’on ne doit pas dire. Dire le mot juste. Comment cela se dit-il en anglais ? Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Qui dit colère, dit courte folie.
- Litt. Célébrer, chanter, raconter. Je dirai les hauts faits de Roland.
dire ( II - 1 à 2 )
II. Par extension. Faire connaître, exprimer, avec des nuances particulières. 1. Affirmer, prétendre. À ce que dit la légende, Romulus est le fondateur de Rome. Il disait avoir aperçu le suspect.Expr. On dit que, dit-on, c’est l’opinion commune, c’est le bruit qui court. On dit que nous allons avoir la guerre. C’est, dit-on, ce qui l’a déterminé à partir. Subst. Un on-dit, un propos qui se répète de bouche en bouche . Croire sur un on-dit, sur des on-dit.
- Répondre, répliquer, objecter, critiquer. Il ne sut que dire. Vous aurez beau dire, je partirai demain. Expr. Trouver à dire, trouver matière à critiquer, à blâmer. Que trouvez-vous à dire à cette action ? (On dit plutôt Trouver à redire.) Il y a bien à dire, beaucoup à dire là-dessus, il y a bien des critiques, des objections, des observations, des réserves, à faire là-dessus. Il n’y a vraiment rien à dire, cela est fort bien.
dire ( II - 3, 4 )
- Juger, penser, croire. Qu’en dites-vous ? Que dire d’une telle attitude ? Que va-t-on dire de moi, si j’accepte ? Qu’en dira-t-on ?Subst. Le qu’en-dira-t-on, l’opinion des autres. Se soucier, se moquer du qu’en-dira-t-on. Expr. On dirait d’un fou, d’un homme ivre (vieilli), on le prendrait pour un fou, pour un homme ivre (on dit plutôt On dirait un fou, un homme ivre). On dirait que, il semblerait que. On dirait qu’il va mieux. On aurait dit, on eût dit qu’il pleurait.
- Proposer, décider, fixer. Au jour dit. Aussitôt dit, aussitôt fait, dès que la décision fut prise, on passa à l’exécution. Ce qui fut dit fut fait. Disons, convenons de. Vous ne pouvez pas venir ce soir ? Eh bien, disons demain. ◉ Remarque :À déconseiller en dehors de cette définition précise.
▪ DROIT. Dire le droit, déterminer dans une affaire la solution conforme à la loi et à la justice. Un jugement avant dire droit, un jugement provisoire.
dire ( II - 5, 6 )
- Engager à ; conseiller, ordonner de. Il m’a dit de me taire. Dis-lui qu’il vienne. Expr. fig. et fam. Ne pas se le faire dire deux fois, s’empresser soit d’obéir, soit de saisir une occasion. Se le tenir pour dit, tenir compte d’un avertissement, d’une menace. Vous n’avez qu’à dire, qu’un mot à dire, vous n’avez qu’un mot à prononcer pour que la chose soit réalisée.
- Au participe passé, adjectivement. Surnommé. Charles V, dit le Sage. Cette maison est située à trois kilomètres de la ville, au lieu dit « La Saussaie ». Spécialement. DROIT. ADMINISTRATION. Se joint à l’article défini et à certains adverbes pour désigner les personnes ou les choses dont on a parlé. Ledit preneur. Ladite maison. Audit lieu. À l’article susdit. La personne susdite. Subst. Le susdit.
dire ( III )
III. Par analogie. Avec un nom de chose pour sujet. Indiquer, signifier, annoncer, présager.
Ce mot seul dit tout. Un croquis en dit parfois plus qu’un long discours. Que dit le baromètre ? quelle indication fournit-il sur le temps ? Que disent les cartes ? quel présage croit-on pouvoir en tirer ? En parlant des actions, des attitudes, des regards, etc., qui manifestent la pensée de quelqu’un. Son trouble, sa confusion disent assez son désarroi. Un silence qui en dit long, un silence expressif. En parlant d’un ouvrage, d’un texte, d’une phrase énonçant un précepte, une loi, formulant une définition. Qu’en dit, que dit le dictionnaire ? Que dit la loi ? Que dit le règlement ? Comme dit le proverbe. Comme dit la chanson.
dire ( III, suite )
▪ Loc. Vouloir dire, avoir tel sens, telle signification. Que veut dire cette phrase ? Que veut dire ce retard ? Je ne sais ce que cela veut dire. Cela ne veut rien dire. ▪ Expr. fam. Savoir ce que parler veut dire, saisir l’allusion, comprendre à demi-mot. Expr. fig. et fam.Dire quelque chose. Éveiller un souvenir, faire naître une impression, évoquer. Cet air me dit quelque chose. Cette photographie ne me dit rien. ▪Spécialement. Plaire.Une promenade vous dirait-elle quelque choseou, elliptiquement, vous dirait-elle ? Sortir ne me dit rien. Si le cœur vous en dit, si cela vous plaît. Cela ne me dit rien de bon, ce n’est pas un présage favorable. Cela ne me dit rien qui vaille, suscite ma défiance, me déplaît.
dire ( IV - 1 )
- Introduisant une explication, une correction, une approbation ou un renforcement. C’est-à-dire (voir ce mot). Disons mieux, pour mieux dire, que dis-je ? pour renchérir sur les paroles précédentes. Il ne régnait que par ses favoris ou, pour mieux dire, il ne régnait plus. L’aimer ? Que dis-je ? je l’adore. Disons-le, pour introduire une expression plus rigoureuse que celle qui précède. Cette mesure est très discutable ; disons-le, c’est un abus de pouvoir. Autrement dit, en d’autres termes. Il faut dire, à vrai dire, pour donner une explication. Je n’ai pu le voir ; il faut dire qu’il était malade ce jour-là. À vrai dire, j’ai lu trop rapidement cet ouvrage. Pour tout dire, pour en dire davantage. Pour le dire en un mot. C’est tout dire, cela dit tout, cela explique tout. Il est aussi paresseux que son frère : ce n’est pas peu dire. Cela va sans dire, cela est parfaitement évident. Tout est dit, c’est dit, c’est une affaire réglée.. Voilà qui est dit, il n’y a plus rien à ajouter. Tout n’est pas dit, l’affaire dont vous parlez est loin d’être achevée. Ce qui est dit est dit, c’est une décision, un engagement sans retour. C’est moi qui vous le dis, vous pouvez m’en croire. Je ne vous en dis pas plus, vous pouvez deviner la suite. Fam. Souvent iron. Tu l’as dit ! tu as raison ! En parlant à un enfant. C’est mon petit doigt qui me l’a dit, je le sais sans que tu m’en parles.
dire ( IV - 2 )
- Marquant une atténuation, un doute, une hésitation. Pour ainsi dire, en quelque sorte, d’une certaine façon. C’est beaucoup dire, c’est trop dire, pour marquer une réserve. Pour ne pas dire, pour expliquer un euphémisme. Il s’est conduit en imprudent, pour ne pas dire en fou. C’est peu dire, pour indiquer que l’on est en dessous de la vérité. Comme dit l’autre (pop.), pour introduire une citation courante ou une expression dont on ne veut pas prendre la responsabilité. Il n’y a pas à dire, il faut se rendre à l’évidence. Cela soit dit en passant ou, elliptiquement, soit dit en passant, pour annoncer une digression, une plainte ou un reproche. Entre nous soit dit, soit dit entre nous, confidentiellement. Cela vous plaît à dire, pour marquer un désaccord, un refus.Dans le même sens. C’est vous qui le dites ! Mettons que je n’ai rien dit, pour annuler un propos que l’on vient de tenir, revenir sur une affirmation immédiate.. Je ne dis pas que…, pour atténuer ou rectifier ce qu’on vient d’affirmer.
dire ( IV - 3 )
- Locutions, expressions interrogatives ou exclamatives pouvant se charger d’une forte valeur affective. Que voulez-vous dire ? Qu’est-ce à dire ? pour marquer l’étonnement, la surprise, aussi bien que l’insistance, la menace, etc. Qui vous dit que… ? pour marquer le doute, le défi. Qui dirait que… ? comment pourrait-on croire que ? Qui eût dit ? pour exprimer la surprise, le regret, le dépit. Dire que… ! pour indiquer la surprise, l’indignation, la rancœur. ! C’est bientôt dit ! C’est vite dit ! l’affaire est moins simple que vous ne le pensez. Je l’avais bien dit ! ce qui arrive est bien ce que j’avais annoncé. À qui le dites-vous ! je suis au courant de la situation ; j’ai fait cette expérience avant vous. Avec une valeur superlative. Je ne vous dis que cela ! Pour sous-entendre une qualité extrême. Ils ont un saint-émilion, je ne vous dis que cela ! Vous m’en direz des nouvelles ! Vous m’en direz tant ! Dis ! Dis donc ! Dites donc ! Interjection ou appel marquant l’étonnement, la surprise, etc. Dis-moi, dites-moi ! Pop. Eh, dis donc !