PEC dénutrition Flashcards

1
Q

Activité physique

A

Le meilleur moyen de lutter contre la sarcopénie et de prévenir la dénutrition est de garder une activité physique régulière, adaptée aux possibilités du sujet agé. Il n’y a pas d’age limite audelà duquel l’activité physique serait contre-indiquée. L ‘activité physique permet le maintien des capacités physiques et de l’autonomie. Les activités en endurance peuvent être complétées par des exercices contre résistance. Lorsque la marche devient difficile voire impossible. la personne peut continuer à réaliser de petits exercices permettant de mobiliser les segments corporels

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2
Q

Objectifs protéino energétiques

A
  • apport énergétique : 30 à 40 kcal/kg/j;

* apport protidique : 1,2 à 1,5 g de protéine/kg/j.

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3
Q

PEC principes généraux

A
  • conseils nutritionnels;
  • aide à la prise alimentaire;
  • alimentation enrichie;
  • compléments nutritionnels oraux (qui peuvent être pris en charge dans le cadre de la liste des produits et prestations remboursables [LPPR)).
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4
Q

La stratégie de prise en charge nutritionnelle est basée sur

A

Le statut nutritionnel du malade

le niveau des apports alimentaires énergétiques et protéiques spontanés

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5
Q

en présence d’une dénutrition non sévère, de débuter prioritairement par

A
  • des conseils nutritionnels,
  • une alimentation enrichie.
  • si possible en collaboration avec une diététicienne.
  • et en cas d’échec de recourir è une complémentation nutritionnelle orale (CNO)
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6
Q

en présence d’une dénutrition sévère, de débuter par :

A
  • une complémentation nutritionnelle orale (CNO),
  • une nutrition entérale en première intention si les apports alimentaires sont effondrés, ou en deuxième intention en cas d’échec de la prise en charge nutritionnelle oral
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7
Q

Conseils nutritionnels

A
  • Respecter les repères du Programme national nutrition santé (PNNS) pour les personnes agées (fig. 8.2).
  • Augmenter la fréquence des prises alimentaires dans la journée, en s’assurant que la personne agée consomme trois repas quotidiens et en proposant des collations entre les repas.
  • Éviter une période de jeune nocturne trop longue (> 12 heures) en retardant l’horaire du dîner, en avançant l’horaire du petit déjeuner et/ou en proposant une collation.
  • Privilégier des produits riches en énergie et/ou en protéines.
  • Adapter les menus aux gouts de la personne et adapter la texture des aliments è ses capacités de mastication et de déglutition.
  • Organiser une aide technique et/ou humaine au repas en fonction du handicap de la personne.
  • Proposer les repas dans un environnement agréable (cadre et convives).
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8
Q

Enrichir l’alimentation

A

augmenter l’apport énergétique et protéique d’une ration d’alimentation traditionnelle sans en augmenter le volume, en utilisant poudre de lait, lait concentré entier, fromage rapé, œufs, crème fraîche, beurre fondu. huile ou poudre de protéines industrielle

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9
Q

CNO

A
  • Gamme relativement vaste de goûts variés et de textures.
  • Favoriser les produits hyperénergétiques (>=1, 5 kcal/ml ou g) et/ou hyperprotidiques (protéines >= 7,0 g/100 ml ou 100 g, ou protéines >=20 % de l’apport énergétique du produit).
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10
Q

CNO

A

Il est recommandé de prescrire des CNO permettant d’atteindre un apport alimentaire supplémentaire de 400 kcal/j et/ou de 30 g/j de protéines, en plus des repas pris spontanément.
La prescription des CNO est efficace pour améliorer le statut nutritionnel des personnes âgées, et en particulier à l’hôpital, pour réduire les complications, la mortalité et les réadmissions à l’hôpital.

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11
Q

Syndrome de renutrition inappropriée

A
  1. Il témoigne d’une mauvaise tolérance de la renutrition sur le plan métabolique.
  2. L’augmentation de la glycémie et de l’insulinémie provoquée par l’administration des nutriments provoque une hypokaliémie, une hypophosphorémie, une hypomagnésémie, un déficit en vitamine 81, des perturbations du bilan hépatique.
  3. Cliniquement, on peut observer une rétention hydrosodée, une insuffisance cardiaque et respiratoire, une arythmie, une confusion, une rhabdomyolyse.
  4. La prévention du syndrome de renutrition inappropriée consiste à augmenter les apports énergétiques de façon progressive, et d’autant plus lentement que la dénutrition est ancienne et sévère.
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12
Q

Nutrition entérale

A

La nutrition entérale utilise une sonde introduite dans l’estomac (sonde nasogastrique ou gastrostomie) ou dans le jéjunum si les risques de régurgitation et d’inhalation justifient de dépasser le pylore (sonde nasojéjunale ou gastrojéjunale) :
• jusqu’à 4 semaines (courte durée), choisir la sonde nasogastrique ou nasojéjunale.
Au-delà de 4 à 6 semaines, choisir une sonde gastrostomie par voie endoscopique ou radiologique selon les pratiques de l’établissement:
• administration contrôlée par pompe : débit de 80 à 120 mVh:
• installation du patient : position assise ou demi-assise pour éviter la pneumopathie d’inhalation, principale complication;
• augmentation progressive des apports énergétiques pour atteindre l’objectif en quelques jours, voire plus lentement si la dénutrition est ancienne;

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13
Q

Surveillance de la tolérance de la nutrition entérale particulièrement en début de renutrition :

A
  • clinique: état respiratoire et cardiaque, apparition d’œdèmes, diarrhée …
  • biologique: natrémie, kaliémie, glycémie, phosphore et magnésium, bilan hépatique.
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14
Q

2 voies d’administration de nutrition parentérale

A

IV

SC : hypodermoclyse

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15
Q

Nutrition parentérale voie IV

A

Administration de nutriments directement dans le compartiment sanguin par le biais d’une voie veineuse centrale (voie veineuse périphérique utilisable pour de petites quantités, sur quelques heures. en raison de la toxicité veineuse des produits injectés). Les poches de nutrition parentérale prêtes à l’utilisation ne contiennent ni électrolytes, ni minéraux, ni oligoéléments, ni vitamines. Il est indispensable d’administrer ces nutriments parallèlement. La nutrition parentérale expose le malade aux risques d’hypervolémie, d’infection et de thrombose du cathéter et de perturbations métaboliques (hyponatrémie, hyperglycémie, perturbations du bilan hépatique). Comme pour la nutrition entérale, les apports caloriques doivent être augmentés progressivement.

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16
Q

Nutrition parentérale voie SC : hypodermoclyse

A

Ce terme désigne la perfusion de solutés dans le tissu sous-cutané à des fins de réhydratation. C’est une technique fréquemment employée en gériatrie. On peut ainsi perfuser du sérum physiologique (NaCI 0,9 %) ou bien du sérum glucosé à 5 ou 2,5 % avec du NaCI si nécessaire. Le soluté ne doit pas comporter de KCI ou de médicaments/nutriments. Le volume perfusé doit être inférieur à 1 500 mV24 h et par site. Les principales complications sont locales (induration. hématome au point de perfusion) ou infectieuses (cellulite, sepsis).

17
Q

Aides à la PEC de la dénutrition

A

médicaments adjuvants
micronutriments
activité physique

18
Q

Médicaments adjuvants

A

l ‘alpha-cétoglutarate d’ornithine. précurseur de l’arginine et de la glutamine, limite le catabolisme protéique musculaire. Ce produit a l’autorisation de mise sur le marché (AMM) comme traitement adjuvant chez le sujet agé dénutri. La prescription d’alpha-cétoglutarate d’ornithine doit être accompagnée d’un apport protéino-énergétique suffisant et l’utilisation isolée de ce produit n’est pas recommandée. S’il est prescrit, il n’est pas utile de le prescrire au-delà de six semaines

19
Q

Micronutriments

A

Les personnes agées, et en particulier les personnes agées institutionnalisées et/ou dénutries représentent une population particulièrement à risque de carences en micronutriments.
Pour autant, aucune étude de supplémentation n’a pour l’instant montré de bénéfice clinique.
Ainsi, il n’est pas recommandé de complémenter systématiquement les personnes agées en micronutriments.
Il reste néanmoins raisonnable, sans entraîner de risque particulier. de proposer une complémentation en micronutriments aux doses de la RNP pendant une période transitoire, en début de renutrition.
Comme pour toutes les personnes agées, la vitamine D doit être prescrite à la dose de 800-1000 IU/j (ou équivalent en doses de 80000 ou 100000 UI) pour limiter de risque de chute et de fracture.

20
Q

Surveillance nutritionnelle

A
  • poids;
  • apports alimentaires (ingesta);
  • albumine : dosage recommandé sauf si !’albuminémie initiale est normale, au maximum une fois par mois, en dehors de situations particulières
  • transthyrétine ou préalbumine : outil supplémentaire non indispensable
21
Q

A domicile, différentes aides doivent être proposées pour améliorer la prise en charge nutritionnelle

A
  • aide ménagère ou l’auxiliaire de vie sociale : faire les courses, préparer les repas, aider à la prise des repas:
  • portage des repas par certaines mairies, associations ou entreprises commerciales;
  • financement de ces aides par l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’aide sociale départementale, et éventuellement les caisses de retraite et certaines mutuelles.
22
Q

A l’hôpital, organisation de l’offre de PEC nutritionnelle

A

A l’hôpital, le comité de liaison alimentation et nutrition (CLAN) constitué de médecins, directeurs administratifs, cadres de santé, diététiciens, pharmaciens, infirmiers et aides-soignants a pour mission de participer, par ses avis ou propositions, à l’amélioration de la prise en charge nutritionnelle des malades et à la qualité de l’ensemble de la prestation alimentation-nutrition. Certains hôpitaux disposent d’une unité transversale de diététique et nutrition, permettant d’apporter un avis d’expert sur le diagnostic et la prise en charge de la dénutrition au cas par cas

23
Q

Prévalence de l’obésité chez les PA

A

15%

24
Q

Prévalence de la dénutrition

A

5- 10%à domicile,
15-38 % en EHPAD
30-70 %à l’hôpital.