adénopathies Flashcards

1
Q

def

A

augmentation de volume pathologique d’un ganglion lymphatique

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Q

3 mécanismes adénopathie

A
  • réaction lymphocytaire et/ou macrophagique à une stimulation antigénique locorégionale ou générale, de nature infectieuse ou tumorale, filtrée par le ganglion
  • prolifération tumorale primitive du tissu lymphoïde
  • envahissement par des cellules malignes non lymphoïdes (métastase ganglionnaire)
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3
Q

Diagnostic positif

A

clinique en présence d’une tuméfaction acquise (> 1 cm) dans l’un des territoires ganglionnaires superficiels: jugulocarotidien, sous-mandibulaire, occipital, sus-claviculaire, axillaire, épitrochléen ou inguinal

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4
Q

DD

A
  • lipome
  • tumeur parotidienne
  • tumeur sous-maxillaire
  • tumeur de la thyroïde
  • kystes congénitaux au niveau du cou
  • hydrosadénite
  • masse vasculaire artérielle (pulsatile)
  • hernie inguinale (impulsive à la toux)
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5
Q

DD lipome

A

tuméfaction souple ou molle, située sous la peau, stable, souvent en dehors d’un territoire ganglionnaire

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6
Q

DD tumeur parotidienne

A

au-dessus et en arrière de l’angle de la mâchoire

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7
Q

DD tumeur sous-maxillaire

A

dans la région sous-mandibulaire, en avant de l’angle et au-dessous du rebord inférieur de la mandibule, accessible à la palpation par voie externe et endobuccale

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8
Q

DD tumeur de la thyroïde

A

mobile avec la déglutition

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9
Q

DD hydrosadénite

A

en zone sudoripare, en particulier axillaire: sensible, superficielle et adhérente à la peau

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10
Q

caractères sémiologiques de l’adénopathie

A
  • la taille (en cm)
  • la consistance: molle, fluctuante ou
    dure, ligneuse, rocailleuse / ferme ou élastique
  • la forme: régulière ou non, associée à une périadénite
  • caractère douloureux spontanément, à la palpation ou dans certaines circonstances
  • adhérence éventuelle aux plans superficiels et profonds
  • état de la peau en regard: normale, rouge, inflammatoire voire ulcérée ou fistulisée
  • date et le mode de début (brutal ou progressif)
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11
Q

consistance en faveur d’une suppuration

A

molle, fluctuante

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12
Q

consistance en faveur d’un cancer

A

dure, ligneuse, rocailleuse

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13
Q

adénopathie douloureuse à l’ingestion de l’alcool

A

dans certains lymphomes de Hodgkin

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14
Q

Signe formel de bénignité

A

aucun signe sémiologique formel de bénignité d’une adénopathie

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15
Q

examens complémentaires

A
  • hémogramme systématique
  • radio thorax souvent utile
  • autres examens en fonction du contexte: prélèvements bactério, sérodiagnostics, bilan sanguin inflammatoire et hépatique, imagerie: échographie ganglionnaire ou abdominale, scanner
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16
Q

Etude du territoire physiologique de drainage lymphatique lors d’une adénopathie cervicale

A

cuir chevelu, dents, sinus, ORL, thyroïde

17
Q

Etude du territoire physiologique de drainage lymphatique lors d’une adénopathie sus-claviculaire

A
  • à gauche, ganglion de Troisier: tube digestif, reins, testicules, pelvis, abdomen
  • à droite: poumon, médiastin
    étiologie cancéreuse de loin la + vraisemblable
18
Q

Etude du territoire physiologique de drainage lymphatique lors d’une adénopathie axillaire

A

seins, membres supérieurs, paroi thoracique

19
Q

Etude du territoire physiologique de drainage lymphatique lors d’une adénopathie inguinale

A

membres inférieurs, organes génitaux externes, anus

20
Q

Trois groupes étiologiques prédominant dans les adénopathies isolées

A

les infections, les cancers, les lymphomes

21
Q

Eléments faisant suspecter une étiologie infectieuse

A

une porte d’entrée, de la fièvre et un caractère inflammatoire de l’adénopathie

22
Q

Infections en cause dans les adénopathies isolées

A
  • infections à staphylocoque ou streptocoque sont par plaie ou infection cutanée
  • maladie des griffes du chat
  • tularémie après contact avec du gibier
  • MST pour les adénopathies inguinales: syphilis, chancre mou, maladie de Nicolas et Favre
  • tuberculose
  • toxoplasmose, qui peut donner également une polyadénopathie
23
Q

adénopathie dans maladie des griffes du chat

A

= lymphoréticulose bénigne d’inoculation

avec une adénopathie parfois volumineuse et une possible fistulisation

24
Q

Adénopathie dans tuberculose

A

adénopathie « froide » sans signes inflammatoires et évoluant vers la fistulisation (« écrouelle »)

25
Q

Examen pouvant être utile dans adénopathie isolée infectieuse

A

cytoponction ganglionnaire avec examen microbiologique pour dépister le germe en cause

26
Q

Suspicion de cancer devant adénopathie isolée

A

si l’étiologie infectieuse ne peut être affirmée

27
Q

Suspicion de lymphome devant adénopathie isolée

A
  • systématiquement envisagé devant toute adénopathie isolée qui n’a pas fait sa preuve au bout de 3 semaines d’évolution
  • AEG et anomalies de l’hémogramme inconstantes
28
Q

Examens devant suspicion de lymphome

A

cytoponction et biopsie ganglionnaire

29
Q

Intérêt et limites de la cytoponction dans la suspicion de lymphome

A
  • facile à réaliser
  • donne un résultat rapide
  • permet une étude microbiologique
  • retrouve souvent des cellules lymphomateuses ou des cellules de Sternberg (lymphome de Hodgkin)
  • une cytoponction normale ne permet cependant pas d’éliminer un lymphome et la biopsie du ganglion sera toujours nécessaire pour affirmer le lymphome et préciser son type histologique
30
Q

Modalités biopsie ganglionnaire dans le suspicion de lymphome

A
  • souvent réalisée sous anesthésie générale
  • permet une étude histologique, l’immunomarquage, la biologie moléculaire ou la réalisation d’un caryotype
  • seul examen permettant la classification histologique du lymphome
  • congélation du tissu tumoral prélevé systématique
  • si AG et forte suspicion de lymphome: association à une biopsie ostéomédullaire, nécessaire au bilan du lymphome
31
Q

Démarche étiologique en présence d’une polyadénopathie

A
  • orientation par l’hémogramme
  • si l’hémogramme n’oriente pas, rechercher:
  • une infection VIH ou une toxoplasmose sans syndrome mononucléosique
  • une syphillis secondaire
  • une brucellose
  • une leischmaniose viscérale
  • une sarcoïdose
  • un lupus, une polyarthrite rhumatoïde
  • un médicament (hydantoïnes)
  • une histiocytose sinusale…
  • en l’absence de diagnostic précis, biopsie ganglionnaire
32
Q

Causes d’adénopathies chez l’enfant

A
  • la mononucléose infectieuse
  • l’infection à CMV
  • la rubéole (ganglions occipitaux)
  • l’infection par le VIH
  • le syndrome de Kawasaki
  • les infections à pyogènes
  • la pasteurellose
  • la maladie des griffes du chat
  • la tuberculose