Cours 12.1. Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept?

A

Une représentation mentale d’une classe ou d’un exemplaire et est concerné par ce qui est représenté et comment cette information est typiquement utilisée durant la catégorisation

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2
Q

Quelles sont les fonctions d’un concept?

A

Filtrage: fournit des façons informatives/diagnostiques de structurer le monde naturel auquel nous n’avons pas accès directement, seulement par le filtre de nos concepts, ce qui constitue du traitement descendant
Économie cognitive: fournit une façon d’économiser de l’espace de stockage dans l’esprit et le cerveau, ce qui permet d’avoir un temps de réaction plus rapide en identification d’objets, ce qui est utile pour les dangers. Les infos à propos de chaque exemplaire sont oubliés, mais on garde l’info catégorielle, l’économie catégorielle étant faite par paresse
Prédiction: permet de généraliser nos expériences avec certains objets à d’autres objets de la même catégorie
Communication: lorsque les gens partagent des concepts, la communication est plus facile à propos du monde naturel

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3
Q

Pourquoi avons-nous besoin de représentations mentales de propriétés catégorielles?

A

Parce que c’est difficile de savoir si un nouvel objet peut être pairé avec une catégorie donnée

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4
Q

Quels sont les postulats de l’approche classique des concepts?

A

Représentations sommaires: la représentation d’un concept est une description sommaire d’une classe entière (s’applique à tous les exemplaires également)
Caractéristiques nécessaires et suffisantes: chaque caractéristique qui définit la catégorie doit se retrouver sur l’objet pour faire partie de la catégorie et si toutes les caractéristiques se retrouvent sur un objet, alors c’est conjointement suffisant pour faire partie de la catégorie. Il ne faut donc pas de concepts disjonctifs. Les catégories sont 100% inclusives (ensemble des exemplaires) et exclusives (ne correspond pas aux autres objets)
Inclusion des caractéristiques dans les relations de sous-ensemble: si le concept x est un sous-ensemble du concept y, alors les caractéristiques définitoires de y sont incluses dans x

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5
Q

Quelles sont les propriétés de l’approche par réseau sémantique hiérarchique inspirés par l’approche classique?

A

Inclusion: si le concept x est un sous-ensemble du concept y, alors les caractéristiques définitoires de y sont incluses dans x
Caractéristiques nécessaires et suffisantes et aucun concept disjonctif: la seule différence est qu’on peut annuler une caractéristique d’un niveau plus élevé à un niveau plus bas

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6
Q

Quelles sont les ajouts dans l’approche par réseau sémantique hiérarchique par rapport à l’approche classique?

A

Représentation hiérarchique des sous-ensembles: c’est un avantage pour l’économie cognitive, car les caractéristiques sont stockées une seule fois et sont héritées
Propagation de l’activation: si un noeud est activé, l’activation se propage vers les noeuds associés, ce qui explique l’amorçage sémantique où les mots liés sont traités plus rapidement

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7
Q

Quels sont le but, la tâche, le postulat de base et les essais de Collins et Quillian?

A

Montrer la validité de l’approche par réseaux sémantiques, soit la hiérarchie et le principe d’inclusion ainsi que l’héritage
Technique de vérification de phrases (x est un y ou x montre une telle propriété)
Les opérations dans le réseau sémantique prennent du temps, soit récupérer une propriété pour un noeud ou descendre d’un niveau dans la hiérarchie pour déterminer l’appartenance
Phrases super-ensemble (déterminer si x est un y)=voyager
Phrases propriété (déterminer si x montre la propriété p)=voyager+récupérer une caractéristique

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8
Q

Quels sont les prédictions et les résultats de Collins et Quillian?

A

Les temps de réaction sont additifs i.e. que S0 est le niveau de bade (aucun déplacement), S1 est S0+le temps de bouger un niveau et S2 est S0+le temps de bouger 2 niveaux. P0 est S0+temps pour extraire une caractéristique, P1 est P0+monter un niveau et P2 est P0+monter 2 niveaux
Les lignes sont parallèles i.e. que les essais P sont toujours plus longs que les essais S au même niveau, car ils incluent une opération mentale de plus, extraire les caractéristiques
Le nombre de niveaux entre x et y est un facteur dans le TR, cela étant plus long s’il y a plus de niveaux
Vérifier une propriété est toujours plus long que de déterminer l’appartenance
Le processus est additif et les lignes sont presque parallèles

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9
Q

Quels sont le but, la tâche, la mesure, les essais et la prédiction de Meyer et Schvaneveldt?

A

Tester une dépendance pour l’accès à la mémoire entre 2 décisions sémantiques
Tâche de décision lexicale (si la paire contient 2 vrais mots)
Temps de réaction
Deux non-mots, 1 mot-1 non-mot, 2 mots associés sémantiquement et 2 mots non associés sémantiquement
Si les mots font partie d’une organisation sémantique qui associe les mots ensemble selon le sens et active les mots associés lorsqu’un mot est récupéré, alors il va être plus rapide de juger si 2 items sont des mots lorsqu’ils sont sémantiquement associés, car le 1er mot aura déjà préparé le 2e à être traité

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10
Q

Quels sont les résultats et la conclusion de Meyer et Schvaneveldt?

A

La prédiction est confirmée, les mots associés sont traités plus rapidement
Soutien pour le principe de propagation de l’activation

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11
Q

Quels sont les problèmes théoriques de l’approche classique?

A

Les représentations sommaires sont trop restrictives, car il y a des exceptions pour la plupart des catégories et certains sous-ensembles d’objets peuvent montrer des caractéristiques distinctives qui sont différentes d’autres sous-catégories de la même grande catégorie
Les définitions avec les caractéristiques suffisantes et nécessaires ainsi que inclusive et exclusive sont difficiles à trouver
Les concepts disjonctifs existent dans la réalité

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12
Q

Quels sont les problèmes empiriques de l’approche classique?

A

L’effet de typicité montre que certains exemplaires représentent mieux une catégorie (donc les définitions ne s’appliquent pas également)
L’effet de supériorité du niveau de base ne peut pas être expliquée par l’approche classique qui n’a pas de niveaux

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13
Q

Quels sont le but, la tâche et le rationnel de Rosch (1973)?

A

Montrer que le postulat ‘tous les exemplaires sont égaux’ est erroné et montrer le caractère plutôt flou des catégories
Jugements de typicité où les participants ont une liste de mots d’une catégorie spécifique et doivent indiquer à quel point chaque item est typique de la catégorie sur une échelle de 1 à 7 où 1 est très typique
Selon l’approche classique, tous les exemplaires d’une catégorie devraient être également typiques, mais ce n’est peut-être pas le cas

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14
Q

Quels sont les résultats et la conclusion de Rosch (1973)?

A

Tous les exemplaires ne représentent pas la catégorie de façon égale, car certains sont plus typiques
La structure catégorielle est assez floue au lieu du tout-au-rien que demande l’approche classique
L’appartenance catégorielle serait basée sur la ressemblance globale ou la typicité au concept et non à des définitions strictes et la typicité ne peut pas être expliquée par l’approche classique

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15
Q

Quels sont le but, la tâche, les essais et les prédictions de Rips, Shoben et Smith?

A

Voir si les effets de typicité invalident la structure du modèle hiérarchique par réseau sémantique et déterminer si la structure mnésique est analogue à la structure logique
Technique de vérification de phrases
Changer une catégorie qui est typique pour l’item présenté à une qui n’est pas typique pour l’item présenté
Selon le modèle par réseau sémantique, cela va être plus long se déplacer au deuxième niveau peu importe la typicité de l’item pour les catégories

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16
Q

Quels sont les résultats et l’interprétation de Rips, Shoben et Smith?

A

C’est plus long décider que l’item appartient à un deuxième niveau qu’à un premier niveau si l’item est typique du premier niveau
C’est plus long décider que l’item appartient au premier niveau si l’item n’est pas typique du premier niveau
On voit les chiens et les cochons comme plus typiques des animaux que des mammifères, la typicité des animaux ayant été évaluée par une étude précédente de typicité. Les effets de typicité ont eu une influence sur le temps de réaction pour la catégorisation, les items plus typiques étant catégorisés plus rapidement. L’approche par réseau sémantique hiérarchique de 1er génération est donc invalide, car les postulats sont trop restrictifs et il y a un problème dans la façon que les caractéristiques sont représentées dans le modèle

17
Q

Quels sont le but, la prédiction et le rationnel de Rosch (1976)?

A

Montrer la supériorité des catégories de base dans des taxonomies organisées hiérarchiquement en 3 niveaux (subordonnée, de base et superordonnée)
Si l’approche des réseaux sémantiques a raison, il va être plus facile de classer des objets sans les niveaux du bas que dans les niveaux du haut
En ethnobiologie, il y aurait un niveau de classification biologique qui correspond à des groupements naturels d’organismes qui possèdent des caractéristiques corrélées ensemble et qui semblent évidemment différents des autres organismes, ce qui serait équivalent au niveau de base

18
Q

Quels sont la tâche, le rationnel et les résultats de Rosch (1976) expérience 1?

A

À l’aide de noms de catégories, les participants doivent lister un maximum de caractéristiques en 90 secondes
Si l’approche par réseau sémantique a raison, les participants devraient lister de plus en plus de caractéristiques en descendant dans le réseau selon le postulat d’héritage
Le superordonné a le nombre le plus bas de propriétés
Ensuite, le niveau de base a plus de propriétés que le niveau superordonné
Il n’y a pas d’ajout d’informations significatives entre le niveau de base et subordonné

19
Q

Quels sont la tâche, le rationnel et les résultats de Rosch (1976) expérience 7?

A

Les participants voient des photos d’images et doivent décider si l’objet fait partie d’une catégorie spécifique, tous les niveaux de catégorie étant testés pour chaque objet, ce qui est l’équivalent de la vérification de phrases
Si l’approche par réseau a raison, les participants prendront le moins de temps à déterminer l’appartenance au niveau subordonné, donc le TR sera S0 plus petit que S1 plus petit que S2
Il y a un avantage pour le niveau de base, car c’est plus rapide
Le plus long est de déterminer si un objet fait partie d’une catégorie subordonnée

20
Q

Quelle est l’interprétation de Rosch (1976) expérience 7?

A

Il y a un avantage psychologique pour les catégories du niveau de base qui ne peut pas être expliquée par l’approche logique, car dans l’approche classique les représentations mentales n’ont pas de niveaux de niveaux (tout ou rien) et dans l’approche par réseau sémantique, le niveau le plus élevé devrait être le plus inclusif, le niveau subordonné. Selon Rosch, le niveau de base est le niveau optimal d’information, car avec le niveau superordonné il y a beaucoup d’infos de perdues tandis qu’avec le niveau subordonné, il y a peu d’infos de perdues ou gagnées. Le niveau de base est donc celui où les items sont les plus similaires les uns aux autres tout en étant distinctifs, ce qui est suffisant pour se comprendre

21
Q

Quels sont les but, la tâche, les résultats et l’interprétation de Tanaka et Taylor (1991) expérience 1?

A

Vérifier si l’avantage du niveau de base se retrouve chez les experts dans les listes de propriétés (chiens et oiseaux)
Lister des propriétés pour des concepts et des exemplaires, les caractéristiques devant être nouvelles dans une catégorie pour être comptées
Pour les novices, il y a plus de caractéristiques pour le niveau de base que le niveau subordonné et pour les experts, il y a autant de caractéristiques pour le niveau de base ou le niveau subordonné
C’est une preuve que les experts organisent les concepts au niveau subordonné qu’ils connaissent plus

22
Q

Quels sont le but, la tâche, la mesure et l’hypothèse de Tanaka et Taylor expérience 3?

A

Vérifier si l’avantage du niveau de base se retrouve chez les experts lorsqu’ils catégorisent des items (chiens et oiseaux)
Classification d’objets (x est un y)
TR
Les novices montreront un avantage au niveau de base par rapport au niveau subordonné, mais pas les experts, car leur niveau privilégié est le niveau subordonné

23
Q

Quels sont les résultats et l’interprétation de Tanaka et Taylor expérience 3?

A

Pour les novices, le niveau de base est plus rapide que le niveau subordonné
Pour les experts, le niveau de base est égal au niveau subordonné
Cela est une preuve que les experts organisent les concepts de façon privilégiée au niveau subordonné qu’ils connaissent plus