Rash enfant Flashcards
Qu’est-ce que la 5e maladie ?
infection virale bénigne causée par le parvovirus B19.
Quels sont les symptômes de la 5e maladie ?
Fièvre légère et malaise général pendant quelques jours.
Suivi d’une éruption cutanée caractéristique :
- Érythème sur les joues (visage “claqué” ou “coup de soleil”).
- Éruption maculopapulaire sur le tronc et les membres, parfois en formes de lacy (réseau) (réticulé)
- Chez les enfants, les symptômes sont souvent plus bénins. Chez les adultes, ils peuvent être plus sévères, avec des douleurs articulaires.
Qui est principalement affecté par la 5e maladie ?
La 5e maladie touche principalement les enfants de 5 à 14 ans.
Les adultes peuvent également être affectés, souvent avec des symptômes articulaires, mais l’infection est généralement bénigne chez les jeunes enfants.
Quelles sont les complications possibles de la 5e maladie ?
- Anémie chez les personnes atteintes de troubles sanguins (par exemple, drépanocytose).
- Avortement spontané possible si une femme enceinte est infectée pendant le premier trimestre.
- Dans certains cas, l’infection peut provoquer des douleurs articulaires chez les adultes, surtout chez les femmes enceintes.
Qu’est-ce que la dermite à rhus ?
Réaction cutanée allergique provoquée par le contact avec des plantes contenant de l’urushiol, une substance chimique présente dans le sumac vénéneux (Toxicodendron radicans), le poison ivy, ou le poison oak.
Quels sont les symptômes de la dermite à rhus ?
- Éruption cutanée prurigineuse (démangeaisons).
- Rougeur et inflammation locales.
Vésicules et parfois des bulles remplies de liquide. - Les lésions apparaissent typiquement sur les zones de contact direct avec la plante, comme les mains, les bras ou le visage.
- L’éruption est souvent disposée de manière linéaire(ligne de contact), ou en groupes de vésicules.
Comment se transmet la dermite à rhus ?
La dermite à rhus n’est pas contagieuse d’une personne à l’autre. Cependant, l’urushiol peut être transféré par le contact direct avec les plantes ou des objets ayant été en contact avec elles (gants, outils, animaux).
Le urushiol peut rester sur des objets pendant plusieurs semaines, et même dans de la fumée de feu où les particules de plantes sont brûlées.
Comment traite-t-on la dermite à rhus ?
- Traitement topique :
Crèmes ou pommades corticostéroïdes (hydrocortisone 1-2,5%) pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. - Antihistaminiques topiques ou oraux pour soulager le prurit.
- Crèmes à l’oxyde de zinc ou calamine pour apaiser la peau.
- Antibiotiques topiques si surinfection des lésions.
– Si les symptômes sont graves ou largement étendus, des stéroïdes oraux (comme la prednisone) peuvent être prescrits.
Comment évolue la dermite à rhus ?
- Les lésions cutanées apparaissent généralement dans les 24 à 48 heures suivant l’exposition.
- L’éruption peut durer de 2 à 3 semaines, mais les symptômes se résolvent avec un traitement approprié.
- Les vésicules peuvent se percer, formant des croûtes, et la peau finit par se desquamer.
Si elle n’est pas traitée ou est mal gérée, la réaction peut s’aggraver.
Qu’est-ce que l’impétigo ?
L’impétigo est une infection bactérienne superficielle de la peau, très contagieuse, principalement causée par Staphylococcus aureus ou Streptococcus pyogenes (Groupe A).
Quels sont les deux types d’impétigo ?
Impétigo non bulleux (80%)
Lésions croûteuses jaunâtres sur fond érythémateux.
Se localise souvent autour du nez et de la bouche.
Peut être précédé de petites vésicules.
Impétigo bulleux (20%)
Bulles remplies de liquide clair qui deviennent troubles et se rompent.
Causé par une toxine exfoliative de S. aureus.
Se retrouve sur le tronc, les plis cutanés et les extrémités.
Qui est le plus touché par l’impétigo ?
Enfants 2-5 ans.
Conditions favorisant l’infection :
Climat chaud et humide.
Microtraumatismes cutanés (eczéma, piqûres d’insectes).
Collectivités (écoles, garderie).
Comment se transmet l’impétigo ?
Contact direct avec une personne infectée.
Contact indirect via des objets contaminés (serviettes, jouets).
Auto-inoculation (grattage des lésions).
Comment diagnostiquer l’impétigo ?
Diagnostic clinique : aspect caractéristique des lésions.
Culture bactérienne R/O SARM en cas d’échec thérapeutique ou d’extension rapide.
Quel est le traitement de première ligne pour un impétigo localisé ?
Mupirocine 2% (Bactroban®) TID x 5 jours.
Alternative : acide fusidique si résistance suspectée.
Polysporin = pas bon
Quand donner un traitement antibiotique oral ?
Lésions multiples ou étendues.
Présence de fièvre ou atteinte de l’état général.
Antibiotiques per os :
Céphalosporine 1ère génération (céphalexine 25-50 mg/kg/jour divisé en 2-4 prises x 7 jours).
Alternative : Clindamycine si allergie aux bêta-lactamines.
Quelles sont les complications possibles de l’impétigo ?
Glomérulonéphrite post-streptococcique (rare, avec impétigo à Streptocoque A).
Ecthyma (forme ulcéronécrotique plus profonde).
Extension cutanée et surinfection.
Qu’est-ce que le syndrome de Gianotti-Crosti ?
C’est une dermatose virale bénigne caractérisée par une éruption papuleuse ou vésiculo-papuleuse symétrique touchant principalement le visage, les fesses et les extrémités.
Quelles sont les causes principales du syndrome de Gianotti-Crosti ?
Virus +++
- EBV (virus d’Epstein-Barr) → cause la plus fréquente
- VHB (autrefois fréquent, rare aujourd’hui grâce à la vaccination)
- Coxsackievirus, CMV, HHV-6, Parvovirus B19, adénovirus
- Post-vaccinal (ROR, hépatite A/B, DTP, grippe, etc.)
Qui est le plus touché par ce syndrome ?
Enfants entre 6 mois et 6 ans.
Associé à une primo-infection virale.
Quels sont les signes cliniques du syndrome de Gianotti-Crosti ?
Papules ou vésiculo-papules érythémateuses de 1 à 10 mm.
Répartition symétrique :
Visage, joues, fesses, extrémités (bras et jambes, dos des mains et des pieds).
Épargne généralement le tronc.*
Prurit léger ou absent.
Adénopathies fréquentes, parfois associées à une hépatosplénomégalie si VHB.
Éruption dure 2 à 8 semaines et disparaît sans cicatrice
Quel est le traitement du syndrome de Gianotti-Crosti ?
Aucun traitement spécifique, la maladie est autolimitée.
Support symptomatique :
Antihistaminiques si prurit.
Émollients et corticoïdes topiques légers si inflammation.
Antipyrétiques si fièvre associée.
DDX du syndrome de Gianotti-Crosti ?
Varicelle (vésicules + fièvre).
Exanthème viral (ex. roséole, rubéole, parvovirus B19).
Papulite infantile (réaction aux piqûres d’insectes).
Syndrome pieds-mains-bouche (atteinte muqueuse associée).
Qu’est-ce que la maladie de Kawasaki ?
C’est une vasculite aiguë systémique des petites et moyennes artères, touchant principalement les artères coronaires, survenant chez les enfants de moins de 5 ans.