1.9 Soins pharmaceutiques - douleur Flashcards
Il est essentiel de reconnaĂźtre le ___ de douleur pour offrir ___ ___.
Il est essentiel de reconnaßtre le type de douleur pour offrir analgésie adéquate.
Que doit-on demander lors du QUESTIONNAIRE au patient pour déterminer le TYPE de douleur ?
****
- Localisation de la douleur
- Intensité de la douleur
- Variation dans la journée / selon activités ?
- Description de la douleur
- Serrative, lancinante, sous forme de picottements/engourdissements, chocs Ă©lectriques, coups de couteau, augmentation Ă lâeffleurement de la peau (allodynie)
- Facteurs aggravants/dâamĂ©lioration
- SymptÎmes associés (insomnie ?)
Pourquoi lâĂ©chelle visuelle analgogue (EVA) est utile dans lâĂ©valuation de la douleur ?
- Peut ĂȘtre utile pour dĂ©terminer intensitĂ© de la douleur
- TrÚs utile dans un contexte de douleur aiguë
- Imparfait pour le suivi dâun patient avec douleur chronique
- AmĂ©lioration activitĂ©s et qualitĂ© de vie = but visĂ©âŠ
DĂ©crivez les 4 PALIERS de gestion de la douleur.
****
ĂTAPE 1 : AnalgĂ©siques non opioĂŻdes, AINS, +/- co-analgĂ©siques. Douleur aigue, douleur chronique sans contrĂŽle, crises aiguĂ«s de douleur chronique
ĂTAPE 2 : OpioĂŻdes faibles (codĂ©ine +/- acĂ©taminophĂšne, Tramadol+/- acĂ©taminophĂšne, oxycodone, Tapentadol)
ĂTAPE 3 : OpioĂŻdes puissants, mĂ©thadone, Administration par voie orale, Timbre transdermique; oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl)
ĂTAPE 4 : Bloc nerveux, Ă©pidurale, pompes ACP, thĂ©rapie par bloc neurolytique, stimulateurs mĂ©dullaires. Douleur chronique, douleur non cancĂ©reuse, douleur cancĂ©reuse.
Ă chaque Ă©tape : AINS (avec ou sans adjuvant Ă chaque Ă©tape),
Nommez des types de DOULEUR AIGUĂ.
- Douleur post-opératoire
- Douleur dentaire
- Douleur causée par un trauma (fracture par exemple)
- Lombalgie
Quels sont les FACTEURS prédictifs de douleur post-opératoire ?
- DifficultĂ© et durĂ©e de lâacte chirurgical (Selon le type de chirurgie)
- Expérience du chirurgien
- Facteurs propres au patient
- Variables psychologiques : anxiété, dépression, perception du patient de son état de santé
- Habitudes de vie : tabagisme, facteurs sociaux défavorables
- Ăge
- Douleur préexistante (si déjà de la douleur = plus de risques de douleurs post-op)
Quels sont les BUTS du traitement de la DOULEUR aiguë post-opératoire ?
- Soulager la douleur de façon efficace et sécuritaire en fonction des particularités du patient
- Favoriser une rĂ©cupĂ©ration prĂ©coce et amĂ©liorer lâĂ©volution clinique
Pourquoi faut-il BIEN doser lâanalgĂ©sie du patient ?
On veut le SOULAGER, mais on veut aussi Ă©viter les EFFETS INDĂSIRABLES tels que la somnolence, qui pourraient empĂȘcher le patient de demeurer actif.
De quoi dĂ©pend le choix de lâANALGĂSIE dâun patient ?
- Ăge du patient
- Doses moins Ă©levĂ©es pour personnes ĂągĂ©es, moins dâAINS
- ATCD médicaux
- Type de chirurgie
- Chirugie
- Intensité et durée des douleurs post-op attendues
- En 24h on sâattend quâil retourne chez lui.
- EfficacitĂ© de lâanalgĂ©sique
- Profil dâeffets indĂ©sirables
Quâest-ce que lâANALGĂSIE MULTIMODALE ?
****
Utiliser plusieurs mĂ©thodes dâanalgĂ©sie de maniĂšre simultanĂ©e OU successive (ex : AINS + opioĂŻde)
Ă quoi sert lâANALGĂSIE MULTIMODALE ?
****
- Permet de mieux contrÎler la douleur, en la bloquant à différents niveaux
- Permet dâutiliser des doses efficaces, mais moindres de chaque mĂ©dicament, donc gĂ©nĂ©ralement moins dâeffets indĂ©sirables
- AINS : permettrait de réduire inflammation post-op et de réduire les besoins en opioïde
Dans quelle situation de douleur aiguë post-opératoire, on doit éviter les AINS ?
Si risque de saignement élevé en post-opératoire
*AINS diminuent agrégation plaquettaire et prolongent le temps de saignement*
Quel est lâobjectif dâanalgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?
****
Objectif : douleur Ë 3/10
Comment atteint-on lâobjectif dâanalgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?
****
Selon lâintensitĂ© de la douleur, analgĂ©sique de niveau I ou II
Prescription dâopioĂŻde PRN possible en cas de pic de douleur
Comment atteint-on lâobjectif dâanalgĂ©sie de la douleur aiguĂ« post-opĂ©ratoire pour une CHIRURGIE MAJEURE ?
****
AINS si absence de C-I
OpioĂŻde par voie parentĂ©rale (pendant hospit.) â relais PO au J1-J2 post-op lorsque lâintensitĂ© de la douleur diminue (analgĂ©siques de niveau II ou III)
Nommez des AGENTS utilisĂ©s pour les DOULEURS LĂGĂRES Ă MODĂRĂES.
-
AcétaminophÚne :
- 650mg QID Ă 1000mg QID
- Attention aux formulations qui combinent acĂ©taminophĂšne afin de respecter dose maximale quotidienne (TRĂS important)
-
AINS :
- NaproxĂšne 250mg Ă 500mg PO/IR BID
- IbuprofĂšne 400mg Ă 600mg PO QID
- Célécoxib 100mg BID
- KĂ©torolac 10mg PO QID PRN
- peut ĂȘtre utilisĂ© pour douleur modĂ©rĂ©e Ă intenseâŠ
-
OpioĂŻdes :
-
Ătape II
- âCodĂ©ine 30mg + acĂ©taminophĂšne 325mg (EmpracetÂź), 1-2 co q4-6h PRN
- Tramadol 37,5mg + acétaminophÚne 325mg (TramacetŸ), 1-2 co q4-6h PRN
- Oxycodone 2,5mg + acétaminophÚne 325mg (Percocet-DemiŸ), 1co q4-6h PRN
-
Ătape III
- âMorphine 5mg (StatexÂź), 1co PO q4h PRN
- Hydromorphone 1mg (DilaudidÂź), 1co PO q4h PRN
-
Si allergie aux opioïdes synthétiques ou semi-synthétiques
- Mépéridine 50mg (DemerolŸ), 1co PO q4h PRN
-
Ătape II
Pourquoi les POSOLOGIES dâopioĂŻdes doivent ĂȘtre les plus PRĂCISES possibles ?
Recommandations canadiennes dâoptimiser les ordonnances dâopioĂŻdes pour Ă©viter les erreurs et lâambiguĂŻtĂ© pour patient, pharmacien, infirmiĂšre
Ăviter les questionnements de la part des professionnels ET des patients
Pourquoi devrait-on demander au patient de RECONSULTER si il a encore de la douleur aprÚs la durée de la prescription en externe prévue ?
Si la douleur persiste au-delĂ de la prescription, il est important que le patient soit revu par lâĂ©quipe mĂ©dicale afin de RĂĂVALUER la douleur (vs complications possibles) et dâadapter le traitement analgĂ©sique pour Ă©viter que la douleur aiguĂ« ne devienne chroniqueâŠ
Quels sont les PRINCIPES GĂNĂRAUX dâanalgĂ©sie pour un patient traitĂ© pour douleur chronique et qui nĂ©cessite un Tx pour des douleurs AIGUES ?
Ne pas changer les doses dâanalgĂ©sie chronique
Généralement, ajouter médication pour gérer analgésie aiguë « en surplus »
=> Si buprĂ©norphine, opioĂŻdes peuvent ĂȘtre administrĂ©s au patient, mais souvent moins efficaces : privilĂ©gier autres options (acĂ©taminophĂšne, AINS) Souvent, buprĂ©norphine cessĂ©e 4-5 jrs avant la chirurgie. Pas de CI de donner ensemble, sera seulement moins efficace.
Selon la situation suivante :
Madame Latulippe sâest fracturĂ© le tibia droit, ce qui a nĂ©cessitĂ© une chirurgie avec fixation. Elle peut dĂ©sormais se dĂ©placer Ă lâaide de bĂ©quilles. Lors de son sĂ©jour Ă lâhĂŽpital, la douleur Ă©tait contrĂŽlĂ©e par :
⹠AcétaminophÚne 500mg, 1co QID et Hydromorphone 1mg, 1co q 4 h PRN
Ă sa sortie de lâhĂŽpital, le mĂ©decin lui prescrit : Atasol (AcĂ©taminophĂšne 325mg+ CodĂ©ine 30mg), 1 co q4-6h
Quelques jours plus tard, elle vous appelle pour lui suggérer un analgésique puisque la combinaison AcétaminophÚne-codéine ne contrÎle pas la douleur.
Madame prend seulement de la Paroxétine 20 mg DIE pour une dépression majeure.
Que suggérez-vous au médecin pour soulager les douleurs de madame ?
Paroxetine = inhibiteur du 2D6, donc codĂ©ine nâest pas changĂ©e en morphine, donc INEFFICACITĂ
Options :
Percocet-demi, morphine faible dose, hydromorphone faibel dose, oxycodone faible dose, AINS possible ?
Selon la situation suivante :
Joanie est une jeune adolescente de 15 ans qui vient de subir une intervention chirurgicale au niveau des oreilles (otoplastie). Sa mĂšre se prĂ©sente Ă la pharmacie avec lâordonnance suivante:
AcétaminophÚne 325mg, 2 co aux 4-6h PRN #10co
Morphine 5mg, 1 co q6h PRN # 5co
Au questionnaire, madame vous dit que Joanie pĂšse 54kg et mesure 170cm. Elle nâa aucune allergie ni ATCD mĂ©dical.
Sa mĂšre aimerait savoir comment elle doit faire prendre ses deux mĂ©dicaments Ă Joanie. Elle vous demande Ă©galement les principaux effets indĂ©sirables quâelle doit surveiller.
- Commencer par le tylenol de maniÚre réguliÚre (si douleur entre 3-6/10)
- On attend entre 30-60 min pour voir. Si bcp de douleur (>7/10), prendre 1 co de morphine 5 mg.
- Si douleur dĂ©jĂ trop intense >7/10, on donne dâemblĂ©e morphine avec tylenol pour Ă©viter trop de douleur, car difficile Ă soulager aprĂšs
EI :
- Constipation (recommander lax-a-day)
- Nausées
- Somnolence
Donner des exemples de prescriptions pour le contrĂŽle de douleur buccodentaire.
- DOULEURS LĂGĂRES Ă MODĂRĂES
- AINS
- SI CI aux AINS : AcétaminophÚne, tramadol
- DOULEURS INTENSES
- AINS + acétaminophÚne
- Si CI aux AINS : AcétaminophÚne-codéine ou acétaminophÚne-tramadol
- DOULEURS EXTRĂMES
- AINS + AcétaminophÚne + Opioïdes PRN
- Si CI aux AINS : Idem Ă douleur intense + OpioĂŻdes PRN
Concernant la situation suivante :
Madame CĂŽtĂ© vous prĂ©sente lâordonnance suivante qui a Ă©tĂ© faite par son dentiste suite Ă la mise en place dâun implant de la molaire infĂ©rieure droite avec installation de pilier de guĂ©rison:
Atasol-30 (acétaminophÚne 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co
Madame vous mentionne ĂȘtre prĂ©occupĂ©e par lâanalgĂ©sique prescrit en postopĂ©ratoire. Elle vous dit ne pas pouvoir prendre de la codĂ©ine, car elle a fait une « allergie » lors dâune autre chirurgie (appendicectomie). Elle lâa mentionnĂ© au dentiste qui ne lâa pas pris en considĂ©ration.
Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir eu de la somnolence, de la constipation et quelques picotements suite à la prise de codéine.
Selon vous, y a-t-il matiĂšre Ă intervenir auprĂšs du dentiste ?
Ce serait plus une INTOLĂRANCE quâune ALLERGIE.
Ne pas faire dâintervention avec le dentiste.
Concernant la situation suivante :
Madame CĂŽtĂ© vous prĂ©sente lâordonnance suivante qui a Ă©tĂ© faite par son dentiste suite Ă la mise en place dâun implant de la molaire infĂ©rieure droite avec installation de pilier de guĂ©rison:
Atasol-30 (acétaminophÚne 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co
Madame vous mentionne ĂȘtre prĂ©occupĂ©e par lâanalgĂ©sique prescrit en postopĂ©ratoire car elle dit ne pas pouvoir prendre de la codĂ©ine car elle a fait une « allergie » lors dâune autre chirurgie (appendicectomie). Elle lâa mentionnĂ© au dentiste qui ne lâa pas pris en considĂ©ration.
Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir fait un rash et avait eu des difficultés respiratoires.
Selon vous, y a-t-il matiĂšre Ă intervenir auprĂšs du dentiste?
Recommander un opioĂŻde synthĂ©tique : mĂ©pĂ©ridine (meilleur choix), tramadol est CI, tapentadol = pas clair, mais pas de donnĂ©es qui dit que câest sĂ©curitaire.
Envisager AINS si absence de CI.
Quels sont les choix de Tx pour une douleur aiguë causée par un TRAUMA ?
- AcétaminophÚne
- AINS
- +/- OpioĂŻdes selon intensitĂ© de la douleurâŠ
Concernant la situation suivante :
Madame Demers, 78 ans
Le soir de NoĂ«l, beaucoup de rires â le lendemain, dĂ©but de douleur au milieu du dos, en augmentation depuis⊠Le 3 janvier, consultation Ă lâurgence, diagnostic = fracture D8
AcétaminophÚne 500mg, 2 co PO TID
Hydromorphone 1mg, Âœ Ă 1 co q4h PRN #30cos
Allergies notées au dossier pharmacologique : iode, naproxÚne, cefaclor
La patiente vous appelle aprĂšs 10 jours, car les douleurs sont insupportables, et peu/pas de soulagement avec hydromorphone (dâailleurs, elle nâa plus de comprimĂ©s !)
Quel est le type de douleur que présente votre patiente ?
Quelles sont les options possibles de traitement ?
Douleur aigue, nociceptive liée à sa fracture
OPTIONS :
- Poursuivre le tylenol
- Reconsulter (si contexte de pharmacie)
- Oxycodone (faible dose), morphine (faible dose). ***OpioĂŻdes moins efficace que AINS pour douleurs osseuses*** Pas de codĂ©ine chez ĂągĂ©, car pleins dâEI et peu de transformation en morphine ***
- Questionner allergie au naproxĂšne
- AINS ? CĂ©lĂ©coxib pourrait ĂȘtre un choix appropriĂ©, puisque personne ĂągĂ©e. Elle en utilisait dĂ©jĂ PRN pour arthrose.
En combien de temps se résorbent habituellement une LOMBALGIE ?
1 Ă 6 semaines
Que devrait-on conseiller Ă quelquâun atteint de LOMBALGIE ?
- Encourager le patient Ă rester actif!
- On déconseille le repos au lit
- Encourager lâauto-prise en charge et la poursuite des activitĂ©s, y compris le travail, mĂȘme sâil y a persistance des symptĂŽmes
- DĂ©conseiller lâemploi de soutien lombaire
- Enseigner des stratĂ©gies permettant de diminuer la douleur et dâaugmenter la poursuite des activitĂ©s normales (relaxation, respiration, application de chaud/froid, gradation des activitĂ©s)
Quels sont les FACTEURS à considérer concernant la LOMBALGIE ?
- Ăge du patient
- Facteurs de comorbidité (insuffisance rénale, hépatique, apnée du sommeil)
- Profil dâeffets indĂ©sirables du traitement
- Tolérance au traitement chez notre patient
- Potentiel dâinteractions mĂ©dicamenteuses (Rx concomitants)
- PrĂ©sence concomitante de dĂ©pression, trouble dâanxiĂ©tĂ© ou trouble du sommeil
- Risque dâabus
- Risque de surdose
- Coût et remboursement du traitement
Quelle approche est Ă favoriser pour la LOMBALGIE ?
1. AcétaminophÚne
- AINS
- Cyclobenzaprine (relaxant musculaire) si présence de spasme musculaire
- OpioĂŻdes (pour pĂ©riode brĂšve seulement â 1 Ă 2 semaines)
Que doit-on particuliĂšrement discuter avec un patient atteint de LOMBALGIE CHRONIQUE ?
Attentes réalistes
Ătudes dĂ©montrent que lâacceptation dâun certain degrĂ© de douleur persistante est associĂ©e Ă moins dâincapacitĂ©, de dĂ©pression et de douleur, ainsi quâĂ un meilleur fonctionnement travail/maison
But : contrÎler effets de la douleur sur les activités de sa vie quotidienne et sa participation sociale
Approches pharmacologiques ET non-pharmacologiques = ESSENTIEL !
Quelle proportion des CANADIENS sont affectés par une douleur CHRONIQUE ?
1 canadien sur 5
*La proportion aux USA est plus élevée (1/3)
Quels sont les FACTEURS de risque des douleurs chroniques ?
- Ăge (plus de 65 ans : 1/3 souffre de douleur chronique)
- Femme
- Pauvreté
- Autres ethnies, personnes IndigÚnes, Vétérans
Quels sont les impacts de la DOULEUR CHRONIQUE sur plusieurs aspects de la vie ?
***
- â productivitĂ© : absence travail/Ă©cole
- â rĂ©seau social
- â activitĂ©s de la vie quotidienne (AVQ)
- Fatigue, troubles de sommeil (meilleur degré de tolérance si meilleur sommeil)
- â qualitĂ© de vie
- Stress mental et émotionnel (anxiété, tristesse, dépression, frustration)
Quels sont les 3 principes de la NEUROPLASTICITĂ du cerveau et des DOULEURS CHRONIQUES ?
- Renforcement de ce qui est utilisé et entraßné
- Perte de ce qui nâest PAS utilisĂ©
- PossibilitĂ© de construire de nouveaux rĂ©seaux par lâapprentissage neuronal
VF
Il existe PLUSIEURS outils pour Ă©valuer lâintensitĂ© de la douleur.
VRAI
Quand un traitement contre la douleur chronique est-il jugé EFFICACE ?
****
Amélioration de 30%
On ne prévoit pas faire disparaßtre la douleur, mais plutÎt la rendre moins intense, plus acceptable, pour permettre au patient de FONCTIONNER
Nommez des MNP pour la douleur chronique.
- Chaud/froid
- Selon lâefficacitĂ© pour le patient
- Exercices de relaxation/respiration (méditation/respiration « pleine conscience »)
- Meilleure tolérance à la douleur
- « Pacing »
- Bien doser son Ă©nergie. Si on a beaucoup dâĂ©nergie, on ne fait rien de trop Ă©nergique et se garder de lâĂ©nergie pour les jours suivants.
Pourquoi faut-il ĂȘtre Ă lâĂ©coute du patient qui a de la douleur ?
Les gens ont lâimpression que les autres ne les croient pas. Ils se sentent jugĂ©s. On doit les CROIRE.
DĂ©crivez ce que lâon doit Ă©valuer concernant la prise dâopioĂŻdes dans un contexte de douleur chronique non-cancĂ©reuse ?
****
- Bien soupeser risques/bénéfices
- Ăvaluer risque de dĂ©pendance (outil dâĂ©valuation)
- Contrat avec le patient
- DonnĂ©es probantes de faible qualitĂ©, effets Ă©quivoques sur lâabus dâopioĂŻdes
- Pourrait ĂȘtre utile pour structurer processus de consentement Ă©clairĂ©, clarifier les attentes et clarifier la nature dâun essai dâopioĂŻde avec le patient
Quelle sont les recommandations pour lâutilisation des OPIOĂDES dans un contexte de douleur chronique ?
- Optimiser les autres options de traitement non opioïdes (MNP, analgésiques/coanalgésiques)
- PrivilĂ©gier formulations dâopioĂŻdes Ă longue action
- Ăviter ou limiter les entre-doses
- Initier Ă faible dose et augmenter graduellement
- Dose de « rĂ©flexion » : 90mg dâĂ©quivalent morphine PO/jour
Quâest-ce que la ââdose de rĂ©flexionââ ?
Ă quoi correspond-elle ?
Dose Ă laquelle on devrait se questionner sur les bĂ©nĂ©fices de lâaugmentation de doses dâopioĂŻdes. On devrait essayer de diminuer les doses si patient dĂ©passe cela.
DOSE : 90mg dâĂ©quivalent morphine PO/jour
Que doit-on Ă©valuer concernant lâEFFICACITĂ dans le suivi de lâutilisation dâopioĂŻde ?
- Soulagement la nuit, au repos, puis Ă la mobilisation
- Niveau fonctionnel (activités)
- Qualité du sommeil ?
- Ajustement des doses selon intensitĂ© de douleur, fonctionnalitĂ©, prise dâentre-doses (Augmentation de la formulation longue action pour diminuer les entre-doses)
Que doit-on faire si notre patient expérimente des effets indésirables avec ses opioïdes ?
Si analgésie optimale : diminuer dose
Si analgĂ©sie non optimale : ajouter coanalgĂ©sique pour rĂ©duire dose dâopioĂŻde OU rotation dâopioĂŻde +/- traiter lâeffet indĂ©sirable
Essayer de changer dâopioĂŻdes au lieu de faire une cascade mĂ©dicamenteuse si effet indĂ©sirable (rotation).
Concernant la situation suivante :
Sylvie, 39 ans, est technicienne en pharmacie. Elle présente une lombalgie chronique, de nature mécanique.
Elle prend présentement en vente libre :
AcétaminophÚne 500mg, 1 co 4 fois par jour
IbuprofĂšne 200mg, 2 cos jusquâĂ 3 fois par jour
La douleur est accrue par lâactivitĂ© et diminue par le repos.
Elle ne présente aucun symptÎme alarmant évocateur de tumeur, infection, fracture, arthrite touchant les vertÚbres ou compression de la moelle épiniÚre
LâĂ©valuation de lâintensitĂ© de la douleur correspond Ă une douleur modĂ©rĂ©e.
Sylvie ne prĂ©sente pas de facteurs psychosociaux pouvant prolonger le tableau douloureux. Elle nâa pas dâantĂ©cĂ©dents de toxicomanie. Elle aime son travail.
Quel analgésique pourrait soulager sa douleur?
- Envisager autre AINS (plus longue action ?, doses plus élevées)
- Si inefficace, évaluer le risque de dépendance aux opioïdes (codéine ou tramadol courte action; ou morphine, hydromorphone ou oxycodone si inefficacité)
- Discuter des attentes
- MNP (physio ? anxiété ? Autres essais ?)
Concernant la situation suivante :
Monsieur Lemieux, 54 ans, menuisier
Antécédents:
- Entorse lombaire aiguÌe post-traumatique, il y a 8 ans: repos, physio, analgĂ©sique
- Accident dâauto il y a 7 mois: Repos, acĂ©taminophĂšne et codĂ©ine
Depuis lâaccident, Monsieur Lemieux prĂ©sente des douleurs sous forme de brĂ»lures Ă la rĂ©gion lombaire, mais sans irradiations. Il ne prĂ©sente pas de trouble Ă la marche, ni de troubles intestinaux ou vĂ©sicaux.
Plusieurs médicaments ont été tentés de façon séquentielle avec plus ou moins de succÚs : Diclofenac, célécoxib, acétaminophÚne-codéine
Examen physique : RĂ©duction de lâamplitude des mouvements du dos, Spasme musculaire L3-S1
Taco: RĂ©trĂ©cissement des espaces inter-vertĂ©braux. PrĂ©sence dâostĂ©ophytes. Pas de compression des racines nerveuses.
Selon vous, monsieur présente de la douleur aiguë ou chronique?
Quel analgésique devrait-on essayer?
- Douleur chronique non cancéreuse
- Ă essayer :
- AINS ? Essai régulier ? Si non efficace :
- Opioïde (morphine, oxycodone, hydromorphone, à dose de départ)
- Augmenter progressivement
- Formules longue action si nécessaire
- Individualiser le Tx
- Ăvaluer efficacitĂ© (amĂ©lioration de 30%)
- Prévenir les EI
- Analgésie multimodale
- AINS ? Essai régulier ? Si non efficace :
Quand devrait-on RĂĂVALUER la thĂ©rapie ?
- Si patient souhaite tenter un sevrage (surtout si prise dâopioĂŻdeâŠ)
- Si prĂ©sence dâeffets indĂ©sirables
- Si le traitement est inefficace
- Diminution de la douleur ou amélioration du fonctionnement de ℠30% recherché
- Si douleur bien contrĂŽlĂ©e â on attendra gĂ©nĂ©ralement quelques semaines/mois avant dâenvisager un sevrage (6 mois-1 an)
- Si on diminue trop vite, perte de soulagement, difficile de retrouver un soulagement aprĂšs.
Expliquer comment fait-on un SEVRAGE dâopioĂŻdes en gĂ©nĂ©ral.
En pratique, diminution de 5 Ă 10% Ă la fois, q3-4 sem (environ)
Rotation dâopioĂŻde parfois bĂ©nĂ©fique pour entreprendre le sevrage (nous permet de diminuer dose-Ă©quivalente de 25-30% dâun coup !)
Ăviter de compenser la baisse dâopioĂŻde par des entre-doses (courte action)
Bien expliquer les symptĂŽmes de sevrage au patient, et SURTOUT le fait quâils sont PASSAGERS
Nommez des EFFETS dâun sevrage dâopioĂŻdes.
- Insomnie
- Crampes abdominales
- Rhinite/larmoiement
- Augmentation de la douleur (différente de leur douleur habituelle)
- Nausées, vomissements
- Piloérection
- Spasmes, crampes musculaires
- Diarrhées
- BĂąillements
- Anxiété
- Frissons
- Tachycardie
- Céphalées
- Sudation
- Mydriase
- Tremblements
Combien de temps durent les symptĂŽmes dâun sevrage dâopioĂŻdes habituellement ?
7-10 jours
VF
Il existe PLUSIEURS magistrales topiques pour soulager la douleur.
VRAI
Intéressant ++ lorsque douleur localisée
PossibilitĂ© dâutiliser un agent qui avait un effet + sur douleur, mais E2 lors de prise PO
GĂ©nĂ©ralement, visons essai de 3 Ă 4 semaines avec application rĂ©guliĂšre de la crĂšme pour Ă©valuer efficacitĂ© rĂ©elle (souvent le premier tubeâŠ)