définitions courantes - 14 Flashcards

1
Q

crise ( 1 à 3 )

A

nom féminin Étymologie :XVe siècle ; XVIIe siècle, au sens figuré. Emprunté du latin médical crisis, « crise, phase grave d’une maladie ».

  1. MÉDECINE. Vieilli. Moment, dans l’évolution d’une maladie, où se produit un changement subit, généralement décisif. Crise favorable, salutaire. Jour de crise. Attendre la crise.
  2. Accident qui atteint une personne en bonne santé apparente ; aggravation brusque d’un état chronique. Crise d’asthme, de goutte. Crise d’appendicite. Crise d’épilepsie. Juguler une crise. Il a succombé à une crise cardiaque. Au plus fort de la crise.
  3. Réaction manifestant une brusque émotion. Crise de larmes. Crise de fou rire. Crise de nerfs, accès d’agitation provoqué par un choc émotif et accompagné de cris et souvent de larmes. Expr. pop. Piquer une crise, piquer sa crise, entrer dans un brusque accès de fureur. Il a sa crise, celle qui se répète à intervalles réguliers.
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2
Q

crise ( 4 à 6 )

A
  1. Phase difficile dans la psychologie de l’individu, qui peut apparaître à certains âges de la vie, en relation avec les transformations physiologiques. Crise de croissance. La crise de la puberté.
  2. État momentané d’exaltation ou de désarroi. Surmonter une grave crise morale. Une crise de désespoir.
  3. Période troublée que traverse un pays, une société ; troubles qui affectent un secteur d’activité, le fonctionnement d’une institution, etc. Un état de crise. Crise politique. Crise nationale, internationale. Les rebondissements de la crise. Crise ministérielle, crise gouvernementale, période pendant laquelle le gouvernement démissionnaire n’est pas encore remplacé. Crise mondiale, tension internationale d’où risque de naître un conflit armé.
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3
Q

crise ( 6 suite à autres )

A
  • Crise économique*, qui affecte l’économie d’un pays dans l’ensemble de ses activités ou dans certaines d’entre elles. Un secteur industriel en crise. La crise financière de 1929 aux États-Unis. Une crise commerciale. Une crise monétaire, boursière. Spécialement. Insuffisance ou pénurie. La crise du pétrole, de l’énergie. La crise du logement. La crise de l’emploi. etc. Par extension. Trouble profond lié à la remise en cause d’un système ou de principes jusqu’alors indiscutés. La crise de l’enseignement. La crise des valeurs morales. Titre célèbre : La Crise de la conscience européenne, de Paul Hazard (1935).
    7. THÉÂTRE. Moment où le conflit des passions atteint son paroxysme. Le dénouement d’une crise.

Remarque : Le mot Crise est souvent employé abusivement. Il devrait être réservé à des phénomènes précis et à des évènements limités dans le temps.

autres : [FranceTerme] : (Relations internationales | Défense) cellule de crise (Tous domaines) gestion de crise

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4
Q

culte ( 1 )

A

nom masculin Étymologie : XVe siècle. Emprunté du latin classique cultus, « action de cultiver, de soigner, et, spécialement, d’honorer (les dieux, ses parents) », de cultum, supin de colere, « cultiver, honorer, adorer ».

  1. Hommage que l’on rend au divin par des actes de religion ; piété à l’égard de ce qui est sacré. Culte intérieur, sentiment intime d’adoration ou de vénération. Culte extérieur, manifestations rituelles du sentiment religieux. Le culte de Jupiter. Les fêtes auxquelles donnait lieu le culte dionysiaque. Les fidèles, réunis en petites assemblées, rendaient un culte à Mithra. Le culte des ancêtres, des dieux familiaux. Après leur apothéose, les empereurs romains devenaient l’objet d’un culte. Le culte des idoles, des faux dieux. Le culte du vrai Dieu.THÉOLOGIE CATHOLIQUE. Culte de latrie, dû à Dieu seul. Culte de dulie, rendu aux anges, aux saints et aux bienheureux. Culte d’hyperdulie, rendu à la Vierge Marie. Par extension. Le culte des reliques. .
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5
Q

culte ( 2 )

A
  1. Ensemble des cérémonies et des rites établis par une religion. La célébration traditionnelle d’un culte domestique. Les sacrifices et les offrandes que comportait le culte public. L’exercice du culte. Les objets du culte, nécessaires à la célébration des cérémonies et à l’accomplissement des actes religieux. Un ministre du culte, un prêtre, un pasteur, un rabbin, etc. Une église rendue au culte. Spécialement. RELIGION CATHOLIQUE. Le culte du dimanche. Denier du culte, voir Denier. RELIGION RÉFORMÉE. Le service divin. Le pasteur préside le culte. ▪ Par extension. La religion considérée dans son organisation sociale et ses manifestations publiques. L’État ne subventionne aucun culte. La Constitution garantit la liberté des cultes, le libre exercice des cultes. Avant 1905, date de la séparation de l’Église et de l’État, il y avait des cultes reconnus : catholique, réformé, luthérien, juif. Interdire, abolir, rétablir un culte. La religion, entendue comme pratique d’un fidèle. Changer de culte. Renoncer, revenir au culte de ses pères.
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6
Q

culte ( 3 )

A
  1. Par affaiblissement. Vénération, respect qui prend un caractère presque sacré pour quelqu’un ou pour quelque chose. Cet enfant a un culte pour sa mère. Un écrivain qui voue un culte à son vieux maître. Vouer un culte à la mémoire d’un héros. Avoir le culte de la patrie, de la tradition, de l’honneur. Le culte du beau langage. Péj. Culte de la personnalité, hommages outranciers rendus à la personne du chef suprême d’un État totalitaire et, par extension, égards excessifs accordés à un dirigeant politique ou syndical.
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7
Q

culture ( I - 1 )

A

nom féminin Étymologie : XIIe siècle, colture, « terre cultivée » ; XVe siècle, au sens d’« action d’honorer » ; XVIIe siècle, « formation de l’esprit par l’éducation ». Emprunté du latin classique cultura, « agriculture ; culture de l’esprit, culte », de cultum, supin de colere. Au sens III, a subi l’influence conjuguée de l’allemand Kultur et de l’anglo-saxon culture.

I. À propos des productions naturelles. 1. Action de cultiver ; amélioration du milieu naturel par un labeur méthodique, en vue d’en tirer des fruits. S’adonner à la culture. En parlant du sol. La culture des terres, des champs. Par métonymie. Au pluriel. Les cultures, les terres cultivées. Une alternance de landes et de cultures. En parlant des plantes. La culture des céréales, des légumes, des fleurs. Les cultures potagères, maraîchères. Dans cette région, la culture de la vigne est traditionnelle. La culture des agrumes, des fruits. Sans complément. La rotation des cultures.

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8
Q

culture ( I - 2, 3 )

A
  1. Art, manière particulière de cultiver. Grande culture, conduite industriellement sur de vastes étendues. Les pays de grande, de moyenne, de petite culture. Culture de pleine terre, de plein champ. Culture en serre. Culture sous châssis. Culture irriguée, culture sèche. Culture extensive, intensive, voir Extensif et Intensif. Culture hâtée, forcée. Culture spécialisée. Culture familiale. Culture industrielle. Cultures vivrières, dont les produits sont destinés à l’alimentation.
  2. Par analogie. Élevage de certains animaux ou art d’utiliser certaines productions naturelles. Culture des abeilles (vieilli) apiculture. Culture de la soie (vieilli), sériciculture. Spécialement. Perle de culture, perle dont on a provoqué la formation en introduisant un corps étranger à l’intérieur de l’huître.
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9
Q

culture ( I - 4 )

A
  1. BIOLOGIE. Culture microbienne, développement voulu et contrôlé de microorganismes placés à une température convenable dans un milieu nutritif favorable. Des cultures microbiennes aux fins d’analyse ou d’étude. Cette culture a révélé la présence de staphylocoques. Culture de cellules, de tissus, qui maintient en vie in vitro des cellules ou des fragments de tissus organiques prélevés sur un être vivant. Bouillon de culture, voir Bouillon.
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10
Q

culture ( II - 1, 2 )

A

II. À propos du développement de l’esprit et du corps. 1. Effort personnel et méthodique par lequel une personne tend à accroître ses connaissances et à donner leur meilleur emploi à ses facultés. S’adonner, se consacrer à la culture de son intelligence, de son goût. Développer par la culture ses dons naturels. La mémoire est à la base de toute culture.

  1. Ensemble des connaissances qu’on a acquises dans un ou plusieurs domaines. Posséder une bonne culture littéraire, philosophique, scientifique, technologique, artistique, musicale, cinématographique, etc
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11
Q

culture ( II - 2 suite, 3 )

A
  • Culture générale, ensemble de connaissances fondamentales s’étendant sur des domaines variés, histoire, littérature, philosophie, arts, droit, sciences, techniques, etc., et permettant à la fois les associations d’idées et l’exercice du jugement. C’est un homme d’une vaste culture. Un homme sans culture. Il a une solide culture classique, fondée principalement sur les littératures du passé, ce qu’on appelait naguère les humanités. Une culture encyclopédique, étendue et variée. Une culture livresque, telle qu’on l’a acquise par les lectures, mais sans expérience personnelle ni adaptation aux réalités. Une culture d’autodidacte, que l’on s’est faite soi-même, sans être dirigé par des maîtres.
    3. Par analogie. Culture physique, ensemble d’exercices visant au développement harmonieux du corps
    . Professeur de culture physique. Salle de culture physique.*
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12
Q

culture ( III - 1 )

A

III. À propos des productions de l’esprit et des valeurs qui les accompagnent. 1. Ensemble des acquis littéraires, artistiques, artisanaux, techniques, scientifiques, des mœurs, des lois, des institutions, des coutumes, des traditions, des modes de pensée et de vie, des comportements et usages de toute nature, des rites, des mythes et des croyances qui constituent le patrimoine collectif et la personnalité d’un pays, d’un peuple ou d’un groupe de peuples, d’une nation. La pluralité des cultures humaines. La culture chinoise. La culture gréco-latine. La culture française, germanique, anglo-saxonne. Cultures régionales. Les cultures précolombiennes. La culture bantoue. La culture occidentale, orientale, africaine. Une culture disparue. Une culture qui ne cesse de s’enrichir. Le problème de la coexistence des cultures.

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13
Q

culture ( III - 2, autres )

A
  1. Ensemble des valeurs, des références intellectuelles et artistiques communes à un groupe donné ; état de civilisation d’un groupe humain. Culture populaire. Culture de masse. Permettre l’accès de tous les citoyens à la culture. Spécialement. Ministère de la Culture (ou préférablement Ministère des Affaires culturelles), qui a pour attributions d’assurer la conservation et l’exploitation du patrimoine, d’organiser les enseignements artistiques et de favoriser la création et la diffusion des productions de l’art. Maison de la culture, établissement public ayant pour mission de permettre l’accès du plus grand nombre à la culture et de favoriser la création littéraire et artistique.

Autres : [FranceTerme] : (Agriculture) culture vivrière (Agriculture | Forêt) auxiliaire des cultures ● bioagresseur des cultures ● produit de protection biologique des cultures ● protection biologique des cultures

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14
Q

culturel (le)

A

adjectif

Étymologie :xxe siècle. Dérivé de culture, sous influence de l’allemand kulturell.

  1. Relatif à la culture, à ses valeurs et à ses manifestations. Le patrimoine culturel d’un pays. Les activités culturelles. Le développement économique, social, culturel d’un pays. La politique culturelle d’un État. Ministère des Affaires culturelles. Les relations culturelles avec l’étranger. Conclure une convention culturelle. Conseiller, attaché culturel, membre d’une ambassade chargé des échanges culturels.
  2. Par opposition à Naturel. Ce qui relève du groupe, du milieu, de l’acquis. Les facteurs culturels. L’identité culturelle.

Autre : [FranceTerme] : (Culture) patrimoine culturel immatériel

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15
Q

débat ( 1 à 3 )

A

nom masculin Étymologie : XIIIe siècle. Déverbal de débattre.

Action de débattre ; résultat de cette action. 1. Différend, contestation, dispute. Vider un débat. Arbitrer un débat. Apaiser un débat.

  1. Discussion d’une question, examen contradictoire d’un problème. Soulever un débat. Clore le débat. Mettre une question en débat. Verser des arguments, des raisons au débat.Spécialement. Discussion publique, dirigée et organisée autour d’un thème. Préparer un débat politique, culturel. Un débat télévisé. La projection du film sera suivie d’un débat. En apposition. Dîner débat, conférence débat, suivis d’une discussion. ▪ Par analogie. Débat de conscience, dilemme, conflit intérieur Être en proie à un cruel débat.
  2. LITTÉRATURE. Genre littéraire médiéval qui mettait en scène deux ou plusieurs personnages allégoriques s’opposant sur un thème donné. Titre célèbre : Le Débat de Folie et d’Amour, de Louise Labé (1555).
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16
Q

débat ( 4 à autres)

A
  1. Au pluriel. POLITIQUE. Discussion publique dans une assemblée parlementaire. Ouvrir les débats. Mener les débats. Les débats sur la loi de finances. Des incidents ont eu lieu au cours des débats. Clore les débats. Le compte rendu analytique des débats, paraissant au « Journal officiel ». Les secrétaires des débats, chargés de ce compte rendu. ▪ DROIT. À l’audience, discussion orale entre les différentes parties en présence, plaidoiries et réquisitions précédant le délibéré et le jugement. Les débats d’une affaire criminelle. La clôture des débats. Les débats ont parfois lieu à huis clos. Par extension et abusivement. Le procès lui-même.

Autres : [FranceTerme] : (Audiovisuel) débat-spectacle [n. m.] ● émission-débat [n. f.]

17
Q

décentralisation

A

nom féminin Étymologie : XIXe siècle. Dérivé de décentraliser.

DROIT ADMINISTRATIF. Régime administratif et politique dans lequel les collectivités territoriales, régionales ou locales assurent directement tout ou partie de leur gestion, sans l’intervention du pouvoir central. ÉCONOMIE. Action de décentraliser ; résultat de cette action.

18
Q

décentraliser

A

verbe transitif Étymologie : XIXe siècle. Dérivé de centraliser.

DROIT ADMINISTRATIF. ÉCONOMIE.

  1. Appliquer à la gestion d’un État, d’une entreprise, les principes de la décentralisation. Décentraliser le pouvoir économique. Une administration très décentralisée.
  2. Répartir des services, des bureaux sur l’ensemble du territoire ; les éloigner de la capitale ou du lieu où ils étaient concentrés. Cette entreprise a su décentraliser ses usines ou, pron., se décentraliser.Absolument. Ce groupe a décidé de décentraliser.
19
Q

centraliser

A

verbe transitif Étymologie : XIXe siècle. Dérivé de central. ( Emprunté du latin centralis, dérivé de centrum, « centre ».)

Réunir dans un même centre. Ce service centralise les inscriptions, les commandes, les renseignements. Spécialement. Réunir sous l’autorité d’un pouvoir central. La plupart des grands services publics sont centralisés à Paris. Une administration centralisée. Par extension. Un pays fortement centralisé.

Autre : [FranceTerme] : (Finance) gestion centralisée de la trésorerie

20
Q

décider ( 1 )

A

verbe transitif Étymologie : XVe siècle, décider de, « se prononcer sur quelque chose ». Emprunté du latin decidere, « couper, détacher », « trancher, régler ».

  1. Résoudre après examen une question douteuse ou contestée ; juger, trancher. Décider une question, un point de droit. Le tribunal a décidé que la donation était nulle. Le concile a décidé ce point de dogme. Pron. L’affaire s’est décidée très vite, a été conclue rapidement. Mon sort va bientôt se décider. Dans les temps d’anarchie, tout se décide par la force.Intransitivement. Class. Décider sur une question litigieuse. Décider sur la valeur d’une œuvre.
21
Q

décider ( 2 )

A
  1. Arrêter ce qu’on veut ou doit faire. Il ne décide rien sans mûre réflexion. Que décidez-vous ? Je n’ai rien décidé encore. Il décida qu’il partirait le lendemain matin. Elle n’a pas encore décidé si elle vous accompagnait. Il va décider quel parti prendre. Impers. Il fut décidé que nous resterions. Intransitivement. Décider de la conduite à tenir. Absolument. Décider à tort et à travers, à la légère. C’est un homme qui aime à décider, qui décide trop hardiment. Décider en dernier ressort. Décider en faveur de quelqu’un. À vous de décider Fam. C’est moi qui décide ! c’est moi qui commande.
22
Q

décider ( 3 )

A
  1. Décider de. Suivi d’un verbe à l’infinitif. Prendre la décision de. Décider de consulter un médecin. J’ai décidé de continuer. Nous décidâmes de partir sur-le-champ. Décider de s’engager dans l’armée.Suivi d’un nom ou d’un pronom. Avoir une influence déterminante sur le sort de quelqu’un ou le résultat de quelque chose. Décider du destin d’un peuple. Cette bataille décida de l’issue de la guerre. Cet évènement décida de mon sort. En décider, prendre une décision sur un sujet, une question, une affaire. C’est à vous d’en décider. Je me garde bien d’en décider. Il en est ainsi décidé, telle est la décision qui vient d’être prise. Expr. Le sort, le destin en a décidé ainsi.
23
Q

décider ( 4, 5 )

A
  1. Décider à, déterminer quelqu’un à faire quelque chose. Il m’a décidé à quitter cet emploi. Rien ne pourra me décider à agir ainsi. C’est lui qui m’a décidé à vous écrire. Je suis décidé à tout entreprendre pour lui venir en aide. Elliptiquement. Il a refusé de partir ; impossible de le décider.
  2. Pron. Se décider à. Suivi d’un verbe à l’infinitif. Prendre le parti de. Il s’est décidé à rester. Absolument. Il est bien long à se décider. Allons, décidez-vous ! Fam. Par analogie. En parlant d’une chose. Le moteur se décide enfin à tourner.Se décider pour. Suivi d’un nom ou d’un pronom. Se prononcer pour, donner la préférence à. Nous nous décidâmes pour ce parti.
24
Q

décision ( 1 )

A

nom féminin Etymologie : XIVe siècle, au sens 1 ; XVIIe siècle, au sens 2. Emprunté du latin decisio, « action de trancher une question, arrangement, transaction ».

  1. Action de décider ou de se décider ; résultat de cette action. Son intervention a emporté la décision. C’est une sage décision. Il a pris la décision de partir. Elle ne reviendra pas sur sa décision. La décision appartient au ministre, au gouvernement. La décision d’une question dépend beaucoup de la manière dont elle est posée. En vertu d’une décision administrative, judiciaire. Pouvoir de décision. Centres de décision. DROIT ADMINISTRATIF. Acte par lequel une autorité ou une juridiction compétente rend ses conclusions. Décision exécutoire, acte unilatéral de l’Administration qui s’impose à l’administré.
25
Q

décision ( 2 à autres )

A
  1. Aptitude à trancher promptement et sans retour. Agir avec décision. Avoir l’esprit de décision. Un ton de décision.
  2. CYBERNÉTIQUE. Processus par lequel un système cybernétique répond à un nouvel environnement pour maintenir, de la meilleure façon possible, le but qui lui est assigné.

Autres : [FranceTerme] : (Sports) sans décision [loc. adj.] (Transports et mobilité) prise de décision collaborative