Obésité Flashcards
Définitions
l ‘obésité se définit par un IMC > 30 chez la personne agée, comme chez l’adulte plus jeune.
La prévalence de l’obésité augmente avec l’age avec un pic à 18-20 % à 55-65 ans, puis diminue. Après 80 ans, la prévalence est de l’ordre de 10 %.
Plus spécifiquement chez la personne âgée. l’obésité a des conséquences négatives sur l’autonomie :
- complications articulaires;
- déséquilibre entre l’excès de poids et une masse musculaire devenue insuffisante;
- atteinte des actes de la vie quotidienne (lever d’une chaise, monter des marches);
- particulièrement chez les obèses sarcopéniques et/ou dénutris:
- risque de rentrer dans la dépendance.
l’obésité chez le patient agé peut également avoir un effet protecteur:
- diminution du risque de fracture (rôle protecteur mécanique du tissu adipeux en cas de traumatisme, pression stimulante du poids sur la structure osseuse, et effet hormonal lié à la transformation des androgènes surrénaliens en œstrogènes par le tissu adipeux);
- augmentation de la survie dans des pathologies chroniques cachectisantes comme l’insuffisance rénale, respiratoire et cardiaque ou les rhumatismes inflammatoires lorsqu’elle est associée à des réserves énergétiques importantes.
En cas d’hospitalisation, la mortalité des patients les plus ~gés en fonction de leur IMC décrit une courbe
en U dont le nadir correspond à un IMC à 30-32. Ainsi, dans les pathologies chroniques ou aiguës entraînant un risque de réduction des apports alimentaires, l’obésité semble constituer un facteur protecteur chez les sujets agés.
PEC principes généraux
Le plus souvent, l’objectif le plus raisonnable est celui d’une stabilité pondérale associée à une activité physique. Une activité physique, même modérée et débutée après l’âge de 75 ans, continue d’avoir un effet favorable sur la survie et le maintien de l’autonomie
Cas particulier de PEC
Ainsi, il est possible qu’en cas d’obésité récemment constituée, avec un important retentissement métabolique et/ou sur la mobilité, chez une personne de moins de 80 ans sans comorbidité sévère, dont l’espérance de vie n’est pas particulièrement limitée, une perte de poids modeste (de l’ordre de 3-5 %) puisse améliorer le contrôle du diabète par exemple, ou la symptomatologie douloureuse d’une gonarthrose (l’effet à long terme sur la mortalité globale reste indéterminé).