69 - Troubles des conduites alimentaires chez l'adolescent et l'adulte Flashcards

1
Q

ANOREXIE MENTALE : Epidémiologie

A
⇒ prévalence vie entière à 0,6 % 
⇒ 1 homme pour 8 femmes
⇒ ++ 15 - 25 ans
⇒ mortalité de 1 % par an
⇒ 50% rémission complète, 30 % partielle, 20 - 30 % chronicité / décès
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2
Q

ANOREXIE MENTALE : Définition

A

= Anorexie + Amaigrissement (poids < 15% du poids N) + Aménorrhée

Critère DSM-5 :

  • Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas
  • Peur intense de prendre du poids et de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale
  • Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps (dysmorphophobie), faible estime de soi (influencée excessivement par le poids ou la forme corporelle), ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle

→ TYPE RESTRICTIF : perte de poids ++ par régime / jeûne / exercice physique excessif

→ TYPE ACCÈS HYPERPHAGIQUES/PURGATIF : crises d’hyperphagie récurrentes, vomissements provoqués ou comportements purgatifs

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3
Q

ANOREXIE MENTALE : Clinique

A

→ Début :

  • ++ adolescentes, avec quelques groupes à risques (sportifs, mannequins, danseurs)
  • ++ au moment de l’apparition des transformations corporelles
  • ++ par régime restrictif (du fait d’un léger surpoids)

→ Perte de poids :

  • banalisée
  • réassurance initiale, absence de fatigue, euphorie, toute puissance effacement des aspects sexués
  • troubles trophiques (phanères, hypertrichose, lanugo, acrocyanose et oedèmes carentiels)
  • hypotension, bradycardie, hypothermie

→ Restriction :

  • progressive, quantitative (calories) et qualitative (aliments gras et sucrés surtout)
  • évitements des aliments caloriques puis viandes et féculents, règles inflexibles

→ Autres stratégies de contrôle du poids :

  • Vomissements provoqués +++
  • Laxatifs ⇒ ± hypokaliémie et mélanose colique
  • Diurétiques, coupe-faim, hormones thyroïdiennes ou dérivés des amphétamines
  • Potomanie ⇒ ± hyponatrémies : convulsion et coma
  • Hyperactivité physique
  • Expositions au froid

→ Distorsions cognitives :

  • Absence de conscience du trouble (insight)
  • Perturbation de l’image du corps
  • Envahissement et préoccupations excessives
  • Croyances erronées sur le fonctionnement digestif et les aliments
  • Anomalies des fonctions exécutives (altération flexibilité +++)

→ Aménorrhée : primaire ou secondaire ⇒ FdG

  • Panhypopituitarisme hypothalamique
  • Infertilité associée
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4
Q

ANOREXIE MENTALE : Retentissement

A
  • Ostéoporose
  • Cytolyse hépatique
  • Amyotrophie
  • Oedèmes
  • Troubles hydroélectrolytiques : hyponatrémie, hypokaliémie, hypocalcémie, hypoPh, carence en zinc et cuivre / IRéF
  • Hypoglycémie
  • Anémie carentielle
  • Thrombopénie, leucopénie et lymphopénie (Rq infection)
  • Troubles du rythme, allongement du QT, bradycardie, hypotension sévère
  • Elargissement des espaces cérébro-spinaux, atrophie cérébrale, neuropathie sensitivo-motrice
  • Brûlures oesophagiennes, retard vidange gastrique, hypertrophie glandes salivaires, érosions dentaires, cpct° liées au vomissements avec Sd Mallory-W
  • Sd de renutrition inapproprié
  • Tb psychiatrique
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5
Q

ANOREXIE MENTALE : Formes spécifiques et traits associés

A

Forme spécifique :

  • Homme : rare et mauvais pronostic
  • Prépubère : risque de retard staturo-pondéral, aménorrhée primaire

Traits associés :

  • Traits obsessionnels fréquents
  • Surinvestissement
  • Altération sexualité : désinvestie ou hyperactive
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6
Q

ANOREXIE MENTALE : DD

A
  • tumeurs cérébrales : tronc cérébral ou craniopharyngiomes (TDM et IRM)
  • certaines hémopathies telles que les leucémies : NFS
  • maladie de Crohn : NFS, VS, endoscopie
  • achalasie de l’oesophage : transit oesophagien baryté, endoscopie
  • hyperthyroïdie : TSH, T3, T4
  • DID : Glycémie, Auto Anticorps
  • panhypopituitarisme, maladie d’Addison : hormones de l’axe corticotrope
  • trouble obsessionnel compulsif
  • trouble psychotique chronique / schizophrénie
  • phobies alimentaires, autres TCA
  • Épisodes dépressifs caractérisés
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7
Q

ANOREXIE MENTALE : comorbidité psychiatrique

A
  • Épisodes dépressifs caractérisés
  • troubles obsessionnels et compulsifs
  • phobie sociale
  • trouble anxieux généralisé
  • personnalité borderline ou état limite
  • troubles addictifs aux psychotropes
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8
Q

ANOREXIE MENTALE : Evolution

A

→ Évolution spontanée :

  • mortalité par suicide ou complications cachexie +++
  • chronicité / enkystement du trouble
  • +/- rémissions spontanées

→ Évolution sous traitement :

  • évolution favorable (rémission partielle ou totale) dans 50 % des cas sur anorexie, amaigrissement, aménorrhée
  • chronicité dans 30 % des cas > 5 ans
  • rechutes fréquentes : 30-50 % dans l’année qui suit une hospitalisation
  • fluctuations pondérales + succession d’épisodes anorexiques +/- boulimiques
  • mortalité de 5-10 % dans les 10 ans suivant le premier épisode
  • décès ++ sur arrêt cardiaque par troubles de conduction, déséquilibre métabolique, infection, suicide
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9
Q

ANOREXIE MENTALE : Bilan clinique et para clinique

A

→ Interrogatoire :

  • Antécédents
  • Histoire pondérale, pourcentage de perte de poids et cinétique
  • Restriction et comportements associés
  • Comorbidités
  • Evaluation de l’environnement social et familial.

→ EC :

  • Poids, taille, IMC, percentile d’IMC pour l’âge et courbe de croissance
  • Évaluation du stade pubertaire de Tanner
  • Aménorrhée, dysfonction érectile
  • FC, TA, T°
  • Déshydratation
  • État cutané et phanères, oedèmes, acrosyndrome
  • Complications musculaires, neurologiques et endocriniennes

→ Paraclinique :

  • NFS, ionogramme, urée, créatinine
  • Calcémie, phosphorémie, Vit D
  • BHC, Albumine, préalbumine
  • CRP, TSH
  • ECG, Ostéodensitométrie si tb > 6 mois, Impédancemétrie +/- Imagerie cérébrale à discuter
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10
Q

ANOREXIE MENTALE : Critères d’hospitalisation

A
  • Perte de poids ≥ 20 % en 3 mois
  • Malaises, chutes ou pertes de connaissance
  • Vomissements incoercibles
  • Amyotrophie importante avec hypotonie axiale
  • Déshydratation, hypothermie, hypotension artérielle ou bradycardie
  • Échec de la renutrition ambulatoire
  • Restriction extrême (refus de manger et/ou boire)
  • Idéations obsédantes intrusives et permanentes
  • Incapacité à contrôler les comportements compensatoires
  • Nécessité d’une assistance nutritionnelle (sonde nasogastrique)
  • Anomalies de l’ECG
  • Hypoglycémie
  • ASAT ou ALAT › 10 N
  • Troubles HE ou métaboliques sévères
  • IRé
  • Leucopénie ou neutrophiles
  • Tentative de suicide ou projet suicidaire précis
  • Automutilations répétées
  • Dépression, abus de substances, anxiété sévère, symptômes psychotiques, troubles obsessionnels compulsifs
  • Patient peu coopérant aux soins ambulatoires
  • Problèmes familiaux ou absence de famille
  • Épuisement de l’entourage
  • Critiques environnementales élevées
  • Isolement social sévère
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11
Q

ANOREXIE MENTALE : PEC

A
→ Psychothérapie :
Objectifs :
- alliance thérapeutique
- accepter la renutrition
- plaisir de l’alimentation
- distorsions cognitives et attitudes dysfonctionnelles
- renforcer le « moi »
- améliorer les relations
- comorbidités psychiatriques
\++ en « hôpital de jour »
psychothérapies envisageables : thérapie familiale, TCC, entretiens motivationnels ⇒ maintien au moins 1 an après amélioration

→ Médicaments pour traiter les comorbidités uniquement

→ Renutrition :

⇒ Phase 1 : renutrition = obtention et le maintien d’un poids
prudente et progressive
/!\ Syndrome de Renutrition Inapproprié : cytolyse hépatique, rétention hydrosodée et états hyperosmolaires, troubles de l’hémostase, hypophosphorémie, hypokaliémie, hypomagnésémie, dysglycémie, carences vitaminiques, insuffisance cardiaque avec risque de trouble du rythme cardiaque)
+/- nutrition entérale discontinue / réanimation

⇒Phase 2 : rééducation nutritionnelle et diététique = alimentation correcte + comportements adaptés pour
souplesse, caractère hédonique et sociable
Objectif : gain de 1 kg par mois en ambulatoire (surveillance phosphorémie)

/!\ Ne pas oublier le TTT des carences vitaminiques / oligoéléments, et supplémentation Ph si besoin

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12
Q

BOULIMIE : Epidémiologie

A

⇒ prévalence vie entière = 1-1,5 %
⇒ prévalence de 1,5 % des femmes / 0,5 % des hommes
⇒ ++ 10-19 ans et urbaine > rurale

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13
Q

BOULIMIE : Définition

A
  1. Survenue d’épisodes récurrents d’hyperphagie incontrôlée :
    - absorptions alimentaires largement supérieures à la moyenne et en peu de temps
    - associées à une impression de perdre le contrôle des quantités ingérées ou de la possibilité de s’arrêter
  2. Mise en oeuvre de comportements compensatoires visant à éviter la prise de poids (vomissements provoqués, prises de laxatifs ou de diurétiques, jeûnes, exercice excessif)
  3. Avec une fréquence moyenne d’au moins 1 fois par semaine durant au moins 3 mois
  4. L’estime de soi est perturbée de manière excessive par la forme du corps et le poids
  5. Le trouble ne survient pas exclusivement au cours d’une période d’anorexie mentale
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14
Q

BOULIMIE : Clinique

A

→ Début :
++ femme jeune de bon niveau intellectuel / social
++ après régime restrictif et/ou après vomissements / traumatisme / perte

→ Crise de boulimie :

  • « craving » : compulsion irrépressible et angoissante de faim
  • absorption d’une quantité ++ élevée et rapide d’aliments hypercaloriques surtout
  • puis vomissement provoqué avec soulagement mais fatigue intense et somnolence
  • culpabilité marquée
  • conscience de son trouble et en souffre

→ Stratégies de contrôle du poids :
- Vomissements provoqués
- laxatifs
- diurétiques
- Restriction alimentaire « inter-crise » ⇒ boulimie à poids normal
/!\ fluctuations pondérales rapides (2 - 5 kg/sem)

→ Distorsions cognitives :

  • Trouble de l’image du corps
  • préoccupations sur poids et formes corporelles
  • peur excessive de prendre du poids
  • renforcement négatif par culpabilité

→ Dysménorrhée

  • Dysménorrhée secondaire ou troubles des cycles menstruels
  • rares aménorrhée secondaire ou ostéoporose
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15
Q

BOULIMIE : Retentissement

A
  • Syndrome pseudo-occlusif
  • Hypertrophie des glandes salivaires, érosions dentaires, oesophagites peptiques, syndrome de Malory Weiss
  • Prise de poids (exceptionnelle obésité) +/- dénutrition
  • Ostéoporose
  • Ingestion de corps étrangers au cours des vomissements
  • Troubles hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie, hypocalcémie)
  • Insuffisance rénale fonctionnelle et oedèmes
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16
Q

BOULIMIE : Traits associés et comorbidités

A

→ Traits associés :

  • Symptômes anxio-dépressifs
  • tentatives de suicide
  • troubles addictifs
  • troubles du contrôle des impulsions (auto-mutilations, kleptomanie…)
  • personnalité de type borderline
  • Dysfonction sexuelle

→ Comorbidités :

  • Troubles addictifs : 30 à 40 % des cas (alcool, tabac, anxiolytiques)
  • épisode dépressif caractérisé ou trouble bipolaire
  • personnalité borderline ou état limite
  • troubles anxieux et phobie sociale
17
Q

BOULIMIE : Diagnostic différentiel

A
  • tumeurs cérébrales
  • épilepsies
  • syndrome de Klein Levin (hypersomnie périodique et hyperphagie)
  • syndrome de Klüver-Bucy (agnosie visuelle, hyperoralité, hypersexualité et hyperphagie)
  • épisode dépressif caractérisé
  • trouble de la personnalité de type borderline
  • hyperphagie boulimique = Binge Eating Disorder
  • anorexie mentale de type accès hyperphagiques/purgatif
18
Q

BOULIMIE : Pronostic

A

⇒ évolution plus rapidement résolutive que l’anorexie
⇒ 70% de rémission à 12 ans
⇒ mortalité de 2 % / 10 ans

19
Q

BOULIMIE : Bilan clinique et paraclinique

A

IDEM que pour anorexie

20
Q

BOULIMIE : Critères hospitalisation

A
  • Modification brutale du poids ou cassure de la courbe de croissance
  • État de mal boulimique
  • Signes cliniques de dénutrition
  • Hypotension artérielle ou trouble du rythme cardiaque
  • Sévérité des crises et fréquence élevée (> 8/sem)
  • Conduite compensatoire mettant en danger la vie du patient
  • Échec de la stratégie ambulatoire
  • Incapacité à contrôler les crises qui deviennent pluriquotidiennes
  • Incapacité à contrôler les comportements compensatoires
  • Anomalies de l’ECG
  • Atteinte hépatique sévère
  • Troubles hydroélectrolytiques ou métaboliques sévères
  • Insuffisance rénale et déshydratation
  • Tentative de suicide ou projet suicidaire explicite
  • Automutilations répétées
  • Dépression, abus de substances et trouble des conduites, anxiété sévère, symptômes psychotiques
  • Problèmes familiaux ou absence de famille
  • Épuisement de l’entourage
  • Critiques environnementales élevées
  • Isolement social sévère
21
Q

BOULIMIE : PEC

A

→ Psychothérapie :

  • objectifs idem
  • psychothérapies envisageables : TCC, éducation thérapeutique, affirmation de soi, entretiens motivationnels, psychothérapie de soutien, thérapies d’inspiration psychanalytique et la thérapie familiale
  • Programmes d’auto-assistance (self-help)

→ Médicaments :

  • ISRS (fluoxetine Prozac® à une dose plus élevée que dans la dépression) : pour diminuer les crises boulimiques
  • TCC seule aussi efficace que TCC + ISRS

→ Nutrition :
- PEC complications : oesophagite, dentaires, cardiovasculaires, rénales, endocrino
- ± phase de renutrition initiale
- réapprendre à s’alimenter selon des schémas réguliers avec modération alimentation diversifiée et suffisante
⇒ caractère hédonique et sociable de l’alimentation

22
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES = Hyperphagie boulimique = Binge Eating Disorder
Définition

A

Accès hyperphagique= Hyperphagie boulimique = Binge Eating Disorder

  1. Episodes récurrents d’hyperphagie incontrôlée (quantité > à la moyenne en un temps court + impression perte de contrôle des aliments ingérés)
  2. Episodes associés à au moins 3 des éléments : manger bcp plus rapidement / manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale / manger seul parce qu’on est gêné de la qté de nourriture absorbée / se sentir dégoutée de soi-même (déprimé, coupable)
  3. Détresse marquée liée à cette hyperphagie
  4. Au moins 1 / semaine pdt au moins 3 mois consécutifs
  5. PAS de comportements compensatoires inappropriés
23
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : Epidémiologie

A
  • Prévalence vie entière : 3-5 %
  • SR : 1 H pour 2 F
  • Chez 30 à 50% des personnes obèses
24
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : Clinique

A

→ Début :

  • Dans l’enfance ++
  • Trauma ou abus sexuels fréquents en ATCD
  • Les régimes sont ici IIR au trouble

→ Accès hyperphagique :

  • “Craving” avec faim compulsive et irrépressible
  • Conscience du trouble et souffrance psychique ++

→ Distorsions cognitives :

  • “Illusions de contrôle” (comportement rigide d’hypercontrôle, alternance entre phases de transgression et de compulsion)
  • Confusion entre signaux émotionnels / d’anxiété / de faim
  • Renforcement négatif liés à la culpabilité
25
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : Traits associés et comorbidités

A

→ Traits associés :

  • Symptômes anxio-dépressifs voire TAG ou TDC
  • troubles addictifs
  • troubles du contrôle des impulsions (auto-mutilations, kleptomanie…)
  • troubles de la personnalité, forte impulsivité et difficulté dans la gestion des émotions
  • Dysfonction sexuelle

→ Comorbidités :

  • Troubles addictifs : moins fréq que dans boulimie
  • épisode dépressif caractérisé ou trouble bipolaire
  • troubles anxieux et phobie sociale
  • Rq suicidaire plus faible
26
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : Retentissements

A
  • Troubles digestifs : halitose, RGO, ballonnement et dlr abdominale, alternance diarrhée/constipation
  • Stéatose hépatique
  • Cpct° de l’obésité
  • Mvais état nutritionnel voire dénutrition
  • Hypofertilité voire infertilité
27
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : Diagnostic différentiel

A
  • tumeurs cérébrales
  • épilepsies
  • syndrome de Klein Levin (hypersomnie périodique et hyperphagie)
  • syndrome de Klüver-Bucy (agnosie visuelle, hyperoralité, hypersexualité et hyperphagie)
  • Obésité mtbq ou génétique
  • épisode dépressif caractérisé et tb bipolaire
  • trouble de la personnalité de type borderline et évitante-dépendante
28
Q

ACCES HYPERPHAGIQUES : PEC

A
  • Dépistage précoce ++ (à dépister systématiquement chez obèse)
  • Bilan clinique/paraclinique proche de la boulimie
  • Indications hospitalisations : rares, guidées par les cpct° de l’obésité
  • PEC nutritionnelle (peu impact sur le poids d’une PEC psychoTh)
  • PEC pharmaco non en 1ère intention
29
Q

PICA

A

= Ingestion répétée de substance non nutritive pdt au moins 1 mois (plâtre, plomb, sable…)
→ Jeune enfant ++
→ /!\ Carence martiale ou en zinc, négligence, tb de l’attachement, tb neurodvp sévère

30
Q

MERYCISME

A

= Régurgitation répétées de nourriture pdt une période d’au moins 1 mois
Aliments remastiqués, réavalés ou recrachés

→ Enfant de 3 mois à 1 an ++

31
Q

RESTRICTION OU EVITEMENT DE L’INGESTION D’ALIMENT

A

= Manque d’intérêt pour l’alimentation, évitement fondé sur les caractéristiques sensorielles de la nourriture
→ Incapacité à atteindre les besoins vitaux : perte de poids, déficit nutrionnel
⇒ Nutrition entérale (sonde ou CNO)

/!\ ø de perturbation de l’image du corps