Item 157 : Infections urinaires Flashcards

1
Q

Signes définissant une Pyélonéphrite ou IU masculine “grave” ? (3)

A
  • Sepsis grave
  • Choc septique
  • Indication de drainage chirurgical ou interventionnel (hors sondage vésical simple)
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2
Q

Signes définissant une infection urinaire à risque de complication ?

A

Anomalie fonctionnelle ou organique de l’arbre urinaire :

  • Uropathie obstructive : lithiase, sténose urétrale/urétérale, hypertrophie prostatique, corps étranger, tumeur
  • Autre uropathie : résidu post-mictionnel, vessie neurologique, reflux vésico-urétéral
  • Iatrogène : geste chirurgical ou endoscopique, sonde

Terrain à risque de complication :

  • Sexe masculin
  • Grossesse
  • Age > 65 ans + ≥ 3 critères de fragilité*
  • Age > 75ans
  • IRC sévère (clairance < 30 ml/min)
  • Immunodépression grave
  • Critères de Fried :
  • Perte de poids involontaire au cours de la dernière année
  • Vitesse de marche lente
  • Faible endurance
  • Faiblesse/fatigue
  • Activité physique réduite
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3
Q

Définition d’une cystite récidivante ?

A

Survenue de ≥ 4 épisodes pendant 12 mois consécutifs

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4
Q

Principales bactéries impliquées dans les infections urinaires ?

A

Généralités

  • Infections essentiellement bactériennes,
  • Bactéries d’origine digestive ++ (Infection monomicrobienne en général)

Principales bactéries :

  • E. coli (90% pour les IU simples)
  • P. mirabilis
  • S. saprophyticus (femme jeune)
  • Autres : P. aeruginosa, Corynebacterium urealyticum, Enterocoque

Remarque :

  • L’épidémiologie bactérienne se modifie en cas d’infec- tions récidivantes ou d’infections à risque de complication
  • Diminution de la fréquence de l’E. coli (65 % des cas)
  • Apparition d’espèces bactériennes habituellement peu virulentes sur un appareil urinaire normal
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5
Q

Epidémiologie de l’infection urinaire ?

A

Prévalence :

  • Très fréquentes
  • Beaucoup plus fréquente chez la femme que chez l’homme. 33% des femmes ont une IU au cours de leur vie.

Evolution au cours de la vie :
x Chez la femme :
- Augmentation avec l’âge avec 2 pics, l’un au début de la vie sexuelle et l’autre après la ménopause
- La grossesse est un facteur favorisant
x Chez l’homme : Augmentation après 50 ans du fait de la pathologie prostatique.

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6
Q

Seuils significatifs à l’ECBU ?

Bactiurie
Leucocyturie

A
Bactiurie :
x E. Coli et S. Saprophyticus :
- Homme : ≥ 10^3
- Femme : ≥ 10^3
x Autres bactéries :
- Homme : ≥ 10^3
- Femme : ≥ 10^4

Leucocyturie :
- ≥ 10^4

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7
Q

Définition d’une colonisation urinaire ?

A

Pprésence d’un micro-organisme dans les urines sans manifestations cliniques associées, quel que soit le niveau de leucocyturie

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8
Q

Définition d’une leucocyturie aseptique ?

Etiologie (6)

A

Mise en évidence à l’ECBU d’une leucocyturie avec une bactériurie < 10^4/mL

Etiologies : ƒ
- IU décapitée par une antibiothérapie
- Urétrite
- Cystites non bactériennes (tumeur, corps étranger dont
lithiase, médicament, radiothérapie…)
- Vaginite
- Tuberculose urogénitale (diagnostic par recherche de
BK dans les urines 3 jours de suite)
- Cette situation est également fréquente chez le sujet
âgé, notamment incontinent

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9
Q

Cystite simple ?

Clinique (2)
Examens complémentaires (1)
Evolution
Traitement (3)

A

Clinique :
x Ø fièvre, Ø frissons, Ø lombalgie.
x Signes fonctionnels urinaires de cystite :
- Pollakiurie
- Brûlures et douleurs à la miction
- Mictions impérieuses
- ± Présence fréquente d’une hématurie macroscopique. Ne constitue pas un signe de gravité de l’infection.

Examens complémentaires :
x BU uniquement

Evolution :
x Naturelle :
ƒ- Guérison spontanée dans 25-45 % des cas
- Risque de PNA : très rare
x Sous traitement :
- Évolution habituellement favorable en 2-3 jours
- Évolution défavorable = persistance/aggravation des symptômes > 72 h après le début du traitement
- Récidive dans 20-30 % des cas, à la même bactérie dans la moitié des cas

Traitement :
x Fosfomycine-trométamol en dose unique
x 2ème intention : Pivmécilliname pdt 5j
x 3ème intention : Levofloxacine (dose unique) ou Nitrofurantoïne pdt 5j

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10
Q

Cystites à risque de complications ?

Clinique
Examens complémentaires (2)
Traitement (2)
Surveillance

A

Clinique :
- Idem cystite simple

Examens complémentaires :
x BU
x ECBU systématique

Traitement :
x Traitement pouvant attendre les résultats de l’ABgramme (le plus souvent possible +++) :
- Amoxicilline
- Pivmécillinam
- Nitrofurantoïne
- Cotrimoxazole ou Amoxicilline-acide clavulanique ou Fluoroquinolone (ciprofloxacine, ofloxacine) ou Céfixime
- Fosfomycine-trométamol sur avis d’expert 1 dose ou 3 doses (J1/J3/J5)
x Traitement ne pouvant être différé :
- Nitrofurantoïne
- Si CI : Céfixime ou Fluoroquinolone
- A adapter secondairement à l’ABgramme ++

Surveillance :
- Idem Cystite simple

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11
Q

Facteurs favorisants les cystites récidivantes ? (5+4)

A

Facteurs favorisant les cystites récidivantes :
- Activité sexuelle,
- Utilisation de spermicides (déséquilibre de la ore
vaginale commensale),
- 1ère IU à l’âge < 15 ans,
- ATCD d’IU dans la famille au 1er degré
- Obésité.

Facteurs supplémentaires chez les femmes ménopausées :

  • Prolapsus vésical,
  • Incontinence urinaire
  • Résidu vésical post-mictionnel
  • Déficit en oestrogènes
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12
Q

Prise en charge d’une cystite récidivante

Bilan étiologique (4)
Traitement curatif (2)
Traitement préventif

A

Bilan étiologique :

  • Recherche de FdR de récidive, de gravité ou de risque de complications
  • Examen physique avec examen pelvien, recherche de prolapsus et examen de l’urètre
  • ECBU à faire lors des 1ers épisodes
  • Si FdR de complication, orientation vers un urologue

Traitement curatif :
x Idem cystite simple (en évitant la nitrofurantoine du fait du risque immuno-allergique majoré lors de prises itératives.)
x Chez certaines patientes, après éducation, possibilité d’auto-médication :
- BU puis ABthérapie si BU positive (remettre les ordonnances à la patiente)
- Stratégie à réévaluer 2 fois/an

Traitement préventif :
x Mesures générales :
- Apports hydriques suffisants,
- Mictions non retenues et régularisation du transit
intestinal.
- Arrêt des spermicides
- Miction post-coïtale ƒ
- La canneberge peut être proposé en prévention des cystites récidivantes à E. coli à la dose de 36 mg/jour
de proanthocyanidine.
- Les oestrogènes en application locale peuvent être proposés en prévention des cystites récidivantes chez les femmes ménopausées après avis gynécologique.

Antibioprophylaxie :
x Indications :
- Seulement chez les patientes faisant ≥ 1 cystite/mois
- Lorsque les autres mesures ont échoué
- Lorsque les cystites ont un retentissement important usr la vie quotidienne
- Lorsque le ttt au coup par coup n’est plus accepté
x Modalités :
- Cystite récidivante post-coïtale : Fosfomycine-Trométamol (ou Cotrimoxazole) 2h avant et 2h après un rapport sexuel
- Autres situations : Cotrimoxazole (1 cp le soir au coucher) ou Fosfomycine-Trométamol (1 sachet tous les 7-10 jours)
x Durée :
- ≥ 2 mois
- Avec réévaluation 2x/an
x Contrôle par ECBU :
- 1-2 semaines avant le début de l’ABprophylaxie –> il doit revenir négatif pour commencer l’ABprophylaxie
- Si survenue d’une cystite sous ABprophylaxie –> Passage en traitement curatif

Remarque :
Les traitements prolongés ou répétés par nitrofurantoine sont contre-indiqués en raison du risque d’effets indési- rables graves, notamment hépatiques et pulmonaires.

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13
Q

Diagnostic d’une PNA ?

Clinique
Examens complémentaires

A

Clinique :
ƒx Fièvre, frissons.
x Douleur abdominale et/ou lombaire :
- Unilatérale en général,
- Au niveau de la fosse lombaire
- Irradiant vers les organes génitaux externes
- Spontanée
- Et/ou provoquée par la palpation/percussion de la
fosse lombaire
- Parfois empâtement de la fosse lombaire.
x Des signes digestifs (vomissements, diarrhée, météo- risme abdominal) peuvent être au premier plan.
x Signes de cystite souvent discrets, présents dans la moitié des cas, précédant de quelques jours les signes de PNA.

Examens complémentaires :

  • BU
  • ECBU
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14
Q

Critères d’hospitalisation d’une PNA ? (7)

A

x Signe de gravité :
- Qepsis grave/choc septique
- Indication de drainage chirurgical ou par radiologie interventionnelle si obstacle
x PNA hyperalgique
x Doute diagnostique
x Vomissements rendant impossible un traitement PO
x Conditions socio-économiques défavorables ƒ
x Doutes concernant l’observance du traitement
x Décompensation de comorbidité

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15
Q

Traitement d’une PNA sans FdR de complications ?

Traitement
Surveillance

A
Antibiothérapie :
x Probabiliste initiale :
- Fluoroquinolone PO (sauf si FQ < 6 mois)
- Ou C3G IV
- Si CI : Aminosides ou Aztréonam
x Relai PO une fois les résultats de l'ABgramme obtenus :
- Amoxicilline
- Augmentin
- FQ
- Céfixime
- Cotrimoxazole
x Durée totale :
- 10-14 jours
- Si FQ ou C3G IV : 7 jours
- Si aminosides pendant tout le ttt : 5-7 jours

Antalgiques et antipyrétiques

Indications du draingage :
- En cas d’obstacle

Surveillance :
x Réévaluation nécessaire à J3, avec réévaluation clinique, et adaptation de la prise en charge aux résultats de l’ECBU.
x Pas d’ECBU de contrôle systématique.
x En cas d’évolution défavorable (notamment, fièvre) à 72h d’ABthérapie efficace :
- ECBU
- Uroscanner (échographie si contre-indication)

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16
Q

Traitement d’une PNA avec FdR de complications ?

A
Antibiothérapie :
x Probabiliste initiale :
- C3G IV 
- Fluoroquinolone PO (sauf si FQ < 6 mois)
- Si CI : Aminosides ou Aztréonam
x Relai PO une fois les résultats de l'ABgramme obtenus :
- Amoxicilline
- Augmentin
- FQ
- Céfixime
- Cotrimoxazole
x Durée totale :
- 10-14 jours ++
- Si aminosides pendant tout le ttt : 5-7 jours

Antalgiques et antipyrétiques

Indications du draingage :
- En cas d’obstacle

Surveillance :
x Réévaluation nécessaire à J3, avec réévaluation clinique, et adaptation de la prise en charge aux résultats de l’ECBU.
x Pas d’ECBU de contrôle systématique.
x En cas d’évolution défavorable (notamment, fièvre) à 72h d’ABthérapie efficace :
- ECBU
- Uroscanner (échographie si contre-indication)

17
Q

Antibiothérapie d’une PNA grave ?

A

TRAITEMENT PROBABILISTE :

Si sepsis grave ET (≥ 1 critère) :

  • ATCD d’IU à EBLSE < 6 mois
  • Colonisation urinaire à ELBSE < 6 mois

OU

Si choc septique ET (≥ 1 critère) :

  • IU ou colonisation à EBLSE < 6 mois
  • ABthérapie < 6 mois par FQ, Péni + inhibiteur, C2G, C3G
  • Voyage < 3 mois en zone d’endémie d’EBLSE
  • Hospitalisation < 3 mois
  • Vie en long séjour
  • –> Le traitement suivant est retenu :
  • Carbapénème (Imipénème ou Méropénème)
    • Amikacine
  • En cas d’allergie aux carbapénèmes : aztréonam + amikacine

ALORS —> Le traitement suivant est retenu :

  • Carbapénème (Imipénème ou Méropénème)
    • Amikacine
  • En cas d’allergie aux carbapénèmes : aztréonam + amikacine

DANS LES AUTRES CAS :

  • C3G IV (céfotaxime ou ceftriaxone)
    • Amikacine
  • Si allergie : Aztréonam + Amikacine

ADAPATION À L’ANTIBIOGRAMME :
x Arrêt carbapénème dès que possible
x Poursuite en IV si critère de gravité persistant
x Puis relais PO = idem PNA sans signe de gravité

DURÉE TOTALE : 10-14 jours

18
Q

Quel bilan pour une PNA sans FdR de complications ?

A

Biologie :
x Hémocultures
- Indiquées en cas de doute diagnostique.
- Pas nécessaire de réaliser pour une PNA simple typique
x NFS, CRP, créatinine :
- Non systématique

Imagerie :
x Echographie rénale :
- Indiquée en cas de PNA hyperalgique, dans les 24h
- But : rechercher une dilatation des voies urinaires
évocatrice d’obstacle
-Dans les autres situations, l’échographie n’est pas recommandée systématiquement lors d’un 1er épisode de PNA simple sans signe de gravité et non à risque de complication avec évolution favorable

19
Q

Quel bilan pour une PNA avec FdR de complications ?

A
Biologie :
x Bilan sanguin systématique :
- CRP
- Urée, Créatinine
x Hémocultures : Non-systématiques

Imagerie :
x Uro-TDM dans les 24h (Echographie en cas de CI)

20
Q

Quel bilan pour une PNA grave ?

A

SYSTÉMATIQUE :

  • Hémocultures
  • CRP
  • Urée, Créatinine
  • Echographie rénale
21
Q

Diagnostic d’une prostatite aiguë ?

Clinique
Examens complémentaire
Imagerie

A

Clinique :
x Forme typique de prostatite aiguë :
- Fièvre élevée, sueurs, frissons, de survenue brutale
- Troubles mictionnels : brûlures mictionnelles, dysurie,
pollakiurie
- Douleurs pelviennes, indépendantes des mictions
- TR : prostate augmentée de volume, tendue, régulière, très douloureuse
x Rechercher systématiquement une RAU
x Formes moins typiques :
-ƒ Forme peu ou pas fébrile ƒ
- TR normal
- Tableau de “cystite” ou de “PNA”

Biologie :
x BU + ECBU
x Si fièvre : Hémocultures

Imagerie à la phase initiale
ƒx Écho des voies urinaires par voie sus-pubienne en urgence (< 24 h) si :
- Douleur lombaire
- Suspicion de RAU
- Contextes particuliers : ATCD de lithiase des voies urinaires, sepsis grave
- L’échographie par voie endorectale est contre indiquée à la phase aigue car très douloureuse.

22
Q

Complications d’une prostatite aiguë

A

xƒ Rétention aiguë d’urines
x Choc septique
x Abcès prostatique
x Extension de l’infection : épididymite, orchi-épididymite
x Passage à la chronicité, surtout si antibiothérapie inadaptée

Plus fréquentes en cas de retard thérapeutique, ou sur terrain immunodéprimé

23
Q

Critères d’hospitalisation d’une prostatite aiguë ? (2)

A

x Rétention aiguë d’urine

x Immunodépression profonde

24
Q

Antibiothérapie d’une prostatite aiguë ?

A

Si Sepsis grave /choc septique ou Indication de drainage :
x Hospitalisation
x ABthérapie probabiliste : idem PNA grave

Si RAU ou immunodépression profonde :
x Hospitalisation
x ABthérapie probabiliste : idem PNA simple avec FDR de complication

Si Fièvre ou mauvaise tolérance des symptômes :
x Ambulatoire
x ABthérapie probabiliste : idem PNA simple avec FDR de complication

Autres cas :
x Ambulatoire
x Différer le traitement jusqu’à l’antibiogramme

EN RELAI :
x Fluoroquinolone (Ciprofloxacine, Lévofloxacine, Ofloxacine)
x Ou Cortrimoxazole PO

Durée :
x 14 jours
x 21 jours à discuter si :
- uropathie sous jacente ou ne régressant pas sous traitement antibiotique
- Lithiase urinaire
- Immunodépression profonde
- Molécule autre que fluoroquinolone ou cotrimoxazole

25
Q

Prise en charge d’un abcès prostatique ?

A

x Le traitement antibiotique est le plus souvent efficace

x Le drainage chirurgical est à discuter en cas d’évolution défavorable malgré une ABthérapie adaptée.

26
Q

Surveillance d’une prostatite aiguë ?

A

Réévaluation nécessaire à J3 :

  • Examen clinique
  • Adaptation à l’ABgramme
  • Pas d’ECBU de contrôle systématique
En cas d'évolution défavorable à J3 :
x ECBU
x Imagerie à la recherche d'une complication :
- IRM prostatique
- Echographie par voie endo-rectale
- TDM (moins performant)
27
Q

Particularités de l’infection urinaire chez le sujet âgé ?

Epidémiologie (3)
Complications (1)
Symptomatologie (4)
Traitement (3)

A

Epidémiologie :
x 2ème cause d’infection du sujet âgé après les infections respiratoires
x Cependant la colonisation urinaire est très fréquente chez le sujet âgé, et le risque augmente avec l’âge, le sexe féminin et la dépendance (résidence en institution).
Concernant les infections, le spectre de bactéries res- ponsables est différent : E. coli < 50 %, plus de bactéries Gram positif, fort taux de résistance en institution du fait des antibiothérapies itératives.
x Les facteurs favorisant l’IU sont fréquents dans cette classe d’âge : apports hydriques insuffisants, pathologie prostatique, ménopause, incontinence, vessie neuro- logique, médicaments anticholinergiques favorisant la stase urinaire.

Complications :
x Plus fréquentes : infectieuses (abcès), déshydratation, perte d’autonomie, décompensation de comorbidités.

Symptomatologie :
x Souvent atypique chez les sujets âgés > 75 ans, ou > 65 ans et fragiles
ƒx Les signes urinaires peuvent être absents
x Peut se manifester par des signes non urinaires : syndrome confusionnel, perte d’autonomie, décompensation de comorbidité, chute inexpliquée…
x La fréquence des colonisations urinaires dans la popu- lation âgée rend difficile l’interprétation de l’ECBU, d’autant que la leucocyturie, fréquente chez le sujet âgé, n’est pas spécifique d’une infection.

Traitement :
x Idem IU à risque de complication si âge > 75 ans, ou > 65 ans et fragile
x Adapter la posologie des antibiotiques à la clearance de la créatinine
x Attention aux risques d’effets secondaires et d’interactions des médicaments.

28
Q

Dépistage d’une colonisation urinaire chez une femme enceinte ?

A

POUR TOUTE GROSSESSE :

  • BU 1x/mois à partir de M4 de grossesse
  • ECBU si BU (+)

EN CAS DE :
- Uropathie fonctionnelle ou organique sous-jacente
- ATCD de cystite aiguë récidivante
- Diabète
==> ECBU directement lors de la 1ère consultation de grossesse puis 1x/mois dès M4

Rappel : Toute colonisation urinaire chez la femme enceinte doit être traitée

29
Q

Traitement d’une cystite aiguë chez la femme enceinte ?

A
ABthérapie probabiliste :
x 1ère intention: Fosfomycine-trométamol 
x 2ème intention : Pivmécillinam
x 3ème intention :
- Nitrofurantoïne
- Céfixime
- Ciprofloxacine
Secondairement adaptée à l'ABgramme :
1 : Amoxicilline
2 : Fosfomycine-trométamol ou Pivmécillinam
3 : Selon impact écologique :
- Nitrofurantoïne
- Cotrimoxazole (à éviter les 2 premiers mois)
- Augmentin
- Céfixime ou ciprofloxacine

Durée totale :

  • 7 jours
  • Sauf fosfomycine-trométamol (dose unique)
30
Q

Traitement d’une colonisation urinaire chez la femme enceinte ?

A

Traitement DIRECTEMENT ADAPTÉ À L’ANTIBIOGRAMME :
1 : Amoxicilline
2 : Pivmécillinam
3 : Fosfomycine-trométamol
4 : Selon impact écologique :
- Nitrofurantoïne (traitements itératifs contre-indiqués)
- Cotrimoxazole (à éviter les 2 premiers mois)
- Augmentin
- Céfixime ou ciprofloxacine

Durée totale :

  • 7 jours
  • Sauf fosfomycine-trométamol (dose unique)
31
Q

Traitement d’une PNA simple chez la femme enceinte ?

A

ABthérapie probabiliste :

  • C3G IV (céfotaxime ou ceftriaxone)
  • Si allergie aux C3G : Aztréonam (en hospitalisation) ou ciprofloxacine (sauf si FQ < 6 mois)

Relais PO adapté aux résultats de l’ABgramme :

  • Amoxicilline
  • Augmentin
  • Céfixime
  • Ciprfloxacine
  • Cotrimoxazole (à éviter les 2 premiers mois)

Durée totale : 10-14 jours

32
Q

Traitement d’une PNA grave chez la femme enceinte ?

A

Idem PNA grave survenant en dehors de la grossesse
sauf qu’on privilégie :
- la Ciprofloxacine parmi les Fluoroquinolones
- L’imipénème parmi les carbapénèmes (en raison de données de tolérance mieux étayées au cours de la grossesse)

33
Q

Surveillance d’une colonisation ou d’une infection urinaire chez la femme enceinte ?

A

x ECBU de contrôle à J8-10 après arrêt de l’ABthérapie

x ECBU 1x/mois jusqu’à l’accouchement