définitions courantes - 27 Flashcards
intellectuel-le ( I )
adjectif
XIIIe siècle. Emprunté du bas latin intellectualis, « qui se rapporte à l’intelligence, intellectuel ».
I. Adjectif.1. Relatif à l’intellect, aux activités de l’esprit. Les facultés, les capacités intellectuelles. Quotient intellectuelou, par abréviation, Q.I., notation chiffrée résultant d’une suite de tests qui visent à évaluer les capacités de raisonne-ment d’une personne, son aptitude à la pensée logique. Gymnastique intellectuelle. Fatigue, paresse, vigueur intellectuelle.
2. Où l’activité de l’esprit, l’aptitude à la pensée abstrai-te, la capacité d’analyse ont une part prépondérante. Un travail intellectuel. Une profession intellectuelle. S’emploie souvent par opposition à Manuel.Par métonymie.Un travailleur intellectuel. ▪Se dit parfois en mauvaise part de ce qui semble privi-légier à l’excès l’analyse, l’abstraction, au détriment de la sensibilité, de l’imagination. Ce film est très intellectuel. Il a une vision trop intellectuelle de la vie.
intellectuel-le ( II )
nom
II. Nom. Personne qui a du goût, des dispositions pour les choses et les activités de l’esprit ; personne qui exerce une activité, une profession intellectuelle. Les médecins, les juristes, les professeurs sont des intellectuels. ▪ Spécialement. Personne qui, exerçant une profession intellectuelle, intervient dans la vie publique au nom de son savoir, de ses idées. L’engagement des intellectuels. Le terme d’intellectuel fut surtout utilisé, dans ce sens, à partir de l’affaire Dreyfus. ▪ Adjectivement. Les milieux intellectuels.
[FranceTerme] : (Électronique) bloc de propriété intellectuelle
international, - ale ( 1 )
adjectif
(pluriel Internationaux, internationales).
Étymologie : XIXe siècle. Emprunté de l’anglais interna-tional, de même sens.
1. Qui a lieu de nation à nation, entre plusieurs nations, qui concerne les rapports entre les nations. Les relations internationales. Une conférence internationale. Accords internationaux. Le droit international. Mandat d’arrêt inter-national. Le commerce international. Un port, un fleuve international, placé sous le contrôle de plusieurs nations.-Les organisations internationales, qui regroupent des représentants de diverses nations. Fonds monétaire inter-national, voir Fonds. Le Bureau international du travail. Le Comité international olympique.Par métonymie. Les fonctionnaires internationaux, affectés à des organisations internationales.▪ SPORTS. Une rencontre internationale et, subst., des internationaux de tennis. Se dit aussi d’un athlète, d’un sportif qui représente son pays dans ces compétitions. Un joueur international ou, subst., un international. Une internationale. ▪ Par extension. Qui intéresse plusieurs nations. Une renommée internationale.
international, - ale ( 2 et autres termes )
adjectif
2. Subst. Avec une majuscule. L’Internationale, nom don-né à l’Association internationale des travailleurs, fondée par Karl Marx en 1864, et aux divers mouvements révolution-naires qui lui firent suite. Les Ire , IIe , IIIe , IVe Internationales.Par extension. « L’Internationale », titre du chant adopté par cette association et devenu l’hymne des partis socialistes et communistes.
[Dire, Ne pas dire] À l’international [FranceTerme] (Économie et gestion d’entreprise) centre d’affaires international ● conditions internationales de vente (Finance) conservation internationale (Nucléaire) échelle internationale des évènements nucléaires et radiologiques (Pétrole et gaz) compagnie pétrolière internationale(Télécommunications) identité internationale d’abonnement mobile ● rétroappel international
invention (I - II - 1 )
XIIe siècle, invenciun. Emprunté du latin inventio, « action de trouver, de découvrir ; faculté d’invention ».
I. DROIT. Le fait de trouver, par hasard ou par recher-che, un objet caché ou perdu. Le Code civil traite des problèmes soulevés par l’invention des trésors.
▪ RELIGION. L’invention de la sainte Croix, la découverte légendaire du bois de la sainte Croix par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, et, par métonymie, la fête célébrée en mémoire de cette découverte.
II. Action d’inventer ; résultat de cette action.
1. Action de concevoir, d’imaginer, de créer quelque chose de nouveau. L’invention de la boussole, du baromètre, de la machine à vapeur. La nécessité est mère de l’invention. Loc. De l’invention de, qui a été inventé par. Un numéro, un plat de son invention. ▪ Par métonymie. Ce qu’on invente, ce qu’on crée. Voilà une belle, une heureuse invention, une invention utile. Invention ingénieuse, diabolique. Brevet d’invention, voir Brevet.
invention ( I - II - 2 à 4 )
nom féminin
2. Disposition de l’esprit à inventer, faculté par laquelle on conçoit, on trouve quelque chose de nouveau. Un homme plein d’invention, sans invention. Il a fait preuve d’invention dans cette affaire. Cet auteur, cet artiste a des qualités d’observation et d’invention. Invention romanesque. Par métonymie. Un récit plein d’inventions heureuses. Cet épisode est une invention. ▪ RHÉTORIQUE et dont on peut faire usage pour obtenir un effet de persuasion. L’invention est la première étape de la composition.
3. Spécialement. Le fait de donner pour nne faussement pour vrai. C’est pure invention de sa part. Ne croyez pas à toutes ses inventions.
4. MUSIQUE. Courte pièce de style contrapontique. Les Inventions de Jean-Sébastien Bach pour le clavecin.
jeunesse ( 1 )
nom féminin
XIIe siècle, juenvlesce. Dérivé de jeune (XIe siècle, juvene. Issu, par l’intermédiaire du latin populaire *jovenis, du latin classique juvenis, de même sens ).
1. Partie de la vie d’un homme qui est entre l’enfance et la maturité ; état d’une personne jeune. Durant sa jeunesse. Dans la première, la prime jeunesse. Une jeunesse difficile, une jeunesse heureuse. Une jeunesse studieuse, une folle jeunesse. Dissiper, gâcher, perdre sa jeunesse. L’éclat, la fraîcheur de la jeunesse. Réaliser un rêve de jeunesse. Erreur, péché de jeunesse. Prov. Il faut que jeunesse se passe, on doit avoir de l’indulgence pour les fautes ou les excès que la vivacité et l’inexpérience de la jeunesse font commettre. ▪ Par extension. En parlant d’une collectivité composée surtout de personnes jeunes. La jeunesse d’une armée, d’une équipe.▪ Expr. Avoir, garder un air de jeunesse, paraître encore jeune, quoique l’on soit déjà d’un certain âge. N’être plus de la première jeunesse (iron.), se dit d’une personne qui prend de l’âge et, fam., d’une chose usée. Fig. Retrouver une seconde, une nouvelle jeunesse, retrouver, dans l’âge mûr, l’énergie, les goûts et les passions du jeune âge. ▪ Se dit aussi à propos des facultés intellectuelles, des sentiments qui conservent leur vivacité même dans un âge avancé. Garder une étonnante jeunesse d’esprit, d’imagination. Jeunesse de cœur. ▪ Par métonymie. Fam. Jeune fille ou très jeune femme. C’est une jeunesse. Il a épousé une jeunesse.
jeunesse ( 2, 3 )
nom féminin
2. Dans un sens collectif. L’ensemble de ceux qui sont dans cet âge de la vie, comprenant parfois aussi ceux qui sont encore dans l’enfance. Toute la jeunesse de la ville, du pays. Instruire la jeunesse. Pervertir la jeunesse. C’est un mauvais exemple pour la jeunesse. La jeunesse dorée, voir Doré I. Ouvrages, spectacles, émissions pour la jeunesse. Auberge de jeunesse, établissement qui héberge pour un prix modique les jeunes voyageurs. ▪ Expr. proverbiales. Les voyages forment la jeunesse. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, si les jeunes gens avaient de l’expérience, et si les gens âgés avaient de la force. ▪ Spécialement. Nom par lequel on désigne certains groupes organisés d’adolescents ou de jeunes adultes unis par un même intérêt, une même activité, un même idéal. Souvent au pluriel. Les Jeunesses musicales de France.
3. Première période de l’existence d’une chose, où elle n’a pas encore acquis toute sa force, toute sa vigueur ; état de ce qui est de création, de fabrication récente. La jeunesse du monde, le temps proche des origines du monde. La jeunesse d’un État. La jeunesse d’un vin.
juge ( 1 )
nom masculin
XIIe siècle. Emprunté du latin judicem, accusatif de judex, de même sens.
1.DROIT. Magistrat investi par l’autorité publique du pouvoir de dire le droit, de reconnaître le fait, de tran-cher les litiges soumis à une juridiction et de sanctionner les infractions à la loi. Nommer, instituer des juges. Ins-taller un juge dans ses fonctions. Juge assesseur. Juge sup-pléant. Juge équitable, intègre, incorruptible. Juge sévère, rigoureux. Juge prévaricateur. Récuser un juge. Le juge compétent, qui a vocation à connaître, à juger d’une affaire. Juge civil, criminel, en matière civile, criminelle. Juge en première instance, en dernier ressort. Juge d’instance (on disait naguère Juge de paix), voir Instance. Juge consulaire, voir Consulaire. Juge d’instruction, voir Instruction. Juge d’appel, juge des référés. Juge de l’application des peines, ou juge d’application des peines. Juge des enfants. Être juge dans une cour d’appel. Juges naturels, que la loi assigne aux accusés, aux parties, suivant leur qualité et l’espèce de la cause. Juges ordinaires, se dit des juges de droit commun, à la différence des juges établis par des lois spéciales. Juge-commissaire, voir ce mot. Les juges sont aussi appelés magistrats du siège, par opposition aux magistrats du parquet. Par extension. La Cour de cassation est juge du droit.
juge ( 1 fin, 2 )
nom masculin
▪ Par métonymie. Tribunal. Renvoyer devant le juge, par-devant le juge. Se présenter devant ses juges. ▪ Expr. Personne ne peut être juge dans sa propre cause. On ne peut être à la fois juge et partie. ▪ RELIGION. Dieu est le souverain juge, le juge suprême.
2. Par extension. Toute personne choisie pour se pro-noncer sur un différend, et à l’autorité de laquelle on se rapporte. Convenir d’un juge. Il vous a reconnu pour juge. Vous en serez le juge. Je vous prends pour juge, je vous fais juge, je vous laisse juge. Se faire, s’établir, se constituer juge de quelqu’un, de quelque chose. ▪ En parlant d’une personne capable de juger d’une chose, de l’apprécier.Vous êtes mauvais juge, bon juge en cela ▪ HISTOIRE. Juge mage, titre qu’on donnait, dans quelques provinces méridionales de la France, au lieutenant du sénéchal. ▪ SPORTS. Personne chargée d’assister l’arbitre, de veiller au respect des règles, de départager les concur-rents et, dans certaines disciplines, de les noter. Les juges d’un championnat de gymnastique, de patinage. Juge-arbitre, voir ce mot. Juge de touche, de ligne, voir Arbitre I Juge au départ, juge à l’arrivée, qui contrôle le départ des concurrents ou les classe à l’arrivée, dans diverses compé-titions et dans les courses de chevaux.
juge ( 3, féminisation )
nom masculin
3. ANTIQUITÉ HÉBRAÏQUE. Nom qu’on donne aux chefs qui gouvernèrent de façon épisodique le peuple juif durant la période qui commence à la mort de Josué et qui finit à la naissance de Samuel. Le livre des Juges, le septième livre de l’Ancien Testament, qui contient l’histoire du peuple d’Israël depuis son installation en Canaan jusqu’à l’établissement de la monarchie.
Féminisation des noms de métiers et de fonctions La féminisation des noms de métiers et de fonctions se développant dans l’usage, comme l’a constaté le rapport de l’Académie française rendu public le 1er mars 2019, il est à noter que ce nom peut aussi s’employer au féminin.
juste ( I )
adjectif
XIIe siècle. Emprunté du latin justus, de même sens.
I. Conforme à la justice, au droit, à la raison.
1. Qui juge ou qui agit selon la justice. Un homme juste. Un maître sévère mais juste. Soyez juste envers lui. Dieu juste et bon. Interj. Juste Dieu ! Juste ciel ! ▪ Spécialement. Qui observe exactement les devoirs de la religion, qui unit la piété à la vertu. Un homme juste et craignant Dieu. Subst. Un juste (seulement au masculin). Dieu fait luire le soleil sur les justes et sur les pécheurs. La prière du juste. Le séjour, la demeure des justes, le paradis, le ciel. Expr. plaisante et souvent iron. Dormir du sommeil du juste, des justes, d’un sommeil paisible, qui n’est troublé par aucun remords.
2. Qui répond aux règles, aux exigences de la justice. Un arrêt, une sentence juste. Défendre une juste cause. Une loi juste, un impôt juste. Ce que vous me demandez n’est pas juste. Il est juste de le dédommager. Juste récompense.Subst. Le juste et l’injuste. ▪ Par extension. Qui est légitime, fondé, justifié. Une juste colère. De justes prétentions. J’ai de justes raisons de me défier de lui. Payer quelque chose à son juste prix. Un juste retour des choses, un renversement de situation qui rétablit le cours normal des choses, qui annule une injustice. Convoler en justes noces (souvent iron.), se marier. Loc. adv. À juste titre, à juste raison, de façon légitime, à bon droit.
juste ( II )
adjectif
II. Qui a de la justesse.
1. Qui convient parfaitement, qui s’adapte bien à son objet ; pertinent, vrai. Trouver l’expression, le mot juste. Chercher le ton juste. La juste mesure. Le juste milieu, ce qui est également éloigné de tous les extrêmes. Il se tient toujours dans le juste milieu, il n’a jamais d’opinions tranchées, ni dans un sens, ni dans l’autre. Opinion de juste milieu (voir aussi Juste-milieu). Se faire une idée juste de quelque chose. C’est juste ! Il n’est pas tout à fait juste d’affirmer cela.
2. Qui apprécie avec pertinence, avec exactitude ; sûr. Un esprit juste, très juste. Avoir le goût juste. ▪ En parlant d’un instrument de mesure. Horloge, balance juste.
3. Qui est tel qu’il doit être ; exact, précis. Un calcul juste. Trouver le compte juste. Il est arrivé à l’heure juste.▪ Spécialement. Une note juste, qui est conforme à l’échelle des sons en usage, qui n’est ni trop haute ni trop basse par rapport à un diapason. Cet instrument n’est pas juste, il est désaccordé. Avoir une voix juste. Par métonymie. Avoir l’oreille juste.
4. Qui est serré, ajusté et, le plus souvent, qui est trop étroit, étriqué. Un veston bien juste, trop juste. Ces chaussures sont justes. Par extension. Fam. À peine suffisant ou insuffisant.C’est une somme un peu juste. Ce déjeuner était un peu juste. Pop. Être juste, être dans la gêne. Je suis juste en ce moment.
juste ( III et autre terme )
adjectif
III. Emplois adverbiaux.
1. Avec justesse, avec exactitude, comme il faut. Raison-ner, parler juste. Il a deviné juste. Tirer, frapper juste. Jouer, chanter juste, dans le ton, sans fausse note.
2. Précisément, exactement. Voilà juste, tout juste l’hom-me qu’il nous faut. Il demeure juste en face. Il est arrivé juste à l’heure du dîner. Juste, tout juste, très juste, formules d’acquiescement. ▪ Avec une nuance restrictive. Nous resterons juste un moment.
3. De façon à peine suffisante, ou insuffisante. Il fait tout juste chaud. Il a compté trop juste. Il sait tout juste lire. Avoir juste de quoi vivre. Loc. impers. C’est tout juste si, c’est à peine si.
4. Loc. adv. Au juste, précisément. Je vous dirai au juste ce que cela coûte. Je ne saurais vous le dire au juste. Fam. Au juste, que lui est-il arrivé ? ▪ Au plus juste, le plus exactement possible ou avec le plus de parcimonie possible. Compter au plus juste. ▪ Juste assez, suffisamment, à l’exacte limite.Comme de juste, comme il se doit, bien entendu (le plus souvent iron.). Comme de juste, on ne l’a pas rétribué pour cette tâche.
[FranceTerme] : (Économie et gestion d’entreprise) gestion au plus juste ● production au plus juste
laïcité - nom féminin
XIXe siècle. Dérivé de laïc (de laïque XIIIe siècle. Emprunté du latin ecclésiastique laicus, de même sens.).
Caractère de neutralité religieuse, d’indépendance à l’égard de toutes Églises et confessions. La laïcité d’un établissement d’instruction, d’une loi, d’une institution. La laïcité de l’État est inscrite dans la Constitution de la ve République.