1.9 Soins pharmaceutiques - douleur Flashcards

1
Q

Il est essentiel de reconnaĂźtre le ___ de douleur pour offrir ___ ___.

A

Il est essentiel de reconnaßtre le type de douleur pour offrir analgésie adéquate.

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2
Q

Que doit-on demander lors du QUESTIONNAIRE au patient pour déterminer le TYPE de douleur ?

****

A
  • Localisation de la douleur
  • IntensitĂ© de la douleur
  • Variation dans la journĂ©e / selon activitĂ©s ?
  • Description de la douleur
    • Serrative, lancinante, sous forme de picottements/engourdissements, chocs Ă©lectriques, coups de couteau, augmentation Ă  l’effleurement de la peau (allodynie)
  • Facteurs aggravants/d’amĂ©lioration
  • SymptĂŽmes associĂ©s (insomnie ?)
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3
Q

Pourquoi l’échelle visuelle analgogue (EVA) est utile dans l’évaluation de la douleur ?

A
  • Peut ĂȘtre utile pour dĂ©terminer intensitĂ© de la douleur
  • TrĂšs utile dans un contexte de douleur aiguĂ«
  • Imparfait pour le suivi d’un patient avec douleur chronique
    • AmĂ©lioration activitĂ©s et qualitĂ© de vie = but visé 
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4
Q

DĂ©crivez les 4 PALIERS de gestion de la douleur.

****

A

ÉTAPE 1 : AnalgĂ©siques non opioĂŻdes, AINS, +/- co-analgĂ©siques. Douleur aigue, douleur chronique sans contrĂŽle, crises aiguĂ«s de douleur chronique

ÉTAPE 2 : OpioĂŻdes faibles (codĂ©ine +/- acĂ©taminophĂšne, Tramadol+/- acĂ©taminophĂšne, oxycodone, Tapentadol)

ÉTAPE 3 : OpioĂŻdes puissants, mĂ©thadone, Administration par voie orale, Timbre transdermique; oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl)

ÉTAPE 4 : Bloc nerveux, Ă©pidurale, pompes ACP, thĂ©rapie par bloc neurolytique, stimulateurs mĂ©dullaires. Douleur chronique, douleur non cancĂ©reuse, douleur cancĂ©reuse.

À chaque Ă©tape : AINS (avec ou sans adjuvant Ă  chaque Ă©tape),

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5
Q

Nommez des types de DOULEUR AIGUË.

A
  • Douleur post-opĂ©ratoire
  • Douleur dentaire
  • Douleur causĂ©e par un trauma (fracture par exemple)
  • Lombalgie
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6
Q

Quels sont les FACTEURS prédictifs de douleur post-opératoire ?

A
  • DifficultĂ© et durĂ©e de l’acte chirurgical (Selon le type de chirurgie)
  • ExpĂ©rience du chirurgien
  • Facteurs propres au patient
    • Variables psychologiques : anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, perception du patient de son Ă©tat de santĂ©
    • Habitudes de vie : tabagisme, facteurs sociaux dĂ©favorables
    • Âge
    • Douleur prĂ©existante (si dĂ©jĂ  de la douleur = plus de risques de douleurs post-op)
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7
Q

Quels sont les BUTS du traitement de la DOULEUR aiguë post-opératoire ?

A
  • Soulager la douleur de façon efficace et sĂ©curitaire en fonction des particularitĂ©s du patient
  • Favoriser une rĂ©cupĂ©ration prĂ©coce et amĂ©liorer l’évolution clinique
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8
Q

Pourquoi faut-il BIEN doser l’analgĂ©sie du patient ?

A

On veut le SOULAGER, mais on veut aussi Ă©viter les EFFETS INDÉSIRABLES tels que la somnolence, qui pourraient empĂȘcher le patient de demeurer actif.

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9
Q

De quoi dĂ©pend le choix de l’ANALGÉSIE d’un patient ?

A
  • Âge du patient
    • Doses moins Ă©levĂ©es pour personnes ĂągĂ©es, moins d’AINS
  • ATCD mĂ©dicaux
  • Type de chirurgie
    • Chirugie
  • IntensitĂ© et durĂ©e des douleurs post-op attendues
    • En 24h on s’attend qu’il retourne chez lui.
  • EfficacitĂ© de l’analgĂ©sique
  • Profil d’effets indĂ©sirables
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10
Q

Qu’est-ce que l’ANALGÉSIE MULTIMODALE ?

****

A

Utiliser plusieurs mĂ©thodes d’analgĂ©sie de maniĂšre simultanĂ©e OU successive (ex : AINS + opioĂŻde)

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11
Q

À quoi sert l’ANALGÉSIE MULTIMODALE ?

****

A
  • Permet de mieux contrĂŽler la douleur, en la bloquant Ă  diffĂ©rents niveaux
  • Permet d’utiliser des doses efficaces, mais moindres de chaque mĂ©dicament, donc gĂ©nĂ©ralement moins d’effets indĂ©sirables
  • AINS : permettrait de rĂ©duire inflammation post-op et de rĂ©duire les besoins en opioĂŻde
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12
Q

Dans quelle situation de douleur aiguë post-opératoire, on doit éviter les AINS ?

A

Si risque de saignement élevé en post-opératoire

*AINS diminuent agrégation plaquettaire et prolongent le temps de saignement*

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13
Q

Quel est l’objectif d’analgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?

****

A

Objectif : douleur ˂ 3/10

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14
Q

Comment atteint-on l’objectif d’analgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?

****

A

Selon l’intensitĂ© de la douleur, analgĂ©sique de niveau I ou II

Prescription d’opioïde PRN possible en cas de pic de douleur

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15
Q

Comment atteint-on l’objectif d’analgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MAJEURE ?

****

A

AINS si absence de C-I

OpioĂŻde par voie parentĂ©rale (pendant hospit.) → relais PO au J1-J2 post-op lorsque l’intensitĂ© de la douleur diminue (analgĂ©siques de niveau II ou III)

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16
Q

Nommez des AGENTS utilisĂ©s pour les DOULEURS LÉGÈRES À MODÉRÉES.

A
  • AcĂ©taminophĂšne :
    • 650mg QID Ă  1000mg QID
    • Attention aux formulations qui combinent acĂ©taminophĂšne afin de respecter dose maximale quotidienne (TRÈS important)
  • AINS :
    • NaproxĂšne 250mg Ă  500mg PO/IR BID
    • IbuprofĂšne 400mg Ă  600mg PO QID
    • CĂ©lĂ©coxib 100mg BID
    • KĂ©torolac 10mg PO QID PRN
      • peut ĂȘtre utilisĂ© pour douleur modĂ©rĂ©e Ă  intense

  • OpioĂŻdes :
    • Étape II
      • ​CodĂ©ine 30mg + acĂ©taminophĂšne 325mg (EmpracetÂź), 1-2 co q4-6h PRN
      • Tramadol 37,5mg + acĂ©taminophĂšne 325mg (TramacetÂź), 1-2 co q4-6h PRN
      • Oxycodone 2,5mg + acĂ©taminophĂšne 325mg (Percocet-DemiÂź), 1co q4-6h PRN
    • Étape III
      • ​Morphine 5mg (StatexÂź), 1co PO q4h PRN
      • Hydromorphone 1mg (DilaudidÂź), 1co PO q4h PRN
    • Si allergie aux opioĂŻdes synthĂ©tiques ou semi-synthĂ©tiques
      • MĂ©pĂ©ridine 50mg (DemerolÂź), 1co PO q4h PRN
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17
Q

Pourquoi les POSOLOGIES d’opioĂŻdes doivent ĂȘtre les plus PRÉCISES possibles ?

A

Recommandations canadiennes d’optimiser les ordonnances d’opioĂŻdes pour Ă©viter les erreurs et l’ambiguĂŻtĂ© pour patient, pharmacien, infirmiĂšre

Éviter les questionnements de la part des professionnels ET des patients

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18
Q

Pourquoi devrait-on demander au patient de RECONSULTER si il a encore de la douleur aprÚs la durée de la prescription en externe prévue ?

A

Si la douleur persiste au-delĂ  de la prescription, il est important que le patient soit revu par l’équipe mĂ©dicale afin de RÉÉVALUER la douleur (vs complications possibles) et d’adapter le traitement analgĂ©sique pour Ă©viter que la douleur aiguĂ« ne devienne chronique


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19
Q

Quels sont les PRINCIPES GÉNÉRAUX d’analgĂ©sie pour un patient traitĂ© pour douleur chronique et qui nĂ©cessite un Tx pour des douleurs AIGUES ?

A

Ne pas changer les doses d’analgĂ©sie chronique

Généralement, ajouter médication pour gérer analgésie aiguë « en surplus »

=> Si buprĂ©norphine, opioĂŻdes peuvent ĂȘtre administrĂ©s au patient, mais souvent moins efficaces : privilĂ©gier autres options (acĂ©taminophĂšne, AINS) Souvent, buprĂ©norphine cessĂ©e 4-5 jrs avant la chirurgie. Pas de CI de donner ensemble, sera seulement moins efficace.

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20
Q

Selon la situation suivante :

Madame Latulippe s’est fracturĂ© le tibia droit, ce qui a nĂ©cessitĂ© une chirurgie avec fixation. Elle peut dĂ©sormais se dĂ©placer Ă  l’aide de bĂ©quilles. Lors de son sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital, la douleur Ă©tait contrĂŽlĂ©e par :

‱ AcĂ©taminophĂšne 500mg, 1co QID et Hydromorphone 1mg, 1co q 4 h PRN

À sa sortie de l’hĂŽpital, le mĂ©decin lui prescrit : Atasol (AcĂ©taminophĂšne 325mg+ CodĂ©ine 30mg), 1 co q4-6h

Quelques jours plus tard, elle vous appelle pour lui suggérer un analgésique puisque la combinaison AcétaminophÚne-codéine ne contrÎle pas la douleur.

Madame prend seulement de la Paroxétine 20 mg DIE pour une dépression majeure.

Que suggérez-vous au médecin pour soulager les douleurs de madame ?

A

Paroxetine = inhibiteur du 2D6, donc codĂ©ine n’est pas changĂ©e en morphine, donc INEFFICACITÉ

Options :

Percocet-demi, morphine faible dose, hydromorphone faibel dose, oxycodone faible dose, AINS possible ?

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21
Q

Selon la situation suivante :

Joanie est une jeune adolescente de 15 ans qui vient de subir une intervention chirurgicale au niveau des oreilles (otoplastie). Sa mĂšre se prĂ©sente Ă  la pharmacie avec l’ordonnance suivante:

AcétaminophÚne 325mg, 2 co aux 4-6h PRN #10co

Morphine 5mg, 1 co q6h PRN # 5co

Au questionnaire, madame vous dit que Joanie pĂšse 54kg et mesure 170cm. Elle n’a aucune allergie ni ATCD mĂ©dical.

Sa mĂšre aimerait savoir comment elle doit faire prendre ses deux mĂ©dicaments Ă  Joanie. Elle vous demande Ă©galement les principaux effets indĂ©sirables qu’elle doit surveiller.

A
  • Commencer par le tylenol de maniĂšre rĂ©guliĂšre (si douleur entre 3-6/10)
  • On attend entre 30-60 min pour voir. Si bcp de douleur (>7/10), prendre 1 co de morphine 5 mg.
  • Si douleur dĂ©jĂ  trop intense >7/10, on donne d’emblĂ©e morphine avec tylenol pour Ă©viter trop de douleur, car difficile Ă  soulager aprĂšs

EI :

  • Constipation (recommander lax-a-day)
  • NausĂ©es
  • Somnolence
22
Q

Donner des exemples de prescriptions pour le contrĂŽle de douleur buccodentaire.

A
  • DOULEURS LÉGÈRES À MODÉRÉES
    • AINS
    • SI CI aux AINS : AcĂ©taminophĂšne, tramadol
  • DOULEURS INTENSES
    • AINS + acĂ©taminophĂšne
    • Si CI aux AINS : AcĂ©taminophĂšne-codĂ©ine ou acĂ©taminophĂšne-tramadol
  • DOULEURS EXTRÊMES
    • AINS + AcĂ©taminophĂšne + OpioĂŻdes PRN
    • Si CI aux AINS : Idem Ă  douleur intense + OpioĂŻdes PRN
23
Q

Concernant la situation suivante :

Madame CĂŽtĂ© vous prĂ©sente l’ordonnance suivante qui a Ă©tĂ© faite par son dentiste suite Ă  la mise en place d’un implant de la molaire infĂ©rieure droite avec installation de pilier de guĂ©rison:

Atasol-30 (acétaminophÚne 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co

Madame vous mentionne ĂȘtre prĂ©occupĂ©e par l’analgĂ©sique prescrit en postopĂ©ratoire. Elle vous dit ne pas pouvoir prendre de la codĂ©ine, car elle a fait une « allergie » lors d’une autre chirurgie (appendicectomie). Elle l’a mentionnĂ© au dentiste qui ne l’a pas pris en considĂ©ration.

Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir eu de la somnolence, de la constipation et quelques picotements suite à la prise de codéine.

Selon vous, y a-t-il matiĂšre Ă  intervenir auprĂšs du dentiste ?

A

Ce serait plus une INTOLÉRANCE qu’une ALLERGIE.

Ne pas faire d’intervention avec le dentiste.

24
Q

Concernant la situation suivante :

Madame CĂŽtĂ© vous prĂ©sente l’ordonnance suivante qui a Ă©tĂ© faite par son dentiste suite Ă  la mise en place d’un implant de la molaire infĂ©rieure droite avec installation de pilier de guĂ©rison:

Atasol-30 (acétaminophÚne 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co

Madame vous mentionne ĂȘtre prĂ©occupĂ©e par l’analgĂ©sique prescrit en postopĂ©ratoire car elle dit ne pas pouvoir prendre de la codĂ©ine car elle a fait une « allergie » lors d’une autre chirurgie (appendicectomie). Elle l’a mentionnĂ© au dentiste qui ne l’a pas pris en considĂ©ration.

Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir fait un rash et avait eu des difficultés respiratoires.

Selon vous, y a-t-il matiĂšre Ă  intervenir auprĂšs du dentiste?

A

Recommander un opioĂŻde synthĂ©tique : mĂ©pĂ©ridine (meilleur choix), tramadol est CI, tapentadol = pas clair, mais pas de donnĂ©es qui dit que c’est sĂ©curitaire.

Envisager AINS si absence de CI.

25
Q

Quels sont les choix de Tx pour une douleur aiguë causée par un TRAUMA ?

A
  • AcĂ©taminophĂšne
  • AINS
  • +/- OpioĂŻdes selon intensitĂ© de la douleur

26
Q

Concernant la situation suivante :

Madame Demers, 78 ans

Le soir de NoĂ«l, beaucoup de rires → le lendemain, dĂ©but de douleur au milieu du dos, en augmentation depuis
 Le 3 janvier, consultation Ă  l’urgence, diagnostic = fracture D8

AcétaminophÚne 500mg, 2 co PO TID

Hydromorphone 1mg, Âœ Ă  1 co q4h PRN #30cos

Allergies notées au dossier pharmacologique : iode, naproxÚne, cefaclor

La patiente vous appelle aprĂšs 10 jours, car les douleurs sont insupportables, et peu/pas de soulagement avec hydromorphone (d’ailleurs, elle n’a plus de comprimĂ©s !)

Quel est le type de douleur que présente votre patiente ?

Quelles sont les options possibles de traitement ?

A

Douleur aigue, nociceptive liée à sa fracture

OPTIONS :

  • Poursuivre le tylenol
  • Reconsulter (si contexte de pharmacie)
  • Oxycodone (faible dose), morphine (faible dose). ***OpioĂŻdes moins efficace que AINS pour douleurs osseuses*** Pas de codĂ©ine chez ĂągĂ©, car pleins d’EI et peu de transformation en morphine ***
  • Questionner allergie au naproxĂšne
  • AINS ? CĂ©lĂ©coxib pourrait ĂȘtre un choix appropriĂ©, puisque personne ĂągĂ©e. Elle en utilisait dĂ©jĂ  PRN pour arthrose.
27
Q

En combien de temps se résorbent habituellement une LOMBALGIE ?

A

1 Ă  6 semaines

28
Q

Que devrait-on conseiller à quelqu’un atteint de LOMBALGIE ?

A
  • Encourager le patient Ă  rester actif!
    • On dĂ©conseille le repos au lit
  • Encourager l’auto-prise en charge et la poursuite des activitĂ©s, y compris le travail, mĂȘme s’il y a persistance des symptĂŽmes
  • DĂ©conseiller l’emploi de soutien lombaire
  • Enseigner des stratĂ©gies permettant de diminuer la douleur et d’augmenter la poursuite des activitĂ©s normales (relaxation, respiration, application de chaud/froid, gradation des activitĂ©s)
29
Q

Quels sont les FACTEURS à considérer concernant la LOMBALGIE ?

A
  • Âge du patient
  • Facteurs de comorbiditĂ© (insuffisance rĂ©nale, hĂ©patique, apnĂ©e du sommeil)
  • Profil d’effets indĂ©sirables du traitement
  • TolĂ©rance au traitement chez notre patient
  • Potentiel d’interactions mĂ©dicamenteuses (Rx concomitants)
  • PrĂ©sence concomitante de dĂ©pression, trouble d’anxiĂ©tĂ© ou trouble du sommeil
  • Risque d’abus
  • Risque de surdose
  • CoĂ»t et remboursement du traitement
30
Q

Quelle approche est Ă  favoriser pour la LOMBALGIE ?

A

1. AcétaminophÚne

  1. AINS
  2. Cyclobenzaprine (relaxant musculaire) si présence de spasme musculaire
  3. OpioĂŻdes (pour pĂ©riode brĂšve seulement – 1 Ă  2 semaines)
31
Q

Que doit-on particuliĂšrement discuter avec un patient atteint de LOMBALGIE CHRONIQUE ?

A

Attentes réalistes

Études dĂ©montrent que l’acceptation d’un certain degrĂ© de douleur persistante est associĂ©e Ă  moins d’incapacitĂ©, de dĂ©pression et de douleur, ainsi qu’à un meilleur fonctionnement travail/maison

But : contrÎler effets de la douleur sur les activités de sa vie quotidienne et sa participation sociale

Approches pharmacologiques ET non-pharmacologiques = ESSENTIEL !

32
Q

Quelle proportion des CANADIENS sont affectés par une douleur CHRONIQUE ?

A

1 canadien sur 5

*La proportion aux USA est plus élevée (1/3)

33
Q

Quels sont les FACTEURS de risque des douleurs chroniques ?

A
  • Âge (plus de 65 ans : 1/3 souffre de douleur chronique)
  • Femme
  • PauvretĂ©
  • Autres ethnies, personnes IndigĂšnes, VĂ©tĂ©rans
34
Q

Quels sont les impacts de la DOULEUR CHRONIQUE sur plusieurs aspects de la vie ?

***

A
  • ↓ productivitĂ© : absence travail/Ă©cole
  • ↓ rĂ©seau social
  • ↓ activitĂ©s de la vie quotidienne (AVQ)
  • Fatigue, troubles de sommeil (meilleur degrĂ© de tolĂ©rance si meilleur sommeil)
  • ↓ qualitĂ© de vie
  • Stress mental et Ă©motionnel (anxiĂ©tĂ©, tristesse, dĂ©pression, frustration)
35
Q

Quels sont les 3 principes de la NEUROPLASTICITÉ du cerveau et des DOULEURS CHRONIQUES ?

A
  1. Renforcement de ce qui est utilisé et entraßné
  2. Perte de ce qui n’est PAS utilisĂ©
  3. PossibilitĂ© de construire de nouveaux rĂ©seaux par l’apprentissage neuronal
36
Q

VF

Il existe PLUSIEURS outils pour Ă©valuer l’intensitĂ© de la douleur.

A

VRAI

37
Q

Quand un traitement contre la douleur chronique est-il jugé EFFICACE ?

****

A

Amélioration de 30%

On ne prévoit pas faire disparaßtre la douleur, mais plutÎt la rendre moins intense, plus acceptable, pour permettre au patient de FONCTIONNER

38
Q

Nommez des MNP pour la douleur chronique.

A
  • Chaud/froid
    • Selon l’efficacitĂ© pour le patient
  • Exercices de relaxation/respiration (mĂ©ditation/respiration « pleine conscience »)
    • Meilleure tolĂ©rance Ă  la douleur
  • « Pacing »
    • Bien doser son Ă©nergie. Si on a beaucoup d’énergie, on ne fait rien de trop Ă©nergique et se garder de l’énergie pour les jours suivants.
39
Q

Pourquoi faut-il ĂȘtre Ă  l’écoute du patient qui a de la douleur ?

A

Les gens ont l’impression que les autres ne les croient pas. Ils se sentent jugĂ©s. On doit les CROIRE.

40
Q

DĂ©crivez ce que l’on doit Ă©valuer concernant la prise d’opioĂŻdes dans un contexte de douleur chronique non-cancĂ©reuse ?

****

A
  • Bien soupeser risques/bĂ©nĂ©fices
  • Évaluer risque de dĂ©pendance (outil d’évaluation)
  • Contrat avec le patient
    • DonnĂ©es probantes de faible qualitĂ©, effets Ă©quivoques sur l’abus d’opioĂŻdes
    • Pourrait ĂȘtre utile pour structurer processus de consentement Ă©clairĂ©, clarifier les attentes et clarifier la nature d’un essai d’opioĂŻde avec le patient
41
Q

Quelle sont les recommandations pour l’utilisation des OPIOÏDES dans un contexte de douleur chronique ?

A
  • Optimiser les autres options de traitement non opioĂŻdes (MNP, analgĂ©siques/coanalgĂ©siques)
  • PrivilĂ©gier formulations d’opioĂŻdes Ă  longue action
  • Éviter ou limiter les entre-doses
  • Initier Ă  faible dose et augmenter graduellement
  • Dose de « rĂ©flexion » : 90mg d’équivalent morphine PO/jour
42
Q

Qu’est-ce que la ‘‘dose de rĂ©flexion’’ ?

À quoi correspond-elle ?

A

Dose Ă  laquelle on devrait se questionner sur les bĂ©nĂ©fices de l’augmentation de doses d’opioĂŻdes. On devrait essayer de diminuer les doses si patient dĂ©passe cela.

DOSE : 90mg d’équivalent morphine PO/jour

43
Q

Que doit-on Ă©valuer concernant l’EFFICACITÉ dans le suivi de l’utilisation d’opioĂŻde ?

A
  • Soulagement la nuit, au repos, puis Ă  la mobilisation
  • Niveau fonctionnel (activitĂ©s)
  • QualitĂ© du sommeil ?
  • Ajustement des doses selon intensitĂ© de douleur, fonctionnalitĂ©, prise d’entre-doses (Augmentation de la formulation longue action pour diminuer les entre-doses)
44
Q

Que doit-on faire si notre patient expérimente des effets indésirables avec ses opioïdes ?

A

Si analgésie optimale : diminuer dose

Si analgĂ©sie non optimale : ajouter coanalgĂ©sique pour rĂ©duire dose d’opioĂŻde OU rotation d’opioĂŻde +/- traiter l’effet indĂ©sirable

Essayer de changer d’opioĂŻdes au lieu de faire une cascade mĂ©dicamenteuse si effet indĂ©sirable (rotation).

45
Q

Concernant la situation suivante :

Sylvie, 39 ans, est technicienne en pharmacie. Elle présente une lombalgie chronique, de nature mécanique.

Elle prend présentement en vente libre :

AcétaminophÚne 500mg, 1 co 4 fois par jour

Ibuprofùne 200mg, 2 cos jusqu’à 3 fois par jour

La douleur est accrue par l’activitĂ© et diminue par le repos.

Elle ne présente aucun symptÎme alarmant évocateur de tumeur, infection, fracture, arthrite touchant les vertÚbres ou compression de la moelle épiniÚre

L’évaluation de l’intensitĂ© de la douleur correspond Ă  une douleur modĂ©rĂ©e.

Sylvie ne prĂ©sente pas de facteurs psychosociaux pouvant prolonger le tableau douloureux. Elle n’a pas d’antĂ©cĂ©dents de toxicomanie. Elle aime son travail.

Quel analgésique pourrait soulager sa douleur?

A
  • Envisager autre AINS (plus longue action ?, doses plus Ă©levĂ©es)
  • Si inefficace, Ă©valuer le risque de dĂ©pendance aux opioĂŻdes (codĂ©ine ou tramadol courte action; ou morphine, hydromorphone ou oxycodone si inefficacitĂ©)
  • Discuter des attentes
  • MNP (physio ? anxiĂ©tĂ© ? Autres essais ?)
46
Q

Concernant la situation suivante :

Monsieur Lemieux, 54 ans, menuisier

Antécédents:

  • Entorse lombaire aigüe post-traumatique, il y a 8 ans: repos, physio, analgĂ©sique
  • Accident d’auto il y a 7 mois: Repos, acĂ©taminophĂšne et codĂ©ine

Depuis l’accident, Monsieur Lemieux prĂ©sente des douleurs sous forme de brĂ»lures Ă  la rĂ©gion lombaire, mais sans irradiations. Il ne prĂ©sente pas de trouble Ă  la marche, ni de troubles intestinaux ou vĂ©sicaux.

Plusieurs médicaments ont été tentés de façon séquentielle avec plus ou moins de succÚs : Diclofenac, célécoxib, acétaminophÚne-codéine

Examen physique : RĂ©duction de l’amplitude des mouvements du dos, Spasme musculaire L3-S1

Taco: RĂ©trĂ©cissement des espaces inter-vertĂ©braux. PrĂ©sence d’ostĂ©ophytes. Pas de compression des racines nerveuses.

Selon vous, monsieur présente de la douleur aiguë ou chronique?

Quel analgésique devrait-on essayer?

A
  • Douleur chronique non cancĂ©reuse
  • À essayer :
    • AINS ? Essai rĂ©gulier ? Si non efficace :
      • OpioĂŻde (morphine, oxycodone, hydromorphone, Ă  dose de dĂ©part)
      • Augmenter progressivement
      • Formules longue action si nĂ©cessaire
    • Individualiser le Tx
    • Évaluer efficacitĂ© (amĂ©lioration de 30%)
    • PrĂ©venir les EI
    • AnalgĂ©sie multimodale
47
Q

Quand devrait-on RÉÉVALUER la thĂ©rapie ?

A
  • Si patient souhaite tenter un sevrage (surtout si prise d’opioĂŻde
)
  • Si prĂ©sence d’effets indĂ©sirables
  • Si le traitement est inefficace
    • Diminution de la douleur ou amĂ©lioration du fonctionnement de ≄ 30% recherchĂ©
  • Si douleur bien contrĂŽlĂ©e – on attendra gĂ©nĂ©ralement quelques semaines/mois avant d’envisager un sevrage (6 mois-1 an)
    • Si on diminue trop vite, perte de soulagement, difficile de retrouver un soulagement aprĂšs.
48
Q

Expliquer comment fait-on un SEVRAGE d’opioĂŻdes en gĂ©nĂ©ral.

A

En pratique, diminution de 5 Ă  10% Ă  la fois, q3-4 sem (environ)

Rotation d’opioĂŻde parfois bĂ©nĂ©fique pour entreprendre le sevrage (nous permet de diminuer dose-Ă©quivalente de 25-30% d’un coup !)

Éviter de compenser la baisse d’opioïde par des entre-doses (courte action)

Bien expliquer les symptîmes de sevrage au patient, et SURTOUT le fait qu’ils sont PASSAGERS

49
Q

Nommez des EFFETS d’un sevrage d’opioïdes.

A
  • Insomnie
  • Crampes abdominales
  • Rhinite/larmoiement
  • Augmentation de la douleur (diffĂ©rente de leur douleur habituelle)
  • NausĂ©es, vomissements
  • PiloĂ©rection
  • Spasmes, crampes musculaires
  • DiarrhĂ©es
  • BĂąillements
  • AnxiĂ©tĂ©
  • Frissons
  • Tachycardie
  • CĂ©phalĂ©es
  • Sudation
  • Mydriase
  • Tremblements
50
Q

Combien de temps durent les symptîmes d’un sevrage d’opioïdes habituellement ?

A

7-10 jours

51
Q

VF

Il existe PLUSIEURS magistrales topiques pour soulager la douleur.

A

VRAI

Intéressant ++ lorsque douleur localisée

PossibilitĂ© d’utiliser un agent qui avait un effet + sur douleur, mais E2 lors de prise PO

Généralement, visons essai de 3 à 4 semaines avec application réguliÚre de la crÚme pour évaluer efficacité réelle (souvent le premier tube
)