définitions courantes - 38 Flashcards
présent-e ( I - 1 )
adjectif
XIe siècle, comme adjectif ; XIVe siècle, comme substantif. Emprunté du latin praesens, participe présent de praeesse, « être en avant, être à la tête de », lui-même composé de prae, « devant, avant », et esse, « être ». ↪ voir aussi : II. Présent (n. m.)
I. Adjectif. 1. Par opposition à Absent. Qui se trouve dans le lieu où l’on est ou dont on parle. Tous les candidats sont-ils présents ? Si vous aviez été présent, cela ne se serait pas produit. Monsieur le directeur ici présent… DROIT. Se dit de celui ou de celle qui assiste en personne à l’accomplissement d’un acte, au déroulement d’une procédure. Les parties présentes et consentantes HISTOIRE. À tous présents et à venir, salut, formule de chancellerie préliminaire de certains actes des rois de France et de Napoléon Ier. ▪ Spécialement. Qui se trouve là où il doit être, où sa présence est escomptée. L’élève répond « présent » à l’appel de son nom. Les soldats présents à l’appel. Loc. fig. Répondre présent, être là au moment opportun, ne pas se dérober à une tâche, à une requête. Ils ont répondu présents ou présent à l’appel de la Nation. Subst. Compter les présents. La liste des présents. ▪ Fig. Qui donne de sa personne, qui apporte son aide. Il a été présent à mes côtés dans ces moments difficiles. Il est présent partout, à tout, il est très actif. Qui fait montre d’attention. Il n’est pas présent à ce qu’il fait. Expr. vieillies. Avoir l’esprit présent, vif et prompt. Avoir la mémoire présente, se souvenir à propos et sans peine. ▪ Par extension. En parlant de quelque chose. Une bactérie présente dans le sang. Les marchandises présentes sur les étals.
présent-e ( I - 1 fin, 2, 3 )
adjectif
▪ Expr. Être présent à l’esprit, à la mémoire de quelqu’un, rester dans son souvenir. Son visage est toujours présent à ma mémoire, dans ma mémoire. Ses paroles me sont toujours présentes à l’esprit, sont toujours présentes dans mon esprit.
2. Par opposition à Futur et à Passé. Qui est contem-porain du moment de l’énonciation ou d’un moment pris comme repère. Le temps présent. L’époque présente. L’état présent de nos affaires. Il ne songeait qu’à l’instant présent.
▪ Par extension. Placé avant le nom. Dont il est question au moment où l’on parle ; qui est actuellement en cours. Les deux premiers chapitres du présent ouvrage. Le dix du présent mois. La présente lettre ou, elliptiquement, la présente, formule en usage dans les échanges administratifs et commerciaux. Veuillez nous contacter dès réception de la présente. HISTOIRE. À tous ceux qui ces présentes lettres ou, elliptiquement, ces présentes verront, formule de chancel-lerie qui figurait dans certains actes des rois de France et de Napoléon Ier.
- GRAMMAIRE. Se dit d’un mode employé au temps verbal appelé présent. Indicatif, subjonctif, conditionnel, impératif, infinitif présent. Participe présent, [Le participe présent, invariable, s’emploie à propos d’une action, d’un état contemporains de ceux du verbe principal ou du moment où l’on parle, comme dans « Préférant mettre un terme à la querelle, il se tut » ou « Voyant cela, je m’arrête ». Dans quelques locutions et emplois substantivés, on a conservé d’anciennes formes où le participe s’accorde en genre et en nombre, comme dans « Toute affaire cessante », « Séance tenante », « À la nuit tombante », ou dans « Les tenants et les aboutissants », « Les ayants droit ». (Le participe présent de certains verbes peut avoir une graphie différente selon qu’il est employé avec cette valeur verbale ou avec valeur d’adjectif. On écrira par exemple : « Convainquant l’assemblée, il fut applaudi » et « Un orateur convaincant ».)
▪ Précédé de la préposition en, le participe présent, invariable, sert à former le gérondif]
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présent ( II )
nom masculin
II. Nom masculin. Le temps contemporain du moment où l’on parle ou d’un moment que l’on prend comme référence. Le présent, le passé et l’avenir. Il jouissait du présent sans penser au lendemain. ▪ GRAMMAIRE. Temps verbal qui se situe entre le passé et le futur, et qui désigne l’époque contemporaine de l’énonciation. Présent de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de l’impératif, de l’infinitif. Mettre, conjuguer un verbe au présent. Le présent peut marquer la stricte coïncidence entre le procès et le moment de l’énonciation, comme dans « Je vous félicite » ou « Le télé-phone sonne ! », ou évoquer un procès plus étendu dans le temps, comme dans « Paul est au marché ». Le présent s’emploie parfois à la place du passé ou du futur pour marquer la proximité d’un évènement, comme dans « Je reviens de Berlin » ou « Elle arrive dans cinq minutes ». Emplois particuliers. Présent d’habitude, employé pour marquer qu’un fait dure ou se répète, qu’une action se reproduit régulièrement. Dans « Il habite Lyon » et dans « Il achète le journal tous les matins », « habite » et « achète » ont une valeur de présent d’habitude. Présent de vérité générale ou présent gnomique, utilisé pour énoncer des vérités atemporelles, comme dans « L’angle droit mesure 90 degrés » ou « La fortune sourit aux audacieux ». Présent historique ou présent de narration, présent de l’indicatif employé à la place d’un passé pour rendre un récit plus vivant, comme dans la phrase : « Il est quatre heures du matin en Europe le 21 juillet 1969, lorsqu’un homme, Neil Armstrong, foule le sol lunaire. »
▪ Loc. adv. À présent, maintenant, actuellement. Je n’y son-ge plus à présent. Es-tu content à présent ? Que deviendra-t-elle à présent ? Jusqu’à présent, tel a été l’usage. La mode et les mœurs d’à présent, de l’époque actuelle. Loc. conj. À présent que…, maintenant que, dès lors que. À présent que je suis en meilleure santé, je peux me permettre de voyager.
[Ne pas dire] Tant qu’à présent pour Jusqu’à présent
II - présent
nom masculin
Étymologie : XIIe siècle. Déverbal de présenter. ↪ voir aussi : I. Présent, ‑ente (adj. et n.)
■ Ce que l’on offre à quelqu’un ; don, cadeau. Un somptueux, un modeste présent. Il est défendu aux juges de recevoir aucun présent des parties. Ils lui ont apporté une corbeille de fruits en présent, en guise de présent. Mon père nous a fait présent de ce tableau. DROIT. Présents d’usage, offerts à l’occasion de certaines fêtes ou cérémonies, qui sont dispensés du rapport succes-soral et échappent à la révocabilité des donations entre époux. ▪ Loc. et expr. fig. Un présent du ciel, se dit d’une chose ou d’une personne qui fait le bonheur de ceux à qui le sort les réserve. C’est un présent du ciel qu’un véritable ami. Vieilli. Faire présent de son cœur à quelqu’un, lui donner son amour.
prétendre
verbe transitif
XIVe siècle. Emprunté du latin praetendere, « tendre en avant, mettre en avant ; réclamer », lui-même composé de prae, « devant, avant », et tendere, « tendre, étendre, déployer ».
I. Verbe transitif. 1. Soutenir, affirmer avec force. Prétendez-vous cela ? Je prétends que cette allégation n’est pas fondée. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais…▪ Spécialement. Donner pour certaine une chose que d’autres contestent, jugent fausse, infondée. Comment peut-on prétendre pareille faribole ? Il prétendit qu’il igno-rait tout de cette affaire. Vous n’oseriez tout de même pas prétendre que… Ils prétendent bénéficier de hautes protec-tions. Elle est, ou prétend être, bilingue. Ce charlatan pré-tend guérir toutes sortes d’affections. À ce qu’on prétend, il est sur le point d’être limogé. Pron. Ils se sont prétendus lésés dans ce partage. La tâche est difficile mais il s’en prétend capable.
2. Demander, réclamer comme un droit, un dû (vieilli). Il prétend une part à l’héritage. Que prétend-on de moi ? ▪ S’emploie surtout aujourd’hui avec une proposition complétive au subjonctif ou un verbe à l’infinitif. Vouloir, exiger. Je prétends qu’il me cède le pas. Il prétend qu’on lui obéisse. Il prétend tout régenter.prétendre
prétendre
verbe intransitif
II. Verbe intransitif. Aspirer à, briguer ce qu’on pense pouvoir obtenir. Dans sa situation, il peut prétendre à une indemnité. Prétendre à une charge, à un emploi, à un honneur. Il n’y a rien de si élevé à quoi il ne puisse prétendre. Prétendre à la couronne, à l’empire. Suivi d’un verbe à l’infinitif. Litt. Il prétend à lui succéder ou, vieilli, de lui succéder. ▪ Par extension. Se piquer, se glorifier d’une aptitude réelle ou, plus souvent, supposée. Il prétend à l’esprit, à l’élégance. C’est un homme modeste qui ne prétend à rien. Par analogie. Cette bibliographie ne prétend pas à l’exhaustivité.
prince ( 1 )
nom masculin
XIIe siècle. Emprunté du latin princeps, « le premier, le plus important », lui-même composé à partir de primus, « le plus avancé, premier », et capere, « prendre ». 1. Nom donné, à partir du Moyen Âge, à tout chef souve-rain d’un État, qu’il soit empereur, roi, duc, comte, etc. Le palais, la cour, le cortège d’un prince. Un prince fas-tueux, glorieux. Prince feudataire. Les princes d’Allemagne, d’Italie. Un prince tatar, persan. Princes étrangers, dési-gnait en France, auxXVIIe et XVIIIe siècles, les souverains étrangers qui vivaient à la cour du roi. Le duc de Savoie et le duc de Lorraine étaient des princes étrangers. Prince-primat, titre conféré en 1806 par Napoléon Ier au dernier ar-chevêque électeur de Mayence, Charles-Théodore de Dal-berg, lorsqu’il en fit le président de la Confédération du Rhin . ▪ Employé absolument avec l’article défini, pour désigner le souverain du lieu où l’on se trouve ou dont on parle. Le prince et ses sujets. Avoir l’oreille, la faveur, les bonnes grâces du prince. Des monnaies qui portent l’effigie du prince. ▪ Loc. et expr. Le fait du prince, acte du souverain usant de son autorité et, par extension, aujourd’hui, décision que prend une personne en position d’autorité, sans autre justification que son propre pouvoir. Ce sont jeux de prince qui ne plaisent qu’à ceux qui les font (par référence à la fable de La Fontaine « Le Jardinier et son Seigneur »), les fantaisies des puissants n’amusent qu’eux-mêmes.
prince ( 1 fin, 2 )
nom masculin
Vivre, être vêtu comme un prince, splendidement, avec magnificence. L’œil du prince, désignait, dans un théâtre à l’italienne, la loge située au centre du premier balcon, point d’où l’on voit le mieux. Fig. Se montrer bon prince, faire preuve de générosité, de clémence. C’est un repas de prince, un repas somptueux. Vieilli. Tenir un état de prince, mener un train de vie fastueux. Titres célèbres : Le Prince, de Nicolas Machiavel (1513, publié en 1532) ; Le Prince de Hombourg, de Heinrich von Kleist (1811) ; La Ville dont le prince est un enfant, d’Henry de Montherlant (publié en 1951 et remanié en 1967).
2. Titre porté par les membres mâles d’une maison souveraine et, en particulier, par les fils d’un roi. Le prince de Condé. Les princes d’Orléans. La Fronde des princes. Princes du sang, issus de la maison royale par les mâles. L’état de prince du sang donnait la préséance. Monsieur le Prince, nom donné, à partir du XVIe siècle et jusqu’en 1709, date de la mort du fils du Grand Condé, au chef de la maison de Bourbon-Condé. Prince royal, impérial, héritier du souverain régnant. Le prince héritier. Prince régent. Le prince de Galles, le prince des Asturies. Prince-de-galles, [Tissu, le plus souvent de couleur grise, présentant un quadrillage qui se superpose à une armure pied-de-poule de même teinte. Une jupe, une veste en prince-de-galles. En apposition. Lainage prince-de-galles. Un pantalon prince-de-galles. Par métonymie. Porter un prince-de-galles.]
prince ( 2 fin, 3 )
nom masculin
- Prince consort,* qui est, dans les pays où une femme peut régner, l’époux d’une reine sans être roi lui-même. Prince-président, titre donné à Louis-Napoléon Bonaparte de 1848, date à laquelle il fut élu président de la IIe République, à 1852, date à laquelle il devint l’empereur Napoléon III. Par analogie. Prince de l’Église, titre protocolaire par lequel on désignait les cardinaux qui formaient la cour pontificale, et parfois aussi les archevêques et les évêques. Loc. fig. Le Prince Charmant, l’être idéal dont rêve une jeu-ne fille, par référence au personnage de conte de fées, fils de roi, qui vient délivrer et épouser l’héroïne innocente et per-sécutée. Attendre le Prince Charmant ou le prince charmant Titres célèbres : Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, de Molière (1661) ; Le Prince Igor, opéra d’Alexandre Borodine (1887-1890).
3. Titre attaché à la possession d’une terre appelée prin-cipauté, ou conféré par décision d’un souverain, et qui est accompagné de prérogatives de souveraineté plus ou moins étendues. Le prince de Monaco. Guillaume III de Nassau, prince d’Orange, fut un adversaire résolu du roi Louis XIV. Prince de l’Empire ou prince d’Empire, titre donné par Napoléon Ier à ses dignitaires et maréchaux. Le maréchal Ney était duc d’Elchingen et prince de la Moskowa, Talleyrand, prince de Bénévent. Coprince, Titre porté par le chef de l’État français et l’évêque d’Urgel, qui partagent la souveraineté territoriale de la principauté d’Andorre..
prince ( 4 )
nom masculin
4. Celui qui, au sein d’un groupe, est premier par ordre de dignité, de mérite, de talent, etc. Le prince des apôtres Pierre. Satan est appelé le prince des ténèbres ou le prince des démons. Au cours de certaines fêtes médiévales, on élisait par dérision un prince des fous. Le prince des philosophes, Aristote. Homère, Virgile, Ronsard ont été nommés « prince des poètes ». En 1912, Paul Fort fut un des derniers à recevoir le titre de « prince des poètes ». En raison de son influence sur toute une génération, Maurice Barrès a pu être qualifié de « prince de la jeunesse ». Les princes de ce monde, les grands, les puissants.
▪ Spécialement. ANTIQUITÉ ROMAINE. Le prince du Sénat, le sénateur que le censeur nommait le premier, en lisant la liste des membres. À l’époque des rois, le prince du Sénat remplaçait le souverain lorsque celui-ci était hors de Rome. À partir d’Auguste, les empereurs romains s’octro-yèrent le titre de prince du Sénat. Le prince de la jeunesse, titre donné au fils de l’empereur au moment où, prenant la toge virile, il était placé à la tête des jeunes nobles appar-tenant à l’ordre des chevaliers, et qui le désignait ainsi comme successeur à l’Empire. Titre célèbre : Un prince de la bohème, d’Honoré de Balzac (1840).
privilège ( 1 )
nom masculin
XIIe siècle. Emprunté du latin privilegium, « loi ou mesure prise en faveur d’un particulier », lui-même composé à partir de privus, « pris isolément ; particulier », et lex, legis, « loi ».
1. Droit ou avantage octroyé par exception à la règle générale. Accorder, s’arroger des privilèges. User, abuser d’un privilège. L’extinction d’un privilège. Les ambassades bénéficient du privilège d’extraterritorialité. Privilège des bouilleurs de cru,privilège qui les exempte des taxes sur la distillation dans la limite de dix litres d’alcool pur. Depuis 1960, le privilège dont bénéficient les bouilleurs de cru n’est plus transmissible à leurs descendants. Privilège de juridiction, droit donné à certains magistrats, certains fonctionnaires, etc. de comparaître devant une juri-diction autre que celle qui aurait normalement compétence. Spécialement. Droit de préférence que la qualité de la créance donne à un créancier sur les autres. Privilèges sur les immeubles. Le propriétaire non payé par son locataire a un privilège sur les meubles garnissant l’immeuble loué. Privilège hypothécaire, qui concerne une créance garantie par hypothèque. Privilèges spéciaux, qui portent sur des biens déterminés, par opposition à Privilèges généraux. Privilège du Trésor, préférence donnée à l’État sur les autres créanciers afin qu’il puisse recouvrer les impôts non réglés.
privilège ( 1 suite )
nom masculin
▪ HISTOIRE. Depuis le Moyen Âge et jusqu’à la Révo-lution, prérogative reconnue à des personnes du fait de leur naissance, de leur ordre, de leur emploi, ou à des institutions, des villes. Les privilèges, accordés par le roi à titre définitif ou temporaire, définissaient l’organisation sociale et politique de la France d’Ancien Régime. Certains privilèges départis à la noblesse, comme le port de l’épée ou les préséances, étaient honorifiques, d’autres étaient ma-tériels, d’ordre fiscal ou judiciaire en particulier. Abroger, mettre à bas les privilèges. L’abolition des privilèges fut votée dans la nuit du 4 août 1789. Le privilège de masculi-nité, la préférence donnée aux héritiers mâles dans les successions nobles. Le privilège du for et celui de l’immunité étaient deux des privilèges des clercs. Privilège du roi, privilège royal ou, simplement, privilège, autorisa-tion exclusive et limitée dans le temps de publier un ouvra-ge, qu’octroyait le gouvernement royal, après examen de la censure, et, par métonymie, mention figurant en début ou en fin d’ouvrage et attestant cette autorisation. Sous Louis XIV, on accorda à l’Académie française le privilège d’imprimer un dictionnaire de langue française.
privilège ( 1 fin à autre terme )
nom masculin
Le privilège d’une troupe de théâtre, le droit exclusif de représenter des spectacles. Au Moyen Âge, certaines villes obtinrent des chartes de franchise qui leur octroyaient le privilège d’échapper en partie à la tutelle royale. Par métonymie. Acte qui contient l’octroi d’une telle prérogative. Un privilège scellé du grand sceau. Dresser, enregistrer un privilège. ▪ Par extension. Droit exclusif instituant une situation de monopole dans un domaine donné. Le privilège d’émettre la monnaie en France métropolitaine a été accordé à la Banque de France en 1848.
2. Fig. Bénéfice, liberté, faveur que l’on s’octroie, ou que les autres vous accordent. Il jouit du privilège de faire et de dire tout ce qu’il lui plaît dans ce journal. Le privilège de l’âge, de la fortune. Iron. J’ai eu le triste privilège de lui annoncer son renvoi. ▪ Litt. Don du corps ou de l’esprit. La beauté est un privilège. La nature lui a accordé des privilèges que d’autres n’ont pas.
[FranceTerme] : (Sports) invitation privilégiée
prix ( 1 )
nom masculin
XIe siècle. Issu du latin pretium, « valeur d’une chose ; récompense, salaire ».
1. Valeur estimée d’un bien ou d’un service, somme d’argent en échange de laquelle il est vendu ou acheté.Un prix raisonnable, avantageux, excessif. Acquérir un bibelot à bas prix, à un prix modique. Afficher le prix au kilo, au litre. Le prix du pain, le prix d’un abonnement, d’une heure de ménage. Vendre des marchandises à moitié prix, à un prix défiant toute concurrence. La mise à prix d’un bien vendu aux enchères. Convenir du prix. Votre prix sera le mien, je ne le discuterai pas. C’est un prix à débattre, c’est mon dernier prix. Prix ferme et définitif. L’escalade, la flambée des prix. La baisse, la chute, l’effondrement des prix.Par métonymie. Étiquette, marque qui porte l’indication du coût de l’objet sur lequel elle est apposée. Enlever le prix avant de faire un paquet. COMMERCE. Prix de fabrique, prix d’usine, que coûte un objet acheté directement chez le fabricant. Prix de gros, qu’un grossiste consent à un détaillant, par opposition àPrix de détail. Prix marchand, auquel les commerçants vendent et achètent entre eux. Prix hors taxes, par opposition à Prix toutes taxes comprises. Prix courant, tarif en vigueur. Le prix courant du marché ou, elliptiquement, le courant du marché.
prix ( 1 suite )
nom masculin
Prix de revient, ce qu’un produit ou un service coûte à celui qui le fournit. Le bénéfice est la différence entre le prix de revient et le prix de vente. Vendre à prix coûtant, sans faire de bénéfice. Prix net, prix au-dessous duquel le vendeur ne fait plus de remise, ou auquel ne s’ajoute aucun complément. Prix fixe, établi d’avance pour un service défini. Prix indicatif, auquel les fournisseurs conseillent de vendre les produits, par opposition à Prix imposé.▪ Loc. et expr. À bon prix, à prix d’ami, à un tarif intéres-sant. À prix d’argent (vieilli), contre une somme d’argent. À prix d’or, très cher. De prix, de grande valeur. Des meubles de prix. Une chose qui n’a pas de prix, qui est sans prix, inestimable ; unique en son genre. Un diamant d’une eau si pure est sans prix. Son amitié n’a pas de prix. Hors de prix, très coûteux. Faire un prix à quelqu’un, lui concéder une réduction. Être dans ses prix, se dit de ce qu’un individu a les moyens d’acquérir. Cet appartement n’est décidément pas dans mes prix, dans nos prix. Prix pour prix (vieilli), s’employait pour comparer deux choses et, fig., deux personnes très différentes. Payer le prix fort, payer quelque chose au prix fort, acquitter le tarif maximal ; fig., pâtir lourdement d’une décision qu’on a prise, d’un acte qu’on a commis. Il a payé sa trahison au prix fort.