PEC dénutrition Flashcards
Activité physique
Le meilleur moyen de lutter contre la sarcopénie et de prévenir la dénutrition est de garder une activité physique régulière, adaptée aux possibilités du sujet agé. Il n’y a pas d’age limite audelà duquel l’activité physique serait contre-indiquée. L ‘activité physique permet le maintien des capacités physiques et de l’autonomie. Les activités en endurance peuvent être complétées par des exercices contre résistance. Lorsque la marche devient difficile voire impossible. la personne peut continuer à réaliser de petits exercices permettant de mobiliser les segments corporels
Objectifs protéino energétiques
- apport énergétique : 30 à 40 kcal/kg/j;
* apport protidique : 1,2 à 1,5 g de protéine/kg/j.
PEC principes généraux
- conseils nutritionnels;
- aide à la prise alimentaire;
- alimentation enrichie;
- compléments nutritionnels oraux (qui peuvent être pris en charge dans le cadre de la liste des produits et prestations remboursables [LPPR)).
La stratégie de prise en charge nutritionnelle est basée sur
Le statut nutritionnel du malade
le niveau des apports alimentaires énergétiques et protéiques spontanés
en présence d’une dénutrition non sévère, de débuter prioritairement par
- des conseils nutritionnels,
- une alimentation enrichie.
- si possible en collaboration avec une diététicienne.
- et en cas d’échec de recourir è une complémentation nutritionnelle orale (CNO)
en présence d’une dénutrition sévère, de débuter par :
- une complémentation nutritionnelle orale (CNO),
- une nutrition entérale en première intention si les apports alimentaires sont effondrés, ou en deuxième intention en cas d’échec de la prise en charge nutritionnelle oral
Conseils nutritionnels
- Respecter les repères du Programme national nutrition santé (PNNS) pour les personnes agées (fig. 8.2).
- Augmenter la fréquence des prises alimentaires dans la journée, en s’assurant que la personne agée consomme trois repas quotidiens et en proposant des collations entre les repas.
- Éviter une période de jeune nocturne trop longue (> 12 heures) en retardant l’horaire du dîner, en avançant l’horaire du petit déjeuner et/ou en proposant une collation.
- Privilégier des produits riches en énergie et/ou en protéines.
- Adapter les menus aux gouts de la personne et adapter la texture des aliments è ses capacités de mastication et de déglutition.
- Organiser une aide technique et/ou humaine au repas en fonction du handicap de la personne.
- Proposer les repas dans un environnement agréable (cadre et convives).
Enrichir l’alimentation
augmenter l’apport énergétique et protéique d’une ration d’alimentation traditionnelle sans en augmenter le volume, en utilisant poudre de lait, lait concentré entier, fromage rapé, œufs, crème fraîche, beurre fondu. huile ou poudre de protéines industrielle
CNO
- Gamme relativement vaste de goûts variés et de textures.
- Favoriser les produits hyperénergétiques (>=1, 5 kcal/ml ou g) et/ou hyperprotidiques (protéines >= 7,0 g/100 ml ou 100 g, ou protéines >=20 % de l’apport énergétique du produit).
CNO
Il est recommandé de prescrire des CNO permettant d’atteindre un apport alimentaire supplémentaire de 400 kcal/j et/ou de 30 g/j de protéines, en plus des repas pris spontanément.
La prescription des CNO est efficace pour améliorer le statut nutritionnel des personnes âgées, et en particulier à l’hôpital, pour réduire les complications, la mortalité et les réadmissions à l’hôpital.
Syndrome de renutrition inappropriée
- Il témoigne d’une mauvaise tolérance de la renutrition sur le plan métabolique.
- L’augmentation de la glycémie et de l’insulinémie provoquée par l’administration des nutriments provoque une hypokaliémie, une hypophosphorémie, une hypomagnésémie, un déficit en vitamine 81, des perturbations du bilan hépatique.
- Cliniquement, on peut observer une rétention hydrosodée, une insuffisance cardiaque et respiratoire, une arythmie, une confusion, une rhabdomyolyse.
- La prévention du syndrome de renutrition inappropriée consiste à augmenter les apports énergétiques de façon progressive, et d’autant plus lentement que la dénutrition est ancienne et sévère.
Nutrition entérale
La nutrition entérale utilise une sonde introduite dans l’estomac (sonde nasogastrique ou gastrostomie) ou dans le jéjunum si les risques de régurgitation et d’inhalation justifient de dépasser le pylore (sonde nasojéjunale ou gastrojéjunale) :
• jusqu’à 4 semaines (courte durée), choisir la sonde nasogastrique ou nasojéjunale.
Au-delà de 4 à 6 semaines, choisir une sonde gastrostomie par voie endoscopique ou radiologique selon les pratiques de l’établissement:
• administration contrôlée par pompe : débit de 80 à 120 mVh:
• installation du patient : position assise ou demi-assise pour éviter la pneumopathie d’inhalation, principale complication;
• augmentation progressive des apports énergétiques pour atteindre l’objectif en quelques jours, voire plus lentement si la dénutrition est ancienne;
Surveillance de la tolérance de la nutrition entérale particulièrement en début de renutrition :
- clinique: état respiratoire et cardiaque, apparition d’œdèmes, diarrhée …
- biologique: natrémie, kaliémie, glycémie, phosphore et magnésium, bilan hépatique.
2 voies d’administration de nutrition parentérale
IV
SC : hypodermoclyse
Nutrition parentérale voie IV
Administration de nutriments directement dans le compartiment sanguin par le biais d’une voie veineuse centrale (voie veineuse périphérique utilisable pour de petites quantités, sur quelques heures. en raison de la toxicité veineuse des produits injectés). Les poches de nutrition parentérale prêtes à l’utilisation ne contiennent ni électrolytes, ni minéraux, ni oligoéléments, ni vitamines. Il est indispensable d’administrer ces nutriments parallèlement. La nutrition parentérale expose le malade aux risques d’hypervolémie, d’infection et de thrombose du cathéter et de perturbations métaboliques (hyponatrémie, hyperglycémie, perturbations du bilan hépatique). Comme pour la nutrition entérale, les apports caloriques doivent être augmentés progressivement.