Cours 8.1. Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’exécutif central?

A

C’est un système à capacité limitée qui relie les systèmes esclaves et la MLT. Il est responsable des plans de division de l’attention et de la sélection de stratégies. Il est relié à l’attention exécutive

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2
Q

Quels étaient le but et la tâche de Baddeley (1966) (exécutif central)?

A

Le but était de montrer la capacité de traitement limitée de l’exécutif central et la dépendance de l’exécutif central sur la MLT durant une tâche de production
Tâche de génération aléatoire où les participants se ferment les yeux et doivent s’imaginer en train de tirer une lettre dans un chapeau qui contient les 26 lettres et ils doivent la dire à voix haute avant de la remettre dans le chapeau. Les participants doivent produire de cette façon une séquence aléatoire de 100 lettre

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3
Q

Quels étaient les condition, le rationnel, l’hypothèse et la prédiction de Baddeley (1966) (exécutif central)?

A

Les conditions dépendaient du taux de génération requis par seconde, soit une lettre pour 500, 1000, 2000 et 4000 ms
Le rationnel est que l’exécutif central est responsable de la sélection de stratégie, mais sa capacité de traitement est limitée
L’hypothèse est que l’augmentation de la demande pour l’exécutif central amène une augmentation de la surcharge de la capacité limitée, ce qui mène à des répétitions dans la séquence et la dépendance sur des patrons comportementaux communs appris et récupérés en MLT
La prédiction est qu’un taux de génération plus rapide amène un niveau de hasard plus bas (surcharge) et une occurrence plus élevée de séquences prévisibles et de séquences stéréotypées (acronymes)

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4
Q

Quels sont les résultats, les interprétations et les conclusions de Baddeley (1966)?

A

Les participants génèrent plus de séquences non-aléatoires (prévisibles ou stéréotypiques) lorsque la pression due au rythme est plus élevée
Cela supporte l’idée que l’exécutif central dépend plus de comportements communs/connus lorsque les demandes de traitement sont élevées
Les séquences prévisibles démontrent qu’il y a une capacité générale de traitement limitée qui est gérée par l’exécutif central et les séquences stéréotypiques démontrent la connexion entre l’exécutif central et la MLT

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5
Q

Quelle sont les données neuropsychologiques qui soutiennent le rôle de l’exécutif central dans le contrôle de l’attention?

A

Des patients avec des dommages dans les lobes frontaux, qui jouent un rôle dans la mémoire de travail, ont de la difficulté à contrôler leur attention. Un comportement qui leur est typique est la persévérance où ils continuent à faire la même action même si cela ne donne pas le résultat escompté. Cette persévérance est un problème dans le fonctionnement de l’exécutif central pour contrôler l’attention

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6
Q

Quel est le but et les tâches de Brooks (1968)?

A

Le but est de montrer qu’il y a systèmes séparés à capacité limitée en MCT
Une des tâches est une tâche verbale où les participants ont des écouteurs et entendent une phrase. Ils doivent la répéter et ensuite la garder en tête pour analyser si chaque mot est un nom/adjectif/etc.
L’autre tâche est une tâche visuospatiale où les participants voient une lettre dessinée qu’ils doivent redessiner pour montrer qu’ils ont compris. La lettre a une étoile et une flèche indiquant où les participants commencent lorsqu’Ils ferment les yeux pour se l’imaginer et indiquer si chaque coin est en bas/haut de la lettre ou non

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7
Q

Quelles sont les conditions et la procédure de Brooks (1968)?

A

Il y a 6 conditions, les deux tâches et trois façons d’y répondre:
La réponse peut être verbale, soit à voix haute
La réponse peut être spatiale (et non visuospatiale comme Brooks le pensait) en tapant sur une cuisse pour indiquer oui et l’autre pour indiquer non
La réponse peut être visuospatiale en pointant sur un panneau un o ou n où chaque ligne est égale à une réponse
Le stimulus est présenté, ensuite le participant a la tâche de le garder à l’esprit et faire l’opération demandée tout en simultanément donnant la réponse (traitement de l’entrée et de la réponse simultané)

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8
Q

Quels sont la mesure, le rationnel et les prédictions de Brooks (1968)?

A

La mesure est le temps de réponse
Le rationnel est que la correspondance entre le type d’entrée et le type de réponse va surcharger l’un des systèmes esclave et s’il n’y a pas de correspondance, il n’y aura pas de surcharge, car la charge va être séparée en deux systèmes
La théorie du système unique prédit qu’il va y avoir une surcharge de l’unique système de traitement limité peu importe la tâche ou la réponse, donc les temps de réaction pour toutes les conditions seraient élevés et égaux
La théorie pour deux sous-systèmes prédit que si la tâche est verbale et la réponse est verbale ou si la tâche est visuospatiale et la réponse est visuospatiale, il va y avoir une surcharge dans le système impliqué et les temps de réaction vont être plus longs que dans les autres conditions où il n’y a pas de correspondance entre les deux

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9
Q

Quels sont les résultats et l’interprétation de Brooks (1968)?

A

Pour la tâche verbale, le TR est plus long si la réponse est verbale
Pour la tâche visuospatiale, le TR est plus long si la réponse est visuospatiale et il est plus long si elle est spatiale, mais pas autant (car sous-systèmes séparés)
En comparant les types de réponse, on peut voir que si on passe de non-correspondance à correspondance entre entrées et sorties, il y a une augmentation des TR dans les 3 cas
Les résultats sont une preuve générale d’interférence et prouvent que les modèles à système unitaire sont invalides. Cela supporte l’idée d’un système verbal et d’un système visuospatial à court terme séparés

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10
Q

Qu’est-ce que la boucle phonologique?

A

Elle serait composée de 2 sous-systèmes, l’entrepôt phonologique et le système de répétition articulatoire. La boucle contient les traces de matériel AVL et jusqu’à 2 secondes de matériel. Le système de répétition articulatoire, particulièrement, maintient des traces mnésiques phonologiques (AVL) et traduit l’information visuelle en nommant de façon sous-vocale

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11
Q

Pourquoi postule-t-on deux sous-systèmes dans la boucle phonologique?

A

Dans l’étude 8 de Baddeley et Hitch, ils ont conclu que la capacité et le processus de contrôle sont des aspects distincts en MCT grâce à une dissociation simple

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12
Q

Quel est le fonctionnement de la boucle phonologique si c’est des entrées auditives?

A

L’entrée auditive entre dans la mémoire sensorielle, puis dans l’exécutif central qui détermine le type de codage et qui l’envoie ensuite dans l’entrepôt phonologique. La boucle peut contenir 2 secondes de matériel à la fois. La trace est gardée active par le système de répétition articulatoire en la retournant à l’entrepôt qui la retourne ensuite au SRA et ainsi de suite. Si on laisse l’entrée dans l’entrepôt sans la rafraîchir, elle disparaît en 15 à 30 secondes

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13
Q

Quel est le fonctionnement de la boucle phonologique si l’entrée est visuelle/visuospatiale?

A

L’entrée visuelle/visuospatiale entre dans la mémoire sensorielle, puis dans l’exécutif central qui détermine que c’est du codage visuospatiale. Si l’information à une composante AVL, il y a un transfert au SRA pour nommer de façon sous-vocale l’information. Ensuite, l’info est transférée dans la boucle phonologique pour rafraîchir les traces en les répétant pour les maintenir actives. La limite de matériel nommé de façon sous-vocale est toujours 2 secondes

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14
Q

Quels sont les 3 phénomènes importants en lien avec la boucle phonologique?

A

L’effet de similarité phonologique
L’effet de longueur du mot
La suppression articulatoire

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15
Q

Quel est le but, la tâche, le matériel, l’hypothèse et la mesure de Baddeley (1966) (effet de similarité phonologique?

A

Le but est de déterminer si le codage AVL est utilisé en mémoire de travail
C’est une tâche de rappel sériel avec présentation auditive ou visuelle
Le matériel est une liste de mots similaires au niveau auditif et une autre liste de mots différents au niveau auditif
L’hypothèse est que cela sera plus difficile de rapporter les listes de mots similaires à cause de la confusion auditive
La mesure de proportion de séries rapportées

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16
Q

Quels sont les résultats, l’interprétation et le postulat confirmé par Baddeley (1966) (effet de similarité phonologique?

A

Les résultats sont que peu importe la modalité de présentation, les listes de mots similaires su niveau auditif sont plus difficiles à rapporter
Cela démontre l’importance de la propension à nommer de traduire les mots sous-forme AVL
Le postulat confirmé par l’étude est que la boucle phonologique contient des traces de matériel AVL

17
Q

Quels sont le but, la tâche, les conditions et la mesure de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 1?

A

Le but est de démontrer que la capacité de la mémoire de travail n’est pas constante et varie avec la longueur des mots à rapporter
La tâche est un rappel sériel de 4 à 8 mots
Les conditions sont la longueur des mots, soit 1 syllabe ou 5 syllabes
La mesure est le nombre de séquences complètes correctement rapportées

18
Q

Quels sont les hypothèses, les résultats et la conclusion de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 1?

A

Selon Miller, si la capacité de la mémoire de travail est limitée en termes de chunks, il n’y aura pas d’effet de longueur du mot sur l’empan mnésique. Si la capacité de la mémoire de travail est limitée en terme de durée, il y aura un effet de longueur du mot sur l’empan mnésique, car les mots plus longs prennent plus de temps à répéter
Il y a un effet de longueur du mot pour toutes les longueurs de liste, soit il y a un avantage clair pour les mots courts
Il y a une limite temporelle et non basée sur le nombre d’unités significatives

19
Q

Quels sont le but le tâche, les conditions et la mesure de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 8?

A

Le but est de montrer que le SRA maintient les traces mnésiques phonologiques, traduit l’information en mode AVL en nommant de façon sous-vocale et est responsable de l’effet de longueur du mot
La tâche est de rappel sériel avec une seule longueur de liste
Il y a 6 conditions qui dépendent de la longueur du mot (court ou long), le type de présentation (auditive ou visuelle) et la possibilité de répétition (suppression articulatoire en comptant à haute voix ou non)
La mesure est le nombre de mots correctement rapportés

20
Q

Quels sont les prédictions de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 8?

A

L’effet de longueur du mot sera présent lorsque la répétition de la liste sera permise pour les deux types de présentation
En présentation auditive et dans la condition de suppression articulatoire, l’effet de longueur du mot sera absent, car la SRA ne pourra pas rafraîchir les traces de l’entrepôt, alors les traces seront perdues
En présentation visuelle et dans la condition de suppression, l’effet de longueur du mot sera perdu, car le SRA est occupé et la traduction sera basée sur l’info visuelle restante durant le rappel

21
Q

Quels sont les résultats et les postulats confirmés par Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 8?

A

Pour les conditions contrôle (avec répétition), il y a eu un effet de longueur du mot obtenu pour les deux types de présentation, ce qui soutient le processus de traduction de visuel à AVL
En comparant les conditions auditives contrôle et de suppression, on peut voir que la suppression cause une baisse de performance sans qu’elle soit à 0, ce qui indique que l’entrepôt entre aussi en jeu. Il y a aussi une disparition de l’effet de longueur du mot pendant la suppression, indiquant l’utilité du SRA pour le maintient des traces actives et sa responsabilité pour l’effet de longueur du mot
En comparant les conditions visuelles contrôle et de suppression, la suppression élimine l’effet de longueur du mot, car le matériel est non codé en AVL. Cela valide la traduction comme processus plausible pour maintenir les traces mnésiques d’information visuelle à composante AVL
Les postulats confirmés sont que le SRA maintient les traces mnésiques phonologiques et que le SRA traduit l’information visuelle en nommant de façon sous-vocale

22
Q

Quel est le but, les tâches et le matériel de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 6?

A

Le but est de déterminer la durée de la boucle
Les tâches sont de mesurer le taux de lecture des participants (nombre de mots lus par seconde selon le nombre de syllabes) et une tâche de rappel sériel avec des séquences de mots
Le matériel est des listes avec 5 mots par liste, les mots variant de 1 à 5 syllabes

23
Q

Quel est le rationnel et l’hypothèse de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 6?

A

Le rationnel est que la répétition articulatoire est analogue à la parole réelle, alors les mots plus courts qui peuvent être lus et répétés plus rapidement seront plus nombreux à entrer dans la boucle
L’hypothèse est que le taux de lecture prédirait le rappel et déterminerait la capacité de la boucle (le nombre de mots lus à voix haute=nombre de mots lus dans la tête)

24
Q

Quels sont les résultats et le postulat confirmé par Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) expérience 6?

A

Le nombre de syllabes par mot est lié à la performance de rappel sériel
Le taux de lecture prédit le nombre de séquences correctes rapportées
En moyenne, il y a deux secondes de matériel disponible pour le rappel
La durée temporelle est donc le facteur clef
Le postulat confirmé est que la boucle contient jusqu’à 2 secondes de matériel