Cours 4.1. Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le traitement descendant et pourquoi doit-on le postuler?

A

Le traitement descendant est influencé par le contexte et les connaissances de haut niveau qu’on possède en utilisant l’informations visuelles, mais également l’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus entrant.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un masque dans une expérience avec des stimuli visuels?

A

Un masque est une image neutre présentée après un stimulus visuel afin d’effacer la mémoire sensorielle et s’assurer de la durée de présentation exacte du stimulus visuel pour éviter qu’il reste jusqu’au moment de faire un choix pour le stimulus et fausse les résultats sur les autres processus cognitifs.

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3
Q

Quels sont les stimuli visuels utilisés dans l’étude de Richer?

A

Il y a trois catégorie, soit un mot de 4 lettres, un non-mot de 4 lettres et une seule lettre. Dans les essais, il va être présenté le même choix de lettre à la même position 3 fois, car ils ont pris le mot et on sélectionner une lettre qui va être à identifier. Ils ont ensuite soit mélangé le reste des lettres ou les ont enlevé et ont présenté un choix de deux lettres aux participants qui devaient correctement l’identifier. Pour le mot, les deux lettres proposées pouvaient toutes les deux former un mot de 4 lettres pour ajouter un niveau de difficulté.

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4
Q

Quel était le résultat de l’étude de Richer, le nom du phénomène et ce qu’il faut postuler pour expliquer ces résultats?

A

La moyenne d’erreur par participant était plus élevée pour le non-mot et la lettre que pour le mot. C’est l’effet de supériorité du mot. Il faut postuler un mécanisme de traitement ascendant et un mécanisme descendant qui interagissent et qui traitent l’information en parallèle.

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5
Q

Quels sont les postulats généraux du modèle d’activation interactive?

A

Il y a une unité pour chaque mot et chaque lettre
Les unités sont organisées en niveaux
Les connexions peuvent être ascendantes ou descendantes

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6
Q

Quels sont les postulats de représentation du modèle d’activation interactive?

A

Le système a plusieurs niveaux de traitement (caractéristiques, lettres, mots) qui forment une représentation à un niveau d’abstraction différent
Le traitement se fait de façon parallèle et simultanément dans plusieurs niveaux en même temps et dans un même niveau.

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7
Q

Quels sont les postulats d’opération du modèle d’activation interactive?

A

Lors de la présentation du stimulus, un ensemble d’entrées sous forme de caractéristiques est disponible au système
Toutes les unités sont inactives au début
Les caractéristiques activent des lettres
Les lettres activent des mots
les mots retournent l’activation aux lettres
La réponse du système est le mot ou la lettre avec le plus d’activation à un moment précis

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8
Q

Comment expliquer l’effet de supériorité du mot grâce au modèle d’activation interactive?

A

Les stimuli lettre et non-mot ne peuvent pas pas activer un mot, alors il n’y a pas d’activation descendante qui préactive maximalement les lettres, l’activation finale lors du choix étant la somme de l’activation ascendante des alternatives et l’activation descendante du mot. Pour faire le choix, les participants ne pouvaient donc se fier que sur l’activation ascendante des lettres et la différence entre l’activation des deux peut ne pas être suffisamment grande pour faire la différence entre les deux choix et une erreur de confusion peut se produire. Dans le cas du mot, il y a de l’activation descendante, ce qui mène plus souvent à une bonne identification.

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9
Q

Quelles sont les conclusions du modèle d’activation interactive?

A

Avec un nombre limité de postulats clairement définis, le modèle propose une explication formelle de l’effet de supériorité du mot
Souligne la nécessité du traitement descendant dans la compréhension du processus de reconnaissance de patrons
Précurseur des réseaux connexionnistes modernes

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10
Q

Quelles sont les prédictions de l’étude sur les objets dans des scènes communes de Palmer?

A

Contexte approprié aide à l’identification de l’objet grâce au traitement descendant
Contexte inapproprié nuit à l’identification à cause du traitement descendant
Indices contextuels devraient être transférés à des objets similaires à un objet attendu, menant à la confusion des 2

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11
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Palmer?

A

Dans la condition pas de contexte, les participants identifiaient correctement l’objet 65% du temps
Dans la condition contexte approprié, les participants les identifiaient 90% du temps
Dans la condition contexte inapproprié et objet différent, les participants les identifiaient 50% du temps
Dans la condition contexte inapproprié et objet similaire, les participants les identifiaient 40% du temps

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12
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Richer?

A

Il est plus facile d’identifier une lettre lorsqu’elle fait partie d’‘un mot. Comme c’est la même lettre dans la même position qui est testée 3 fois, l’entrée visuelle est la même, donc ce n’est pas l’effet de traitement ascendant.

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13
Q

Qu’est-ce qui distingue les interférences dans le traitement ascendant et descendant?

A

Dans le traitement ascendant, seulement les occlusions et les bruits lors de la présentation du stimulus qui réduisent da visibilité peuvent causer une mauvaise interprétation ou une incapacité à répondre.
Dans le traitement descendant, l’interprétation d’un stimulus peut être faussée par le contexte et ses connaissances, car si il y a un conflit entre l’entrée visuelle traité simultanément avec la récupération d’informations sur le contexte, alors il risque d’avoir des erreurs d’interprétations et le mauvais objet va être récupéré et interprété. C’est dans le cas où l’objet ne cadre pas avec le contexte que des erreurs peuvent avoir lieu.

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14
Q

Qu’est-ce que la perception et quel est son but?

A

La perception est l’interaction constante entre les entrées perceptuelles et les attentes, soit le traitement ascendant et descendant. Le but principal de la perception est d’interagir efficacement avec l’environnement. D’un point de vue évolutif, cela impliquait de percevoir les dangers et de réagir de façon moteur pour survivre, les systèmes perceptivo-moteur étant liés.

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15
Q

Quel est le lien entre les systèmes perceptuels et moteur?

A

Pour faire des mouvements efficaces, il faut avoir une perception constante de son environnement et de son corps. Les mouvements, eux, permettent de se déplacer afin d’avoir une perception différente de l’environnement. Il y a donc une interaction automatique, constante et sans effort cognitif de ces systèmes pour atteindre nos buts.

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16
Q

Quels sont les résultats de Ungerleider et Mishkin?

A

Pour l’ablation du système ventral ou du lobe temporal, cela prend plus d’essais afin de réapprendre la tâche de discrimination d’objets
Pour l’ablation du système dorsal ou du lobe pariétal, cela prend plus d’essais afin de réapprendre la tâche de discrimination de repères.

17
Q

Quel était le but de l’étude de Ungerleider et Mishkin?

A

Opérer une double dissociation entre le flux de traitement des caractéristiques de l’objet et du flux de la position de l’objet dans le système perceptivo-cognitif

18
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Goodale sur DF?

A

La patiente a un déficit au niveau du traitement des informations sur les caractéristiques de l’objet, mais peut utiliser ces informations du quoi si la tâche implique un mouvement avec un but. Ces résultats démontrent l’invalidité des s systèmes du où et du quoi qui ne peuvent pas les expliquer. Il faut postuler une dissociation entre un système de perception visuo-spatial et un système de contrôle visuo-spatial de l’action.

19
Q

Qui est DF?

A

C’est la patiente de l’étude de Goodale qui a des lésions accidentelles au système ventral et qui souffre d’agnosie visuelle, l’incapacité de reconnaître des objets selon ses caractéristiques visuelles. Ce n’est pas par contre un problème au système visuel, car elle a de bons scores dans les tests de vision et ce n’est pas non plus un problème de mémoire même si elle est incapable de reproduire des objets. Cela se limite à la sphère visuelle, car elle est capable de reconnaître des objets en les touchant.

20
Q

Quelles auraient été les prédictions de Ungerleider et Mishkin pour DF?

A

Comme elle a une lésion au système ventral et que toutes les tâches sont basées sur le flux du quoi, elle devrait mal performer à toutes les tâches.

21
Q

Quel est le résultat convergent de Perenin et Vighetto pour l’étude de Goodale?

A

Avec un patient souffrant d’ataxie optique à cause du lésion dans le système dorsal, ils ont fait une dissociation avec DF. En effet, le patient, qui n’aurait pas dû pouvoir se servir du où., était capable de réussir des tâches utilisant le où, mais étant purement perceptuelle, alors qu’il ne pouvait pas les faire s’il y avait un mouvement avec un but d’ajouter contrairement à DF. Cela renforce les systèmes de perception visuospatial et visuospatial de l’action.

22
Q

Quel est le lien entre les neurones et l’environnement?

A

Dans le cortex visuel, on retrouve plus de cellules simples répondant à des lignes horizontales ou verticales qu’obliques, car ces deux premières se retrouvent plus dans l’environnement. Selon la sélection naturelle, les animaux ayant plus de détecteurs pouvaient donc mieux percevoir l’environnement et ont plus survécu pour passer à leurs descendants cette caractéristique adaptée pour survivre.
Dans une vie, l’environnement peut également modifier le cortex, soit la plasticité cérébrale. L’étude de Blackmore et Cooper sur les chatons démontre que l’environnement dans lequel les chatons ont été élevés ont formé le développement de leur cortex visuel pour s’adapter. De plus, pour l’étude de Gauthier sur les greebles et l’aire fusiforme des visages, alors que les greebles n’avaient aucun effet sur cette aire au début, après un entraînement à les catégoriser, cette aire s’activait. Cela a démontré que les stimuli qui activent cette aire dépendent de notre expérience avec eux, car ce ce sont les stimuli pour lesquels nous sommes experts à catégoriser qui l’active.

23
Q

Quels sont les résultats et conclusion de l’étude de Tacoboni?

A

Les aires contenant des neurones miroir s’activaient plus lorsque les films contenaient une intention dans l’action que lorsqu’il n’y en avait pas. Les neurones miroir réagiraient donc différemment selon la séquence d’actions motrices qui sont attendues selon le contexte par le cerveau, codant le pourquoi des actions.