Item 164 : Herpèsvirus Flashcards

1
Q

Facteurs de récurrences de l’herpès chez l’immunocompétent ? (8)

A
x Fièvre, infection
x UV
x Règles
x Stress
x Traumatisme
x Chirurgie régionale
x Morphine intrathécale
x Rapport sexuel (pour l'herpès génital)
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2
Q

Epidémiologie des infections à HSV ? (3)

A
  • Homme = seul réservoir de virus
  • Infection à HSV1 survient dès les 1ères années de la vie (80% des enfants sont séropositifs)
  • Infection à HSV2 = IST (prévalence = 15-20% voire 90% si sexualité à risque)
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3
Q

Signes cliniques des infections à HSV1 ?

Herpès oral
Herpès ophtalmologique

A
  1. HERPÈS ORAL

Primo-infection
x Dans l’enfance (entre 6 mois et 4 ans).
x Asymptomatique le plus souvent
x Ou Gingivostomatite aiguë :
- Incubation : 3-6 jours
- Prodromes : Algies, dysphagie, hypersialorrhée
- Ulcérations diffuses de toute la cavité buccale pouvant déborder sur les lèvres et le menton, recouvertes d’un enduit blanchâtre
- ±Dysphagie parfois majeure
- Fièvre élevée > 39°C
- ADP régionales volumineuses
- HSV-2 est possiblement en cause chez l’adulte (transmission génito-orale).
Récurrences :
x Prodromes : Sensation de cuisson, picotement, prurit
x Apparition d’une plaque érythmétause
x Bouquet de vésicules, unilatéral, à la jonction cutanéo-muqueuse des lèvres (narines, menton) : “bouton de fièvre”
x Toujours au même endroit chez un malade donné
x La fréquence des récurrences diminue avec l’âge

  1. MANIFESTATIONS OPHTALMOLOGIQUES
x Récurrence (++) ou primo-infection
x Kératite le plus souvent unilatérale :
- Douleurs, 
- Hyperhémie conjonctivale
- Photophobie, larmoiement
- ADP prétragienne, 
- ± Vésicules palpébrales ou conjonctivales
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4
Q

Signes cliniques des infections à HSV2 ?

Primo-infection
Réccurences

A

Primo-infection génitale :
x Incubation de 2-7 jours.
x Formes symptomatiques : 1/3 des cas
- Souvent prononcées
- Lésions génitales érythémato-vésiculeuses douloureuses, rapidement ulcérées et recouvertes d’un exsudat blanchâtre
- Localisations extra-génitales possibles : périnée, fesses
- ADP inguinales sensibles
x Plus rarement :
- Fièvre, malaise général
- miction douloureuse, rétention d’urines
- Réaction méningée (pléiocytose méningée)
- Radiculomyélite.
x La cicatrisation peut prendre 2-3 semaines. ƒ
x HSV-1 est parfois en cause (15 à 30 % des cas).

Récurrences (fréquentes dans l’herpès génital)
x Phase prodromique :
- Douleurs
- Brûlures
- Prurit, picotements durant quelques heures.
x Phase lésionnelle :
- Vésicules localisées le plus souvent au site de la primo infection
x Guérison : 7-10 jours.
x Fréquence des porteurs asymptomatiques mais
contagieux
x On recommande une confirmation ≥ 1 fois chez la femme de susceptible de procréer !

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5
Q

Comment peut-on différencier HSV-1 de HSV-2 ?

A

PCR +++ (mais d’après le collège de Dermato on utiliserait plutôt la culture…)

La sérologie ne permet pas de faire la différence (Réactions croisées) !

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6
Q

Traitement curatif de l’herpès ?

Gingivostomatite aiguë
Kératite herpétique
Herpès génital

A

Gingivostomatite aiguë :
x Évolution spontanément favorable en 15 jours
x Antiviral (en cas de tableau marqué) :
- Aciclovir PO 200 mg 5x/j (ou Valaciclovir)
- Ou Aciclovir IV 5mg/kg/8h (250mg/m2/8h chez l’enfant)
x Maintenir (en particulier chez les enfants) une réhydratation régulière PO
x Bains de bouche, aliments froids semi-liquides.
x Dans les formes empêchant l’ingestion de liquides :
- Hospitalisation pour réhydratation IV
- Aciclovir IV
ƒ
Kératite herpétique :
par un ophtalmologue :
x Aciclovir pommade ophtalmique 5x/j pdt 5-10 jours
x Si kératite profonde, uvéite ou nécrose rétinienne :
- Ajout de Aciclovir IV
x Contre-indication absolue :
- Corticothérapie
- Anesthésiques locaux (risque de masquer une évolution défavorable)

Herpès génital :
x Primo-infection : Valaciclovir pdt 10 jours
x Réccurence : Valaciclovir ou Famciclovir pdt 5 jours
x Ce traitement ne prévient pas les récidives

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7
Q

Traitement préventif de l’herpès ?

Indications
Modalités
Remarques

A

Indications :
x > 6 récurrences/an d’herpès génital ou orofacial

Modalités :
x Valaciclovir (ou Aciclovir) 2x/j pdt 6-12 mois

Remarques :
x Traitement purement suspensif : réduit voire supprime
les poussées d’herpès pendant la durée du traitement
x Ne permet pas l’éradication du virus (risque de récidives à l’arrêt)

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8
Q

Généralités sur la varicelle ?

A

x Primo-infection par le Virus Varicelle- Zona (VZV)
x La plus contagieuse des maladies éruptives.
x Transmission AIR et contact,
x Contagiosité :
- De J-2 jours avant le début de l’éruption
- A J5-7 après (fin de la contagion lorsque toutes les lésions cutanées sont à la phase croûteuse)
x 90 % des cas de varicelle surviennent chez l’enfant entre 1-14 ans
x Maladie plus grave chez l’adulte, et encore plus grave chez l’immunodéprimé et la femme enceinte
x Un vaccin vivant atténué est disponible

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9
Q

Signes cliniques d’une varicelle ?

Incubation
Invasion
Phase d’état

A

Incubation moyenne : 14 jours

Invasion :
x Fébricule (38°C)
x Malaise général

Phase d’état caractérisée par l’éruption :
x Fièvre modérée ± 38°C
x Micropoly-ADP cervicales, rare splénomégalie.
x Eruption :
- Maculo-papules rosées inconstantes
- Puis vésicules “en goutte de rosée” disséminées, très prurigineuses, qui vont se troubler
- Erosion et pseudo-ombilication,
- Apparition de croûtes brunâtres à J4
- Chutes des croûtes et Cicatrisation à J10
x Évolution : En plusieurs poussées successives
x Topographie :
- Cuir chevelu, face, thorax
- Respecte paumes des mains et plantes des pieds
x Énanthème buccal avec lésions érosives associées

Évolution spontanée favorable en 10-15 jours.

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10
Q

Complications d’une varicelle ?

Cutanées (1)
Extra-cutanées (5)

A

Complications cutanées :
x Surinfection cutanée bactérienne :
- S. aureus et S. pyogenes
- Fréquente chez l’enfant du fait du grattage, favorisée par l’absence de soins locaux.

Autres complications :
x Atteinte respiratoire : Pneumonie interstitielle
- 1-6 jours après l’éruption
- Fièvre, toux, hémoptysies, dypsnée
- RXT : opacités micro- et macronodulaires multiples
x Atteinte neurologique :
- Ataxie cérébelleuse (Rare 1/4000, guérit spontanément en 15j)
- Convulsions
- Plus rarement : polyradiculonévrite, myélite, méningite, encéphalite, rétinite.
x Purpura thrombopénique aigu d’évolution bénigne.
x Terrains favorisants : immunodépression de type cellulaire (leucémie, lymphome, corticothérapie…), adulte,
femme enceinte, nouveau-né
x Sd de Reye en cas de prise d’Aspirine ou d’AINS
x État infectieux sévère, éruption profuse souvent nécrotique et hémorragique :
- Purpura fulminans et CIVD
- Hépatite, Myocardite, Glomérulonéphrite…

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11
Q

Diagnostic différentiel d’une varicelle ? (3)

A

x Prurigo strophulus : Réaction aux piqûres d’insectes de literie ou du milieu extérieur
x Zona généralisé (immunodéprimé)
x Variole

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12
Q

Traitement de la varicelle ?

A

Traitement symptomatique : ƒ
x Antihistaminiques sédatifs : Hydroxyzine, dexochlorphéniramine
x Ongles propres et coupés courts
x Douches ou bains quotidiens avec savon doux.
x Chlorhexidine en solution aqueuse en cas de surinfection
x (Talc, antibiotiques locaux inutiles !!!)
x Aspirine et AINS contre-indiqués chez l’enfant (Risque
de syndrome de Reye)
ƒ
Traitement antiviral :
x Aciclovir IV pdt 10 jours
x Indications :
- Formes graves et/ou compliquées (par son extension ou sa localisation, comme la forme respiratoire de l’adulte)
- Varicelle de l’immunodéprimé

Antibiothérapie :
x Uniquement en cas de surinfection cutanée avérée
x Par voie générale !

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13
Q

En cas de varicelle chez l’enfant, à quoi penser ? (2)

A

x CONTRE-INDICATION ABSOLUE d’AINS ou d’Aspirine
–> risque de Sd de Reye
x PAS d’éviction scolaire obligatoire !! (comme ça ils font leur immunité, et puis l’enfant est contagieux avant l’arrivée des symptômes)

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14
Q

Vaccin contre la varicelle ?

Type
Précautions
Indications

A

Type :
x Vaccin vivant atténué
x En 2 doses (intervalle en fonction du vaccin utilisé)

Précautions :
x Test de grossesse avant l’administration chez la femme en âge de procréer
x Contraception efficace ≥ 3 mois après chaque injection

Indications :
x Adolescents âgés de 12-18 ans sans ATCD clinique de varicelle ou dont l’histoire est douteuse (contrôle sérologique possible)
x Femmes en âge de procréer (projet de grossesse ++) et sans ATCD clinique de varicelle (contrôle sérologique possible)
x Femmes sans ATCD clinique de varicelle dans les suites d’une 1ère grossesse
x Tout individu ≥ 12 ans exposés à la varicelle (sans ATCD de varicelle) dans les 3 jours suivant l’exposition à un patient avec éruption
x Professionel sans ATCD de varicelle et à sérologie négative en contact étroit avec des immunodéprimés (nécessité en cas de rash post-vaccin d’éviter le contact avec les immunodéprimés pendant 10 jours) :
- Professionnels en contact avec la petite enfance (crèches et collectivités d’enfants…)
- Professions de santé en formation (en 1ère année d’études) ou à l’embauche ou déjà en poste, en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses, néphrologie)
x Enfants candidats receveurs d’une greffe d’organe solide, sans ATCD de varicelle et dont la sérologie est négative dans les 6 mois précédant la greffe, avec 2 doses à un 1 d’intervalle, et en pratiquant une surveillance du taux d’anticorps après la greffe

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15
Q

Signes cliniques d’un zona ?

A

Phase prodromique :
x Douleurs précèdant l’éruption
x Paresthésies à type de brûlures
x troubles objectifs de la sensibilité dans le territoire concerné

Phase d’état
x Fébricule
x Éruption caractéristique (PUE6-164-5)
- Éléments d’abord érythémateux roses vifs,
- Puis vésiculeux groupés en «bouquet»,
- Lésions érosives à J5, croûteuses à J7, puis cicatrices dépigmentées rosées puis blanchâtres très souvent indélébiles vers J10
x Topographie :
- Essentiellement sur le torse (en hémi-ceinture)
- Parfois au visage ou sur un membre
x Distribution :
- Généralement unilatérale, monométamérique (limitée au territoire d’une racine nerveuse).
- Peut déborder sur un ou plusieurs métamères contigus, sans dépasser (ou rarement) la ligne médiane

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16
Q

Quelles sont les 3 formes de zona céphalique ?

A

Zona ophtalmique (dermatome de V1) :
x Plus fréquent chez le sujet âgé.
x L’éruption peut siéger dans l’une des 3 branches du nerf ophtalmique :
- Frontale : partie médiane de la paupière supérieure,
front et cuir chevelu jusqu’au vertex
- Lacrymale : partie externe des paupières (→ larmoiement abondant)
- Nasale externe : racine et dos du nez, angle interne de l’œil
- Nasale interne : lobule du nez et muqueuse pituitaire (entraînant douleurs locales et rhinorrhée)
x Complications oculaires fréquentes (surtout si atteinte nasale externe)
- Risque de kératite (parfois d’uvéite ou de décollement de la rétine)
- Dépistage systématique par un examen ophtalmique (kératite et iridocyclite apparaissent souvent 2-3 semaines après la fin de l’éruption zostérienne).
x Paralysies oculomotrices fréquentes, généralement régressives (par atteinte associée des nerfs oculomoteurs) !
x DPZ fréquentes et intenses.
ƒx Séquelles possibles :
- Perte anatomique de l’œil,
- Atteinte définitive de la vision.

Zona du ganglion géniculé :
x La douleur et l’éruption sont auriculaires et siègent dans la zone de Ramsay-Hunt (tympan, CAE et conque du pavillon de l’oreille)
x Associé à :
- Paralysie faciale périphérique
- Eruption des 2/3 antérieurs de l’hémi-langue homo-latérale
- ±Troubles cochléo-vestibulaires

Zona bucco-pharyngé :
x Ulcérations pseudo-membraneuses avec vésicules unilatérales

17
Q

Complications d’un zona ? (3)

A

Douleurs post-zostériennes (DPZ) :
x Principale complication neurologique
x Définition : Douleurs persistant après la cicatrisation ou > 1 mois après la survenue d’un zona
x Disparaissent habituellement en 6 mois, mais peuvent
être définitives et très invalidantes.

Autres complications neurologiques (exceptionnelles) :
x Paralysie oculomotrice (lors du zona ophtalmique)
x Atteinte motrice dans le territoire du zona
x Myélite et encéphalite, parfois en l’absence d’éruption cutanée

Surinfections bactériennes
x Provoquées par le grattage

18
Q

Quels sont les FdR de survenue de douleurs post-zostériennes ?

A

x Age > 50 ans
x Localisations céphaliques
x Douleurs intenses à la phase aiguë

19
Q

Traitement d’un zona ?

A

Traitement local :
x Douches ou bains quotidiens à l’eau tiède et savon doux.
x Chlorhexidine en solution aqueuse en cas de surinfection
x Autres topiques inutiles (antibiotiques locaux) ou contre indiqués (crème, anesthésiques…) car peuvent masquer voire favoriser une surinfection bactérienne

Traitement antiviral du sujet immunocompétent :
x Indications = Prévention des DPZ :
- Age > 50 ans
- Douleurs intenses à la phase aiguë
- Zona étendu
- Zona ophtalmique
x Modalités : 
- Valaciclovir PO pendant 7 jours
- Traitement précoce impératif (< 72 heures après le début de l’éruption).

Prise en charge de la douleur :
x Adaptation des traitements au mieux à l’aide d’une EVA
x Corticoïdes inutiles (et CI à la phase aiguë : risquent de favoriser l’extension de l’infection). ƒ
x Phase aiguë : Paracétamol-Codéine (± Morphine)
x Les douleurs post-zostériennes doivent faire l’objet d’une prise en charge spécialisée.

Antibiothérapie :
x Uniquement en cas de surinfection cutanée avérée
x Par voie générale

20
Q

Vaccin contre le zona ?

But
Indications
Modalités

A

But : Eviter une réactivation liée à la diminution de l’immunité anti-VZV chez le sujet âgé

Indications :
x Recommandé entre 65 et 74 ans

Modalités :
x Vaccin vivant atténué (même souche que le vaccin anti-varicelle, mais le vaccin anti-zona est plus dosé).

21
Q

Maladie de Kaposi-Juliusberg ?

Terrain
Clinique
Traitement

A

Terrain :
x Survenue en cas d’infection par HSV 1 ou 2 chez un sujet porteur d’un eczema
x Plus fréquente chez l’enfant dans les 3 premières années

Clinique :
x Fièvre, malaise, ADP
x Eruption :
- Vésicules et pustules, croûteuses, ombiliquées, initialement groupées
x Localisations :
- Tête, cou
- Partie supérieure du tronc

Traitement :
x Aciclovir IV
x ± ABthérapie dirigée contre S. pyogenes et S. aures

22
Q

Formes graves de récurrence herpétique ?

Chez l’immunodéprimé
Formes viscérales

A

Chez l’immunodéprimé :
x Récurrences fréquentes, atypiques, prolongées
x Ulcérations torpides à fond nécrotique ± vésiculo-pustules sur les bords

Formes viscérales :
x Méningo-encéphalite : exceptionnelle au cours d’une récurrence chez l’adulte
x Œsophagite : Immunodéprimé ++
x Hépatite fulminante : Rare mais grave (femme enceinte, immunodéprimé)
x Atteinte bronchopulmonaire : Sujet âgé ou lors de déficit immunitaire

23
Q

Diagnostic positif d’une infection herpétique ?

Modalités (4)
Indications (2)

A

Modalités :
x Culture virale (++)
- = Technique de référence
- Le prélèvement est inoculé sur des cellules et on regarde l’effet cytopathogène 2-3 jours après
x Recherche d’Ag :
- IF ou ELISA
- Rapide (1-5h), mais de sensibilité médiocre pour des lésions déjà croûteuses
x PCR :
- Très sensible, mais peu utilisable en pratique
x Cytodiagnostic de Tzanck :
- Mise en évidence de l’effet cytopathogène du groupe Herpesvirus : œdème cellulaire, cellules multinucléées, inclusions intranucléaires
- Méthode simple, rapide, peu coûteuse
- Mais peu sensible et peu utilisée en pratique

Indications :
x LE DIAGNOSTIC EST AVANT TOUT CLINIQUE DEVANT UNE FORME TYPIQUE
x Au cours d’une poussée en grossesse, à l’entrée en travail ou chez le nouveau-né

24
Q

FdR d’infection à HSV2 ? (6)

A
x Sexe féminin
x Précocité du 1er rapport sexuel
x Nombre de partenaire sexuel
x ATCD d'IST
x Infection à VIH
x Niveau socio-économique bas
25
Q

Signes cliniques d’une encéphalite herpétique ?

A

Début rapide associant :

  • Sd grippal
  • Asthénie ± AEG, troubles du comportement et de la personnalité
  • Puis :

x Syndrome infectieux :
- Fièvre presque constante > 39°C
- Variable d’un patient à l’autre
x Syndrome méningé :
- Inconstant !! (< 50 % des cas)
- Rarement franc, se limitant à des céphalées fébriles.
- La méningite constitue rarement la manifestation clinique initiale.
x Syndrome encéphalitique ;
- Troubles de la vigilance ou de la conscience
- Manifestations épileptiques (92 % des cas). L’association de crises de sémiologie variable est évocatrice. Atteinte du lobe temporal (++) : Illusions, hallucinations, notamment olfactives, gustatives ou auditives
- Syndrome confusionnel/Troubles du comportement : Troubles mnésiques (oubli à mesure ++) et troubles du langage
- Dans les formes avancées –> Hémiparésie possible

26
Q

Aspect d’un LCS lors d’une encéphalite herpétique ?

Quel examens demander sur la PL ?

A

x Hyperprotéinorachie modérée (< 1 g/L)
x Hypercytose à prédominance lymphocytaire (< 500/mm3)
x Glycorachie normale
x Souvent faiblement hémorragique (10 à 1 000 hématies) du fait de la nécrose

On demande :
x PCR HSV, et une 2ème si la 1ère revient négative
x Dosage des INF (peu spécifique !)

27
Q

Aspect à l’IRM d’une encéphalite herpétique ?

En phase aiguë (2)
Après 3 mois (2)

A

Remarques générales :
x L’IRM a une bonne sensibilité (90–100 % d’IRM pathologiques dans les 7 premiers jours), même dans les premières 24–48 heures (surtout en coupes coronales T1 avec injection de gadolinium et T2).
x La limite vient de l’agitation du patient qu’il faut parfois sédater
x Dans les formes méningées pures, elle peut être normale.

En phase aiguë :
x Hyper-T2 :
- Apparaissant d’abord dans le pôle temporal antérieur
- Progressant vers le lobe temporal moyen et interne
- Topographie bilatérale et asymétrique.
x Prise de contraste après injection de gadolinium (T1)

3 mois après l’épisode :
x Atrophie d’un ou des deux noyaux amygdaliens, isolée ou associée à une atrophie hippocampique
x La présence d’hyper-T2 étendus dans les lobes temporaux persistant 1 à 2 mois après la phase aiguë est de mauvais pronostic

28
Q

Traitement d’une encéphalite herpétique ?

A

x Aciclovir IV : 10-15 mg/kg/8h (500 mg/m2, soit environ 20 mg/kg chez l’enfant) dilué dans une perfusette de 250 mL administrée sur 90 minutes.
x Durée : 21 jours.
x Risque d’IR dose-dépendant, le plus souvent régressive. x On peut souvent poursuivre le traitement en réduisant les doses de moitié et en hydratant d’avantage (dilution dans 500 mL).
x En cas de résistance, rare : relais par ganciclovir

29
Q

Séquelles d’une encéphalite herpétique ? (3)

A

Remarque : L’instauration des antiviraux n’a pas supprimé les séquelles (6 % de décès, 7 % de séquelles neurologiques en France) !

x Troubles mnésiques (++) :
- Syndrome amnésique pur de type Korsakoff,
- Trouble de l’apprentissage épisodique, mais préservation de la mémoire à court terme et rétrograde
- En général, les troubles mnésiques sont fixés.
x Épilepsie séquellaire
x Séquelles comportementales :
- Syndrome de Kluver et Bucy : Troubles du comportement alimentaire (boulimie, parfois anorexie) + hyperoralité + hyperactivité motrice + apathie avec diminution des réactions émotionnelles + désinhibition sexuelle + troubles attentionnels
- Troubles anxiodépressifs
- Hyperémotivité et une irritabilité sont aussi rapportés.