Cours 10.1. Flashcards
Quelles sont les critiques de Craik et Lockhart sur l’approche des boîtes?
Combien de boîtes dans le modèle vont constituer trop de boîtes ou de séparation en mémoire
Les limites de la mémoire sont peu claires, car il y a différentes estimations dépendamment du type de matériel, les chunks sont définis subjectivement et impossibles à déterminer et ce n’est pas défini si les limites de la capacité de la mémoire sont dues à l’entreposage ou au traitement
Il n’est pas précisé quel type de codage est utilisé, car il y a du supporte pour auditif, visuel et sémantique
Les frontières sont floues entre les différentes boîtes
Quelle approche Craik et Lockhart ont-ils développé en réponse aux problèmes de l’approche des boîtes?
Ils ont développé l’approche des niveaux de traitement, soit une approche basée sur les processus en MLT qui est une conception théorique de la mémoire basée sur l’idée que les résultats obtenus aux différents tests de mémoire reflètent ces processus
Quels sont les postulats de l’approche des niveaux de traitement?
Différents stimuli sont encodés de différentes façons en mémoire et le type d’encodage influence la durée de la trace en MLT
La mémoire est une série de processus cognitifs où chaque étape de traitement est plus profonde que la précédente
Il existe deux types de répétition: les répétition de maintien pour l’information en MCT (pas efficace pour le transfert en MLT) et les répétitions élaborative pour l’information en MLT (i.e. le chunking)
Il existe deux types de traitement: en surface où l’accent est sur les caractéristiques physiques de l’entrée et profond où l’accent est sur la signification de l’entrée (i.e. répétition élaborative)
Traitement plus profond mène à des traces plus fortes durables en MLT (encodage) et un meilleur rappel (récupération)
Quels sont le but, les tâches, les conditions et les essais de Hyde et Jenkins?
Le but est de déterminer la validité des niveaux de traitement et étudier l’intention d’apprendre
La phase 1 a des tâches cognitives variées avec une liste de mots et la phase 2 a un rappel libre avec la même liste
L’apprentissage peut être incident, intentionnel ou contrôle (pas d’essais de phase 1, chunking à la place, donc traitement sémantique)
Tâches d’orientation ou essais peuvent être de déterminer si le mot a une lettre spécifique, si le mot appartient à une catégorie syntaxique, si le mot est utilisé fréquemment et si le mot est plaisant
Quels sont les résultats et l’interprétation de Hyde et Jenkins?
La performance augmente avec la profondeur de traitement et seuls les essais de fréquence/plaisant sont aussi bons que la performance du groupe contrôle
L’intention d’apprendre n’a aucun effet significatif sur le rappel
Cela supporte l’approche des niveaux de traitement. L’intention d’apprendre n’est pas un facteur important en MLT, mais la stratégie d’encodage profonde en est un
Quels sont le but, les hypothèses et la tâche de Slamecka et Graf?
Le but est de déterminer si l’implication et l’effort actif dans le processus d’apprentissage est bénéfique par rapport à la réception passive de l’information
Si le participant génère lui-même l’item à mémoriser, la récupération sera supérieure peu importe la tâche d’orientation
Durant la phase 1, ils doivent traiter 100 paires de mots qui ont des règles
Durant la phase 2, ils doivent reconnaître dans les 100 ensembles de 3 mots lequel a été vu durant la première phase à la 2e position
Quels sont les conditions et les essais de Slamecka et Graf?
Les conditions sont soit la lecture des paires de mots ou la génération du 2e mot de la paire Les essais (règles des paires de mots) peuvent être des mots qui riment, des mots associés, des mots synonymes, des mots antonymes et des mots qui partagent une catégorie
Quels sont les résultats et l’interprétation de Slamecka et Graf?
La performance pour la condition rime est plus basse, car le traitement est moins profond (surface)
Générer des mots améliore la performance de reconnaissance pour toutes les conditions en comparant à la lecture
Cela constitue du support pour Craik Lockhart, car la génération constitue du traitement profond, ce qui explique la meilleure reconnaissance. La génération augmente aussi la confiance dans les réponses et on trouve le même avantage dans une tâche de rappel libre
Quels sont le but, le rationnel et les tâches de Rogers, Kuiper et Kirker?
Le but est de déterminer l’importance de faire des liens entre la nouvelle information et notre expérience personnelle ou le soi
La récupération d’info est supérieure lorsque l’individu associe le nouveau matériel avec ses expériences personnelles. Alors, si le nouveau matériel cadre avec sa vision de son soi, la trace mnésique est plus forte, car la nouvelle connaissance est associée avec des traces durables, notre soi
Durant la phase 1, ils font du jugement d’adjectifs selon des règles (40) et durant la phase 2, ils font du rappel libre
Quels sont les essais et les hypothèses de Rogers, Kuiper et Kirker?
Les essais peuvent être d’évaluer les adjectifs de façon structurelle (majuscule/minuscule), phonémique (rime), sémantique (sens) et auto-référence (si cela nous décris)
La profondeur des essais est croissante, intégrer les connaissances avec les expériences personnelles est un grand effort cognitif et pour l’auto-référence, si l’adjectif cadre avec sa vision du soi, le rappel va être meilleur
Quels sont les résultats et l’interprétation?
En moyenne, le traitement plus profond égale une meilleure performance
La performance pour l’auto-référence est significativement plus élevée que toutes les autres conditions
Pour l’autoréférence, la performance de rappel est supérieure pour les essais positifs, mais cela n’est pas le cas pour les autres conditions
C’est du soutien pour Craik et Lockhart, car il y a un effet de profondeur. Ils ont aussi découvert une manière plus puissante de renforcer les traces mnésiques (améliorer l’encodage et la récupération) en la liant aux expériences personnelles et au soi
Quel est le but, l’hypothèse et la tâche de Bower et Winzenz?
Vérifier la profondeur de traitement pour des tâches multiples et déterminer si l’imagerie produit un meilleur rappel
L’imagerie requiert l’encodage sémantique et la connaissance à long terme de la dynamique d’interaction des objets, ce qui constituerait un traitement plus profond que des tâches sémantiques
L’imagerie montrera l’effet le plus fort, car il implique un accès au sens et à une utilisation dynamique de référents vifs et bizarres
La tâche est de l’apprentissage de paires de noms concrets associés avec une tâche d’orientation qui peuvent être de la répétition, la lecture de phrases, la génération de phrases et l’imagerie
Quels sont la procédure et les résultats de Bower et Winzenz?
La phase 1 est 1 des 4 tâches d’orientation qui est faite 3x avec 3 listes de 30 mots. La phase 2 est le rappel libre immédiat de la 3e liste et la phase 3 est la rappel libre final des 3 listes de mots
La performance augmente à mesure que la tâche d’orientation utilise du traitement de plus en plus profond et lié à la mémoire sémantique
Le délais n’a pas d’effet significatif sur le rappel, la performance du rappel immédiat est comparable au rappel final
Quelle est l’interprétation de Bower et Winzenz?
Il y aurait 4 facteurs qui expliqueraient les résultats: la contiguïté temporelle (mots apparaissent ensemble), la relation syntaxique (distinguer l’acteur et l’objet), le codage sémantique (compréhension profonde acteur-action-objet) et la connaissance dynamique (comportements et limites réelles). L’imagerie est la seule qui inclut ces 4 facteurs, ce qui explique qu’imaginer des objets dans un contexte pertinent constitue une forme de traitement plus profond alors que le reste varie en fonction des facteurs impliqués
Quel a été le résultat de Jenkins et Russell?
Dans une tâche de rappel libre, les participants organisent la liste en groupant ensemble des items d’une seule catégorie lorsqu’ils font le rappel. Une explication est que l’un des mots d’une catégorie sert d’indice de rappel pour les autres mots