Cours 5.1. Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective manifeste et la métaphore associée?

A

C’est le déplacement attentionnel avec mouvement oculaire avec des saccades suivies de fixations qui a lieu à l’intérieur du champ visuel. Il y a des mouvements et une mise en évidence qui permet d’analyser une sous-région à la fois
C’est comme un follow spot où le diamètre est constant et le centre est généralement clair

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2
Q

Qu’est-ce qui influence l’attention sélective visuelle manifeste?

A

Le traitement ascendant ou la saillance i.e. que les objets qui sont suffisamment différents de leur environnement pour attirer l’attention (couleur, contraste, orientation et mouvement) dans une scène attirent notre attention
Le traitement descendant i.e. la connaissances à propos d’objets, scènes ou tâches et nos attentes nous mènent à focaliser l’attention à certains emplacements

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3
Q

Quelles sont les études qui ont démontré l’utilisation du traitement descendant dans l’attention visuelle manifeste?

A

Des études avec un oculomètre qui enregistre les déplacements des pupilles des participants soit celles de
Vo et Henderson où les participants fixent plus une imprimante qu’un chaudron dans une cuisine
Land et Hayhoe où la séquence pour faire un sandwich est déjà en mémoire pour aider à diriger l’attention et le regard aux objets nécessaires à la tâche juste avant d’en avoir besoin et de s’en saisir dans le bon ordre

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4
Q

Qu’est-ce que l’attention visuelle secrète et la métaphore associée?

A

C’est le déplacement attentionnel sans mouvement oculaire pour traiter les objets à la périphérie du champ visuel
C’est comme une lentille de caméra qui a un diamètre variable, un centre de focus d’analyse plus clair et une périphérie floue, mais accessible avec une recherche spécifique concentrée sur des emplacements

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5
Q

Quelle étude a prouvé l’attention sélective visuelle secrète et quelle était leur hypothèse?

A

L’étude de Posner, Nissen et Ogden (1978) dont l’hypothèse était qu’il existe deux types de traitement, attentionné (intentionnel, élève le niveau de conscience et bloque l’accès à l’attention pour les autres processus) et automatique (sans intention, sans conscience et en parallèle avec d’autres processus demandant de l’attention)

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6
Q

Quelle était la méthode et la mesure utilisées dans l’étude de Posner, Nissen et Ogden (1978)?

A

La méthode de pré-indiçage où 50% des essais ont une flèche de repérage indiquant dans 80% des cas la direction où se trouvera le stimulus et 20% des cas la direction opposée et l’autre 50% des essais sont neutres en n’ayant aucun indice. Les participants devaient garder leurs yeux immobiles au centre de l’affichage et déplacer leur attention sur les côtés et des électrodes sur leurs temps calculent l’activité de leurs muscles oculaires afin de rejeter les essais où leurs yeux bougent
Ce sont les temps de réaction pour appuyer sur un bouton après l’apparition d’un stimulus qui sont mesurés

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7
Q

Quelles étaient les prédictions de Posner, Nissen et Ogden (1978) pour l’existence de l’attention focalisée sans mouvement oculaire?

A

Le temps de réaction va être rapide pour les essais valides où la flèche est correcte, car elle aide à se préparer
Le temps de réaction va être plus lent pour les essais où la flèche est invalide
Le temps de réaction va être entre les deux autres conditions pour les essais neutres

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8
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Posner, Nissen et Ogden (1978) et comment ils ont été interprétés?

A

Le pré-indice influence les temps de réaction pour détecter la cible
L’indice valide accélère le temps de réaction en étant significativement différent de la condition neutre
L’indice invalide ralentit le temps de réaction en étant significativement différent de la condition neutre
La connaissance préalable de la position de la cible a accéléré le traitement de l’info, mais comme il n’y a pas eu de mouvement oculaire pour regarder la cible, il faut postuler une attention secrète ou automatique basée sur l’emplacement général

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9
Q

Quel problème Egly, Driver et Rafal ont avec la théorie de Posner, Nissen et Ogden?

A

Leur théorie est incomplète, car on porte attention à des objets au lieu de scènes complètes

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10
Q

Quelle méthode et mesure ont été utilisées par Egly, Driver et Rafal (1994)?

A

Une méthode de pré-indiçage où deux rectangles sont affichés et un bout de rectangle est pré-indicé pour attirer l’attention. Dans 75% des cas, l’indice est valide et dans 25% des cas, l’indice est invalide, la moitié du temps se trouvant sur l’autre extrémité du rectangle et dans l’autre moitié sur l’extrémité à côté de l’autre rectangle. Les participants devaient garder leurs yeux fixés au centre de l’écran sans les bouger
Le temps de réaction pour appuyer sur un bouton après l’apparition d’un stimulus a été mesuré

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11
Q

Quelles ont été les prédictions de Egly, Driver et Rafal (1994) si on porte attention aux objets plutôt qu’aux scènes générales?

A

Le temps de réponse est plus court pour l’indice valide
Le temps de réponse est plus long pour l’indice invalide sur l’objet similaire
Le temps de réponse est encore plus long pour l’indice invalide sur l’objet différent

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12
Q

Quelles ont été les interprétations de Egly, Driver et Rafal (1994) et la métaphore qui en ressort?

A

Comme la distance entre les deux extrémités d’un même rectangle est la même que entre deux extrémités de la même position de deux rectangles, la distance ne peut pas créer l’effet que la position de l’indice invalide change l’emplacement de l’attention et a ainsi une influence sur la vitesse de traitement dépendamment si c’est sur le même objet ou non. Pour expliquer le temps de réponse plus long pour l’objet différent, il faut postuler un mécanisme de verrouillage sur l’objet qu’Il faut, dans ce cas, déverrouillé puis reverrouillé sur l’autre objet pour changer l’attention d’objet
À la lentille de caméra, il faut ajouter un mécanisme de verrouillage sur les objets

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13
Q

Quels ont été les résultats d’Egly, Driver et Rafal (1994)?

A

Le pré-indice influence les temps de réponse pour la détection de la cible
Les deux indices invalides ralentissent significativement les temps de réponse comparé à l’indice valide
L’indice invalide d’un objet différent ralentit significativement plus le temps de réponse que l’indice invalide sur le même objet

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14
Q

Quelles sont les conclusions générales des études sur l’attention visuelle?

A

L’attention peut être déplacée par des mouvements oculaires ou non (manifeste vs secrète) et pour les deux types d’attention, il y a deux modes de fonctionnement: l’attention visuelle basée sur l’emplacement pour les scènes statiques ou avec peu d’objets et l’attention visuelle basée sur les objets pour les suivre dans les environnements dynamiques

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15
Q

Qu’est-ce que le paradigme de recherche visuelle pour la détection de signal?

A

C’est un type de recherche où le but est de balayer un affichage à la recherche d’une cible tout en ignorant les distracteurs, la cible étant l’item recherché dont on connaît les caractéristiques et les distracteurs étant tous les autres items qui ne correspondent pas à la description de la cible

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16
Q

Quels sont les deux résultats typiques en recherche visuelle?

A

La recherche parallèle ou la recherche de caractéristique où la cible et les distracteurs diffèrent selon deux caractéristiques ou plus et il suffit de rechercher une caractéristique distinctive pour trouver les items qui sortent de l’écran (pop-out). Le temps de réaction est le même si la cible est présente ou non et peu importe le nombre de distracteurs
La recherche sérielle auto-terminante ou la recherche conjonctive où la cible et les distracteurs diffèrent seulement seulement selon une caractéristique et il faut trouver l’item ayant deux caractéristiques ou plus simultanément. Le temps de réaction est plus long si la cible est absente et il augmente en fonction du nombre de distracteurs

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17
Q

Qu’est-ce que la théorie d’intégration des caractéristiques et qu’est-ce qu’elle explique?

A

Une théorie de Treisman sur comment les caractéristiques (valeur particulière sur une dimension qui est elle-même un ensemble de variations analysées par un sous-système indépendant) d’un objet sont réassemblées afin de provoquer une expérience consciente. La théorie explique la perception d’objets, la recherche parallèle en recherche de caractéristiques et la recherche sérielle auto-terminante en recherche conjonctive

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18
Q

Quelles sont les deux étapes majeures de la théorie d’intégration des caractéristiques?

A

Étape pré attentive: Pour chaque caractéristique possible, il existe une carte mentale qui représente la caractéristique à travers le champ visuel. Ensuite, lorsqu’on présente le stimulus, ses caractéristiques vont être séparées et enregistrées tôt, automatiquement et simultanément, ce qui ne nécessite pas de ressources attentionnelles concentrées ou conscientes. C’est suffisant pour la recherche de caractéristique où le système n’a besoin que de surveiller une carte de caractéristique pour trouver l’item pop-out
Étape d’attention concentrée: Une fois que les caractéristiques sont activées, toutes les caractéristiques présentes dans la même fixation centrale de l’attention sont combinées en un seul objet, ce qui demande des ressources attentionnelles supplémentaires. C’est une étape supplémentaire nécessaire pour la recherche conjonctive où on regarde une partie du champ visuel à la fois afin de savoir si l’objet active les 2 caractéristiques ou plus qui distinguent l’objet, sinon il faut déplacer l’attention à un nouvel objet

19
Q

Quelles est la preuve neuropsychologique qui appuie la théorie d’intégration des caractéristiques?

A

En neuropsychologie, le patient R.M. qui était atteint du syndrome de Balint (incapable de focuser sur des objets individuels) avait de la difficulté à recombiner des caractéristiques et faisait pour 23% des essais des conjonctions illusoires même s’il voyait le stimulus jusqu’à 10 secondes

20
Q

Quel était le but de Treisman et Schmidt (1982) et la tâche utilisée pour ce faire?

A

Ils voulaient montrer la validité de la théorie d’intégration des caractéristiques à l’aide des conjonctions illusoires
Ils ont utilisé un tâche où ils présentaient 3 lettres de couleurs différentes entourées de 2 chiffres noirs. Les participants doivent d’abord rapporter les chiffres pour s’assurer qu’ils regardent l’écran correctement puis ensuite rapporte les lettres sans deviner pour leur identité, leur position et leur couleur

21
Q

Quels sont les résultats de Treisman et Schmidt (1982)?

A

Il y avait peu d’erreurs dans le rapport des chiffres
Il y avait des erreurs plus fréquentes dans le rapport des lettres
En moyenne, par essai il y avait 17% de corrects, 13% avec des erreurs de conjonction illusoire (mélanger des caractéristiques) et 9% avec des erreurs d’une bonne caractéristique/une caractéristique absente
Les erreurs de conjonction illusoire sont significativement les plus fréquentes

22
Q

Quels sont les deux facteurs dans l’automatisation des processus ?

A

La pratique extensive et l’association systématique d’entrées et de sorties

23
Q

Qu’est-ce que la Loi de puissance de Newell et Rosenbloom?

A

C’est une loi de puissance expliquant comment la pratique d’une tâche permet d’améliorer la performance (temps de réaction). Elle montre que l’apprentissage au début des essais est rapide, puis que l’amélioration ensuite est plus lente jusqu’à atteindre un seuil minimal de temps de réaction.

24
Q

Qu’est-ce que l’automaticité et à quel autre processus cela s’oppose?

A

C’est un processus demandant peu ou pas d’implication de la part d’un mécanisme conscient, intentionnel et à capacité limitée
Cela s’oppose à un processus conscient qui se déroule délibérément, avec intention, ouvert à la conscience et nécessitant de l’attention

25
Q

La théorie d’intégration des caractéristiques implique quel type de traitement?

A

Elle implique majoritairement du traitement ascendant, mais du traitement descendant peut également se produire si on présente les stimuli comme des objets ayant une couleur spécifique associée afin de réduire les erreurs de conjonctions illusoires

26
Q

Quelles ont été la procédure et la mesure pour l’effet Stroop (1935)?

A

La procédure était de lire 100 noms de couleur ou de nommer des couleurs
La mesure était le temps de réponse pour lire la liste complète

27
Q

Quelles éteint les conditions et les prédictions de l’effet Stroop (1935)?

A

Lire des noms de couleur rédigés en noir (C1)
Lire des noms de couleurs rédigés en couleur différente (C2)
Nommer les couleurs de formes (C3)
Nommer les couleurs d’un mot dénotant une couleur différente (C4)
Les prédictions sont que de nommer les couleurs de mots va être plus lent que lire les noms de couleur, le temps de réaction de C1 va être égal au temps de réaction de C2 et que le temps de réaction de C3 va être plus petit que celui de C4

28
Q

Quels sont les résultats et l’interprétation de l’effet Stroop (1935)?

A

Les résultats sont qu’il y a eu aucune interférence durant la tâche de lecture de noms de couleurs (C1=C2)
Dans la tâche de nommer les couleurs, l’identité du mot interfère avec la tâche
On peut interpréter les résultats en disant que lire est automatique alors que nommer des couleurs est un processus contrôlé. Donc, lire interfère avec nommer des couleurs en créant un conflit cognitif alors que l’inverse ne se produit pas

29
Q

Qu’est-ce qui rend la réalisation de tâches multiples plus faciles?

A

Certaines tâches demandent moins d’attention

30
Q

Quel était le but de l’expérience de recherche visuelle de mémoire de Shiffrin et Atkinson (1977), quel était la tâche utilisée et la mesure?

A

Démontrer qu’il existe un autre facteur que la pratique dans l’automaticité
La tâche était d’identifier si les cibles sont présentes dans l’ensemble-mémoire
La mesure était le temps de réaction pour répondre (un taux d’exactitude de 95% était demandé)

31
Q

Quelles étaient les conditions dans l’étude de Shiffrin et Schneider (1977)?

A

Appariement constant où les lettres sont toujours des cibles et les chiffres sont toujours des distracteurs
Appariement varié où il y a un ensemble avec seulement des lettres ou des chiffres et à chaque essai, les cibles et les distracteurs changent de rôle

32
Q

Quelle était la procédure utilisée par Shiffrin et Schneider (1977)?

A

Les participants voient l’ensemble-mémoire composé de 1,2 ou 4 cibles
L’ensemble-mémoire disparaît et un point de fixation apparaît 500 ms
Deux masques apparaissent en séquence (2*160ms)
L’affichage-test apparaît. Il peut contenir l’une des cibles ou non parmi les 1, 2 ou 4 items (160 ms)
Pour effacer la mémoire iconique, 2 masques visuels apparaissent en séquence
Les participants répondent et on enregistre leur temps

33
Q

Quelles étaient les hypothèses de Shiffrin et Schneider (1977)?

A

Pour l’appariement varié, cela va être de la recherche en mémoire de Sternberg sérielle où le nombre de comparaisons va être égal au nombre de cibles fois le nombre d’items dans l’affichage. Avant et après la pratique, la taille de l’ensemble-mémoire et l’affichage-test vont influencer les temps de réaction (recherche sérielle auto-terminante)
Pour l’appariement constant, l’hypothèse est basée sur les résultats de Swanson et Briggs où la pratique extensive avec une ensemble-mémoire constant avait réduit la dépendance des temps de réaction sur la taille de l’ensemble-mémoire. Donc, avec la pratique, la recherche devenir plus automatique et ne plus être de la recherche sérielle auto-terminante, car elle devrait être plus rapide que l’appariement varié

34
Q

Quels étaient les résultats de Shiffrin et Schneider (1977)?

A

Pour l’appariement constant, il n’y a pas de différence entre les temps de réaction pour la taille de l’ensemble-mémoire ou l’affichage et pour la présence ou l’absence de cible dans l’affichage. Donc, c’est de la recherche parallèle
Pour l’appariement varié, c’est plus long conclure que la cible est absente que présente et le nombre de cibles et de distracteurs influence le temps de réponse. Donc, il s’agit encore de recherche sérielle auto-terminante

35
Q

Quelle était l’interprétation dans Shiffrin et Schneider (1977)?

A

Les prédictions des auteurs sont supportées, car il y a eu des progrès vers l’automaticité seulement dans la condition constante où les temps de réaction se sont raccourcis et sont devenus indépendants de la taille avec la pratique. Donc, pour que l’automaticité soit atteinte, la pratique extensive seule comme dans la condtition variée est insuffisante, il faut une association systématique entre un type d’entrée et un type de réponse pour réduire l’information afin d’accélérer le traitement et faire de la recherche parallèle

36
Q

Quels sont la tâche, le matériel et la mesure utilisés par Erikson et Erikson (1974)?

A

Tâche du flanker où il faut appuyer sur une touche si la lettre au centre de 7 lettres est un Hou un K et appuyer sur une autre touche si c’est un S ou un C
Le matériel était une série de 7 lettres comprenant 1 lettre au centre qui est la cible et 3 lettre de part et d’autre, les items-bruits, qui peuvent être les mêmes que la cible, une réponse compatible (autre lettre pour le même bouton) ou une réponse incompatible (lettre de l’autre bouton)
Le temps de réaction pour appuyer sur un des boutons était mesuré

37
Q

Quels sont les résultats et les interprétations d’Erikson et Erikson (1974)?

A

Pour les items-bruits qui sont la même lettre que la cible ou provoquent une réponse compatible, les temps de réponse sont équivalents
Pour les items-bruits qui provoquent une réponse incompatible, les temps de réponse sont plus élevés
Cela démontre qu’il existe une capacité minimale d’attention qui est plus grande qu’une seule lettre et que si l’item-bruit est trop près, on le traite qu’on le veuille ou non. Les items incompatibles ralentissent le traitement, car il faut traiter deux réponses opposées. Si on augmente la distance entre les lettres, le temps de réaction s’accélère et l’effet est perdu

38
Q

Quelle était la tâche de Forster et Lavie (2008)?

A

C’était une tâche de recherche visuelle (N ou X) avec un flanker. Il y a deux niveaux de difficulté dans la tâche:
Charge basse où la cible de partage pas de caractéristiques avec les distracteurs (recherche de caractéristique)
Charge élevée où la cible partage plusieurs caractéristiques avec les autres lettres (recherche conjonctive)
Et il y a 4 types d’essais:
Un essai compatible o le flanker est le même que la cible (40%)
Un essai incompatible où le flanker est la lettre menant à la réaction opposée (40%)
Un essai impertinent où le flanker est une image non-associée à une réponse (10%)
Un essai où il n’y a pas de flanker (10%)

39
Q

Quels sont le matériel et la mesure de Forster et Lavie (2008)?

A

Le matériel est un cercle de 6 lettres avec 1 cible et 5 autres lettres + 1 flanker qui rentrent tous dans la fovéa
La mesure est le temps de réponse pour appuyer sur un bouton

40
Q

Quels sont les résultats de Forster et Lavie (2008)?

A

Niveau de difficulté sont validés, car la charge élevée ralentit le temps de réaction
Pour la charge basse, les essais incompatibles sont plus lents que les essais compatibles
Pour la charge élevée, il n’y a pas de différence entre compatible et incompatibles pour les temps de réaction
Pour l’essai impertinent, il y a une différence avec l’essai sans flanker pour la charge basse et élevée, mais la différence est plus grande pour la charge élevée

41
Q

Quels sont les conclusions de Forster et Lavie (2008)?

A

Il y a une capacité minimale de l’attention que l’on ne peut pas ignorer et qui oblige le système attentionnel à traiter la périphérie même si c’est impertinent et la nature des items présentés en périphérie peut influencer la rapidité d’identification sur la fovéa
La charge perceptuelle influence aussi l’effet des distracteurs, car il reste le plus de capacités pour traiter le flanker en situation de charge basse, ce qui explique l’effet des distracteurs incompatibles et impertinents. Cette charge perceptuelle démontre également la capacité maximale des ressources attentionnelles

42
Q

Quel est l’effet de l’attention sur la perception des objets?

A

Les objets auxquels on porte attention sont perçus comme plus gros, plus rapides, plus colorés et plus contrastés par rapport aux objets auxquels on porte attention

43
Q

Qu’est-ce que Datta et DeYoe ont trouvé comme résultat?

A

La plus grande activation dans le cerveau bouge du centre et devient plus grande lorsque l’attention est bougée du centre du disque même si les yeux sont fixes

44
Q

Qu’est-ce que Cukur a trouvé comme résultata?

A

Le cerveau s’activait différemment, car une plus grande surface du cerveau était activée pour la catégorie qu’ils cherchaient et d’autres catégories similaires et moins pour des catégories non liées. Cet effet se nomme l’attentionnal warping où la carte du cerveau change pou accorder plus d’espaces aux catégories recherchées même si elles ne sont pas présentes à l’écran, donc l’activation est plus grande pour des objets qu’on cherche que des objets qu’on ne cherche pas