définitions courantes - 15 Flashcards
déclin
nom masculin Étymologie : XIe siècle. Déverbal de décliner. ( au sens de « tomber » (en parlant du soir). Emprunté du latin declinare, « (se) détourner, (s’)écarter, dévier, parer », d’où « changer les mots au moyen des flexions » et « pencher vers son déclin (pour un astre) ».)
État de ce qui penche vers sa fin, perd de sa force, de sa valeur ou de son éclat. Le soleil est sur son déclin. Le déclin du jour. Le déclin d’une maladie, de la fièvre. Le déclin de l’âge, de la vie. Vivre le déclin d’une civilisation. L’Empire romain était dans son déclin, penchait vers son déclin. Une beauté sur son déclin. Un artiste sur son déclin. Parvenir au déclin de la vie. Spécialement. Le déclin de la lune, son dernier quartier.
Autre : [FranceTerme] : (Spatiologie) déclin d’orbite
décolonisation
nom féminin Étymologie : XXe siècle. Dérivé de décoloniser.
Action de décoloniser ; résultat de cette action. La décolonisation de l’Inde, de l’Afrique.
défaillance ( 1 à 3 )
nom féminin Étymologie : XIIe siècle, défailance, « manque, défaut » ; XIVe siècle, au sens 3 ; XVIe siècle, au sens 2. Dérivé de défaillir. (dérivé de faillir : XIe siècle. Issu du latin populaire *fallire, du latin classique fallere, « tromper, manquer à sa parole, faire défaut, manquer ».)
- État de ce qui fait défaut. GÉNÉALOGIE. Interruption de la lignée. La défaillance de la ligne masculine fit passer le trône dans une autre famille. ASTRONOMIE ANCIENNE. La défaillance d’un astre, son éclipse.
- Perte momentanée des forces physiques ; malaise, perte de connaissance. Avoir une défaillance. Surmonter une défaillance. PATHOLOGIE. Insuffisance d’une fonction. Une défaillance cardiaque. Par analogie. Perte momentanée des forces intellectuelles ou morales, de l’usage d’une faculté. Une défaillance de la mémoire. Une défaillance de la volonté. Un moment de défaillance.
- Incapacité momentanée ou chronique. Un accident dû à une défaillance humaine ou, par analogie, à une défaillance mécanique. Devant la défaillance des pouvoirs publics.
défaillance ( 4 à autres )
- Loc. adv. Sans défaillance, sans aucune faiblesse. Assumer une tâche sans défaillance. Par analogie. Cette machine a toujours fonctionné sans défaillance.
- DROIT. Non-exécution, au terme fixé, d’une clause, d’une condition, d’un engagement.
Autres : [FranceTerme] : (Finance) couverture de défaillance (Informatique) défaillance [n. f.] (Nucléaire) critère de défaillance unique ● défaillance unique ● défaillances de cause commune ● défaillances de mode commun (Tourisme | Transports et mobilité) défaillance du voyageur
défense ( 1 )
nom féminin Étymologie : XIIe siècle. XIXe siècle, comme terme de droit, au sens de « la partie qui se défend ». Emprunté du bas latin defensa, « défense », participe passé féminin substantivé de defendere, « défendre ».↪ voir aussi : II. Défense (n. f.)
- Action de défendre quelqu’un ou de se défendre contre une attaque. Venir, courir à la défense d’un ami. S’armer pour la commune défense, pour sa propre défense. Prendre la défense des faibles, des opprimés. Par affaiblissement. La défense du pouvoir d’achat. DROIT. Légitime défense, droit reconnu par la loi d’user de la force en certaines circonstances pour se défendre ou pour défendre autrui. Être en état de légitime défense. Invoquer la légitime défense.
▪ Par métonymie. Moyen dont on use pour se défendre. Sa seule défense est la ruse. Il ne nous restait qu’une seule défense : la fuite. Expr. Se mettre en défense, en état de défense, en état de se défendre et, fam., avoir de la défense, savoir se défendre. Il est sans défense, et, fam., Il n’a pas de défense, il est complètement démuni quand il s’agit de répondre à une attaque. Fig. Opposer une belle défense, résister longtemps à une proposition, à une sollicitation.
défense ( 2 )
- MILITAIRE. Action de défendre un lieu contre une attaque ennemie, contre un envahisseur ; résultat de cette action. La défense de cette place lui fut confiée. Organiser la défense d’une ville, d’un pays. Opposer une défense farouche à l’envahisseur. . Un ouvrage, une ligne de défense. . Le ministère de la Défense nationale. L’Institut des hautes études de défense nationale. Par extension. Esprit de défense, attitude politique et morale qui s’oppose à la soumission ou à l’abandon. Par métonymie. Au singulier. Défense nationale, ensemble des moyens, principalement militaires, qu’un pays met en œuvre pour assurer sa protection. Défense contre avions, contre aéronefs ou, par abréviation, D.C.A., défense antiaérienne ; ensemble des moyens disposés à cette fin. Défense opérationnelle du territoire, ensemble des mesures civiles et militaires visant à la protection des points stratégiques et des voies de communication, au maintien de l’ordre et à la neutralisation d’agents ennemis en cas de conflit
défense ( 2 suite, 3 )
- Défense passive*, ensemble des mesures prises en temps de guerre pour protéger la population civile contre les attaques aériennes (aujourd’hui, on dit plutôt Sécurité civile). Défense civile, ensemble des mesures visant à assurer, en temps de guerre, la sécurité des pouvoirs publics, la sauvegarde des populations civiles, le maintien de l’ordre et de l’esprit de défense. ▪ Au pluriel. Par métonymie. Ce qui sert à protéger, à couvrir une place. Démolir les défenses d’une ville, ses fortifications.
3. Par analogie. MÉDECINE. Défense musculaire, contraction douloureuse des muscles (s’emploie surtout à propos de la paroi abdominale, où la défense musculaire témoigne le plus souvent d’une inflammation péritonéale). PHYSIOLOGIE. Les défenses de l’organisme, ses moyens de résistance à l’invasion microbienne, virale, parasitaire, etc. L’immunologie étudie le système de défense de l’organisme.
défense ( 3 suite )
PSYCHOLOGIE. Une réaction de défense. L’instinct de défense. Mécanismes de défense, moyens par lesquels le sujet cherche inconsciemment à se protéger. JEUX DE BALLON. Action de défendre les buts d’une équipe, de résister aux attaques de l’équipe adverse et, par extension, en parlant d’un sportif, action de s’opposer aux offensives de son adversaire. Par métonymie. La défense, les lignes arrière d’une équipe, chargées de défendre les buts. ÉQUITATION. Les défenses d’un cheval, les mouvements par lesquels un cheval se dérobe à l’action de son cavalier. MARINE. Défenses, morceaux de bois, tampons de cordage, pneus usagés, cylindres de matière plastique disposés le long du bord d’un navire afin d’amortir les chocs ou d’empêcher les frottements (on dit aussi Pare-battage).
défense ( 4 )
- DROIT. Action de défendre quelqu’un contre une accusation. Prendre la défense de l’accusé. Il est chargé de notre défense.Par métonymie. La partie qui se défend ; les auxiliaires de justice qui agissent pour le défendeur. L’avocat de la défense. Protéger les droits de la défense. La parole est à la défense. Au pluriel. Ce que le défendeur répond, par écrit et par ministère d’avoué, à la demande de l’autre partie. Donner, fournir, faire signifier ses défenses. ▪ Par extension. Action de défendre une personne, une catégorie sociale, une cause, une idée. Il est tout acquis à la défense de votre cause. La défense de la classe ouvrière. La diplomatie est chargée de la défense des intérêts nationaux. La défense d’une doctrine. Titre célèbre : Défense et illustration de la langue française, de Joachim du Bellay (1549).
défense ( 5, autres )
- Interdiction, prohibition. Défense d’afficher. Défense de fumer. Défense expresse d’emprunter ce passage. Litt. Faire défense de, interdire de. On lui a fait défense de revenir. DROIT. Jugement, arrêt de défense, de défensesou, elliptiquement, défenses, jugement qui défend de procéder, de passer outre à l’exécution de quelque chose. Obtenir des défenses. Faire lever des défenses.
Autres [FranceTerme] : (Alimentation) défense alimentaire (Armement) arme de défense à balles souples (Défense) défense aérienne active ● défense aérienne passive ● défense biologique ● matériaux énergétiques de défense (Informatique | Défense) cyberdéfense [n. f.] (Nucléaire) défense en profondeur (Spatiologie) défense plaétaire
défense ( II )
nom féminin Étymologie : XVIe siècle. Emploi spécialisé de défense I. ↪ voir aussi : I. Défense (n. f.)
ZOOLOGIE. Longue dent qui fait saillie hors de la bouche de certains mammifères. Les défenses du sanglier sont des canines, celles de l’éléphant des incisives. La défense torsadée du narval.
demain
adverbe de temps. Etymologie : XIe siècle. Du bas latin de mane, proprement « à partir du matin » ; d’où « au matin, le matin », et d’autre part, « à partir du matin du jour suivant », d’où « demain ».
- Le jour qui suivra immédiatement celui où l’on est ou celui où l’on parle. Son procès se jugera demain. Expr. fig. et fam. Demain, on rase gratis, se dit pour qualifier une promesse qui ne sera pas tenue. Demain, il fera jour, il sera temps d’aviser plus tard. Pop. Ce n’est pas demain la veille, cela ne se produira pas avant longtemps. Subst. Demain est un jour de fête. Sa visite est remise à demain. À compter de demain. Avant que demain soit passé. Vous avez tout demain pour y songer. Dès demain il se mettra au travail. De demain en huit. D’ici à demain ou, fam., d’ici demain. Loc. fam. À demain ! ou, vieilli, jusqu’à demain ! pour prendre congé.
- Dans l’époque qui suit immédiatement la nôtre. La multitude est inconstante, elle ne voudra plus, demain, ce qu’elle veut aujourd’hui.Subst. Cette époque elle-même. Préparer la France de demain. Remettre à demain. À demain les affaires sérieuses.
demande ( 1 )
nom féminin Étymologie : XIIe siècle. Déverbal de demander (Xe siècle. Emprunté du latin demandare, « confier (quelque chose à quelqu’un) », d’où, en bas latin, « attendre (quelque chose de quelqu’un), solliciter », et sans doute « demander »)
- Action de demander, d’exprimer un désir, un souhait, une exigence, de faire connaître à quelqu’un ce qu’on désire obtenir de lui. Formuler, réitérer sa demande. Appuyer, rejeter une demande. Une demande de secours. Une demande pressante, justifiée. Faire une demande d’emploi. J’ai satisfait à sa demande. . . À la demande générale, pour satisfaire les désirs de tous. Spécialement. Demande en mariage, démarche par laquelle on sollicite la main d’une jeune fille auprès de ses parents. Elliptiquement et fam. Faire sa demande. Par métonymie. La chose demandée ; ce que l’on espère obtenir. Chiffrez votre demande. Votre demande est exorbitante. Écrit exprimant la demande. Rédiger, remplir une demande d’emploi. Faire une demande de passeport. Votre demande ne nous est pas encore parvenue. Une demande en bonne et due forme. JEUX DE CARTES. Le fait de réclamer des cartes supplémentaires ou de s’engager à faire un certain nombre de levées.
demande ( 1suite à 3 )
▪ Loc. adv. À la demande, selon les exigences, les besoins. Pièce de bois à la demande, faite aux mesures exactes de la place qu’elle doit occuper. Filer un câble, une chaîne à la demande, les laisser aller lentement au fur et à mesure qu’ils se tendent.
- Action de chercher à savoir, interrogation, question. Une demande indiscrète. Fam. et iron. Belle demande ! cela va sans dire. ▪ Prov. À sotte demande, point de réponse.
- DROIT. Action qu’on intente en justice pour formuler une prétention. Déposer, former une demande en divorce. Il a été débouté de sa demande. Une demande irrecevable. Demande principale, qui porte sur l’objet essentiel d’un litige, par opposition à Demande accessoire, qui formule une prétention secondaire, et à Demande subsidiaire, formée au cas où la demande principale ne serait pas reçue par le juge. Demande nouvelle, qui modifie l’objet initial du litige. Demande incidente, formulée au cours d’un procès par l’une des parties et qui tend à modifier les données de l’acte introductif d’instance. Demande reconventionnelle, par laquelle le défendeur prétend obtenir une atténuation de la demande principale.
demande ( 4 à autres )
- ÉCONOMIE. Quantité des produits ou des services demandés. On a dû satisfaire une grosse demande de mazout cet hiver. La demande d’électricité ne cesse d’augmenter.Spécialement. Quantité des produits ou des services que les consommateurs dans leur ensemble sont disposés à acheter en un temps et à un prix donnés. La loi de l’offre et de la demande, loi économique selon laquelle la valeur des biens ou des services s’établit en fonction du rapport entre les disponibilités offertes et les besoins exprimés.
Autres : [FranceTerme] (Audiovisuel | Informatique) vidéo à la demande ● vidéo à la demande en téléchargement définitif ● vidéo à la demande par abonnement (Audiovisuel | Télécommunications) audio [n. m.] / audio à la demande ● Recommandation sur les équivalents français à donner au terme podcast et à ses dérivés (Économie et gestion d’entreprise) gestion fondée sua demande (Économie et gestion d’entreprise | Recherche) innovation suscitée par la demande (Électronique) circuit intégré sur mesure (Informatique) infrastructure à la demande ● logiciel à la demande ● matériel à la demande (Pétrole et gaz) demande [n. f.] (Transports et mobilité) transport maritime à la demande