Cardiomyopathie ischémique Flashcards
Quels sont les symptômes classiques de la cardiopathie ischémique ?
- Douleur thoracique rétrosternale, constrictive, augmentée à l’effort et soulagée par le repos ou la nitroglycérine.
- Irradiations possibles : bras gauche, mâchoire, épigastre ou dos.
- Symptômes associés : dyspnée, sueurs froides, nausées.
Quelles sont les présentations atypiques de la cardiopathie ischémique et chez quels patients sont-elles fréquentes ?
- Présentations atypiques : fatigue, essoufflement, nausées, douleurs épigastriques ou dorsales.
- Groupes fréquemment affectés : femmes, diabétiques, jeunes, ou individus sans facteurs de risque évidents.
Comment gérer un syndrome coronarien aigu (SCA) ?
- Diagnostic rapide : ECG, biomarqueurs cardiaques.
- Stabilisation immédiate : oxygène, nitroglycérine, analgésiques (ex., morphine si douleur sévère), aspirine.
- Orientation spécialisée : thrombolyse ou intervention coronarienne percutanée (ICP) si indiqué.
- Gérer les complications aiguës :
- Arythmie (traitement immédiat selon le type).
- Choc cardiogénique (inotropes, assistance mécanique si besoin).
- Œdème pulmonaire (diurétiques, oxygène).
Quelle proportion des syndromes coronariens aigus (SCA) représente le STEMI ?
Environ 30 % des SCA.
(NSTEMI la majorité des cas)
Quelle est la priorité absolue dans la gestion d’un STEMI ?
Revasculariser vite vite (thrombolyse ou intervention coronarienne percutanée).
Quels sont les objectifs principaux du traitement du NSTEMI ?
- Prévenir la formation d’un nouveau thrombus.
- Éviter la thrombo-embolisation de la plaque.
- Réduire le risque d’un infarctus récurrent.
Quelle proportion des patients atteints de NSTEMI développe une insuffisance cardiaque per hospitalisation (IC per H) ?
Environ 15 %.
Quels sont les trois sous-types d’angine instable ?
- Angine de novo : Début récent, gravité de classe fonctionnelle III/IV dans les derniers 2 mois.
- Angine crescendo : Symptômes de plus en plus fréquents, prolongés et induits facilement, passant à classe III/IV dans les 2 derniers mois.
- Angine de repos : Douleur typiquement > 20 minutes.
Quels sont les critères d’une douleur thoracique typique liée à l’angine ?
- Inconfort rétrosternal avec qualité et durée caractéristiques :
- Lourdeur, oppression, pression ou douleur sourde.
- Ne change pas avec l’inspiration, la toux ou les mouvements.
- Avec ou sans irradiation à : mâchoire, cou, épaule ou bras.
- Déclenchée par : effort ou stress émotionnel.
- Soulagée en moins de 5 minutes par repos ou nitroglycérine.
Quels patients présentent souvent des douleurs thoraciques atypiques ?
- Diabétiques.
- Femmes.
- Patients jeunes ou sans facteurs de risque identifiables.
Quels critères sont requis pour qu’une douleur thoracique soit qualifiée de typique ?
Les 3 critères suivants :
1. Dlr rétrosternale avec qualité et durée spécifiques.
2. Déclenchée par effort ou stress.
3. Soulagée en ≤ 5 min par repos ou nitroglycérine.
Comment définir une douleur thoracique atypique ?
- Si la douleur rencontre 2 des critères pour une douleur typique.
Quels sont les critères d’une nouvelle douleur thoracique angineuse ?
- Durée > 20 minutes.
- Survient au repos.
Quelle est la première investigation à réaliser chez un patient consultant pour douleur rétrosternale (DRS) ?
ECG 12 dérivations.
Quelles sont les trouvailles ECG suggérant une maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS) ?
- Hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).
- Changements du segment ST (sous/sus-décalage).
- Présence d’une onde Q (IM ancien).
- Bloc de branche.
- Troubles du rythme ou de conduction.
Quels bilans biologiques sont essentiels dans l’évaluation d’un patient avec suspicion de MCAS ?
- Hémoglobine (Hb).
- Bilan lipidique.
- HbA1c.
- Créatinine.
- AST, ALT, bilirubine totale.
- TSH.
selon le cas : rx pulmonaire
Quelles substances récréatives ou médicamenteuses doivent être éliminées dans l’évaluation de la douleur thoracique ?
- Cocaïne.
- Amphétamines.
- Inhibiteurs de la phosphodiestérase type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil).
Quelles sont les classes fonctionnelles de l’angine selon la Société canadienne de cardiologie (CCS) ?
- Classe I : Activités physiques usuelles ne provoquent pas d’angine (présente avec activités intenses).
- Classe II : Limitation légère avec les activités usuelles.
- Classe III : Limitation marquée avec les activités usuelles.
- Classe IV : Incapacité à effectuer des activités physiques sans inconfort, angine au repos possible.
Quel est le premier test non invasif à envisager pour stratifier le risque ?
Épreuve d’effort (tapis roulant). Ne pas utiliser si : - Bloc de branche gauche (BBG). - Stimulateur cardiaque (pacemaker). - ↓ ST > 1 mm à l’ECG de base. - Hypertrophie ventriculaire gauche (HVG). - Utilisation de digoxine.
Quelles sont les alternatives si l’épreuve d’effort est impossible ou non diagnostique ?
- Vasodilatateurs : Adénosine, Dipyridamole, Regadénoson. 2. Stimulants cardiaques : Dobutamine. 3. MIBI (épreuve d’effort ou avec Persantine). - Persantine contre-indiquée si bronchospasme ou AIT/AVC récent (< 3 semaines). 4. Stress-échographie cardiaque ou écho-dobutamine.
Quels tests sont utilisés pour confirmer une suspicion d’angine vasospastique ?
- Test à l’ergonovine. 2. Test à l’acétylcholine.
Quand une coronarographie est-elle indiquée ?
- Angine non maîtrisée malgré traitement médical optimisé.
- Angine à haut risque selon bilan ou tests non invasifs. 3. Arythmie maligne ou mort subite inexpliquée. 4. Si diagnostic incertain après investigations non invasives.
- Histoire de syndrome coronarien aigu (SCA).
Quel est le traitement antiplaquettaire de choix dans la MCAS, et son alternative en cas d’intolérance ?
ASA (Aspirine) en première ligne, Clopidogrel en cas d’intolérance.
Quels médicaments amélioreront le pronostic chez un patient avec HTA ou diabète et MCAS ?
IECA ou ARA (si HTA, diabète de type 2, insuffisance rénale chronique ou FeVG < 40 %).
Quelle est l’indication d’une revascularisation coronarienne ?
Stent ou pontage aortocoronarien (PAC) après une coronarographie en cas d’ischémie significative.
Quelle est la fréquence cardiaque cible chez un patient sous bêtabloquant (BB) pour angine stable ?
Entre 55 et 60 battements par minute.
Pourquoi faut-il éviter de combiner BB et non-dihydropyridines (comme le diltiazem) chez certains patients ?
Risque accru de bradycardie excessive ou bloc auriculo-ventriculaire (BAV).