Zoonoses Flashcards
Pasteurellose ?
Physiopathologie (4)
Clinique (3)
Biologie (1)
Traitement (2)
Physiopathologie :
x Pasteurella multocida
x Coccobacille Gram (–) anaérobie
x Inoculation après morsure, griffure animale ou piqure végétale (!)
x Réservoir = animal (chat ++) mais aussi le milieu extérieur
Clinique :
x Apparition en 3-6h d’un aspect inflammatoire du point d’inoculation ± Ecoulement
x ± Lymphangite et ADP
x Complications possibles à type de : cellulite, phlegmon des gaines, arthrite (voire bactériémie sur terrain immunodéprimé)
Biologie :
x Culture sur prélèvement au niveau de la plaie et de l’écoulement (ø sérologie !)
Ttt :
x Amoxicilline (ou C3G ou doxycycline si allergie)
x avis spé si forme compliquée
Maladies des griffes du chat ?
Physiopathologie (4)
Clinique (3)
Biologie (2)
Traitement (4)
Physiopathologie :
x Bartonella hensalea (Bacille Gram– intracellulaire facultatif)
x Contamination par griffure ou morsure de chat (parfois par léchage d’une plaie ou par piqûre de puce de chat)
x A partir de la lésion d’inoculation, la bactérie va se multiplier dans le gg relais
x Formation d’un granulome épithélioïde sans nécrose caséeuse + hyperplasie folliculaire et présence de micro-abcès
Clinique :
x Formes typiques (90% des cas)
- incubation = 2-3 semaines
- ADP locorégionale, unique ou multiple ± lésion au point d’inoculation
- localisation : cervical, axillaire > épitrochléen, inguinal
- signes généraux (50% des cas) : fébricule, asthénie, céphalées, douleurs abdos
x Forme ophtalmique = Sd oculoglandulaire de Parinaud :
- Conjonctivite + ADP prétragienne
- enfants ++
x Endocardites à hémocultures négatives chez le valvulopathe
Biologie :
x Sérologie Bartonella henselae +++
x si doute : PCR sur exérèse ou biopsie voire sir le sang (suspicion d’endocardite ++)
x (culture)
Traitement :
x Si forme typique chez immunocompétent : intérêt d’une ABthérapie discutée
x Si suppuration : Aspiration de pus voire exérèse gg
x Si formes systémique, viscérale ou chez l’immunodéprimé : Tétracycline/Macrolides/FQ
x Mesures préventives contre les puces du chat
Physiopathologie de la maladie de Lyme ?
Bactériologie (2)
Vecteur (1)
Histoire naturelle (6)
Bactériologie :
x Groupe des Borrelia (B. Burgdorferi, B. Garinii, B. Afzelii)
x Spirochète
Vecteur : Tique du genre Ixodes
Histoire naturelle :
x Inoculation au cour d’un repas sanguin par régurgitation de la bactérie
x Risque existant dès les 1ères heures mais maximal à 48h
x Migration à partir du point d’inoculation et multiplication dans le derme
x Dissémination par voie sanguine et atteinte possible des articulations, du SNC
x la bactérie peut persister de façon latente dans l’organisme
x L’immunité spécifique acquise n’évite pas les réinfections !
Clinique d’une phase primaire d’une maladie de Lyme ?
Incubation : 3-30j
Erythème migrant (40-80% des cas) : pathognomonique
± signes généraux : asthénie, céphalées, myalgies, arthralgies, fébricule, ADP régionales…
Clinique d’une phase secondaire d’une maladie de Lyme ? (4)
Incubation : semaines à mois
==> Atteinte neurologique :
x Méningoradiculite :
- Douleurs neurogènes de topographie radiculaire (dermatome d’inoculation ++) ± signes senstifs (++) ou moteurs.
- Atteinte des paires crâniennes dans 50% des cas (paralysie faciale périphérique uni- ou bilat)
- Souvent associée à une méningite à liquide clair, lymphocytaire, normoglycorachique et hyperprotéinorachique
x Méningite clinique isolée
x Encéphalite, myélite
==> Atteinte articulaire :
x Oligoarthrite intermittente asymétrique non destructive:
- Touchant les grosses articulations (genou ++)
- Evoluant par poussées de plusieurs semaines séparées par des périodes de rémission
==> Atteinte cardiaque :
x myocardite avec troubles de la conduction, fluctuant et intermittents, habituellement bénins et spontanémen régressifs
==> Atteinte cutanée :
x Lymphocytome borrélien :
- Nodules rougle/violet de 1-2cm de diamètre
- Localisé surtout au niveau du lobule de l’oreille, de l’aréole mammaire ou sur le scrotum
- Non spécifique
Atteinte ophtalmologique : divers…
Clinique d’une phase tertiaire d’une maladie de Lyme ? (3)
Délai de survenue : > 6 mois après la piqûre
==> Atteinte cutanée :
x Acrodermatite chronique atrophiante :
- Quasi-pathognomonique,
- Siégeant surtout au MI en regard des convexités
- Coloration violine, d’évolution atrophique
==> Atteinte neurologique :
x Encéphalomyélite chronique avec méningite lymphocytaire biologique
x Polyneuropathie sensitive axonale
==> Atteinte articulaire :
x Mono- ou oligoarthrite chronique peu inflammatoire touchant surtout les grosses articulations
Diagnostic biologique d’une maladie de Lyme ?
Modalités (2)
Quand ne pas la faire ? (6)
Modalités :
x Test sérologique sensible par ELISA
x Confirmation par test spécifique Western Blot si positif
Quand ne pas la faire :
x Sujet asymptomatique
x Dépistage systématique des sujets exposés
x Piqûre de tique sans manifestations cliniques
x Erythème migrant chronique
x Contrôle sérologique des patients ttté
x Manifestations cliniques non compatibles avant une maladie de Lyme
Traitement d’une maladie de Lyme ?
Phase primaire (2) Phase secondaire (2) Phase tertiaire
Phase primaire :
x Amoxicilline PO pdt 14-21j
x ou Doxycycline PO pdt 14-21j
Phase secondaire :
x Ceftriaxone pdt 21-28j
x ou Doxycycline PO pdt 28j
Phase tertiaire :
x Idem phase secondaire
Existe-t-il une ABprophylaxie anti maladie de Lyme post-piqure ?
NON ! (Pas en France)
Physiopathologie de la fièvre Q ?
Bactérie
Contamination
Epidémiologie
Bactérie :
x Coxiella burnetii
x Bactérie Gram – intra-cellulaire
x prolifère dans les placentas des animaux infectés : ruminants ++
Contamination :
x Par voie digestive : Consommation de lait cru
x Par voie inhalée : Aérosols à partir d’éléments contaminés par la bactérie : paille, fumier
x Par tiques
Epidémiologie :
x Milieu rural ++
Clinique d’une fièvre Q
Forme aiguë (3) Forme chronique (2)
Forme aiguë : x Incubation = 3 semaines x Débute par un Sd pseudo-grippal x 3 formes possibles : - Hépatite fébrile (+++) - Pneumopathie aiguë interstitielle uni- ou bilat ± hépatite - Fièvre isolée
Forme chronique :
x Patients immunodéprimé et porteur de lésions valvulaires ou vasculaires
x 2 formes :
- Endocardite infectieuse à hémoculture négatives (valvulopathie préexistante ++)
- Infection vasculaire : anévrysme, infection de prothèse vasculaire
Comment faire le diagnostic biologique d’une fièvre Q ?
Sérologie !
Le type d’Ac identifié permet de suspecter une forme chronique de la maladie
Quelle manifestation de la fièvre Q est fréquente à la NFS ?
Thrombopénie ± leuconeutropénie
PeC d’une fièvre Q ?
Forme aiguë
Forme chronique
Forme aiguë :
x Doxycycline pdt 2 semaines
Forme chronique :
x Doxycycline + Hydroxychloroquine pdt 18-24 mois !
Une femme a une fièvre Q. A quoi faut-il penser ?
Est-elle enceinte ?? –> Risque de fausse-couche
Tularémie ?
Physiopathologie (3) Clinique (3) Biologie (2) Traitement (1) Mesure complémentaire (1)
Physiopathologie :
x Francisella tularensis (coccobacille Gram –)
x Contamination par contact direct avec les lagomorphes ou par piqûre de tique
x Zones boisées de l’hémisphère Nord ++
Clinique :
x Incubation = 4j
x Sd pseudo-grippal : Fièvre élevée, myalgies, asthénie
x ADP satellites d’une lésion d’inoculation
Biologie :
x Sérologie tularémie
x PCR sur pus du ganglion
Traitement :
x Ciprofloxacine + Doxycycline ± Aminosides
x Peut être considérée comme une maladie professionnelle !
DÉCLARATION OBLIGATOIRE !!
Physiopathologie des rickettsioses ?
Bactérie (2)
Groupes (2)
Bactérie :
x Infections à rickettsies
x Bactérie intracellulaire
2 groupes :
x Groupe boutonneux : Rickettsia conorii
x Groupe typhus : Rickettsia prowazekii
Groupe boutonneux :
x Transmis par les tiques du chien
x Présente surtout sur le pourtour méditérranéen
x Poussées épidémiques estivales
Groupe typhus :
x Contexte de promiscuité (camps de réfugiés)
x Poux du corps peuvent être vecteur
Fièvre boutonneuse méditerranéenne ?
Clinique (3)
Biologie (1)
Traitement (1)
Clinique : x Incubation : 1 semaine x Sd pseudogrippal + céphalée x Triade : - Fièvre > 40°C - Tâche noire (= chancre escarrotique) - Eruption maculo-papuleuse généralisée (y compris palmo-plantaire)
Biologie :
x Sérologie ou PCR
Traitement :
x Doxycycline
Brucellose ?
Physiopathologie (3)
Clinique (2)
Biologie
Traitement (1)
Physiopathologie :
x Réservoirs = ruminants et porcins
x Contamination humaine par voie cutanomuqueuse, digestive ou aéroportée
x Infection éradiquée en France grâce au contrôle vétérinaire
Clinique : x Brucellose aiguë : - Fièvre ondulante sudoro-algique - Ondulation de 10-15j - Arthomyalgies - ADP, HSMG x Brucellose subaiguë ou chronique : - Atteinte ostéo-articulaire - Neurologique - Endocardite - Hépatite - Infection génitale
Biologie : x Phase aiguë : - Hémoculture - Sérologie avec séroaglutination de Wright - Test à l'Ag tamponné (Rose Bengale) x Phase subaiguë ou chronique : - Sérologie en IFI
Traitement :
x Bithérapie : Doxycycline + Rifampicine/Gentamicine
x Si foyers osseux : plusieurs mois de ttt
Toxoplasmose ?
Physiopathologie
Clinique
Biologie
Traitement
Physiopathologie :
- Zoonose cosmopolite à Toxoplasma gondii (protozoaire)
- Infecte différents animaux, le chat étant l’hôte définitif
- L’Homme se contamine par les oocystes contenus dans les excréments de chat, dans l’alimentation (crudités contaminées par de la terre contenant ces oocystes).
- La consommation de viande crue ou mal cuite (porc, bœuf) contenant des kystes peut aussi être à l’origine de l’infection.
- Transmission transplacentaire possible en cas d’infection au cours de la grossesse.
- A partir du tube digestif, les parasites vont atteindre les ganglions mésentériques et les organes à distance
- Une réactivation est possible chez les immunodéprimés avec altération de l’immunité cellulaire
Clinique :
x Toxoplasmose aiguë du sujet immunocompétent
(primo-infestation) :
- Seulement 10 à 20 % de formes symptomatiques ++
- Asthénie, fièvre modérée, polyADP (cervicale et occipitale pouvant persister plusieurs semaines)
- ± Céphalées, arthro-myalgies, éruption maculo-papuleuse peuvent-être présentes.
- Choriorétinite est présente dans 5 à 10 % des cas
- Evolution bénigne spontanément sans traitement.
- Les formes graves sont exceptionnelles.
x Toxoplasmose du sujet immunodéprimé :
- Primo-infection ou réactivation (le plus souvent) de kystes tissulaires au niveau cérébral ou oculaire
x Toxoplasmose congénitale :
- D’autant plus grave qu’elle survient tôt dans la grossesse.
Biologie :
x Infection aigue :
- Syndrome mononucléosique modéré,
- Hyperéosinophilie modérée,
- Cytolyse hépatique.
- Le diagnostic spécifique se fera par sérologie (présence d’IgM et souvent déjà d’IgG)
x Réactivation :
- La sérologie sera positive ce qui dans le contexte épidémiologique et clinique (abcès cérébraux par exemple chez un patient séropositif pour le VIH au stade SIDA) sera en faveur du diagnostic.
- Le diagnostic direct se fait par PCR (humeur aqueuse, biopsie cérébrale, liquide amniotique, LCS…)
Traitement :
x Primo-infection chez l’immunocompétent :
- Pas d’indication à un traitement
x Chez l’immunodéprimé :
- Pyriméthamine + Sulfadiazine + Acide folique pendant 6 semaines
- Surveillance : NFS, fonction rénale
- Prophylaxie secondaire (même molécule à 1/2 dose) tant que les CD4 < 200/mm3
x Femme enceinte :
- Spiramycine
Leishmaniose ?
Physiopathologie
Clinique
Biologie
Traitement
Physiopathologie :
- 2 formes de la maladie sont décrites: la forme cutanée ou la forme viscérale (kala azar).
- L’agent responsable = protozoaire du genre Leishmania
- Réservoir animal (chien, rongeurs)
- Transmission à l’Homme par un insecte piqueur nocturne (phlébotome).
- Présente dans les zones tropicales (+ pourtour méditerranéen)
- Dans la forme viscérale, après piqûre, le parasite diffuse dans le système des phagocytes mononuclées (foie, rate, ganglions, moelle osseuse)
- Dans les formes cutanées, un granulome inflammatoire se produit et reste localisé avec évolution chronique.
Clinique
x Incubation de plusieurs semaines
x Forme cutanée :
- Lésion cutanée sur zone découverte
- Papule carmin, infiltrée, avec ulcération secondaire et croûte, entourée d’un bourrelet rouge, indolore.
- Evolution chronique sur plusieurs mois.
- Des formes diffuses s’observent chez l’immunodéprimé
x Forme viscérale :
- Fièvre hectique, amaigrissement
- Anémie
- HSMG, ADP mimant une hémopathie
Biologie :
x Dans la forme viscérale :
- Anémie, leuconeutropénie, thrombopénie, voire pancytopénie
- Hypergammaglobulinémie polyclonale.
x Dans les 2 formes :
- Diagnostic de certitude : mise en évidence du parasite à l’examen direct (prélèvements des bords de la lésion dans la forme cutanée, ou frottis sanguin dans la forme viscérale).
- Culture sur milieu spécial aussi possible (hémoculture, myéloculture, lésion cutanée).
- PCR ADN (sang ou moelle)
- Sérologie, UNIQUEMENT pour les formes viscérales
Traitement : x Forme cutanée : - Ttt le plus souvent local (antimoniés, cryothérapie...) x Forme viscérale : - Amphotéricine B liposomale
Hydatidose ? (= Kyste hydatique = Echinococcose hydatique)
Physiopathologie
Clinique
Biologie
Traitement
Physiopathologie :
- Parasitose cosmopolite, plus fréquente dans les régions d’élevage (Maghreb, sud de la France).
- Parasite = Larve du taenia Echinococcus granulosus
- Homme = hôte accidentel et constitue donc une impasse parasitaire.
- Contamination accidentellement en ingérant des œufs selon 2 modes : directement par contact avec le chien parasité (hôte définitif), ou indirectement par l’intermédiaire d’eau, aliments ou objets souillés par des déjections canines.
- Lésions hépatiques (60%), Pulmonaires (30%) ou autres (10%)
- La paroi du kyste peut se calcifier
- Le parasite se multiplie en donnant des vésicules filles, qui restent généralement à l’intérieur du kyste. L’évolution se fait vers l’augmentation progressive de volume.
- Des complications sont possibles à type d’accidents anaphylactiques et d’échinococcose secondaire.
Clinique : x Asymptomatique en règle générale x Signes de complications : Compression, fissuration, infection, rupture dans un organe creux : - Fièvre - Ictère - Douleurs abdominales
Biologie-Imagerie :
x Sérologie :
- Positive dans > 95 % des hydatidoses hépatiques.
- Peut être faussement négative pour les autres localisations, et en cas de calcification ou d’infection du kyste
- Hyperéosinophilie possible si fissuration
x Imagerie (échographie ou scanner) :
- Kyste liquidien à paroi ± calcifié
- Unique ou multiple
x En cas d’hydatidose pulmonaire : RXT :
- Opacités arrondies opaques intra-parenchymateuse
- Image hydro-aérique en cas de fissuration
x PONCTION BIOPSIE FORMELLEMENT CONTRE-INDIQUÉE !!
Traitement :
x Traitement chirurgical
- Un kyste hydatique reconnu doit être opéré
- Il faut éviter tout essaimage parasitaire au cours de l’intervention, donc enlever le kyste sans l’ouvrir
- Si exérèse complète impossible –> technique PAIR = Ponction Aspiration Injection (d’éthanol) Réaspiration sous contrôle échographique.
x Traitement médical :
- Albendazole systématique pendant 2 mois (1 mois avant et 1 mois après la chirurgie)
- En cas de traitement chirurgical ou PAIR impossible –> Albendazole pendant plusieurs mois
- Surveillance de la tolérance : Bilan hépatique et NFS
- La sérologie se négative en 1 à 2 ans
- La remontée des Ac après exérèse chirurgicale doit faire évoquer une dissémination post-opératoire ou une intervention incomplète.
x Traitement préventif :
- Traitement ténifuge régulièrement administré aux chiens domestiques, éradication des chiens errants
- Lavage des mains après avoir caressé un chien
Rage ?
Virus Contamination Situation en France Situation dans le reste du monde Clinique Evolution
Virus :
- Lyssavirus
- Virus neurotrope, fragile, rapidement détruit par le milieu extérieur
Contamination :
- Contact direct avec le virus à partir d’un animal infecté (morsure, salive)
Situation en France :
- Indemne de la rage des animaux terrestres
- Risque de rage par animal importé ou après contact avec des chauve-souris (rage des chiroptères)
Situation dans le reste du monde :
- 55 000 décès/an
- PED ++
Clinique :
x Incubation :
- Longue : 10j voire 1 an !
- Plus rapide si zone proche du SNC ou richement inervée (face et mains ++)
x Phase d’état :
- Tableau d’encéphalite
- Spasmes hydrophobiques (pathognomonique)
Evolution :
- Décès inévitable une fois la phase d’état engagée
Mesures anti-rabiques ?
Niveaux de risques
Mesures
Modalités de vaccination et de sérothérapie
Prévention
Niveaux de risque :
x Risque élevé :
- Tout contact avec une chauve-souris
- Morsure, griffure, léchage sur peau lésée ou muqueuse en zone d’enzootie rabique ou par un animal importé ou si animal porteur de rage
x Risque quasiment nul :
- Mmorsure en France,
- Animal non importé, sans comportement suspect, à disposition, ayant un propriétaire et pouvant être mis en observation (chat, chien, furet) surveillé par le vétérinaire
Mesures spécifiques anti-rabiques :
x En cas de risque de rage, il faut adresser le patient à un centre anti-rabique –> ILS SONT LES SEULS POUVANT FAIRE LA VACCINATION POST-EXPOSITION
Les mesures spécifiques reposent sur une vaccination dite curative ± associée à une séroprophylaxie.
x Si risque de rage est élevé :
- Vaccination curative + Sérothérapie (Ig spécifique)
x Si risque de rage est quasiment nul :
- Aucune mesure spécifique sauf si l’animal développe des signes sus- pects de rage.
- Surveillance vétérinaire est obligatoire pour les chiens, chats, furets vivants pendant 14 jours, avec rédaction de 3 certi cats à J0, J7 et J14. Si au terme de cette observation l’animal ne présente pas de signes de rage, sa morsure n’était pas infectante.
x Si le risque de rage n’est pas exclu :
- Vaccination curative uniquement
- Cas de l’animal (sauf chauve- souris) n’est pas à disposition (fugue, disparition…) pour être mis en observation mais que la situation n’était pas à risque élevé de rage (morsure, griffure en France, animal non importé).
x Dans tous les cas, si l’animal meurt ou présente des signes de rage et est euthanasié, sa tête doit être envoyée pour analyse (immunofluorescence directe, PCR, culture), permettant un diagnostic de certitude.
Modalités :
Schéma de vaccination post-exposition POUR LE SUJET JAMAIS VACCINÉ (vaccin inactivé) :
x Protocole de «Essen» :
- 5 injections de vaccin
- J0, J3, J7, J14 et J28.
x Protocole «2-1-1 de Zagreb» :
- J0 : 1 injection dans chaque deltoïde,
- Puis : 1 injection à J7 et J21
Schéma de vaccination post-exposition POUR LE SUJET IMMUNISÉ AUPARAVANT :
- 1 dose à J0 et à J3
Sérothérapie :
- Administrée en même temps que la 1ère dose du vaccin
- Site d’injection différent
Vaccination préventive : (possible par tout médecin)
x Indications :
- Certains professionnels
- Voyages prolongé ou aventureux en zone à haut risque rabique
x Modalités :
- 3 doses : J0, J7, J21
Leptospirose ?
Agent causal Physiopathologie Clinique Diagnostic Traitement
Agent causal :
x Leptospira interrogans (spirochète)
x Présent dans les eaux stagnantes : marais, étangs, égouts
x Ubiquitaire mais surtout présente dans les régions chaudes et humides
x Maladie professionnelle dans certains cas
Physiopathologie :
x Transmission transcutanée via une lésion
x Contact avec de l’eau contaminée ou parfois par manipulation d’animaux contaminés (urines ++)
Clinique : x Incubation : 2-10 jours x Fièvre : - Apparition brutale à 40°C - Période sans fièvre de ± 1 semaine - Réapparition de la fièvre x Atteinte rénale x Atteinte hépatique x Méningite à liquide clair
Diagnostic :
x Sérologie IgM (ELISA) positif à 7j (méthode la plus utilisée)
x PCR ou Hémocultures en phase fébrile ++ (rarement positive sinon)
Traitement :
x PéniG ou Doxycyclines
x Vaccination prophylactique possible (proposé par le médecin du travail
Rouget du porc ?
Bactérie
Clinique
Bactérie :
x Erysipelothrix rhusiopathiae
Clinique :
x Plaie érythémateuse au pourtour œdématié (siège à la main ++)
x Extrêmement douloureuse
x Après blessure par un os de porc, de mouton, d’arêtes de poisson ou de crustacés (Manipulation professionnelle : bouchers ++